Rencontres musicales au sommet (1)

Il arive parfois que deux artistes connus se rencontrent sur la même scène et jouent ensemble, le temps parfois d’une seule chanson. C’est ainsi qu’en fouillant sur internet, on peut trouver des vidéos, parfois rares, montrant Mick Jagger chantant avec Dylan, Brassens avec Trenet, Van Morrison avec John Lee Hooker ou Neil Young avec Pearl Jam. D’où l’idée de vous présenter une petite série de vidéos sur ces moments inhabituels.

La première vidéo est consacrée à la rencontre entre un artiste venant du monde de la chanson et un jazzman : le chanteur canadien Leonard Cohen et le géant du saxophone Sonny Rollins.

La pie-grièche écorcheur

Pour les membres du CSA, le mois d’août est un drôle de mois qui pose des problèmes de prononciation.

Pour l’ornithologue, le mois d’août est aussi un drôle de mois : c’est la période de l’année où l’on voit le moins d’oiseaux et c’est pourtant le moment où ils sont le plus nombreux. Les jeunes de toutes les espèces sont nés, le nombre d’oiseaux a peut-être doublé ou même triplé par rapport au printemps mais beaucoup sont invisibles. Les raisons sont multiples. D’abord, les ressources alimentaires sont importantes et les oiseaux n’ont besoin que de quelques heures d’activités pour satisfaire leurs besoins en nourriture. L’été est aussi une période de mue (changement de plumes) pour la plupart des adultes et les oiseaux, plus vulnérables, mènent alors une existence discrète. Enfin, la saison de reproduction est finie et les oiseaux n’ont plus besoin d’exhiber leur plumage et de chanter à tue-tête pour satisfaire « leur belle », d’où une existence d’autant plus secrète à l’abri des regards et des prédateurs.

Tout n’est donc que discrétion chez les oiseaux en ce début août. Sauf peut-être chez quelques espèces dont la pie-grièche écorcheur.

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Les jeunes pie-grièches viennent de sortir du nid et s’apprêtent à une migration périlleuse (200 km par jour en moyenne). Les parents se dépêchent d’apprendre aux jeunes à attraper leurs premiers insectes avant le départ. Les haies de nos campagnes sont animées ces jours-ci des va-et-vient et des piaillements incessants des familles d’écorcheurs. 2007 est un bon crû pour cette pie-grièche : les couples sont venus nombreux ce printemps et la nidification me semble plutôt très bonne, pour ne pas dire exceptionnelle.

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J’ai rarement vu autant d’écorcheurs que cette année. Et c’est rassurant !

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Il est parfois difficile de se faire une idée sur les fluctuations des populations d’oiseaux. Ainsi pour la pie-grièche écorcheur, je me souviens d’une période d’abondance dans le début des années 80, puis d’un déclin dans les anées 90, une nouvelle remontée des effectifs à la fin des années 90 puis une baisse en ce début de millénaire… jusqu’à cette année ! Il me semble surtout très difficile de différencier ce qui relève de variations « en dent-de-scie » avec des hauts et des bas, d’une véritable tendance (à la hausse ou à la baisse) durable et interprétable sur le long terme.

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(cette série de photos a été réalisée au cours de l’été 1996, … ça ne rajeunit pas les pies-grièches !!!)

Swinging Bach (2)

Deuxième extrait de ces 24 Heures Bach données à Leipzig en 2000 à l’occasion du 250ème anniversaire de la mort de Jean-Sébastien Bach : un très bel hommage rendu par le Quintessensce Saxophone Quintet.

Devoirs de vacances du CSA

Nous voilà donc au mois d’août. Mais comment prononcer « août » ? Quatre prononciations différentes sont largement utilisées : ou, out, a-ou et a-out. Moi, je prononce « le mois dou », je trouve ça plus doux.

Mais il semblerait que le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) soit chagriné que le bon populo donne ainsi dans la diversité et dans la démesure. « Quatre prononciations différentes, mais vous n’y pensez pas mon brave ! » Les Sages du CSA viennent donc de se pencher sur le problème. Et quand les sages se penchent, vous êtes priés d’écouter ! La conclusion de cet épineux problème, je vous la livre : « le CSA rappelle que Pierre Fouché, dans le Traité de prononciation française (1969), conseille la prononciation [ou] et précise : « La prononciation [a-ou] est archaïque ou dialectale. Il en est de même de [out] et à plus forte raison de [a-out]. »

Quand je pense que le CSA s’occupe de ces broutilles, comme s’il n’avait que ça à foutre, alors qu’il est incapable de veiller au temps de parole et de présence dans les médias de Sarko-ministre, de Sarko-candidat et de Sarko-président, je me demande si cette petite leçon de morale sur le mot « août » ne tient pas de la farce ou de la provocation ! Ou alors, le CSA est complètement out !!!

