« déstockage » de graines de tomates

LE COIN DU JARDINIER (38)
Allez, je l’avais promis : vous trouverez à la fin de cet article la liste des variétés de tomates dont je peux donner les graines. Avis donc aux jardiniers et jardinières désireux de faire quelques essais !

Petites précisions :
– les variétés notées (*) ont des noms erronés. Il s’agit en général de variétés que je cultive depuis si longtemps que j’ai égaré en cours de route les noms d’origine. Alors je leur ai donné un nom qui me permet simplement de me repérer et je dois dire que je n’ai pas fait preuve de grande originalité en les appelant « grosse jaune » ou « moyenne orange ».
– Il serait fastidieux pour moi de donner les caractéristiques de chacune des variétés. Alors sachez que certaines d’entre elles sont photographiées dans certains de mes articles, vous pouvez donc utilement vous reporter à la série n°1, série n°2, série n°3, série n°4, série n°5 et série n°6.
– Comme je reçois (en tant qu’administrateur du blog) vos adresses e.mail (pour ceux qui mettent leur vraie adresse), je prendrai contact avec les personnes intéressées par mail pour leur demander leur adresse postale et leur envoyer ensuite les graines désirées.
– Je ne mettrai que 5 à dix graines par sachet. C’est peu mais il suffit qu’une seule graine germe (et en général elles germent presque toutes) pour que vous puissiez ensuite reproduire les variétés les années suivantes (là aussi, on pourra utilement se reporter à mon article sur la récolte de graines).

– Evidemment, c’est gratuit. A nous tous de militer, chacun à notre façon, pour la sauvegarde et la diffusion de la biodiversité cultivée.

tomates

Liste des variétés disponibles : Andine cornue orange – Anna russian – Auriga – Berao – Black cherry – Black ethiopian – Blue fruit – Borodinsky – Caro rich – Carrée rayée rouge et jaune – Cœur de bœuf Akers – Cœur de bœuf – Coeur de boeuf jaune – Cœur de bœuf orange – Corbarino – Délice du jardinier – Délice d’or – Dorothy green – Galina – Green zebra – Grosse blanche – Grosse jaune (*) – Ingegnoli – Julia – Kotlas – Large pink Bulgarian – Liberty bell – Matina – Matt’s wild cherry – Moldovian green – Mortage lifter rieger – Moyenne jaune (*) – Noire de crimée – Olive jaune – Orange flammée – Orange queen – Paul Robeson – Pêche blanche – Poire jaune – Prune – Purple calabash – Raisin vert – Ronde des Andes -Rose de Berne – Russian lime – Russian persimmon – Sibérienne – Snowberry – Spitz – Striped cavern – Surprise siberia – Tigerella – White beauty – Winnersnaper – Yougoslave (*).

Robert se propose aussi de donner des graines de poivrons. Je crois qu’il s’agit de la variété « champion ».

Tout augmente. Les jours aussi …

Les jours augmentent.
Que voulez-vous, tout augmente, ma pôv dam’ !
Oui effectivement, chacun a remarqué qu’au début janvier, la durée du jour s’allonge … mais le soir seulement ! Quelle est donc l’explication à ce décalage entre soir et matin ?

ognon-brussey3
Si le rapport « jour/nuit » s’inverse le 21 décembre (le jour le plus court de l’année), il s’inverse en fait dès le 10 décembre pour l’horaire du soir et seulement le 2 janvier pour l’horaire du matin. Le 21 décembre est la moyenne entre ces deux dates.

Aujourd’hui lundi 12 janvier, nous avons déjà gagné 24 minutes le soir, comme chacun l’a probablement remarqué, alors que le matin nous n’avons gagné que 4 minutes, ce qui n’est pas perceptible pour la plupart d’entre nous.

ognon-brussey-04
Quant à l’explication scientifique du phénomène, elle me semble très complexe, comme je viens de m’en apercevoir en tombant sur un blog lors de mes recherches pour préparer cet article. Si complexe que j’aurais du mal à la présenter de manière simple. Alors autant aller directement vous-mêmes sur le blog en question !

Disons quand même pour simplifier, que l’orbite de la Terre autour du soleil est une ellipse et non un cercle. La vitesse angulaire autour du soleil n’est pas constante. Par contre, comme la rotation de la Terre est constante, il en résulte que le midi solaire (milieu de la journée – ou milieu de la course du soleil) se déplace autour du midi « horaire » : il est parfois en avance, parfois en retard. Et doit coïncider uniquement aux équinoxes.

Petit dimanche musical avec Arno

Je dois dire à ma grande honte que je suis resté très longtemps sans connaître les chansons d’Arno. Je ne le connaissais pas, ni lorsqu’il sévissait avec ses groupes TC Matic et Charles et les Lulus, ni lorsqu’il a entamé sa carrière solo en 1986. Ce n’est que dans les années 2000 que j’ai découvert ce grand chanteur, sacré cinq fois « meilleur chanteur Belge ».

