Les âneries de Pierre Louki (1)

En écrivant hier mon texte sur les changements dans l’air (2), la fin de l’article (où je parle de mes diapos qui finissent dans un placard) m’a fait penser sur le moment, par une étrange association d’idées, à une chanson loufoque de Pierre Louki. Cette chanson intitulée A la maison raconte l’histoire d’une drôle de famille où le père élève des souris, où la mère s’arrête de pleurer dès qu’on lui récite du Lafontaine et où le grand-père se cache dans un placard par peur de la lumière (comme mes diapos, d’où l’association d’idées).

Hier, en feuilletant la presse sur internet (je ne sais pas trop si le mot « feuilleter » convient à la presse en ligne mais bon, je n’en ai pas de plus approprié), je suis tombé sur un article qui m’apprend que chaque Français passe en moyenne trois heures trente par jour devant la télévision. Oui oui, vous avez bien lu : trois heure trente !!! Et là aussi me vient aussitôt en tête un petit texte de Pierre Louki. Un petit texte très court, un petit sketche comme Pierre aimait les dire sur scène entre deux chansons :

« Ma mère est envoûtée par la télévision.
Elle se voûte, elle se voûte.
Jamais plus elle ne se redressera.
Quand elle mourra,
Elle ne s’en apercevra même pas.
Simplement elle pensera :
Tiens, la télé est en panne. »

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(photo : J.B. Millot)

Hé Pierre, ça fait un peu plus d’un an … ce petit cimetière … le froid glacial … tes amis qui te jouaient deux derniers airs. Dis, tu nous manques. Si ce blog devait continuer, nul doute que tu y seras dorénavant bien présent, le deuil étant maintenant complétement fait. Ben oui quoi, la vie continue, non ? Tes chansons et tes écrits sont encore bien vivants en moi. Alors j’essaierai de leur donner, à la mesure de cette modeste tribune que peut-être un blog, une seconde vie.

Du changement dans l’air (2)

Décidément la saison avance. Vite. Trop vite probablement. Les plantes et les animaux commencent déjà à se réveiller. Et nous ne sommes qu’en janvier ! Et pas seulement les grenouilles dont il était question la semaine dernière dans mon article (tiens à ce propos, vous avez vu qu’une certaine « grenouille » a pris l’habitude de laisser des commentaires sur mes articles, décidément ce blog attire toutes sortes de bêtes !).

Hier dimanche 13 janvier, j’ai vu voler mon premier citron, ce papillon commun que beaucoup connaissent. Il semblerait qu’il ait été observé à Besançon le même jour. Du jamais vu à cette période (de mémoire de Dupdup).

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Ce matin, à 7H15, alors qu’il faisait encore nuit, un gros blaireau a dévalé une pente en bord de route. Je l’ai évité de justesse (il est vrai que je partais au boulot et je n’étais donc pas pressé !). Le blaireau n’est pas un vrai hibernant, c’est juste un animal qui passe la « mauvaise saison » à se reposer. Il lui arrive de sortir en plein hiver pour se dégourdir les pattes autour du terrier. Mais jamais loin du terrier. Alors, un blaireau qui se balade en pleine campagne à cette saison, ça me semble plutôt inhabituel, voire inhabituel.

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En arrivant au travail, Vincent, l’un de mes collègues, me dit que ses parents ont vu deux hérissons hier dans leur jardin, à Longwy-sur-Doubs dans le Jura. Alors là, je n’en reviens pas car le hérisson est un véritable hibernant. Au train où la nature avance, il ne serait pas surprenant que nous observions de jeunes hérissons très tôt ce printemps.

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Ce genre d’articles me permet d’exhumer de très vieilles diapos qui étaient toutes condamnées à mourir de leur belle mort au fond d’un placard (à rester en diapo’se en quelque sorte). Recyclons, recyclons …

Petite question musicale

Petite question qui vient de m’être envoyée à l’instant par Patrice (qui vit en Afrique), en vue de la mise en ligne sur mon blog : « Qu’évoque pour vous une jambe de bois dans la musique russe ? »
Je ne connais pas la réponse et ça me plaît bien de ne pas mener le jeu cette fois-ci.

