Hommage

Magnifique composition que celle réalisée par Christophe en hommage à Arcimboldo :

J’en profite pour signaler que j’organise demain soir mardi 12 août à 18H à la maison une soirée d’échanges sur nos différentes pratiques en matière de jardinage. Cette petite animation est réalisée dans un cadre associatif mais elle est évidemment ouverte à toute personne intéressée par la culture des légumes. La soirée se terminera de manière conviviale. Possibilité donc d’amener un repas à tirer du sac.

Graëme Allwright à Beaucourt

Il y a trois ans, Graëme Allwright était venu chanter au Foyer Georges Brassens à Beaucourt dans le Territoire de Belfort. Je crois que c’est un habitué de ce haut-lieu de la chanson française. J’avais été très ému de voir pour la première fois un spectacle de ce bonhomme, lui qui avait accompagné mon adolescence avec l’étranger, la plage, Jusqu’à la ceinture… Sa prestation avait été extraordinaire et je retrouvais chez ce bonhomme de 79 ans à l’époque une voix intacte et une émotion toujours à fleur de peau.

A 82 ans, Graëme Allwright revient cette année dans la même salle. Ce sera le mardi 10 février prochain. Une date à retenir donc !

Mes tomates de l’été 2008 (2)

LE COIN DU JARDINIER (32)
J’ai toujours préféré les tomates cerises aux autres tomates en raison de leur qualité gustative. Probablement que le goût de ces tomates est le plus proche de celui des tomates originelles d’Amérique du Sud. La variété Matt’s Wild Cherry dont j’ai déjà parlé sur ce blog est, pour moi, sur le plan gustatif, la reine des tomates. Mais si l’on veut varier un peu les goûts et les couleurs, d’autres tomates cerises, très originales, peuvent être plantées. En voici quatre, de couleurs différentes, qui sont actuellement dans mon jardin, successivement Snowberry (blanc jaune), black cherry (très sombre), galina (jaune) et délice du jardinier (enfin une qui est rouge !!!!!!!!!).

Observations de couleuvres

Décidément, ça vaut le coup de laisser un peu de fouillis de végétation dans son jardin. La faune y trouve un abri sûr. Il y a quelques semaines, j’avais relaté la présence de très nombreux orvets autour de la maison. Il m’arrive souvent aussi de me trouver en face d’une couleuvre, parfois sur le seuil de la porte. Il y a quinze jours, Joëlle s’est trouvée nez à nez avec une couleuvre à collier dans le sous-sol. J’ai réussi à la faire rentrer dans un carton (la couleuvre, pas Joëlle !) et à la relâcher dans le pré en face.

Cela me rappelle une autre expérience récente. Au début juin, j’avais eu la chance d’admirer en Corse la parade nuptiale d’un couple de couleuvre verte et jaune.

Surchauffe dans le Haut-Jura (2)

Les nombreuses plantes fleuries du Haut-Jura permettent aux papillons adultes de vivre de nectar pendant toute la belle saison. Dans ces contrées, la quantité et la diversité de papillons me semblent bien plus importantes qu’en plaine.

Mais la saison avance, nous sommes déjà en août, et tout ce petit monde doit penser à assurer la descendance. Comme pour les criquets de mon précédent article, les papillons ne perdent pas leur temps et s’en donnent à coeur joie. C’était la première fois que je pouvais admirer de très près le petit collier argenté, un habitant des prairies humides et des clairières des forêts.

Petit dimanche musical québécois

Ce petit dimanche en musique avec notre ami Robert Charlebois (dont on n’entend plus beaucoup parler aujourd’hui), filmé ici dans les années 70. La première vidéo est consacrée à Sensation, un texte d’Arthur Rimbaud, interprété ici par Charlebois et Higelin. La deuxième chanson est le célèbre Lindbergh, chanté en duo avec Louise Forestier.

Surchauffe dans le Haut-Jura (1)

Trois petites journées passées sur le secteur de la Pesse m’ont permis de continuer, sous d’autres lieux, mon exploration du monde des petites bêtes. La végétation luxuriante, due parfois à un abandon des terres par l’agriculture, permet à des quantités importantes d’insectes de vivre.

A chaque pas, des dizaines de criquets s’éparpillent dans tous les sens.

Ce séjour m’aura permis de réaliser quelques clichés d’insectes en train de s’accoupler. Car si la température descend parfois assez bas en montagne, il semblerait bien que la baise soit, ici comme ailleurs, un moyen plutôt efficace de se réchauffer.