Alors, si vous aimez les voix brisées « à la Tom Waits », les chansons d’Arno sont faites pour vous.

Arno a enregistré un super CD live en 2005. Pour ceux qui ne le savent pas, ce concert « live in Brussels » existe aussi en DVD (Je viens d’ailleurs de me rendre compte que le prix de ce DVD est descendu récemment à 7 euros sur Amazon).

Voici deux extraits de ce DVD : Lola et Mother’s Little Helper. Dans le deuxième extrait, on admirera la manière dont Arno a transfiguré la chanson des Rolling Stones qui ne ressemble en rien à l’original.

Pic épeiche et pic mar

J’ai toujours aimé les pics. J’adore leur manière d’escalader les troncs, tels des jouets montés sur ressorts et j’aime leur façon de jouer à cache-cache avec l’observateur. Le pic épeiche est souvent l’espèce la plus visible et tous ceux qui s’intéressent à la nature le connaissent bien.

pic-epeiche

J’ai la chance d’habiter une vallée où une espèce assez voisine est très abondante : le pic mar. Il y est si abondant que je me demande parfois si, dans les forêts de la vallée de l’Ognon, les effectifs de pics mars ne dépassent pas ceux de pics épeiches. J’ai toujours eu de la chance avec cet oiseau qui fréquente mon poste de nourrissage presque chaque hiver. Depuis quelques jours, il vient manger du tournesol sur le rebord de la fenêtre et c’est la première fois que je le vois d’aussi près (à cinquante centimètres de moi hier matin). Habituellement, je badigeonne les troncs à son intention, d’un mélange composé de graisse (saindoux ou margarine de type « fruidor »), de noisettes et de noix hâchées.

pic-mar

L’an passé, sur ce blog, Oetincelleo m’avait demandé quelle était la différence entre pic épeiche et pic mar. Je n’avais pas pris la peine de répondre à l’époque  mais j’avais gardé la question dans un petit coin de ma tête.

Les différences entre les deux espèces (de taille relativement semblable) sont assez caractéristiques. Au niveau du ventre, le pic épeiche (photo de gauche) possède une belle tache rouge qui tranche avec le ventre blanc et la limite entre les deux couleurs est très nette. Par contre, chez le pic mar (à droite), le dessous du ventre est d’un « rose sale » et la couleur s’effiloche en remontant sur le ventre, la limite entre les deux couleurs est plutôt du genre « floue dégradée ».

pic-epeiche-pic-marAu niveau de la tête, les différences sont frappantes. Chez le pic épeiche, le mâle possède une petite tache rouge derrière la tête. Chez le pic mar, la calotte rouge est beaucoup plus grande et recouvre tout l’arrière de la tête. En outre, les joues sont beaucoup plus blanches que chez le pic épeiche. Le seul risque de confusion se situe au mois de juin car à cette époque, les jeunes pics épeiches fraîchement sortis du nid possèdent eux-aussi une large calotte rouge qui les fait ressembler un peu à des pics mars. Dans ce cas, il faut considérer les autres critères et notamment la tache colorée au bas du ventre.

Allez, vas-y Eddy …

Quand j’étais gamin puis adolescent, le moment de « faire les quatre heures » marquait une pause très appréciable en fin d’après-midi. C’était le moment où l’on revenait des champs pour reprendre rapidement des forces à table avant de repartir chercher les vaches aux champs. La pause durait peut-être un quart d’heure. Mais en juillet, ça durait plus longtemps à cause du Tour de France. Je me rappelle qu’à l’époque on réglait l’heure de faire les quatre heures et l’heure d’aller s’occuper du bétail en fonction de l’horaire d’arrivée du tour de France. Et en juillet, la petite pause de la fin d’après-midi dépassait largement le quart d’heure réglementaire, allant peut-être jusqu’à trois quart d’heure, grâce aux coureurs qui défilaient sur le petit écran. Voilà pourquoi,  alors que je ne suis pas très attiré par le sport et que j’ai parfois la dent un peu dure à l’encontre des sportifs, je garde une petite place dans ma tête pour le Tour de France (même si, je le sais, le Tour n’est plus vraiment ce qu’il était).

Quand j’étais adolescent (à l’époque où l’adolescence durait de 14 ans à 18 ans, et non de 10 à 25 comme maintenant), c’était le règne d’un seul homme : Eddy Merckx, qui a dominé les années 1969-1975.

J’ai toujours trouvé qu’Eddy Merckx avait une tête sympa et je garde plutôt un bon souvenir de ce visage qui crevait le petit écran dans ces années-là.  Et bien, quelle ne fut pas ma surprise de retrouver Eddy Merkx (alors que je croyais qu’il était mort, tellement tout cela est loin dans ma mémoire) en faisant une recherche sur un autre sujet sur Youtube. Je dois dire que j’ai été bluffé par Eddy racontant, de manière très spontanée semble-t-il, deux fables de LaFontaine. On savait que nos amis Belges étaient les rois de l’humour, cela se confirme. Alors, si même les sportifs arrivent à me faire rire, va vite falloir que je révise mes a-priori …

Putain, au secours, la neige … maman j’ai peur !