Petit dimanche musical (11)

Nouvelle sélection de vos choix musicaux qui commence cette semaine avec un extrait du concert de Yann Tiersen aux Eurockéennes de 2001 (choisi par Joëlle, nous étions tous les deux devant la scène ce jour-là).

Ce dimanche musical continue avec Loreena McKennitt (choix de Dom), St Germain (Oups), Locust star de Neurosis (Steph), Raphaël Fays (choix de Glorfindel), Titi Robin (Christophe), Trouble de Ray Lamontagne (Anne), Bonnie & Clyde de Gainsbourg et Bardot (Fred D), et Ravi Shankar (moi-même). Bon dimanche.

T’as pris une veste ? Tu dégages !!!

Vincent vient d’écrire dans un commentaire « J’adopterais volontiers (pour ma part) l’usage américain qui consiste à ne pas accorder de seconde chance à un candidat qui a déjà perdu une élection ». Elle me plait bien cette idée. Il me semble que l’adoption de cet usage en France révolutionnerait, dans le bon sens, notre vie politique.

Faire ses courses au champ (plutôt qu’à Auchan)

LE COIN DU JARDINIER (27)
Drôle de méthode de culture des navets que celle que j’ai découverte cet automne.

Un agriculteur de mon village a pris l’habitude, lorsqu’il sème de l’herbe en fin d’été, de mettre dans le semoir derrière le tracteur le contenu d’un gros paquet de graines de navets au milieu de ses semences de ray-gras, fétuque et autres graminées. Résultat : dès le mois d’octobre, des tas de navets poussent dans l’herbe tendre. Le terrain ayant été semé depuis peu, il est très meuble, les navets prennent alors leurs aises et deviennent très gros.

Evidemment, le paysan a bien plus de navets qu’il n’en a besoin et a fait savoir à son entourage que les gens peuvent aller se servir librement. Les gens du village y sont allés tout l’automne, ramenant parfois des dizaines de kilos pour en faire de la choucroute (appelée dans notre secteur « choucroute de rave »). J’ai également profité de cette aubaine tout l’automne. Je viens tout juste d’aller faire mes courses en plein champ cet après-midi et j’en ai ramené un nouveau panier plein de navets.

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Cette méthode de culture me semble particulièrement astucieuse et originale.

soldes d’hiver (2)

Hier, alors que j’écrivais mon article sur les soldes, il m’a semblé que l’écureuil qui mangeait sur la fenêtre (c’est maintenant devenu une habitude) lisait à travers la vitre ce que j’écrivais. « Mais non » me disais-je, « tu es fou » !!! Et puis, un écureuil, ça ne peut pas être intéressé par les soldes ! Sauf que ce matin, Sylvain a photographié sur la fenêtre un écureuil avec un slip tout neuf !

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soldes d’hiver

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9 janvier, jour des soldes. Drôles de soldes d’ailleurs. Autrefois elles marquaient l’arrivée d’une saison prochaine. Aux soldes de début d’année, on vendait les vêtement chauds de l’hiver. Et aux soldes de juillet les vêtements légers de l’été. Les soldes marquaient la fin de la saison précédente. Mais ce matin, en découvrant des tas de chemisettes en manches courtes soldées dans les rayons, je me suis demandé si l’été n’était pas déjà fini !

Mais le plus drôle, c’est quand Joëlle a essayé trois pantalons. Deux pantalons sur trois ne pouvaient être fermés, le bouton de fermeture ayant déjà été arraché. Question : « Pourquoi une femme qui fait du 52 commence-t-elle par essayer la taille 36, puis 38 … ? ». Faudrait vraiment des boutons costauds pour résister !!!

Cette obsession de la taille mince, alimentée par nos images publicitaires, mais confortée parfois par le regard des hommes, a le don de m’insupporter !

