Trouvé sur le Net :
« Chaque cigarette raccourcit la vie de deux minutes.
Chaque bière raccourcit la vie de quatre minutes.
Chaque journée de travail raccourcit la vie de huit heures ».
Soirée « Mezzo-Jazz » chez les Dupdup
Il ne s’agit que d’un petit rappel car je l’avais annoncé il y a quelques mois déjà : j’organise ce vendredi soir 13 juillet une petite soirée à l’intention des lecteurs de ce blog. La soirée tournera autour du jazz. J’ai juste envie de faire connaître quelques musiciens actuels. Au programme donc, des extraits de concerts captés sur la chaîne télévisée Mezzo (il s’agit le plus souvent de concerts récents enregistrés ces dernières années à Vienne, Juan-les-Pins ou au New Morning à Paris).
La soirée se veut conviviale, chacun amènera donc un petit truc à grignoter et une bouteille (je préparerai un petit apéro à base de framboises). Je propose que la soirée commence à 19H. Ce n’est pas la peine de prévenir de votre venue, Joëlle et moi improviserons en fonction du nombre. Pour ceux qui ne savent pas où l’on habite, il suffit juste de dire dans votre commentaire que vous venez (comme je reçois également votre commentaire par mail, je vous répondrai et vous donnerai les indications nécessaires). Je sais qu’il y aura déjà Anne et Vincent.
Neurones un peu brûlés
Un argument de poids à apporter au débat sur le trou de la Sécurité Sociale : « c’est normal que les grands brûlés soient pris en charge par la CRAM ».
Oui je sais, c’est de très mauvais goût … ! Mais bon, j’ai le neurone un peu fatigué ces temps-ci. Alors je vais l’aérer quelques jours dans le massif des Bauges au pays des marmottes. Je vous retrouve dès lundi.
Antony & the Johnsons (2)
J’avais écrit l’an passé un article sur un chanteur à la voix chargée d’émotion que je venais juste de découvrir : Antony, accompagné de son groupe the Johnsons (article du 13 avril 2006).
Maintenant que je sais manier, depuis quelques minutes seulement, l’insertion de vidéos dans les articles, je ne résiste pas au plaisir de mieux vous faire connaître cet immense artiste à la sensibilité à fleur de peau.
Fabrique de stars
J’aime la chanson française, mais je n’aime pas particulièrement la variété (que je connais peu d’ailleurs, n’ayant pas de radio depuis longtemps, ce dont je me passe très bien).
Je ne sais pas trop ce qu’il restera dans dix ans du Julien nommé « nouvelle star » par M6 il y a quelques semaines. Ni de ces tubes qui sont matraqués en permanence sur certaines chaînes radio (j’ai lu il y a quelques jours que le turn-over de certaines programmations s’est encore réduit et que sur certaines radios, la même chanson repasse … toutes les 40 minutes ! Une star peut donc être fabriquée de toutes pièces et arriver à se faire un nom avec juste un mini minimum de talent.
A ce propos, l’anecdote que j’avais relevée il y a quelques semaines dans la presse est révélatrice : le chanteur d’un célèbre groupe espagnol (Tam Tam Go), qui est une star dans son pays, a mis des lunettes noires pour ne pas être reconnu est allé joué ses propres chansons dans le métro de Madrid. Bilan : 71 centimes d’euros en une heure ! Le public passait sans même le regarder … jusqu’au moment où il a retiré ses lunettes noires !
Recherche de noix
Les écureuils sont de plus en plus nombreux à venir sur notre fenêtre et nous avons l’habitude de les observer tous les jours à quelques dizaines de centimètres. Parmi eux, il semble qu’il y ait quelques jeunes de l’année, reconnaissables à leur tête plus fine et l’absence de « pinceaux » sur les oreilles.
La différence de pelage est importante d’un écureuil à l’autre, ce qui nous a permis d’identifier au moins cinq individus différents.
J’avais une dizaine de cagettes de noix et de noisettes avant l’hiver. J’attaque la dernière. A ce rythme, il ne me restera plus rien d’ici une dizaine de jours.
Je sais que certaines personnes ne mangent que les noix de la dernière récolte et jettent celles de l’année précédente. Alors si vous avez des noix dont vous aller vous débarrasser, merci de penser à mes petits visiteurs !!!