Ce soir j’enrage. Une fois de plus. Dupdup a ses coups de coeur mais aussi ses coups de gueule. Et pour des choses plus importantes que les voeux « lénifiants » des uns et des autres (voir les commentaires de l’article « meilleurs voeux pour 2009 »). Ne nous trompons pas de cible.

La mairie socialiste de Paris (vous savez, celle qui a décidé d’augmenter de manière inconsidérée les impôts locaux pour éliminer de Paris les classes moyennes – petit rappel : il y a longtemps que les pauvres ont dégagé) a décidé d’interdire l’accès des parcs et jardins de la ville aux enfants à cause de la neige. « Dis maman, pourquoi on peut pas jouer ? » « Parce qu' »on peut glisser et tomber », répond la Mairie de Paris qui a fermé tous ses parcs et jardins lundi 5 janvier. « La neige forme un revêtement homogène qui empêche de distinguer les caniveaux, les allées, bref les dénivellations », explique, sans rire, la direction des espaces verts.

ognon-brussey1

Me revient en mémoire un texte que j’avais déjà cité et que j’avais relevé dans le courrier des lecteurs de Télérama (en date du 25 octobre 2003), écrit par un enseignant de Lyon, qui soulève ce problème du risque avec beaucoup d’ironie et des mots très forts. J’ai cru bon d’exhumer ce texte ce soir :

“RISQUE ZERO : Parents, soyez tranquilles ! Je suis un des rares instits de France qui veillent encore sur la sécurité de vos enfants. Il paraît que le risque zéro n’existe pas. Foutaises. Ce n’est qu’une question de volonté. Il y a belle lurette que je me suis débarrassé des sorties et autres vétilles qui mettent en péril vos chérubins. Plus de gymnase à l’extérieur de l’école, plus de spectacles ou d’animations à la médiathèque. La rue est trop dangereuse. Les classes vertes et autres excursions de fin d’année ne font plus partie de mon vocabulaire. Faute d’ascenseur, je me suis battu pour ne plus avoir ma classe à l’étage. Malheureusement, quelques marches d’escalier attendent encore traîtreusement vos enfants trop pressés. Haro donc sur les déplacements inutiles et les distractions. Les salles de sciences, d’informatique, d’arts plastiques, de musique ne sont plus fréquentées. Les récréations durent dix minutes montre en main. Ils n’ont plus le temps de jouer, donc de se blesser. On a enlevé tout ce qui pouvait fâcheusement blesser vos enfants : cages, paniers de basket, jeux extérieurs. Les arbres ont été rasés, les ballons sont en mousse, les colles sont bio, les ciseaux en plastiques (et tant pis, si ça ne coupe pas), les compas interdits. Les fenêtres sont toujours fermées même avec 34°. J’évite d’envoyer les élèves au tableau. Un jour un élève a trébuché contre un pupitre et s’est cassé une côte contre le dossier d’une chaise qui n’était pas aux normes. Et puis zut ! Tant qu’à faire, gardez vos enfants chez vous … Ils auront vingt fois plus de chances d’être accidentés, mais moi au moins, je serai irréprochable et vous n’aurez pas à monnayer votre deuil devant un tribunal.”

La culture des endives (2)

LE COIN DU JARDINIER (37)
Il m’arrive rarement de reprendre l’un de mes anciens articles. Mais comme je ne maîtrisais pas encore complètement la culture des endives à l’époque du premier article et que celles-ci sont de plus en plus belles au fil des années (dis, Dupdup, ça va du côté des chevilles ?), voici quelques éléments nouveaux à apporter au sujet de cet étonnant légume.

endives1

J’ai d’abord remarqué que l’on pouvait repiquer les endives en terre en fin de printemps. Lorsqu’on éclaircit les endives (qui sont toujours semées trop serrées), on peut repiquer dans une autre partie du jardin les petits pieds qu’on a enlevés plutôt que de les jeter sur le tas de compost. Elles reprendront facilement si on a pris soin de les repiquer par temps pluvieux (c’est un point très important car sinon elles s’étiolent facilement en plein soleil).

Deuxième point : il est vraiment dommage que les gens repiquent toutes leurs endives en même temps. On peut aisément les garder en tas en cave bien froide et ne les repiquer en terre dans des récipients à l’obscurité que de manière échelonnée, ce qui permet d’avoir en permanence des endives à plusieurs stades de développement.

endives2
Je mets en terre mes endives tous les dix jours environ, ce qui m’assure une production très régulière de la fin de l’automne  jusqu’au printemps et je n’en repique que très peu à la fois, généralement six ou sept racines seulement installées dans des petits seaux. Les petits seaux sont recouverts d’autres petits sceaux pour que les endives soient encore plus à l’obscurité. Petit avantage supplémentaire : quand on est invité à déjeuner chez des amis, quoi de plus original que d’amener avec soi un petit seau d’endives (en plus de la bouteille réglementaire, cela va de soi …).

