Insup-portables (1)

Le chiffre vient de tomber : 83,2% des français possèdent un portable. Ce chiffre montre que vraisemblablement, si l’on excepte les impotents, les vieillards, les nourrissons, les sans-abris, les prisonniers, les sans-le-sou, les « paumés du fin fond de leur cambrousse », … tous les gens dits « normaux », sans exception, possèdent un portable.

Eh bien non, il y a encore quelques exceptions. Je fais partie de cette minorité d’indécrottables, irréductibles et irrécupérables gaulois qui pensent qu’on peut encore, dans notre société, se préserver quelques espaces de liberté. J’avoue donc, sans honte que je fais partie des 16,8% qui ne peuvent être joints à tous moments et qui arrivent quand même à vivre !

La couleuvre et la mésange

Petite scène très rapide avant hier sur un petit muret devant ma fenêtre : une couleuvre à collier de taille très modeste (une cinquantaine de centimètres) a tenté d’attraper une mésange charbonnière qui passait à sa portée. La détente de la couleuvre était prodigieuse mais le coup a raté. C’est la première fois que j’observais une telle scène.

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Robert, le diable

PAPILLONS DE NOS JARDINS (8)
J’aime beaucoup le houblon sauvage, c’est une très belle plante grimpante qui pousse dans les endroits plutôt humides. Je connais plusieurs endroits de la vallée de l’Ognon où elle pousse naturellement sur les poteaux électriques ou les poteaux téléphoniques. Ainsi, devant chez moi, quelques pieds de houblons tentent de partir à l’assaut des poteaux mais sont régulièrement détruits par les ouvriers de l’Equipement.

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Le houblon, tout comme l’orme, le noisetier ou le framboisier, abrite les larves d’un petit papillon très sympathique et reconnaissable à ses ailes très découpées : le Robert-le-Diable. Drôle de nom dont j’ai été incapable de trouver l’origine. Le nom latin c-album est par contre beaucoup plus explicite car le dessous des ailes de ce papillon révèle un C blanc qui tranche sur le fond sombre de l’aile.

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Les quelques adultes qui réussissent à passer l’hiver dans nos régions se reproduisent dès le début du printemps. Les larves donnent naissance en début d’été à une première génération de papillons de couleur fauve clair. La deuxième génération d’automne est beaucoup plus sombre. Les Robert-le-diable sont très actifs et volent beaucoup. Ils butinent les fleurs de nos jardins pendant toute la belle saison.

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Le Robert-le-diable n’est jamais très abondant car les adultes sont territoriaux et défendent chacun leur petit bout de jardin. Ce comportement territorial n’est pas très fréquent chez les papillons. Autre particularité : l’adulte aime sucer la sève qui suinte sur les écorces des arbres.

Dans l’intimité de la pie-grièche écorcheur

A la suite de mon article écrit le 7 août dernier, Vincent me demande comment je m’y suis pris pour photographier la pie-grièche écorcheur à son nid. Voici, en image, une partie de la réponse. C’était en 1996, j’étais encore gamin (un gamin de 40 berges) et j’aimais fabriquer des cabanes.

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Le fléau du mildiou

LE COIN DU JARDINIER (24)
J’avais promis à Michèle que j’écrirais un texte sur le mildiou. C’est vrai que ce champignon est un fléau redouté par les jardiniers, notamment lors d’années humides comme 2007. Car le mildiou se développe en raison de l’alternance pluie/soleil qui va favoriser toutes les maladies dites « cryptogamiques ».

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Alors que cette année, les pieds de tomates de la plupart des jardiniers ont quasiment tous rendu l’âme, ceux de mon jardin sont pratiquement exempts de mildiou. Mais je touche du bois, ça m’étonnerait que ça dure encore longtemps, j’ai quelques signes de présence de ce champignon depuis quelques jours.

Le mildiou est un truc très compliqué que j’ai du mal à comprendre.