Du changement dans l’air

Comme chaque année à cette période, il y a un je ne sais quoi de différent dans l’air. Bien sûr, le printemps est loin d’être là mais il y a déjà quelques signes avant-coureurs du changement en cours. La lumière est déjà différente, ce n’est plus une lumière de novembre ou de décembre. L’air est moins lourd et je me suis d’ailleurs réveillé plus léger ce matin.

Et puis l’environnement sonore a déjà bien évolué depuis quelques jours. Le 31 décembre déjà, une sittelle poussait son premier chant dans le petit bois derrière la maison.

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Le jour de l’an, c’était au tour du pic épeiche de manifester son excitation sexuelle en tambourinant avec force contre un tronc (je n’ai jamais entendu de tambourinage aussi tôt dans l’année).

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Hier matin 7 janvier, alors que j’allais au travail (c’était la reprise, la dure reprise, faut bien bosser de temps en temps, on ne peut pas être toujours sur le blog), une grenouille en vadrouille a évité de justesse mes pneus. Là aussi, je n’avais jamais vu de grenouille à cette période (et pourtant, j’ai de l’expérience en matière de grenouilles, j’en ai braconné des tas quand j’étais gamin).

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Dans la matinée, des abeilles sont venues me faire un petit coucou derrière la vitre. Jamais vu un petit coucou d’abeille aussi précoce.

Et vous, vous avez déjà remarqué des petits changements autour de vous ?

Petit dimanche musical (10)

Dixième sélection de vos choix musicaux qui commence cette semaine avec Pierrot de Loïc Lantoine (choix de Steph) :

Ce dimanche musical continue avec Sonny Rollins (choix de Dom), Sous les Jupes des filles d’Alain Souchon (Fred D), Wandering Spirit de Mick Jagger (Christophe), Brothers in arms de Mark Knopfler (Glorfindel), les Rita Mitsouko (Anne), Harry Konnick Jr (Oups), un extrait du Requiem de Fauré (Joëlle), Sonny Boy Williamson (moi-même).

Bon dimanche à tous.

Quand l’actualité sourit (1)

L’actualité ne donne pas beaucoup d’occasions de nous réjouir. Dans toutes les colonnes des journaux, les sujets graves l’emportent grandement sur le reste. Avec raisons certes. Ce blog n’échappe d’ailleurs pas complètement à la noirceur ambiante. J’aimerais rééquilibrer au profit de sujets plus positifs. D’où cette nouvelle rubrique qui est également ouverte à tous ceux qui aimeraient mettre en lumière et relayer des infos différentes, chargées d’espoir.

Ce premier et très court article est consacré à l’une des infos les plus heureuses de ce début d’année : la suppression du Paris-Dakar. C’est une grande victoire. Une très grande victoire même. Même si ma joie est tempérée par un bémol. Car j’aurais tellement voulu qu’un dernier rallye soit mis en place cette année. Pas un Paris-Dakar mais un Dakar-Paris. Voir des Mauritaniens traverser avec suffisance et arrogance nos campagnes et nos villages français à 180 à l’heure sur leurs poids lourds et leurs 4X4, entourés d’une meute de journalistes africains et nous jetant des cacahuètes, ça en aurait jeté un max non ?

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Une loi un peu fumeuse

Je suis non fumeur depuis longtemps. Cela fait au moins quinze ans que j’ai arrêté le tabac. La nouvelle loi sur l’interdiction de fumer dans les bars devrait, en toute logique, plutôt me convenir. Mais je n’ai pas envie de hurler avec les loups et les censeurs. Car, je dois l’avouer, cette nouvelle loi me gonfle.