Les oreilles du diable
LE COIN DU JARDINIER (20)
La mythologie fourmille d’anecdotes mettant en oeuvre des plantes et notamment des légumes cultivés. Ne dit-on pas par exemple que si le persil met longtemps à sortir de terre (parfois 40 jours), c’est parce qu’entre temps il lui aura fallu descendre sept fois aux enfers avant de pouvoir germer (dans le même ordre d’idée : ne dit-on pas aussi que si Dupdup met parfois longtemps à sortir un article, c’est parce qu’il lui aura fallu entre temps descendre sept fois à la cave avant de trouver un peu d’inspiration !)
Je pense que la salade les oreilles du diable tire plutôt son nom de la forme de ses feuilles que d’un quelconque rapport avec la mythologie. Dommage, car j’aime les histoires.
Je ne sais plus où je me suis procuré cette variété, pas très commune il est vrai. Toujours est-il qu’elle fait partie des salades qui ont la faculté de se reproduire toutes seules dans le jardin. Il suffit de laisser chaque été « monter à graines » un ou deux pieds puis de laisser tomber les graines dans le jardin pour que le processus de production de salades « ad vitam eternam » soit amorcé.
Les petites plantules issues des graines vont résister au gel l’hiver puis se développer au printemps suivant. Les oreilles du diable seront alors l’un des premiers légumes de l’année. On sait que ce système marche aussi avec la mâche, mais peut-être pourrait-on essayer avec d’autres variétés (Christiane vient de me dire que ça fonctionne aussi avec la salade rouge grenobloise qui passe l’hiver).
Bien sûr, on peut améliorer le système, prélever une partie des graines, les garder au sec et les semer au fur et à mesure de ses besoins. C’est une manière de donner un coup de pouce à la nature. Mais je dois dire que cette idée de variétés qui se ressèment toutes seules, année après année, sans l’aide de personne (finalement, le diable n’a pas besoin de son contraire – le Bon Dieu – pour exister) me plait bien.
Van Morrison
Les plus vieux d’entre nous (kéketudis papy ?) se souviennent encore de Them, qui fut un groupe éphémère des années 60, né dans la dynamique blues-rock insuflée en Europe par les Rolling Stones. Avec ce groupe émergeait un chanteur irlandais d’un immense talent : Van Morrison.
J’ai retrouvé hier sur Dailymotion une vidéo de 1965 qui illustre bien l’énergie que dégageait ce groupe. La vidéo, enregistrée en France, présente deux morceaux en public, dont le deuxième est le célèbre Gloria qui sera repris par de nombreux groupes (dont les Doors). A noter également une autre vidéo de la même époque avec la chanson Baby please don’t go.
Né en 1964, le groupe s’est séparé au bout de deux ans seulement et Van Morrison volera définitivement de ses propres ailes. Ce chanteur à la voix émouvante vient de passer une quarantaine d’années à produire une discographie qui est imposante de par sa qualité. Avec Dylan, Van Morrison est l’une des plus grandes figures du rock. C’est l’un des musiciens que j’écoute le plus.
Voici quelques vidéos illustrant cette carrière exceptionnelle :
– Street choir, extrait d’un concert à Montreux en 1974
– Here comes the night (date ?)
– Carrickfergus (date ?)
– St Dominic’s Preview, en 1994
– Fast train (chanté en duo avec Solomon Burke en 1998)
– It’s all over now Baby blue (chanson de Dylan)
– Rambler’s blues.
On trouvera probablement plusieurs centaines de vidéos sur Youtube. Parmi elles, des tas de pépites à découvrir !
Vaccin et rappel
La politique a peut-être un point commun avec la médecine : après un vaccin, il y a souvent besoin d’une piqure de rappel.
J’ai même plutôt l’impression que dans le cas présent, l’effet de la piqure ira bien au-delà de la durée normale, plutôt dix ans que cinq !
Voilà, c’était juste ma petite contribution pour aider celles et ceux qui n’avaient déjà pas le moral. Et ne vous plaignez pas, je pourrais encore être plus méchant : par exemple vous dire qu’à partir de demain les jours baissent !!!
