Monterey Pop Festival (2)

Certains ont dit que le festival de Monterey était maudit. Le moins qu’on puisse dire est qu’il semble avoir porté la poisse à ceux qui en ont été les vedettes. Les grandes figures du festival sont mortes dans les mois ou les quelques années suivantes, dans des circonstances souvent dramatiques. Jimi Hendrix meurt le 18 septembre 1970 étouffé dans son vômi après avoir pris un excès de somnifères. Janis Joplin est retrouvée dans sa chambre d’hôtel le 4 octobre 1970, morte d’une overdose d’héroïne. Brian Jones, membre des Rolling Stones, est mystérieusement retrouvé mort dans sa piscine le 8 juin 1969.

Quand à Otis Redding, il mourra six mois seulement après le festival, le 10 décembre 1969, dans un accident d’avion. Il nous reste de lui ces superbes images filmées à Monterey. C’était la première fois que cet immense musicien de soul jouait devant un public blanc. Il n’avait que 26 ans.

Monterey Pop Festival (1)

Arte consacre tous ses mardis soirs de juillet et d’août à une rétrospective sur ce fameux été 1967, appelé Summer of Love, qui marqua l’apogée de la musique pop. Inauguré en juin 67 avec le célèbre Sergent Pepper’s Lonely Hearts Club Band, cet été fut celui d’une inspiration musicale débridée qu’on ne retrouvera plus.

Parmi les trois émissions de mardi soir, deux concerts enregistrés par Pennebaker m’ont permis de découvrir en images les prestations de Jimi Hendrix et d’Otis Redding au festival de Monterey. J’en connaissais les moindres notes, ayant à l’époque écouté et réécouté cette musique jusqu’à en user complétement le disque vinyle. C’est avec beaucoup d’émotion donc que j’ai pu, mardi soir, mettre enfin des images sur ces musiques.

Il y a tout juste quarante ans, Monterey fut le festival de la consécration pour Jimi Hendrix. L’histoire raconte que Pete Townsend (des Who) et Hendrix faillirent en venir aux mains, tous deux voulant passer en premier sur la scène, Hendrix menaçant même de mettre le feu au festival. Ce qu’il fit au propre comme au figuré, car il brûla sa guitare sur le dernier morceau interprété.

Voici une petite vidéo qui montre Hendrix jouant une lente et très belle interprétation de « Like a Rolling Stone » de Dylan.

Sortie « guêpier »

J’encadre ce samedi (le 21 juillet, dans deux jours) une sortie consacrée au guêpier d’Europe, assurément le plus coloré des oiseaux de notre région. J’anime cette sortie dans le cadre de mes activités professionnelles. Je m’étais promis de ne pas mélanger ce qui se passe à mon boulot et ce qui se dit sur ce blog. Mais bon, une fois n’est pas coutume. L’exception est due au fait que j’ai souvent parlé du guêpier dans les articles de ce blog et qu’il m’a semblé que certains lecteurs pouvaient être intéressés pour voir enfin cet oiseau. La sortie est gratuite.

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Le rendez-vous est à 9H30 devant l’église de Petit-Noir dans le Jura. C’est à 65 km environ de Besançon et très facile à trouver : continuer la route nationale après Dole en direction de Beaune. 5 km exactement après Tavaux, tourner à gauche au niveau du rond-point. Traverser Peseux puis Longwy-sur-le-Doubs. Le village suivant est Petit-Noir. Une paire de jumelles sera la bienvenue. La sortie sera courte et se terminera à 11H30. Possibilité de voir également d’autres espèces d’oiseaux de la vallée du Doubs : aigrette garzette, bihoreau gris, petit gravelot, sterne pierregarin, sans oublier bien sûr le dupdup à crinière rousse, espèce dont il ne reste heureusement qu’un exemplaire au monde… Avis aux amateurs.

Des pêches tout l’été

LE COIN DU JARDINIER (21)
Les pêchers poussent mieux dans les jardins que dans les vergers. La raison en est simple : le pêcher aime la terre travaillée (c’est aussi pour cette raison qu’on avait l’habitude de le planter autrefois dans les vignes).

Les franc-comtois cultivent peu de pêchers, hormis la traditionnelle pêche de vigne qui se reproduit à partir de noyau et qui ne nécessite pas de greffage. Pourtant, la plupart des variétés conviennent bien à notre région, pour peu qu’on s’occupe un minimum des arbres : travail au sol et traitement à la bouillie bordelaise contre la cloque qui est la principale maladie du pêcher.