Tribute to Bob Dylan (2)

Poursuite de notre petite incursion chez les interprètes des chansons de Bob Dylan avec aujourd’hui une magnifique reprise de Masters of War par Pearl Jam, enregistrée en 2004. La chanson originale est sur le deuxième disque de Dylan Freewheelin’ Bob Dylan paru en mai 1963.

soirée « tomates »

Juste un petit rappel (il n’y en aura pas d’autres) : J’organise chez moi à l’intention des lecteurs de ce blog une petite rencontre autour du thème des tomates le mardi 21 août à 18H30 ouverte non seulement aux personnes qui mettent des commentaires mais aussi aux simples lecteurs réguliers. Le thème de la tomate n’est évidemment qu’un simple prétexte à une petite rencontre.

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Au programme, il devrait y avoir, si tout se passe vraiement bien (si le mildiou ne frappe pas trop fort d’ici là), la dégustation d’une vingtaine de variétés de tomates. Chacun amènera un petit truc à grignoter collectivement et de la boisson en conséquence. Les conjoints sont bien évidemment invités.

Swinging Bach (1)

J’ai déjà parlé à plusieurs reprises d’un DVD fabuleux consacré à un hommage à Jean-Sébastien Bach. C’était en 2000 sur la place de Leipzig en Allemagne. La musique du Maître, 250 ans tout juste après sa mort, y est interprétée sous des formes très différentes allant de l’académisme le plus pur au jazz le plus débridé. Je vous en propose quelques extraits.

Commençons par les King’s Singers dans un pot-pourri très particulier des airs de Bach. Cela s’appelle Deconstructing Johann. Puristes s’abstenir.

Monterey Pop Festival (3)

Jimi Hendrix et Otis Redding furent sans aucun doute les deux grandes figures marquantes du festival de Monterey en juin 69. Mais beaucoup d’autres artistes se sont produits lors de ce festival et il sera question prochainement dans les rubriques de ce blog des Who, d’Eric Burdon, de Janis Joplin, de Canned Heat, de Simon & Garfunkel, des Byrds, … J’ai trouvé pas mal de vidéos sur Youtube à propos de ce festival, c’est une vraie mine pour moi, et comme j’ai peu d’inspiration cet été pour de nouveaux articles, j’exploite le filon au maximum. Et puis un peu de musique pendant les vacances (je suis en congés depuis hier soir), ça ne peut pas faire de mal !

Aujourd’hui, je vous propose une vidéo de Jefferson Airplane, l’un des groupes phares de la West-Coast des sixties. C’est l’une des toutes premières prestations de la nouvelle chanteuse Grace Slick (Signe Anderson, la première chanteuse du groupe, vient d’avoir un bébé et a abandonné la scène pour se consacrer à sa petite famille).

Saoûl comme un nouveau-né

La phrase habituelle « saoûl comme un Polonais » n’est pas très sympa vis à vis de nos frères des pays de l’Est. Cette expression a encore un bel avenir devant elle si l’on en juge cette nouvelle parue il y a quelques semaines : un nourrisson Polonais vient de naître avec 1,20 g d’alcool dans le sang.

On se moque, on se moque. Et l’information a été – semble-t-il – relayée par pas mal de médias français qui trouvent ce genre de faits divers croustillants. Mais nos pays plus occidentaux n’ont pas vraiment de leçons à donner. Boire des tonnes d’alcool le samedi soir, parfois jusqu’à l’inconscience, est en train de devenir une habitude très ancrée chez les Hollandais, les Anglais et la tendance est depuis quelques années très nette en France. Je ne crois pas que ces derniers pays, dans un avenir proche, soient épargnés par des faits divers aussi sordides.

Tribute to Bob Dylan (1)

Je n’ai pas abandonné mon projet de chroniquer l’ensemble de la discographie de Dylan. Mais je n’ai pas mesuré l’ampleur du travail au départ et le rythme d’un album par mois était trop difficile à tenir. Mon projet n’est donc qu’en stand-by, il repartira peut-être dans les mois qui viennent ou plus tard.