endives3

Troisième point : les variétés dites « sans terre de couverture » (c’est en général écrit sur le paquet de graines) sont plus avantageuses, on peut se contenter de faire affleurer la terre juste au niveau du collet de la plante, ce qui donne des endives plus saines, plus propres aussi, et qui s’abîment moins (l’erreur qui est faite le plus souvent est l’utilisation d’une terre trop humide qui fait pourrir les plantes, cela a été un très gros problème pour moi- enfin, pour mes endives – l’an passé).

endives4

Quatrième élément nouveau pour moi : les racines gèlent difficilement en pleine terre. J’ai arraché un premier tiers de ma production fin octobre avant les premières gelées et j’ai pris le risque de laisser les autres en plein champ. Surprise : le 20 décembre, alors qu’il avait fait moins 8°C sur le secteur, le deuxième tiers que j’ai arraché était intact. J’ai arraché le dernier tiers ce samedi 2 janvier, les plants n’avaient pas souffert alors que nous avions traversé une nouvelle période froide avec une bise glaciale. Le fait de les arracher tardivement évite ainsi le dessèchement qui se produit inévitablement en cave lorsqu’on les met en tas dans l’attente du repiquage (j’ai encore des progrès à faire quant au mode de conservation en cave avant repiquage, il faudra que je me livre les années prochaines à de petites expériences à ce sujet).

Cinquième élément : on peut utiliser de la simple terre de jardin, de préférence assez légère, et se passer de terreau. Les conseils d’utilisation de terreau sont bien évidemment proférés pas les vendeurs de terreau. Mais je suis plus terre à terre…

Enfin, le plus important pour moi : la culture hivernale des endives permet de faire du jardin chez soi en plein hiver et c’est un vrai plaisir que de garder ce contact avec la terre.

Reprise du blog …

Trois mois de pause … Finalement, après beaucoup de questionnements, ce blog repart.

Je crois que la fatigue qui m’est survenue à l’automne fait d’abord partie intégrante de mon rythme physiologique annuel. Je redoute chaque année les trois derniers mois qui voient mon énergie tomber au plus bas. Et chaque année, comme par magie, tout s’inverse au début janvier, la sève remonte et une nouvelle dynamique s’installe.

Mais la fatigue qui m’est survenue vient aussi du rythme soutenu que j’ai donné à ce blog. Ce rythme, je l’ai voulu en raison de la grande diversité de mes lecteurs. Certains d’entre vous aiment la nature mais se fichent royalement de l’actualité. D’autres aiment la musique mais n’ont rien à faire des articles sur le jardinage. Je crois avoir fait l’erreur de vouloir contenter un peu tout le monde. Je sais qu’aucun d’entre vous n’exigeait de moi ce rythme, alors pourquoi me suis-je senti aussi engagé à votre égard ? Je n’ai pas la réponse, cela correspond sans doute à ma nature.

D’une certaine manière, il faut que je m’affranchisse en grande partie de vous, amis lecteurs, et que je prenne moi-même une certaine liberté. Désormais, une chose est sûre : je ne ferai les choses qu’au rythme où je les sens réellement. Et s’il m’arrivera parfois de ne pas participer à une discussion et de ne laisser aucun commentaire, c’est que mon esprit sera déjà parti ailleurs, vers d’autres thèmes. Je ne suis qu’un papillon qui butine des tas de fleurs mais qui revient sans cesse aux mêmes fleurs. Je reviendrai donc toujours, un jour ou l’autre, au thème que je semble parfois délaisser sur le moment.

Il est probable que je resterai parfois plusieurs semaines ou mois sans parler de l’actualité ou que je resterai de longues périodes sans parler de la nature. Je vis au rythme de mes passions et je tiens à ce que ce blog soit vraiment le reflet de mes intérêts du moment. Seule constante : la musique. Elle est au centre de ma vie. J’ai toujours un air dans la tête ou une musique à faire découvrir à d’autres. Plus tard, au fur et à mesure que j’avancerai dans la vie, j’aurai sans doute un grand besoin de silence, je le pressens, mais ce moment-là n’est pas encore arrivé. Enfin, pas tout à fait. Alors, le petit rendez-vous musical du dimanche (que beaucoup d’entre vous apprécient) sera dorénavant la seule constante de ce blog. Pour le reste, ce sera désormais plus chaotique : irrégularité des articles et pas de logique particulière dans leur rédaction.

Et enfin, le plus important : je pense que je m’octroierai régulièrement une pause de quelques mois pour aller chaque fois me ressourcer. C’est à cette condition que ce blog pourra réellement s’inscrire dans la durée.