Si la pêche de vigne, au goût savoureux, est bien adaptée à notre région, elle a l’inconvénient de ne donner des fruits qu’en septembre, sur une période très limitée. Or, il est possible de manger des pêches du jardin en continu durant tout l’été. C’est ce que j’ai expérimenté depuis quelques années.

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En tablant sur l’échelonnement des dates de maturité, j’ai ainsi planté six variétés différentes qui produisent des fruits de la fin juin jusqu’au 15 septembre. Voici la liste de six variétés que je conseille et qui permettent donc un très bon échelonnement des récoltes :

May flower (maturité à la fin juin)
Red Haven (première quinzaine de juillet)
Dixired (fin juillet)
Reine des vergers (première quinzaine d’août)
Bon ouvrier (deuxième quinzaine d’août)
Pêche de vigne (septembre).

Petite recette à base de framboises

Une bonne manière d’utiliser les framboises du jardin : sous forme de cocktail.

La recette que je connais est simple. On fait macérer 250 g de framboises avec 1/4 de bouteille de rhum blanc et 1/8 de bouteille de sucre de canne (la recette d’origine indique 1/4 mais je trouve que l’apéro obtenu est trop sucré) pendant trois jours. Placer quelques heures au frigo avant de servir. Au moment de servir, verser sur la mixture une bouteille de pétillant très frais (genre mousseux brut ou crémant du Jura). La recette marche très bien avec des framboises congelées (j’ai une vingtaine de sachets qui attendent ainsi tranquillement au frais). La recette est donnée pour 6-7 personnes environ. Santé !

 

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Fraternité bafouée (1)

Sarko a demandé à Hortefeux d’atteindre l’objectif de 50% d’immigrés issus de l’immigration économique (basée sur l’existence de contrats de travail) au détriment donc de l’imigration familiale qui prévalait jusqu’à maintenant. On pourrait s’offusquer du fait que l’économie prenne le dessus sur l’Humain.

Mais il reste un point encore plus choquant : c’est qu’en demandant implicitement à son ministre de freiner par tous les moyens l’immigration familiale, Sarko ne respecte pas le droit à la vie de famille qui est inscrit dans le préambule même de la constitution.

Et s’il est un rôle primordial que doit avoir un chef d’Etat, c’est bien celui d’être garant de notre Constitution, non ?

Raccourci

Trouvé sur le Net :
« Chaque cigarette raccourcit la vie de deux minutes.
Chaque bière raccourcit la vie de quatre minutes.
Chaque journée de travail raccourcit la vie de huit heures ».

Soirée « Mezzo-Jazz » chez les Dupdup

Il ne s’agit que d’un petit rappel car je l’avais annoncé il y a quelques mois déjà : j’organise ce vendredi soir 13 juillet une petite soirée à l’intention des lecteurs de ce blog. La soirée tournera autour du jazz. J’ai juste envie de faire connaître quelques musiciens actuels. Au programme donc, des extraits de concerts captés sur la chaîne télévisée Mezzo (il s’agit le plus souvent de concerts récents enregistrés ces dernières années à Vienne, Juan-les-Pins ou au New Morning à Paris).

La soirée se veut conviviale, chacun amènera donc un petit truc à grignoter et une bouteille (je préparerai un petit apéro à base de framboises). Je propose que la soirée commence à 19H. Ce n’est pas la peine de prévenir de votre venue, Joëlle et moi improviserons en fonction du nombre. Pour ceux qui ne savent pas où l’on habite, il suffit juste de dire dans votre commentaire que vous venez (comme je reçois également votre commentaire par mail, je vous répondrai et vous donnerai les indications nécessaires). Je sais qu’il y aura déjà Anne et Vincent.

Neurones un peu brûlés

Un argument de poids à apporter au débat sur le trou de la Sécurité Sociale : « c’est normal que les grands brûlés soient pris en charge par la CRAM ».
Oui je sais, c’est de très mauvais goût … ! Mais bon, j’ai le neurone un peu fatigué ces temps-ci. Alors je vais l’aérer quelques jours dans le massif des Bauges au pays des marmottes. Je vous retrouve dès lundi.

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Antony & the Johnsons (2)

J’avais écrit l’an passé un article sur un chanteur à la voix chargée d’émotion que je venais juste de découvrir : Antony, accompagné de son groupe the Johnsons (article du 13 avril 2006).