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Récolte de graines de tomates

LE COIN DU JARDINIER (23)
J’ai profité des journées pluvieuses des temps derniers pour renouveler mes semences de tomates. Avec une vingtaine de variétés dont les graines viennent d’être mises en sachet, me voici paré pour les cinq années à venir (les graines se conservent longtemps, il est donc inutile de les renouveler souvent).

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Les jardiniers intéressés pour produire leurs propres graines pourront se référer utilement à l’article que j’avais écrit le 12 août 2006 (à rechercher dans la colonne ci-contre à droite).

Rencontres musicales au sommet (1)

Il arive parfois que deux artistes connus se rencontrent sur la même scène et jouent ensemble, le temps parfois d’une seule chanson. C’est ainsi qu’en fouillant sur internet, on peut trouver des vidéos, parfois rares, montrant Mick Jagger chantant avec Dylan, Brassens avec Trenet, Van Morrison avec John Lee Hooker ou Neil Young avec Pearl Jam. D’où l’idée de vous présenter une petite série de vidéos sur ces moments inhabituels.

La première vidéo est consacrée à la rencontre entre un artiste venant du monde de la chanson et un jazzman : le chanteur canadien Leonard Cohen et le géant du saxophone Sonny Rollins.

La pie-grièche écorcheur

Pour les membres du CSA, le mois d’août est un drôle de mois qui pose des problèmes de prononciation.

Pour l’ornithologue, le mois d’août est aussi un drôle de mois : c’est la période de l’année où l’on voit le moins d’oiseaux et c’est pourtant le moment où ils sont le plus nombreux. Les jeunes de toutes les espèces sont nés, le nombre d’oiseaux a peut-être doublé ou même triplé par rapport au printemps mais beaucoup sont invisibles. Les raisons sont multiples. D’abord, les ressources alimentaires sont importantes et les oiseaux n’ont besoin que de quelques heures d’activités pour satisfaire leurs besoins en nourriture. L’été est aussi une période de mue (changement de plumes) pour la plupart des adultes et les oiseaux, plus vulnérables, mènent alors une existence discrète. Enfin, la saison de reproduction est finie et les oiseaux n’ont plus besoin d’exhiber leur plumage et de chanter à tue-tête pour satisfaire « leur belle », d’où une existence d’autant plus secrète à l’abri des regards et des prédateurs.

Tout n’est donc que discrétion chez les oiseaux en ce début août. Sauf peut-être chez quelques espèces dont la pie-grièche écorcheur.

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Les jeunes pie-grièches viennent de sortir du nid et s’apprêtent à une migration périlleuse (200 km par jour en moyenne). Les parents se dépêchent d’apprendre aux jeunes à attraper leurs premiers insectes avant le départ. Les haies de nos campagnes sont animées ces jours-ci des va-et-vient et des piaillements incessants des familles d’écorcheurs. 2007 est un bon crû pour cette pie-grièche : les couples sont venus nombreux ce printemps et la nidification me semble plutôt très bonne, pour ne pas dire exceptionnelle.

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J’ai rarement vu autant d’écorcheurs que cette année. Et c’est rassurant !

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Il est parfois difficile de se faire une idée sur les fluctuations des populations d’oiseaux. Ainsi pour la pie-grièche écorcheur, je me souviens d’une période d’abondance dans le début des années 80, puis d’un déclin dans les anées 90, une nouvelle remontée des effectifs à la fin des années 90 puis une baisse en ce début de millénaire… jusqu’à cette année ! Il me semble surtout très difficile de différencier ce qui relève de variations « en dent-de-scie » avec des hauts et des bas, d’une véritable tendance (à la hausse ou à la baisse) durable et interprétable sur le long terme.

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(cette série de photos a été réalisée au cours de l’été 1996, … ça ne rajeunit pas les pies-grièches !!!)

Swinging Bach (2)

Deuxième extrait de ces 24 Heures Bach données à Leipzig en 2000 à l’occasion du 250ème anniversaire de la mort de Jean-Sébastien Bach : un très bel hommage rendu par le Quintessensce Saxophone Quintet.