Et merci à mes amis qui n’ont pas cherché à m’influencer pendant ces trois mois de repos. Que j’aie ou non repris ce blog, je sais qu’ils auraient tous respecté ma décision et qu’ils l’auraient trouvé justifiée, dans les deux cas …

Pause de longue durée

Voilà, ce blog s’arrête momentanément. Enfin, j’espère que ce n’est que momentanément …

Cette petite aventure qui marque le pas aujourd’hui, après la rédaction de 675 articles, m’a pris beaucoup d’énergie depuis deux ans et demi. Trop sans doute. Je sens aujourd’hui le besoin de me ressourcer auprès des miens, de rejouer un peu de musique, d’être plus près encore de la nature. J’ai besoin aussi de renouer avec la lecture (la gestion du blog ne me laissait presque plus le temps de prendre un bouquin).
J’ai surtout le besoin de faire une pause dans mes relations avec le web. Y compris avec l’actualité que j’ai suivie avec beaucoup d’attention les temps derniers sur le net. Je fais donc aussi une pause dans mes lectures de Rue89, de Marianne2 et du Monde.fr.
Ceux qui m’ont fait l’honneur de m’accueillir sur leurs blogs respectifs me pardonneront aussi pour le silence des prochains mois car je vais faire une pause envers les blogs amis. Je sais par avance que ces blogueurs amis comprendront ma décision de leur être infidèle.
J’arrête à un moment où je n’ai jamais eu autant de visiteurs (4 960 en septembre). Je préfère arrêter – question fierté peut-être – dans le haut d’une vague, avant que mon énergie ne faiblisse.
J’espère mettre à profit les quelques mois qui viennent pour retrouver l’énergie suffisante de repartir.

Rendez-vous donc le 1er janvier !

Consommer « local »

Ce matin, il y avait comme chaque année la foire aux saveurs de Pouilley-Français. Les gens viennent y acheter les productions du coin : potirons, oignons, pommes, choucroute, fromages, charcuteries …

Il y vient habituellement 15 000 personnes mais le temps mitigé n’a sans doute pas permis d’atteindre ce chiffre cette année. Il règne dans cette foire, comme bien souvent dans ce genre de manifestation, une atmosphère bon enfant … aujourd’hui au son du cor des Alpes (oui, je sais, c’est pas très local).

Toutes les productions vendues à cette foire viennent du secteur.

Je crois que l’avenir de notre planète passe forcément par un recentrage de nombreuses activités au niveau local, surtout en ce qui concerne le secteur de l’alimentation. De toute façon, ce recentrage aura lieu dès que nous n’aurons plus les moyens énergétiques de faire venir nos légumes et nos fruits de l’autre bout de la planète. Et ce temps n’est peut-être pas si lointain. Alors, autant soutenir dès maintenant les petits producteurs afin qu’ils puissent créer, dans les années qui viennent, de véritables filières locales, notamment autour des centres urbains avec de véritables relations ville-campagne. Et notre société entière s’y retrouvera, que ce soit au niveau économique, social ou environnement.

Alors achetons local. Bio évidemment si c’est possible mais local !

Grands bluesmen (4)

Quand le blues a débarqué en Europe, en 1961, je n’avais que sept ans. C’est donc bien plus tard, en 1970, que cette musique est arrivée dans ma vie et n’en est plus sortie. Lorsque mon ami Jean m’a fait connaître cette musique, c’est avec deux disques, l’un de Memphis Slim, l’autre de Big Bill Broonzy. Je parlerai un autre jour de ce dernier.

Né en 1915, John Len Chapman (qui ne prendra le nom de Memphis Slim que dans les années 40) a commencé à jouer très tôt du piano. Dès 1930, il se produit dans les bars et autres lieux de plaisir de Memphis, sous le pseudonyme de Peter Chapman (en fait, le nom de son père). A la fin des années 30, il décide de migrer à Chicago où il va rencontrer Big Bill Broonzy (le fondateur du Chicago Blues) et Washboard Sam qui le prendront tous deux sous leur aile. Il enregistre son premier disque en 1940 et joue avec divers artistes, dont Willie Dixon et Matt Murphy (futur pilier des Blues Brothers). Il joue dans de nombreux orchestres (le blues de Chicago est un blues très électrique) mais, tout comme Big Bill Broonzy, il perçoit vite l’intérêt d’un nouveau public, jeune et blanc, pour le blues des origines et le folk traditionnel. Il revient donc à une forme de blues plus authentique et connaîtra son premier véritable triomphe, accompagné de Willie Dixon à la contrebasse, au festival de Newport, aux côtés de Joan Baez et de Pete Seeger.

En 1961, Memphis Slim participe aux tournées européennes de l’American Blues Folk Festival.

Memphis Slim est séduit par Paris et y demeurera dès 1962. De là, il écume les scènes européennes, très souvent en compagnie de Willie Dixon, et reçoit partout un accueil triomphal.

Il meurt en pleine activité en 1988, deux ans après avoir reçu le titre de Commandeur de l’Ordre des Arts et des Lettres, décerné par le Ministre de la Culture.

On peut retrouver Memphis Slim sur d’autres vidéos, par exemple en 1962, avec son quartet ou accompagnant d’autres musiciens.