En attendant, pour ne pas perdre le contact avec notre troubadour américain, j’ai décidé de mettre en ligne une série de vidéos montrant des interprètes des chansons de Bob Dylan. Toutes les chansons que je vais présenter ont été écrites par Dylan pendant cette période mythique des années 60. Les chansons originales se trouvent toutes dans les neuf premiers albums dont j’ai parlé sur ce blog et sont toutes issues des années 1961 – 1969. Cette mise en ligne est en quelque sorte une manière de faire un flash-back sur cette période mythique en attendant que je reprenne l’écriture de la saga Dylan.

Commençons par une vidéo de Tracy Chapman enregistrée en 1991. La chanson s’appelle The times they are a-changin’ et a été enregistrée par Dylan en 1964 sur l’album du même nom.

L’artichaut

LE COIN DU JARDINIER (22)
J’ai toujours eu une admiration sans bornes pour les jardiniers des derniers millénaires qui ont domestiqué les plantes sauvages et qui, au fil des siècles, les ont transformées en délicieux légumes. Qui sait aujourd’hui que l’artichaut n’était à l’origine qu’un chardon méditerranéen. Il a fallu une patience infinie pour améliorer l’espèce sauvage.

Il y a deux mille ans déjà, les romains en avaient fait une plante moins épineuse dont on épluchait la tige pour en manger le coeur moëlleux. Beaucoup plus tard, au XIIème siècle, les jardiniers de l’Andalousie musulmane ont porté leurs efforts de sélection, non sur la tige mais sur la fleur, et ont obtenu les premiers vrais artichauts, proches parents de ceux que l’on consomme aujourd’hui. Lorsqu’il pénètrent en France, vers 1530, ces nouveaux légumes seront considérés comme denrées de luxe. Un bon siècle plus tard, vers 1650, l’artichaut quitte les jardins nobles pour rejoindre les cultures de plein champ et être appréciés par les couches populaires d’une bonne partie de la France.

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Notons aussi qu’un autre légume très proche, le cardon, est issu du même chardon sauvage que l’artichaut mais aura connu au fil des millénaires des voies de sélection différentes, tout aussi longues et compliquées.

Les franc-comtois ont peu l’habitude de cultiver l’artichaut. Sa culture marche pourtant bien dans notre région. Il lui faut cependant de l’espace (1 mètre carré par pied), une terre riche, profonde et bien drainée.

Le point le plus délicat est le maintien en vie de cette plante pendant l’hiver. Il faut la protéger mais elle peut pourir facilement. Il faut donc la recouvrir de terre (ou de paille ou de feuilles mortes) très tardivement (en décembre) et la découvrir le plus tôt possible en fin d’hiver (quitte à la protéger de nouveau en cas de gel prolongé). Mais ça ne marche pas à tous les coups et lorsque vous croyez avoir sauvé vos artichauts, ce sont les campagnols terrestres qui les achèvent. Je ne réussis à les faire passer l’hiver qu’une année sur deux. Il faut parfois de la tenacité pour être jardinier.

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On peut multiplier les artichauts en repiquant les rejets (appelés « oeilletons ») qui poussent au pied de chaque plant. C’est la technique la plus habituelle. Je procède plutôt par semis, c’est une technique qui me permet d’avoir sur catalogue six variétés différentes dans le jardin. Cette technique du semis a comme inconvénient de produire parfois queques artichauts épineux mais permet par contre d’avoir des plants beaucoup plus résistants.

Si l’on oublie de cueillir quelques artichauts, ce n’est pas grave, ils produiront chacun, au jardin ou dans un pot, une fleur magnifique. C’était paraît-il la fleur préférée de Sigmund Freud.

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Toujours à propos du sport

En matière de dopage, on peut être désolé aussi de voir aussi le football, le rugby, l’athlétisme, la natation et le tennis prendre le même chemin que le cyclisme.

Que restera-t-il du sport professionnel dans vingt ans ? Et du sport tout court ?

Heureusement, il reste encore la pratique sportive entre copains ou, beaucoup plus modestement comme moi, un peu de marche à pied.