Devoirs de vacances du CSA

Nous voilà donc au mois d’août. Mais comment prononcer « août » ? Quatre prononciations différentes sont largement utilisées : ou, out, a-ou et a-out. Moi, je prononce « le mois dou », je trouve ça plus doux.

Mais il semblerait que le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) soit chagriné que le bon populo donne ainsi dans la diversité et dans la démesure. « Quatre prononciations différentes, mais vous n’y pensez pas mon brave ! » Les Sages du CSA viennent donc de se pencher sur le problème. Et quand les sages se penchent, vous êtes priés d’écouter ! La conclusion de cet épineux problème, je vous la livre : « le CSA rappelle que Pierre Fouché, dans le Traité de prononciation française (1969), conseille la prononciation [ou] et précise : « La prononciation [a-ou] est archaïque ou dialectale. Il en est de même de [out] et à plus forte raison de [a-out]. »

Quand je pense que le CSA s’occupe de ces broutilles, comme s’il n’avait que ça à foutre, alors qu’il est incapable de veiller au temps de parole et de présence dans les médias de Sarko-ministre, de Sarko-candidat et de Sarko-président, je me demande si cette petite leçon de morale sur le mot « août » ne tient pas de la farce ou de la provocation ! Ou alors, le CSA est complètement out !!!

Tribute to Bob Dylan (2)

Poursuite de notre petite incursion chez les interprètes des chansons de Bob Dylan avec aujourd’hui une magnifique reprise de Masters of War par Pearl Jam, enregistrée en 2004. La chanson originale est sur le deuxième disque de Dylan Freewheelin’ Bob Dylan paru en mai 1963.

soirée « tomates »

Juste un petit rappel (il n’y en aura pas d’autres) : J’organise chez moi à l’intention des lecteurs de ce blog une petite rencontre autour du thème des tomates le mardi 21 août à 18H30 ouverte non seulement aux personnes qui mettent des commentaires mais aussi aux simples lecteurs réguliers. Le thème de la tomate n’est évidemment qu’un simple prétexte à une petite rencontre.

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Au programme, il devrait y avoir, si tout se passe vraiement bien (si le mildiou ne frappe pas trop fort d’ici là), la dégustation d’une vingtaine de variétés de tomates. Chacun amènera un petit truc à grignoter collectivement et de la boisson en conséquence. Les conjoints sont bien évidemment invités.

Swinging Bach (1)

J’ai déjà parlé à plusieurs reprises d’un DVD fabuleux consacré à un hommage à Jean-Sébastien Bach. C’était en 2000 sur la place de Leipzig en Allemagne. La musique du Maître, 250 ans tout juste après sa mort, y est interprétée sous des formes très différentes allant de l’académisme le plus pur au jazz le plus débridé. Je vous en propose quelques extraits.

Commençons par les King’s Singers dans un pot-pourri très particulier des airs de Bach. Cela s’appelle Deconstructing Johann. Puristes s’abstenir.

Monterey Pop Festival (3)

Jimi Hendrix et Otis Redding furent sans aucun doute les deux grandes figures marquantes du festival de Monterey en juin 69. Mais beaucoup d’autres artistes se sont produits lors de ce festival et il sera question prochainement dans les rubriques de ce blog des Who, d’Eric Burdon, de Janis Joplin, de Canned Heat, de Simon & Garfunkel, des Byrds, … J’ai trouvé pas mal de vidéos sur Youtube à propos de ce festival, c’est une vraie mine pour moi, et comme j’ai peu d’inspiration cet été pour de nouveaux articles, j’exploite le filon au maximum. Et puis un peu de musique pendant les vacances (je suis en congés depuis hier soir), ça ne peut pas faire de mal !