Conférence de Claude Aubert (1)
Il y avait deux volets différents à la conférence de Claude Aubert, le premier traitant de l’influence de la consommation bio sur la santé, le deuxième sur les conséquences sur la planète. Je dois dire que je n’allais pas à cette conférence pour le premier des deux sujets. Les consommateurs bio m’insupportent parfois. Et même souvent (bien que je pratique moi-même le jardinage biologique). Dans les magasins bio, on trouve des tas de gens que l’on sent préoccupés par leur petite santé. Les visages n’y sont pas gais, souvent refermés sur exu-mêmes, le silence est de règle (ou alors on ne parle qu’à mots chuchotés dans une atmosphère quasi-religieuse). Ce type de magasins « respire la mort » ! Mais c’est pratique, quand Joëlle y va pour acheter des aliments de base comme de la farine, au lieu d’attendre sur le parking à voir défiler une partie de la misère du monde, j’en profite pour aller dire un petit bonjour à Roland et Maryse qui habitent tout près !
(courgettes bio de ma production 2007)
Voici, en vrac, quelques infos glanées dans la première partie de cette soirée. Je dis bien « en vrac » car il est difficile de structurer la masse d’information qui a été donnée (il y avait des tas de diapos avec graphiques tous plus intéressants les uns que les autres, les conférenciers devraient donner – ou vendre – à chaque participant un CD avec les documents powerpoint qu’ils ont présentés) !
La valeur nutritive d’un élément dépend de nombreux facteurs tels que la variété cultivée, le mode de culture (fertilisation, traitements, taille…), la date de récolte, le stockage, les techniques de transformation… « L’équilibre alimentaire reste le premier facteur d’apports nutritionnels suffisants » (j’ai bien aimé cette phrase).
Globalement, les légumes bios sont plus riches en matières nutritives (sels minéraux, vitamines et surtout en polyphénols, ces fameux composants anticancéreux et anti maladies cardiovasculaires que l’on trouve par exemple en abondance dans les choux, le thé vert ou le vin rouge).
La variété cultivée a de l’importance : par exemple, avec un mode de culture conventionnel, la Golden ne contient que 8 mg de vitamine C au lieu de 30 mg pour la calville ; on aura beau cultiver de la Golden en bio on ira certes un peu au-delà des 8 mg mais guère plus !
Les céréales bio contiennent moins de protéines mais de meilleure qualité.
Le mode de culture ou d’élevage est également important. Ainsi les poules élevées en plein air contiennent plus d’acide folique et de vitamine B12.
Les animaux d’élevage, s’ils ont le choix, préfèrent la nourriture bio. C’est sûrement un signe !
Les résidus de pesticides, qui sont probablement, avec les métaux lourds, les pires composants que l’on puisse trouver dans les aléments, sont quasiment absents des produits bio (3 à 4 % des produits en contiennent cependant au lieu de 50% dans la nourriture issue de l’agriculture conventionnelle – tiens tiens, c’est quand même intéressant d’apprendre que 50 % des aliments non-bio ne contiennent aucun résidu de pesticide).
Les produits bio contiennent plus d’omega 3, ces fameux acides gras essentiels qui sont très importants, contrairement aux omega 6 qui, si j’ai bien compris, sont les mauvaises graisses trop représentées dans l’alimentation moderne. On aura ainsi intérêt à boire du lait bio car il contient beaucoup plus d’omegas 3, du fait que les vaches sont nourries avec de l’herbe plutôt qu’avec des tourteaux.
Justement, à propos de lait, Claude Aubert a terminé cette première partie en tirant une sonnette d’alarme. Le lait maternel est pollué. Les urines des enfants contiennent des pesticides organophosphorés. Les études montrent que le taux de leucémie est divisé par deux avec une alimentation bio, qu’il y a une corrélation étroite entre taux de pesticides et naissances prématurées, et, d’une manière générale, entre pesticides et pathologies. Le plus inquiétant est sans doute les 400 composés chimiques qui ont déjà été identifiés dans les cordons ombilicaux (en moyenne 200 composants chimiques de synthèse par cordon ombilical).
Wouah, le guêpier à domicile !!!
C’est un peu l’ébullition de mon côté depuis quelques jours.