« Droits dans leurs bottes »

Lu hier sur le Monde, cette réaction d’un lecteur (MD) du Monde à un article sur le Tour de France :

« le sport professionnel est à l’image de notre société, il est pourri par l’argent et n’est plus qu’un vecteur publicitaire pour les sponsors et annonceurs. Tous les moyens sont bons pour se mettre en « valeur » avec la complaisance sinon la complicité des dirigeants de fédérations et les autorités sportives, politiques en tête dont il sert les intérêts. La bonne question est : est-ce que le sport a un jour réellement véhiculé les nobles valeurs dont on le gratifie, une base de notre éducation ? »

La réaction du lecteur duMonde est un peu épidermique, je vous l’accorde, mais les questions que ce lecteur aborde ont le mérite d’être posées. Et beaucoup se les posent aujourd’hui.

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Evidemment, il y a de quoi être choqué par ce qu’est devenu le sport. Mais ce qui est plus choquant encore, c’est de voir les médias qui hier ont largement contribué à la mise en place de ce système de starisation des professionnels, encourageant ainsi, comme le public, le « toujours plus » avec son inévitable corrolaire « le dopage », jeter aujourd’hui ce même système aux orties.

Certes, les coureurs mis en question ne sont pas seulement de pauvres victimes naïves du système. N’ont-ils pas eux-mêmes, alors qu’ils n’étaient encore que de simples cyclistes amateurs, commencé à touché à des produits que l’on trouve dans tous les rayons des magasins de sports un peu spécialisés (le dopage des cyclistes amateurs est un autre scandale passé sous silence). Mais l’injustice vient du fait qu’eux seuls aujourd’hui sont livrés à la vindicte populaire et que tous les autres s’en sortent les cuisses à peu près propres.

Le plus grand scandale de la polémique actuelle, c’est que tous – qu’il s’agisse des organisateurs du Tour, des fédérations de sport, des politiques, des sponsors, des chaînes de télévisions, des journaux sportifs, et surtout du public – viennent de se découvrir soudain une virginité, une bonne conscience et une innocence « plus blanc que blanc » qu’on ne leur soupçonnait pas hier encore.

Tous « droit dans leurs bottes ! » Plus Juppé qu’eux tu meurs !

Monterey Pop Festival (2)

Certains ont dit que le festival de Monterey était maudit. Le moins qu’on puisse dire est qu’il semble avoir porté la poisse à ceux qui en ont été les vedettes. Les grandes figures du festival sont mortes dans les mois ou les quelques années suivantes, dans des circonstances souvent dramatiques. Jimi Hendrix meurt le 18 septembre 1970 étouffé dans son vômi après avoir pris un excès de somnifères. Janis Joplin est retrouvée dans sa chambre d’hôtel le 4 octobre 1970, morte d’une overdose d’héroïne. Brian Jones, membre des Rolling Stones, est mystérieusement retrouvé mort dans sa piscine le 8 juin 1969.

Quand à Otis Redding, il mourra six mois seulement après le festival, le 10 décembre 1969, dans un accident d’avion. Il nous reste de lui ces superbes images filmées à Monterey. C’était la première fois que cet immense musicien de soul jouait devant un public blanc. Il n’avait que 26 ans.

Monterey Pop Festival (1)

Arte consacre tous ses mardis soirs de juillet et d’août à une rétrospective sur ce fameux été 1967, appelé Summer of Love, qui marqua l’apogée de la musique pop. Inauguré en juin 67 avec le célèbre Sergent Pepper’s Lonely Hearts Club Band, cet été fut celui d’une inspiration musicale débridée qu’on ne retrouvera plus.

Parmi les trois émissions de mardi soir, deux concerts enregistrés par Pennebaker m’ont permis de découvrir en images les prestations de Jimi Hendrix et d’Otis Redding au festival de Monterey. J’en connaissais les moindres notes, ayant à l’époque écouté et réécouté cette musique jusqu’à en user complétement le disque vinyle. C’est avec beaucoup d’émotion donc que j’ai pu, mardi soir, mettre enfin des images sur ces musiques.

Il y a tout juste quarante ans, Monterey fut le festival de la consécration pour Jimi Hendrix. L’histoire raconte que Pete Townsend (des Who) et Hendrix faillirent en venir aux mains, tous deux voulant passer en premier sur la scène, Hendrix menaçant même de mettre le feu au festival. Ce qu’il fit au propre comme au figuré, car il brûla sa guitare sur le dernier morceau interprété.

Voici une petite vidéo qui montre Hendrix jouant une lente et très belle interprétation de « Like a Rolling Stone » de Dylan.