Aujourd’hui, je vous propose une vidéo de Jefferson Airplane, l’un des groupes phares de la West-Coast des sixties. C’est l’une des toutes premières prestations de la nouvelle chanteuse Grace Slick (Signe Anderson, la première chanteuse du groupe, vient d’avoir un bébé et a abandonné la scène pour se consacrer à sa petite famille).

Saoûl comme un nouveau-né

La phrase habituelle « saoûl comme un Polonais » n’est pas très sympa vis à vis de nos frères des pays de l’Est. Cette expression a encore un bel avenir devant elle si l’on en juge cette nouvelle parue il y a quelques semaines : un nourrisson Polonais vient de naître avec 1,20 g d’alcool dans le sang.

On se moque, on se moque. Et l’information a été – semble-t-il – relayée par pas mal de médias français qui trouvent ce genre de faits divers croustillants. Mais nos pays plus occidentaux n’ont pas vraiment de leçons à donner. Boire des tonnes d’alcool le samedi soir, parfois jusqu’à l’inconscience, est en train de devenir une habitude très ancrée chez les Hollandais, les Anglais et la tendance est depuis quelques années très nette en France. Je ne crois pas que ces derniers pays, dans un avenir proche, soient épargnés par des faits divers aussi sordides.

Tribute to Bob Dylan (1)

Je n’ai pas abandonné mon projet de chroniquer l’ensemble de la discographie de Dylan. Mais je n’ai pas mesuré l’ampleur du travail au départ et le rythme d’un album par mois était trop difficile à tenir. Mon projet n’est donc qu’en stand-by, il repartira peut-être dans les mois qui viennent ou plus tard.

En attendant, pour ne pas perdre le contact avec notre troubadour américain, j’ai décidé de mettre en ligne une série de vidéos montrant des interprètes des chansons de Bob Dylan. Toutes les chansons que je vais présenter ont été écrites par Dylan pendant cette période mythique des années 60. Les chansons originales se trouvent toutes dans les neuf premiers albums dont j’ai parlé sur ce blog et sont toutes issues des années 1961 – 1969. Cette mise en ligne est en quelque sorte une manière de faire un flash-back sur cette période mythique en attendant que je reprenne l’écriture de la saga Dylan.

Commençons par une vidéo de Tracy Chapman enregistrée en 1991. La chanson s’appelle The times they are a-changin’ et a été enregistrée par Dylan en 1964 sur l’album du même nom.

L’artichaut

LE COIN DU JARDINIER (22)
J’ai toujours eu une admiration sans bornes pour les jardiniers des derniers millénaires qui ont domestiqué les plantes sauvages et qui, au fil des siècles, les ont transformées en délicieux légumes. Qui sait aujourd’hui que l’artichaut n’était à l’origine qu’un chardon méditerranéen. Il a fallu une patience infinie pour améliorer l’espèce sauvage.

Il y a deux mille ans déjà, les romains en avaient fait une plante moins épineuse dont on épluchait la tige pour en manger le coeur moëlleux. Beaucoup plus tard, au XIIème siècle, les jardiniers de l’Andalousie musulmane ont porté leurs efforts de sélection, non sur la tige mais sur la fleur, et ont obtenu les premiers vrais artichauts, proches parents de ceux que l’on consomme aujourd’hui. Lorsqu’il pénètrent en France, vers 1530, ces nouveaux légumes seront considérés comme denrées de luxe. Un bon siècle plus tard, vers 1650, l’artichaut quitte les jardins nobles pour rejoindre les cultures de plein champ et être appréciés par les couches populaires d’une bonne partie de la France.

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Notons aussi qu’un autre légume très proche, le cardon, est issu du même chardon sauvage que l’artichaut mais aura connu au fil des millénaires des voies de sélection différentes, tout aussi longues et compliquées.

Les franc-comtois ont peu l’habitude de cultiver l’artichaut. Sa culture marche pourtant bien dans notre région. Il lui faut cependant de l’espace (1 mètre carré par pied), une terre riche, profonde et bien drainée.