Cette petite série commence avec un accouplement de Miramella alpina (la miramelle alpestre), un petit criquet inféodé à l’étage montagnard et que l’on trouve plutôt dans les lieux assez humides.

Petite escapade dans le Haut-Jura

Me voila parti pour une toute petite escapade dans le Haut-Jura. Les valises sont prêtes. Je m’aperçois que plusieurs insectes de mon jardin, persuadés que j’allais les emmener, sont prêts à partir eux-aussi, une valise à chaque main.

Mon prochain article sera mis en ligne samedi matin.

Une flopée de belles observations !

Le site de la Maison de la Nature de Brussey est très riche en oiseaux. 136 espèces d’oiseaux y ont déjà été observées, sur une surface de quelques hectares seulement. La LPO Franche-Comté mène sur ce lieu un programme de baguage d’oiseaux depuis une vingtaine d’années. Cette action scientifique, régie par un protocole très précis et placée sous la responsabilité de Pierrot, permet de mieux connaître la biologie des oiseaux, pas seulement leur migration mais aussi la notion de territoire, la fidélité à un site, l’évolution des effectifs, …

Je n’ai pas souvent le temps de participer à ces séances de baguage d’oiseaux (qui ont lieu sept fois par an) mais c’est toujours un réel plaisir pour moi de pouvoir admirer de très près le plumage des différentes espèces.

Chacune des séances apporte son lot de surprises. A l’automne dernier, j’avais relaté la capture exceptionnelle d’un autour des palombes. En juin dernier, c’était au tour du hibou moyen-duc de se prendre les ailes dans les filets de baguage au lever du jour.

A la dernière séance, en juillet, une centaine d’oiseaux ont été capturés, bagués puis relâchés au cours de la même journée. Parmi eux, le martin-pêcheur, le gros-bec, l’hypolaïs polyglotte et le torcol dont on ne se lasse pas d’admirer le plumage délicat et nuancé.

Mais la surprise de la journée était la présence d’un coucou dans les filets. Observation rare ! Il n’y a pas eu une seule capture sur les sites franc-comtois au cours des dix dernières années. C’était aussi la première fois que cet oiseau était tenu en main sur le site de Brussey.

Enfin, pour clore la journée, alors que nous étions en train de baguer les oiseaux, un appel téléphonique nous a avertis qu’une chouette blessée avait besoin de secours dans le village à côté. Vérification faite, il s’agissait d’une jeune chouette chevêche, fraîchement sortie du nid, et qui avait atterri devant la porte d’un habitant. Belle observation d’une petite chouette en voie de disparition !

(un grand merci à Cécile qui a réalisé les photos du hibou moyen-duc et de la chevêche)

Mes tomates de l’été 2008 (1)

LE COIN DU JARDINIER (31)
Avec le soleil des derniers jours, les tomates murissent très vite. Une quarantaine de variétés se partagent l’espace, dispatchées entre le jardin de mon frère et le mien. Je commence de récolter les graines en vue de les diffuser l’an prochain à qui en voudra. Voici aujourd’hui une petite sélection de 6 variétés. Dans l’ordre (ordre normal de lecture, de gauche à droite et de haut en bas) : Kotlas, Auriga, Black ethiopian, Coeur de boeuf jaune, Surprise siberia et Snowberry.

La variété Auriga est étonnante : certains fruits sont munis d’une drôle d’excroissance qui est apparue lorsque ma voisine a pris son premier bain de soleil en maillot de bain. Cela a beau se passer dans mon jardin, je n’assume aucune responsabilité quant au comportement bizarre (mais humain) de mes tomates … !

Trop drôle !

J’ai passé des centaines de soirées d’observation en forêt auprès des terriers de blaireaux. J’ai souvent emmené des amis en forêt pour leur faire découvrir cet animal. Mais si mes « invités » ont pu voir le blaireau presque « à coup sûr », il est arrivé parfois (à quelques reprises seulement) que le blaireau s’esquive rapidement du terrier et que je sois le seul à le voir. Et quand venait la question « alors, tu l’as vu ? » et qu’on me répondait « euh, non, de quel blaireau tu parles ? », j’étais désolé des faibles capacités d’observation de la personne que j’avais emmenée en forêt. Bon, me disais-je, tout le monde n’a pas l’oeil de lynx de Dupdup …

Hier soir, j’étais avec Cécile en forêt. C’était la première fois qu’elle avait la possibilité d’observer le blaireau en direct. Un renard a crié derrière nous. Une chevrette est passée à une dizaine de mètres dans la pénombre. Mais pas de blaireaux ! Mais quand nous avons quitté la forêt, Cécile m’a parlé … des quatre blaireaux. « Mais de quels blaireaux tu parles ? ». Effectivement, Cécile a vu à sa gauche quatre petites têtes qui se sont rapidement éloignées dans la forêt. Et le supposé oeil de lynx n’a rien vu … Trop drôle !