Depuis dix ans, vingt peut-être, les fumeurs ont fait d’énormes efforts. Sur les lieux de travail, il n’y a plus un seul bureau où l’on fume. Je me rappelle de salles de réunion enfumées, elles font désormais partie du passé. Notre société a culpabilisé les fumeurs et ceux-ci ont plutôt bien joué le jeu (sauf, il est vrai, à leur domicile où bon nombre de fumeurs, sous prétexte de « c’est ma vie privée ! », continuent de faire subir à leurs enfants les conséquences désastreuses de leur tabagisme).

Il me semble que l’évolution de notre société, ces dernières années, allait plutôt d’elle-même dans le sens d’une disparition rapide de la consommation de tabac dans les lieux publics. Face aux consommateurs de tabac, déjà fortement mix à l’index et qui avaient accepté beaucoup de restrictions sans trop rechigner, il était inutile, à mon avis, que le législateur en rajoute une couche. Il suffisait juste de laisser faire le mouvement qui était initié et qui était en marche rapide.

Bien sûr, les fumeurs ont, pour la plupart, déjà accepté la chose et cette loi va être plus indolore qu’il n’y paraît à première vue. Bien sûr, le législateur surfe sur une opinion publique très favorable à cette mesure. Bien sûr, cette loi va contribuer à combattre ce fléau qu’est le tabac. Bien sûr, les serveuses des bars vont voir leur espérance de vie grimper. Bien sûr, c’était anormal que les fumeurs infligent leur poison à leurs voisins de bars. Bien sûr, les arguments des non fumeurs sont imparables. Bien sûr, bien sûr …

Mais bon, c’est une petite liberté de plus qui fout le camp. Et au bénéfice de quoi ? D’une société de plus en plus aseptique, uniformisée, de plus en plus politiquement correcte. Il est indéniable que cette loi est dans ce nouvel air du temps. Mais les cafés n’étaient-ils pas, à cet égard, des petites poches de résistance ?

Humour en papillottes

En cinquante ans, le niveau des blagues que l’on trouve sur le papier intérieur des papillottes ne s’est pas beaucoup élevé. C’est rarement drôle.

Mais je viens à l’instant d’ouvrir deux papillottes. Et là, alors que je m’étais fait à l’idée que l’humour de nos pauvres confiseurs ne changerait jamais, deux petites phrases que j’ai bien aimées :

La première est de Jacques Dutronc : « Travailler d’accord, encore faut-il avoir le temps … »

La deuxième est aussi de Jacques Dutronc : « Je suis pour l’augmentation du goût de la vie »

De beaux sujets de méditation pour mes derniers jours de congés !

Légendes de la Haute-Patate profonde (2)

Les habitants de Besançon et du Doubs ont l’habitude d’appeler leur département voisin (la Haute-Saône) « la Haute-Patate ». La raison évoquée viendrait du fait que la Haute-Saône est un département très rural où l’on cultive beaucoup de pommes de terre. Mais la vraie raison de cette appellation est bien différente et encore moins flatteuse : c’est un département où les gens roulent comme de vraies patates (comme en témoigne le très mauvais classement du département parmis les zones les plus meurtrières de France).

Il en est aussi des bêtes comme des hommes. Ainsi les coccinelles de Haute-Patate me semblent être plus rapides et plus mauvaises conductrices qu’ailleurs. Ce qui pourrait être la cause de leur disparition si j’en juge par la légende locale que me racontait autrefois ma grand-mère Dupdup.

En fouillant dans ma mémoire, j’arrive à retrouver des bribes de cette légende que feu mon aïeule me racontait il y a plus de quarante ans. Cette légende explique à elle seule la disparition de certaines espèces de coccinelles. Car il fut une époque où ces charmantes petites bêtes étaient encore pourvues de très nombreux points sur leurs élytres. 12 était la moyenne du nombre de points mais le nombre pouvait être parfois plus élevé.