Le point le plus délicat est le maintien en vie de cette plante pendant l’hiver. Il faut la protéger mais elle peut pourir facilement. Il faut donc la recouvrir de terre (ou de paille ou de feuilles mortes) très tardivement (en décembre) et la découvrir le plus tôt possible en fin d’hiver (quitte à la protéger de nouveau en cas de gel prolongé). Mais ça ne marche pas à tous les coups et lorsque vous croyez avoir sauvé vos artichauts, ce sont les campagnols terrestres qui les achèvent. Je ne réussis à les faire passer l’hiver qu’une année sur deux. Il faut parfois de la tenacité pour être jardinier.

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On peut multiplier les artichauts en repiquant les rejets (appelés « oeilletons ») qui poussent au pied de chaque plant. C’est la technique la plus habituelle. Je procède plutôt par semis, c’est une technique qui me permet d’avoir sur catalogue six variétés différentes dans le jardin. Cette technique du semis a comme inconvénient de produire parfois queques artichauts épineux mais permet par contre d’avoir des plants beaucoup plus résistants.

Si l’on oublie de cueillir quelques artichauts, ce n’est pas grave, ils produiront chacun, au jardin ou dans un pot, une fleur magnifique. C’était paraît-il la fleur préférée de Sigmund Freud.

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Toujours à propos du sport

En matière de dopage, on peut être désolé aussi de voir aussi le football, le rugby, l’athlétisme, la natation et le tennis prendre le même chemin que le cyclisme.

Que restera-t-il du sport professionnel dans vingt ans ? Et du sport tout court ?

Heureusement, il reste encore la pratique sportive entre copains ou, beaucoup plus modestement comme moi, un peu de marche à pied.

« Droits dans leurs bottes »

Lu hier sur le Monde, cette réaction d’un lecteur (MD) du Monde à un article sur le Tour de France :

« le sport professionnel est à l’image de notre société, il est pourri par l’argent et n’est plus qu’un vecteur publicitaire pour les sponsors et annonceurs. Tous les moyens sont bons pour se mettre en « valeur » avec la complaisance sinon la complicité des dirigeants de fédérations et les autorités sportives, politiques en tête dont il sert les intérêts. La bonne question est : est-ce que le sport a un jour réellement véhiculé les nobles valeurs dont on le gratifie, une base de notre éducation ? »

La réaction du lecteur duMonde est un peu épidermique, je vous l’accorde, mais les questions que ce lecteur aborde ont le mérite d’être posées. Et beaucoup se les posent aujourd’hui.

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Evidemment, il y a de quoi être choqué par ce qu’est devenu le sport. Mais ce qui est plus choquant encore, c’est de voir les médias qui hier ont largement contribué à la mise en place de ce système de starisation des professionnels, encourageant ainsi, comme le public, le « toujours plus » avec son inévitable corrolaire « le dopage », jeter aujourd’hui ce même système aux orties.

Certes, les coureurs mis en question ne sont pas seulement de pauvres victimes naïves du système. N’ont-ils pas eux-mêmes, alors qu’ils n’étaient encore que de simples cyclistes amateurs, commencé à touché à des produits que l’on trouve dans tous les rayons des magasins de sports un peu spécialisés (le dopage des cyclistes amateurs est un autre scandale passé sous silence). Mais l’injustice vient du fait qu’eux seuls aujourd’hui sont livrés à la vindicte populaire et que tous les autres s’en sortent les cuisses à peu près propres.

Le plus grand scandale de la polémique actuelle, c’est que tous – qu’il s’agisse des organisateurs du Tour, des fédérations de sport, des politiques, des sponsors, des chaînes de télévisions, des journaux sportifs, et surtout du public – viennent de se découvrir soudain une virginité, une bonne conscience et une innocence « plus blanc que blanc » qu’on ne leur soupçonnait pas hier encore.

Tous « droit dans leurs bottes ! » Plus Juppé qu’eux tu meurs !