Maintenant que je sais manier, depuis quelques minutes seulement, l’insertion de vidéos dans les articles, je ne résiste pas au plaisir de mieux vous faire connaître cet immense artiste à la sensibilité à fleur de peau.

Fabrique de stars

J’aime la chanson française, mais je n’aime pas particulièrement la variété (que je connais peu d’ailleurs, n’ayant pas de radio depuis longtemps, ce dont je me passe très bien).

Je ne sais pas trop ce qu’il restera dans dix ans du Julien nommé « nouvelle star » par M6 il y a quelques semaines. Ni de ces tubes qui sont matraqués en permanence sur certaines chaînes radio (j’ai lu il y a quelques jours que le turn-over de certaines programmations s’est encore réduit et que sur certaines radios, la même chanson repasse … toutes les 40 minutes ! Une star peut donc être fabriquée de toutes pièces et arriver à se faire un nom avec juste un mini minimum de talent.

A ce propos, l’anecdote que j’avais relevée il y a quelques semaines dans la presse est révélatrice : le chanteur d’un célèbre groupe espagnol (Tam Tam Go), qui est une star dans son pays, a mis des lunettes noires pour ne pas être reconnu est allé joué ses propres chansons dans le métro de Madrid. Bilan : 71 centimes d’euros en une heure ! Le public passait sans même le regarder … jusqu’au moment où il a retiré ses lunettes noires !

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Aigrette funambule

Petite scène observée hier depuis la terrasse d’un café sur le port du Croisic en Loire-Atlantique : une aigrette garzette est venue jouer les équilibristes sur une cordelette tendue entre deux petits bateaux.

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Recherche de noix

Les écureuils sont de plus en plus nombreux à venir sur notre fenêtre et nous avons l’habitude de les observer tous les jours à quelques dizaines de centimètres. Parmi eux, il semble qu’il y ait quelques jeunes de l’année, reconnaissables à leur tête plus fine et l’absence de « pinceaux » sur les oreilles.

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La différence de pelage est importante d’un écureuil à l’autre, ce qui nous a permis d’identifier au moins cinq individus différents.

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J’avais une dizaine de cagettes de noix et de noisettes avant l’hiver. J’attaque la dernière. A ce rythme, il ne me restera plus rien d’ici une dizaine de jours.

Je sais que certaines personnes ne mangent que les noix de la dernière récolte et jettent celles de l’année précédente. Alors si vous avez des noix dont vous aller vous débarrasser, merci de penser à mes petits visiteurs !!!

Les oreilles du diable

LE COIN DU JARDINIER (20)
La mythologie fourmille d’anecdotes mettant en oeuvre des plantes et notamment des légumes cultivés. Ne dit-on pas par exemple que si le persil met longtemps à sortir de terre (parfois 40 jours), c’est parce qu’entre temps il lui aura fallu descendre sept fois aux enfers avant de pouvoir germer (dans le même ordre d’idée : ne dit-on pas aussi que si Dupdup met parfois longtemps à sortir un article, c’est parce qu’il lui aura fallu entre temps descendre sept fois à la cave avant de trouver un peu d’inspiration !)

Je pense que la salade les oreilles du diable tire plutôt son nom de la forme de ses feuilles que d’un quelconque rapport avec la mythologie. Dommage, car j’aime les histoires.

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Je ne sais plus où je me suis procuré cette variété, pas très commune il est vrai. Toujours est-il qu’elle fait partie des salades qui ont la faculté de se reproduire toutes seules dans le jardin. Il suffit de laisser chaque été « monter à graines » un ou deux pieds puis de laisser tomber les graines dans le jardin pour que le processus de production de salades « ad vitam eternam » soit amorcé.

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Les petites plantules issues des graines vont résister au gel l’hiver puis se développer au printemps suivant. Les oreilles du diable seront alors l’un des premiers légumes de l’année. On sait que ce système marche aussi avec la mâche, mais peut-être pourrait-on essayer avec d’autres variétés (Christiane vient de me dire que ça fonctionne aussi avec la salade rouge grenobloise qui passe l’hiver).

Bien sûr, on peut améliorer le système, prélever une partie des graines, les garder au sec et les semer au fur et à mesure de ses besoins. C’est une manière de donner un coup de pouce à la nature. Mais je dois dire que cette idée de variétés qui se ressèment toutes seules, année après année, sans l’aide de personne (finalement, le diable n’a pas besoin de son contraire – le Bon Dieu – pour exister) me plait bien.