J’avais déjà signalé sur ce blog la présence de guêpiers le 1er mai dans mon village. Je n’y avais pas attaché d’importance particulière, on était encore en période de migration et il y avait de fortes chances pour qu’il ne s’agisse que d’oiseaux de passage. Et puis, ce serait vraiment un hasard si cet oiseau, non connu dans cette partie-là de la vallée, venait s’installer dans la commune où j’habite.
Mais les choses sont devenues plus sérieuses la semaine dernière. Deux observations coup sur coup depuis le champ où je fais du jardin m’ont laissé penser qu’il pouvait y avoir nidification dans le secteur. C’est à ce même moment que Jean-Yves, qui habite à quelques kilomètres de chez moi, a fait lui aussi une observation de guêpiers, relatée sur le site internet des observateurs naturalistes franc-comtois. Sa première recherche en aval de la zone où j’habite s’est avérée infructueuse.
Hier soir, alors qu’une quatrième observation de guêpiers à Bussières me poussait à commencer de vraies recherches, j’ai pris ma paire de jumelles et me suis dirigé vers un site favorable en bordure de l’Ognon. Trente secondes après être descendu de voiture, les cris des guêpiers retentissaient, une couple était là sur des fils électriques. Une demie-heure plus tard, j’ai eu la surprise de trouver une cavité dans une berge abrupte avec, juste à côté, un guêpier sur une branche.
(photo réalisée il y a une vingtaine d’années)
De retour, j’ai vite alerté Jean-Yves et on s’est donné rendez-vous ce matin. Finalement, il est arrivé en début de matinée avec la fine fleur du monde naturaliste franc-comtois : Jean-Claude, Jean-Pierre et Joël, des « vieux de la vieille » comme ont dit chez nous en Franche-Comté. Pendant deux heures, nous avons traîné nos guêtres en bordure de l’Ognon sans voir un seul guêpier, y compris près du trou que j’avais trouvé, mais en entendant tout de même quelques cris à trois ou quatre reprises. Et puis, alors que nous allions partir (nous n’allions quand même pas louper l’heure de l’apéro à cause de quelques satanées bestioles), nous avons remarqué qu’un couple de guêpiers était posé sur des fils électriques près de la voiture, tout près de l’endroit où je les avais vus la veille. Le mâle a alors offert un papillon à sa partenaire et le couple est parti de l’autre côté de la rivière.
Ce soir je suis retourné sur le site, un guêpier était toujours là, perché sur un fil.
Il ne fait plus aucun doute que ce lieu est le site qu’ont choisi les guêpiers pour nicher. Théoriquement, nous sommes en pleine période de couvaison et les allées-et-venues près du nid sont peu fréquentes. On en saura un peu plus dans quelques semaines quand le nourrissage des jeunes commencera. A suivre donc !
La question qui me tarabuste : les guêpiers sont-ils sur la rive gauche côté Doubs ou sur la rive droite côté Haute-Saône ? En d’autres termes : pourrais-je, pour une fois, me sentir fier de ce département ?
Faut-il des riches, faut-il des pauvres ? (7)
Deux informations à mettre en parallèle :
La première concerne l’annonce faite aujourd’hui par Xavier Bertrand : l’Etat ne donnera pas de coup de pouce au SMIC au 1er juillet. La hausse ne sera donc que de 2%, elle permettra à peine aux plus démunis de maintenir leur pouvoir d’achat (cette hausse équivaut à l’achat d’une baguette de pain par jour).
Deuxième info : Astrium, filiale d’EADS, vient d’annoncer qu’elle se lance dans le tourisme spatial. Les touristes concernés vont pouvoir s’éloigner de 100 km de la terre (pour « voir le soleil et les étoiles » d’après M. Auque, président d’Astrium) et vivre quelques instants d’apesanteur. Il est vrai que jusqu’à présent, il n’y avait eu que cinq touristes spatiaux dans l’histoire, cinq personnes qui avaient payé chacune 5 millions de dollars pour passer 10 jours dans une station spatiale. Avec Astrium, le tourisme spatial va se démocratiser. Enfin ! Ce sont 150 000 personnes qui vont pouvoir chacune passer 3 minutes en apesanteur totale … pour la bagatelle de 150 000 à 200 000 euros la séance !