Faire son pain, c’est facile

Il est rare que j’achète du pain. En général, je le fais. Je n’ai jamais vraiment compris l’intérêt d’une machine à pain, alors je m’en passe. Je m’en passe d’autant plus qu’il y a un vrai plaisir à pétrir la pâte à la main. Alors, pourquoi la machine me priverait-elle de ce plaisir ?

Voici la recette que j’utilise le plus et qui correspond à l’utilisation d’un cube de levure de boulanger (les cubes que l’on trouve dans le commerce font toujours 42 g).

Il n’y aurait pas beaucoup d’intérêt à faire du pain avec la farine de base que l’on trouve dans le commerce. L’important est donc de choisir une bonne farine, on en trouve facilement des bonnes dans les magasins bio mais aussi directement chez des petits producteurs. J’utilise très souvent des mélanges de plusieurs céréales ou de la farine d’épeautre. Les farines que j’utilise pour la présente recette sont plutôt des farines en partie raffinées (par contre, pour les farines complètes, j’utilise une autre recette, au levain, dont il pourrait être question dans un autre article). Ma recette de départ était prévue pour 1kg de farine mais comme cela m’obligeait à mettre un cube et demi de levure et que le four était un peu trop petit, j’ai modifié la recette et je l’ai adaptée à un cube seulement (ce qui explique que les proportions ci-dessous sont un peu bizarres avec des valeurs de 666 et 33).

Verser dans une jatte 666 g de farine et 3 cuillerées à café remplies à ras bord de sel. On peut, à ce stade, ajouter un mélange de graines de boulanger (sésame, lin, pavot, tournesol…). Dans un bol, effriter la levure, la faire fondre avec 33 cl d’eau tiède et ajouter ce liquide à la farine. Pétrir la pâte jusqu’à ce qu’elle soit homogène (ça prend en général 3 ou 4 minutes).

Laisser la pâte gonfler 35 minutes environ (entre une demi-heure et trois quarts d’heure, cela dépend en fait de la température de la pièce) en l’ayant au préalable recouverte d’un torchon humidifié à l’eau tiède.

Pétrir de nouveau la pâte mais de manière très rapide avec ses poings, en général ça ne dure qu’une vingtaine de secondes. Façonner les pains. En général, je les façonne sous forme de baguettes allongées (j’en fait cinq en général). Je roule la pâte avec les deux mains sur une surface lisse, c’est facile à faire. Il arrive souvent que j’incorpore à ce stade dans l’un des pains du comté (en petits cubes) ou des olives (mais on peut essayer aussi avec des noix ou des lardons). C’est à ce stade que l’on peut faire une petite marque (la « marque de fabrique ») au couteau sur les pains façonnés en tranchant légèrement le dessus du pain. C’est plus décoratif mais j’oublie neuf fois sur dix. Les pains sont mis ensuite sur du papier sulfurisé sur la grille.

On recouvre le tout du même torchon humidifié et on attend environ une heure avant de mettre au four. Là aussi, la durée dépend de la température de la pièce, c’est très variable. L’idéal, pour avoir de beaux pains, est de mettre au four au moment où le pain est monté à son maximum et juste avant qu’il ne redescende. Avec un peu d’habitude, on connaît à peu près la durée nécessaire.

Mettre au four que l’on aura au préalable préchauffé pendant 15-20minutes. La température doit être d’environ 280-300°C. Lorsque les pains deviennent colorés (au bout de 10 à 12 minutes en général), on baisse le four à 220°C. On peut, à ce stade, ouvrir le four, badigeonner les pains avec un pinceau humide, l’aspect final du pain n’en sera que plus brillant. La deuxième phase de la cuisson dure également 10 à 12 minutes. Sortir les pains et les étaler sur un dessous de plat.

En général, je garde trois pains et j’en congèle deux à consommer dans les jours suivants. Bon appétit !

Mari Boine

Après ce moment fort de discussion sur la politique et l’économie des pays nordiques, quoi de mieux que d’écouter la musique issue de ces pays. Commençons par la Norvège avec une première partie consacrée à une chanteuse que j’écoute depuis longtemps (je l’avais découverte il y a une douzaine d’années dans un concert fabuleux diffusé sur Muzzik) : Mari Boine.

Wikipedia nous apprend que « Née en Laponie, au nord de la Norvège, Mari a reçu de ses parents une éducation chrétienne très stricte qui bannissait toute tradition saami y compris le chant traditionnel, en raison de ses liens avec le chamanisme. À l’âge de 20 ans, et alors que Mari se destinait à devenir une Norvégienne modèle, une manifestation contre la construction d’une centrale électrique en territoire lapon lui fait soudain prendre conscience de son identité ethnique saami, que son éducation avait refoulée. Dès lors, bien décidée à retrouver ses racines culturelles, Mari commence à écrire ses textes et à les chanter ».

La musique de Mari Boine associe le chant traditionnel du peuple Saami, le joik, avec des sons et des mélodies électro-acoustiques. Voici trois exemples de sa musique, choisis dans le peu de vidéos que l’on trouve sur le web :

.