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La légende dit qu’un ancien hobereau local, un certain Sarkoléon, avait décidé de tester un drôle d’appareil le long des routes : le sarkoradar, intrument répressif destiné à mettre fin aux excès de vitesse sur les routes de Haute-Patate, ce département ayant déjà à l’époque une certaine renommée en matière d’accidents de la route. Cavaliers, conducteurs de chariots, diligences, carosses et carioles en tous genres furent les premières victimes de ce sarkoradar expérimental. Mais il semblerait qu’un certain nombre d’animaux figurèrent aussi parmi les contrevenants, dont … certaines coccinelles prises en flagrant délit de vitesse les jours de fort vent arrière.

A chaque passage devant le tribunal juridictionnel de Vesoul, les coccinelles furent condamnées à perdre un ou deux points selon la gravité de leur infractions. C’est ainsi que, selon la légende, la Haute-Patate fut le premier département doté d’une population de coccinelles à sept points seulement … jusqu’au moment où, évidemment, le sarkoradar fut généralisé sur l’ensemble du territoire, offrant ainsi un nouveau territoire d’expansion à cette nouvelle espèce.

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Vous allez me dire : « Si cette légende est vraie, il devrait bien y avoir, vu le taux de mauvais conducteurs et d’alcooliques en Haute-Patate, des coccinelles sans aucun point ? ». Cette question m’a longtemps intrigué. Ma grand-mère Dupdup me disait que chez des espèces proches comme les chrysomèles, les sans-permis et sans-points se cachaient, ne sortaient plus de la maison et restaient la journée complète au pieu à faire de la gymnastique.

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Mais ma grand-mère Dupdup me disait aussi que les coccinelles avaient du mal à faire comme les chrysomèles et à baiser tout la journée, cela ne faisant pas partie de leur religion. Effectivement, pour des « bêtes à bon dieu », ça l’aurait foutu très mal ! Alors elles bravaient leur interdiction de voyager et reprenaient le volant ! Mais Sarkoléon était impitoyable avec les récidivistes et ma grand-mère Dupdup m’assurait que ceux qui étaient pris en flag’ étaient envoyés au bagne de Cayenne en Guyane, lieu de villégiature très en vogue à l’époque.

Je dois dire que je ne croyais pas trop à cette histoire trop invraisemblable de coccinelles contraintes à l’exil. Je n’accordais donc, pour une fois, aucune foi aux dires de ma grand-mère … jusqu’à lundi dernier où je me suis rendu compte, en allant sur le blog d’un jeune français vivant en Guyane,  qu’il y avait dans ce pays une population de coccinelles entièrement dépourvues de points, comme en témoigne cette belle photo faite par ce jeune passionné de nature :

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Et si les légendes de la grand-mère Dupdup n’étaient pas que des légendes mais de vraies histoires !

Mes coccinelles se joignent à moi pour vous souhaiter à tous et à toutes de très bons voeux. Un bon point pour elles !

Petit dimanche musical (9)

Nouvelle sélection de vos choix musicaux qui commence cette semaine avec Cat Power (choix de Anne) :


Continuons avec un extrait de la tournée Arabesque de Jane Birkin (choix de Christophe), Clandestino de Manu Chao (Dom), The stranger song de Leonard Cohen (Joëlle), Diabolo menthe de Yves Simon (Fred D), Aldebert (Glorfindel), Amy Winehouse (Oups), Didier Super (Steph) et le quatuor pour cordes de Claude Debussy (moi-même).
Bon dimanche à tous.

Sur le site d’un gars bourré de talent

Sur les indications de Christophe, je vais maintenant régulièrement sur le site d’un jeune anglais ornithologue qui habite à Besançon et qui réalise ses observations d’oiseaux le long du Doubs, la plupart du temps en aval de la ville. C’est un passionné d’oiseaux doublé d’un talent fou pour le dessin et l’aquarelle. Christophe m’a dit que ce gars-là a déja réalisé des milliers d’aquarelles. Allez faire un tour sur le site, vous serez conquis par le travail de l’artiste :
http://www.surfbirds.com/blog/besancon/

La chouette effraie

Un oiseau de nuit que j’aime bien et que j’ai aperçu hier dans les phares de ma voiture : la chouette effraie !
En dédicace à KN’L

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