« Mes » petites bêtes de l’été 2008 (1)

LE CLAIRON DES ABEILLES
Comme je l’ai dit dans un précédent article, la passion des petites bêtes me reprend et cet été 2008 risque d’être riche en observations. Ce blog va donc prendre une allure un peu différente et beaucoup d’articles seront consacrés aux coccinelles, abeilles, mouches, papillons et autres insectes que je photographierai pendant l’été.

Voici un premier insecte qui s’est considérablement raréfié. Il s’agit du clairon des abeilles.

Cet insecte est un coléoptère, c’est à dire qu’il possède une carapace qui n’est autre que l’une des deux paires d’ailes transformée en quelque chose de dur et de rigide que l’on appelle élytres. A cause de cette paire d’ailes rigides, les coléoptères sont mieux protégés que les autres insectes mais ils sont par contre, et pour cette même raison, de piètres voiliers.

Pourquoi « des abeilles » ? Simplement parce que les oeufs du clairon sont pondus dans les nids des abeilles, le plus souvent des abeilles autres que notre abeille domestique. Les larves qui vont naître vont ensuite se nourrir du couvain de ces hyménoptères (désolé pour ce gros mot, mais dès qu’on aborde le monde infini des insectes, il est indispensable de se farcir la tête d’un certain vocabulaire !).

L’adulte, quand à lui, est plutôt floricole, c’est à dire qu’il se nourrit du nectar des fleurs. Il arrive aussi parfois que le clairon passe au régime carnivore et qu’il capture des petits insectes qui passent à sa portée.

Quand au mont « clairon », je n’ai aucune explication. Et je ne la cherche d’ailleurs pas. De toute façon j’ai toujours eu horreur du son du clairon et je n’aimerais pas découvrir une parenté entre ce bel insecte et l’horrible instrument du même nom !

A propos de la réforme des institutions

Ainsi donc, la réforme des institutions a été adoptée hier soir. Ce qui pouvait être une vraie mesure partagée par presque tous, et notamment par l’opposition, est passée in extremis à une voix seulement. Dommage, car l’ensemble du pays aurait pu se retrouver dans une vraie réforme démocratique. Mais Sarko a choisi une autre voie.

Cinq occasions au moins ont été loupées dans le projet du Président. Cinq propositions qui auraient pu faire partie du packaging « réforme ». Celle d’abord, qui aurait été très symbolique, de donner le droit de vote (au moins aux élections locales) aux émigrés installés depuis plusieurs années. Celle d’introduire une certaine dose de proportionnelle aux législatives. Celle ensuite de mettre fin au cumul des mandats (souhaité par l’ensemble des citoyens). Celle aussi de prendre en compte les interventions présidentielles dans le calcul des temps de paroles. Celle enfin, la plus importante, de réformer en profondeur le scrutin sénatorial qui est l’un des plus antidémocratiques et des plus obsolètes au monde.

A y regarder de plus près, ce sont les mesures qui allaient le plus dans le sens de la démocratie qui n’ont pas été incluses dans le projet de réforme. Inquiétant quelque part, non ?

Petit dimanche musical rétro

Bon, j’avais promis d’écrire une série d’articles sur la musique de la fin des années 60 mais rien n’est encore prêt. Ma petite entreprise m’apparaît aujourd’hui plus complexe que ce que j’imaginais au départ, alors je retarde la mise en ligne du premier article. Je vais mettre les vacances du mois d’août (eh oui, tout un mois de vacances !) pour clarifier et ordonner ce que j’ai envie de dire sur le sujet et je vais surtout en profiter pour réécouter mes disques de l’époque.

En attendant, puisque j’ai pris l’habitude de mettre en ligne chaque dimanche une petite vidéo musicale, je vous propose aujourd’hui un petit (grand ?) bond dans le passé avec nos deux grands Serge.