Petite pause … active

En raison de l’importance que je donne à la discussion qui, j’espère, aura lieu sur mon article précédent consacré aux systèmes politiques des pays nordiques, le prochain article ne paraîtra que dimanche prochain. Mais je reste évidemment très présent dans cette discussion.

koikisspasslaô ?

La semaine dernière, tous les libéraux ont dû avaler leurs chapeaux. Qu’ils soient politiques ou éditorialistes de journaux de droite, tous ont eu des mots très durs contre « les patrons voyous » ou « la racaille de Wall Street ». Plus à gauche que le Figaro Mag de la semaine dernière, tu meurs … ! Tous ceux qui n’avaient cesse de réclamer le non-interventionniste de l’Etat en appellent maintenant, à cors et à cris, à la divine puissance publique. Le mot Etat qui, il y a quelques semaines encore, sonnaient dans certaines bouches comme un « gros mot » est aujourd’hui associé aux mots doux de salut, de raisonnable, d’humain, de morale… Les libéraux n’ont plus qu’un seul mot d’ordre : « il-faut-ré-gu-ler ! » tandis que la madone de la gauche nous assène un mièvre et ridicule « la-fra-ter-ni-té ! ». Avec ça, on est bien barré … !

Bon, ce n’est pas tout… faut être po-si-tif ! Je m’étais engagé à écrire quelques lignes sur ce qui se passe dans les pays scandinaves. Pour quelle raison ? Pour ne pas être obligé de renvoyer chaque fois dos à dos les personnes (de droite et de gauche) qui viennent sur le blog. Il me semble qu’au delà des divergences, nous pourrions tous, de droite comme de gauche, libéraux ou anti-libéraux, être d’accord sur certains points de la politique de ces pays. On sait tous, de toute façon, qu’il se passe quelque chose d’original là-haut, mais généralement on n’en sait pas plus … En tous les cas, on ne risque rien d’essayer d’en discuter et si la tentative échoue, tant pis !

Mais bon, soyons clair, je ne connais rien sur ce qui se passe plus au Nord. Simplement, le peu que j’ai lu montre que la libre entreprise y côtoie plutôt bien la vision sociale qu’ont les dirigeants de ces pays. Alors, comment lancer la discussion ?

Le risque d’un tel débat est que l’on en revienne toujours à la seule dimension économique. Or, chacun sait que le PIB est un chiffre qui ne prend en compte que cette dimension là. Beaucoup d’être humains crèvent de faim dans les pays au PIB élevé. Au hasard de mes quelques lectures pour préparer cet article, je suis tombé sur un autre indice que je ne connais pas et qui s’appelle IDH. Vous connaissez ? Oui probablement, moi pas.

L’Indice de Développement Humain (qui a été bizarrement inventé par deux économistes … hé oui) sert à évaluer le niveau de développement humain des pays du monde. On n’y évalue donc pas seulement la production économique mais aussi le bien-être individuel et collectif. Hou la la, encore des gros mots … mais quel vaste programme … !

L’IDH est un indice sans unité compris entre 0 (exécrable) et 1 (excellent), calculé par la moyenne de trois indices quantifiant respectivement la santé/longévité (espérance de vie à la naissance, satisfaction des besoins matériels essentiels tels que l’accès à une alimentation saine, à l’eau potable, à un logement décent, à une bonne hygiène et aux soins médicaux), le savoir ou niveau d’éducation (taux d’alphabétisation des adultes ; moyenne des taux de scolarisation pour le primaire, le secondaire et le supérieur ; satisfaction des besoins immatériels tels que la capacité à participer aux prises de décision sur le lieu de travail ou dans la société) et le niveau de vie (logarithme du produit intérieur brut par habitant en parité de pouvoir d’achat, englobant les éléments de la qualité de vie qui ne sont pas décrits par les deux premiers indices tels que la mobilité ou l’accès à la culture).

Je dois dire que j’ai été très séduit par cette nouvelle approche.

Les chiffres de l’IDH sont publiés avec trois ans de retard, ils ne paraissent d’ailleurs pas tous les ans. Voici les résultats des trois dernières publications de cet indice.

Voici donc pour les années 2000, 2003 et 2005 les 10 premiers du classement (dans l’ordre décroissant) :
2000 : Norvège, Suède, Canada, Belgique, Australie, Etats-Unis, Islande, Pays-Bas, Japon, Finlande, Suisse et France
2003 : Norvège, Islande, Australie, Luxembourg, Canada, Suède, Suisse, Irlande, Belgique et Etats-Unis
2005 : Islande et Norvège (1ers ex-aequos), Australie, Canada, Irlande, Suède, Suisse, Japon, Pays-Bas et France.

On remarquera la disparition progressive du peloton de tête des Etats-Unis et l’arrivée récente de la France. Mais ce qu’on remarquera le plus, c’est la prédominance des pays situés plus au Nord dans ce palmarès. Et pas seulement la Suède, la Norvège et la Finlande, mais aussi des pays plus proches comme les Pays-Bas, la Belgique et l’Irlande (bien que la Belgique ait bien chuté dans ce classement).