Sortie « guêpier »

J’encadre ce samedi (le 21 juillet, dans deux jours) une sortie consacrée au guêpier d’Europe, assurément le plus coloré des oiseaux de notre région. J’anime cette sortie dans le cadre de mes activités professionnelles. Je m’étais promis de ne pas mélanger ce qui se passe à mon boulot et ce qui se dit sur ce blog. Mais bon, une fois n’est pas coutume. L’exception est due au fait que j’ai souvent parlé du guêpier dans les articles de ce blog et qu’il m’a semblé que certains lecteurs pouvaient être intéressés pour voir enfin cet oiseau. La sortie est gratuite.

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Le rendez-vous est à 9H30 devant l’église de Petit-Noir dans le Jura. C’est à 65 km environ de Besançon et très facile à trouver : continuer la route nationale après Dole en direction de Beaune. 5 km exactement après Tavaux, tourner à gauche au niveau du rond-point. Traverser Peseux puis Longwy-sur-le-Doubs. Le village suivant est Petit-Noir. Une paire de jumelles sera la bienvenue. La sortie sera courte et se terminera à 11H30. Possibilité de voir également d’autres espèces d’oiseaux de la vallée du Doubs : aigrette garzette, bihoreau gris, petit gravelot, sterne pierregarin, sans oublier bien sûr le dupdup à crinière rousse, espèce dont il ne reste heureusement qu’un exemplaire au monde… Avis aux amateurs.

Des pêches tout l’été

LE COIN DU JARDINIER (21)
Les pêchers poussent mieux dans les jardins que dans les vergers. La raison en est simple : le pêcher aime la terre travaillée (c’est aussi pour cette raison qu’on avait l’habitude de le planter autrefois dans les vignes).

Les franc-comtois cultivent peu de pêchers, hormis la traditionnelle pêche de vigne qui se reproduit à partir de noyau et qui ne nécessite pas de greffage. Pourtant, la plupart des variétés conviennent bien à notre région, pour peu qu’on s’occupe un minimum des arbres : travail au sol et traitement à la bouillie bordelaise contre la cloque qui est la principale maladie du pêcher.

Si la pêche de vigne, au goût savoureux, est bien adaptée à notre région, elle a l’inconvénient de ne donner des fruits qu’en septembre, sur une période très limitée. Or, il est possible de manger des pêches du jardin en continu durant tout l’été. C’est ce que j’ai expérimenté depuis quelques années.

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En tablant sur l’échelonnement des dates de maturité, j’ai ainsi planté six variétés différentes qui produisent des fruits de la fin juin jusqu’au 15 septembre. Voici la liste de six variétés que je conseille et qui permettent donc un très bon échelonnement des récoltes :

May flower (maturité à la fin juin)
Red Haven (première quinzaine de juillet)
Dixired (fin juillet)
Reine des vergers (première quinzaine d’août)
Bon ouvrier (deuxième quinzaine d’août)
Pêche de vigne (septembre).

Petite recette à base de framboises

Une bonne manière d’utiliser les framboises du jardin : sous forme de cocktail.

La recette que je connais est simple. On fait macérer 250 g de framboises avec 1/4 de bouteille de rhum blanc et 1/8 de bouteille de sucre de canne (la recette d’origine indique 1/4 mais je trouve que l’apéro obtenu est trop sucré) pendant trois jours. Placer quelques heures au frigo avant de servir. Au moment de servir, verser sur la mixture une bouteille de pétillant très frais (genre mousseux brut ou crémant du Jura). La recette marche très bien avec des framboises congelées (j’ai une vingtaine de sachets qui attendent ainsi tranquillement au frais). La recette est donnée pour 6-7 personnes environ. Santé !

 

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Fraternité bafouée (1)

Sarko a demandé à Hortefeux d’atteindre l’objectif de 50% d’immigrés issus de l’immigration économique (basée sur l’existence de contrats de travail) au détriment donc de l’imigration familiale qui prévalait jusqu’à maintenant. On pourrait s’offusquer du fait que l’économie prenne le dessus sur l’Humain.

Mais il reste un point encore plus choquant : c’est qu’en demandant implicitement à son ministre de freiner par tous les moyens l’immigration familiale, Sarko ne respecte pas le droit à la vie de famille qui est inscrit dans le préambule même de la constitution.

Et s’il est un rôle primordial que doit avoir un chef d’Etat, c’est bien celui d’être garant de notre Constitution, non ?