Guides d’identification des insectes (1)

La passion des petites bêtes me reprend, après une très longue interruption, et je cours les bords des chemins et les marais à leur recherche dès que j’ai un peu de temps.

Il est vrai que la photo numérique, par sa souplesse d’utilisation, permet beaucoup plus de possibilités que l’argentique.

Il existe de nombreux livres qui permettent d’identifier les insectes que l’on rencontre. Certains guides sont très spécialisés et ne sont consacrés qu’aux libellules, aux papillons nocturnes ou aux mouches. Mais le néophyte désire le plus souvent trouver un ouvrage qui lui permette de reconnaître d’abord les insectes les plus fréquents. A ceux-là, je conseille un très bon guide d’identification, le meilleur ouvrage grand public à mon goût : il s’agit du Guide Vigot des Insectes de Heiko Bellmann intitulé Insectes et principaux arachnides.

Bien sûr, avec cet ouvrage, il vous sera impossible de déterminer les 11 000 espèces de mouches que l’on trouve en France mais le livre présente cependant les 1 400 espèces d’insectes les plus courantes, de quoi satisfaire largement l’amateur. Le texte est plutôt facile d’accès, les illustrations sont très bonnes (dans le domaine des insectes, je préfère de loin les photos aux dessins) et le prix est très correct (26 euros). Bref, un excellent ouvrage de vulgarisation !

Alimentation et biodiversité (1)

L’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) tire la sonnette d’alarme à propos de la très inquiétante disparition des variétés de plantes cultivées. Elle estime que les trois quarts de la diversité génétique variétale des plantes cultivées ont disparu au cours du XXe siècle. Aujourd’hui, l’essentiel de l’alimentation humaine, au niveau planétaire, repose sur seulement 12 espèces végétales. La FAO estime que cet appauvrissement considérable est directement lié à la recherche d’une productivité toujours plus grande.

D’après cet organisme de l’ONU, cette érosion génétique de la biodiversité rend l’agriculture actuelle extrêmement vulnérable et incapable de relever les nouveaux défis qui se posent aujourd’hui. « Ce déclin de la biodiversité des principales sources de l’alimentation humaine concourt à rendre les approvisionnements alimentaires plus vulnérables et moins durables, notamment à l’heure du changement climatique avec la disparition annoncée, ou déjà constatée, de nombreuses races animales et variétés végétales comportant pourtant des traits uniques, comme la résistance aux maladies ou la tolérance aux conditions climatiques extrêmes. En conséquence, l’agriculture devient de moins en moins capable de s’adapter aux défis environnementaux que la planète doit relever (changement climatique, désertification, pénurie d’eau, etc.). »

dimanche à escargots

Pas grand chose à faire dehors par un dimanche pluvieux, si ce n’est aller observer les escargots !

Et je dois dire que je prends un immense plaisir à renouer avec la photographie macro (après quinze années d’interruption), même sous la pluie !

Le faucon crécerelle (5)

L’élevage d’une nichée de faucons crécerelles ne prend pas beaucoup de temps, guère plus d’un mois. Au cours des derniers jours de leur séjour dans le nichoir que j’avais installé dans la maison de mes parents, les jeunes ont été nourris à un rythme rapide. Dans les derniers temps, seule la femelle apportait des proies. Le duvet a fait place aux plumes définitives.

Le nichoir est maintenant vide et les cinq petits faucons se sont tous envolés en quelques jours. Les deux premiers ont quitté le nid le vendredi 4 juillet et le samedi 5 juillet. L’envol du troisième le dimanche 6 juillet était un peu prématuré et a failli tourner à la catastrophe. Le voisin de mes parents a réussi à remettre en vol le jeune qui était tombé dans le jardin et sur lequel un chat s’apprêtait à bondir. Les deux derniers jeunes se sont envolés les mardi 8 et mercredi 9 juillet.

Les crécerelles sont restés sur le site. Le soir, la famille de faucons dort sur les nombreux rebords des murs de l’église du village et je peux les observer à la longue-vue depuis ma maison.


Comme je l’avais précisé dans mes précédents articles, je n’avais pas prévu de dispositif particulier pour photographier ce qui se passait à l’intérieur du nichoir et j’ai donc utilisé des photos très anciennes pour illustrer ces articles. Je vais construire cet été un nichoir spécialement conçu pour la pratique de la photographie.

Il ne reste plus qu’à attendre le retour des faucons au printemps prochain !