Voilà ce texte n’a pour but que de lancer la discussion. La règle était que chacun fasse deux ou trois recherches dans son coin pour alimenter le débat. J’ai fait quelques autres recherches mais je n’en parlerai que pendant la discussion … si jamais celle-ci prend corps évidemment !

Woodstock Festival (1)

Désormais, le dimanche sera toujours musical sur le blogadupdup. L’habitude en a été prise il y a presque un an déjà et je dois dire que ça me plait beaucoup d’aller fouiller sur youtube et dailymotion à la recherche de vidéos.

Cet été, je m’étais engagé à faire une série d’articles sur la musique de la fin des années 60 et j’avais d’ailleurs écrit un avant-propos à cette série. Mais voilà, je n’ai pas encore réussi à déterminer la forme que prendraient mes articles et je n’ai pas écrit la moindre phrase sur le sujet.

Un autre projet, lié aussi à la musique de cette époque, me trotte dans la tête : il s’agit du quarantième anniversaire du festival de Woodstock en juillet 2009. Comme j’ai l’intention de consacrer au moins une dizaine d’articles à ce festival mythique et que je n’ai pas envie de les concentrer sur le seul mois de juillet 2009, j’ai choisi de les étaler sur l’année entière et de commencer dès maintenant.

Et pour commencer, qui de mieux que Joe Cocker, dont la prestation au festival est restée gravée dans les esprits ?

La vraie carrière de Joe Cocker avait commencée l’automne précédent. Ce jeune plombier de Sheffield avait eu jusque là des début difficiles et le succès musical n’avait pas été au rendez-vous. C’est Denis Cordell, producteur de musique (qui avait eu à son actif le célèbre « a whiter Shade of pale » de Procol Harum), qui eut l’idée géniale de faire enregistrer à Joe Cocker « with a little help from my friends », l’un des titres de l’album « Sgt Pepper’s Lonely Hearts Club Band » des Beatles. Avec cette reprise, Joe Cocker va atteindre la première place du hit-parade et recevoir les compliments chaleureux des Beatles eux-mêmes. Il est vrai que Joe Cocker, en traitant à la façon gospel cette chanson, a transfiguré la chanson originale que chantait Ringo Starr pour en faire une interprétation extrêmement personnelle (c’est seulement aujourd’hui en écrivant cet article que je découvre que c’est Ringo Starr qui avait écrit et interprété la chanson sur le disque des Beatles).

Lorsque Joe Cocker se présente au festival de Woodstock, il n’est donc déjà plus un inconnu. Sa prestation déchainée va faire de lui, grâce surtout au film sorti partout en salle quelques mois plus tard, une célébrité mondiale. Difficile de rester insensible à la présence de Joe Cocker sur scène. Michka Assayas écrira à son propos que le public a découvert « avec stupeur ce petit homme aux incroyables gesticulations : tordu comme quasimodo, les bras agités par une étonnante danse de Saint-Guy, les traits grimaçants, Joe Cocker fascine ou révulse ». Je vous laisse donc découvrir (mais vous connaissiez déjà sûrement) Joe Cocker pinçant une guitare imaginaire avec une frénésie assez démentielle :

Plus tard, Joe Cocker jouera (et joue encore) cette chanson des milliers de fois devant son public. Mais ce n’est plus Woodstock, les concerts sont devenus d’immenses shows, la machine est bien rodée, bien huilée, la production bien léchée. L’esprit du rock n’est plus vraiment présent à mon avis mais l’émotion de réentendre Joe Cocker chanter de nouveau « With a little help from my friends » est toujours là.

Mes tomates de l’été 2008 (6)

LE COIN DU JARDINIER (36)
La saison n’est pas encore finie pour le jardinier. Jusqu’à la fin de l’automne, il y aura profusion de carottes, choux, salades, endives, choux-navets, artichauts, poireaux… Mais pour les tomates, ça tire à sa fin. Le mildiou est en train de mettre un terme rapide à leur culture. Mais pas de regrets, l’année 2008 a été très bonne et la culture d’une cinquantaine de variétés de tomates m’a permis de découvrir cette année de nombreuses variétés. Un ancien article explique dans quelles circonstances je me suis lancé dans une culture aussi folle alors que j’avais plutôt décidé de lever le pied.

Les tomates de la fin septembre sont précieuses, elles sont un peu moins belles que celles du plein été, un peu tachées, mais c’est un véritable luxe que de pouvoir encore les déguster.

Ma série d’article sur « mes tomates de l’été 2008 » se termine donc. Voici une sixième et dernière sélection des variétés que j’ai cultivées. Avec, dans le sens de lecture (de gauche à droite et de haut en bas) : Purple calabash, Grosse blanche, Anna Russian, Pêche blanche, Ingegnoli et Raisin vert.

Dans quelques semaines je mettrai un article qui fera le point sur les variétés dont j’ai récolté les graines et que je pourrai envoyer aux différents blogueurs intéressés par leur culture.