Aubergines … décoratives !

Cette année j’ai cultivé quelques variétés d’aubergines. C’est une amie, Christiane, qui avait fait les semis et qui m’a donné un ou deux plants de chaque variété. Il y avait parmi ces aubergines  quelques variétés originaires d’Afrique, toutes très belles et comestibles. Mis à part des attaques très sévères par les doryphores, j’ai trouvé que toutes les variétés se cultivaient facilement et je n’ai pas éprouvé de difficulté particulière à m’occuper d’elles.

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J’ai été surpris par la diversité de ces aubergines, tant d’un point de vue couleurs que formes.

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Il y a deux jours, c’était le moment de vérité. Etaient-elles aussi bonnes que nos variétés traditionnelles ou non ?

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Depuis au moins vingt ans, je ramène plein de trucs bizarres à consommer et je n’ai eu que de bonnes surprises. Les carottes jaunes, les tomates vertes, les choux-fleurs violets, les radis asiatiques : tout excellent ! Mais là, alors que Claudine était venue à la maison et que c’est elle qui s’était chargée de les cuisiner, le plat de gratin s’est avéré dé-gueu-lasse !  Je n’ai jamais trouvé autant d’amertume dans un plat. Grosse déception donc. Les avais-je cueillies trop mûres ? Est-ce le type de légume qu’il faut cueillir très jeune ? J’ai tendance à penser que leur mauvaise qualité gustative tient plutôt aux variétés elles-mêmes.

Mes aubergines auront donc la chance de ne pas finir dans l’estomac et elle vont continuer à vivre encore un peu leur vie dans un petit panier en décoration.

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Mais si quelqu’un d’autre veut essayer, je mets quelques dizaines d’aubergines à sa disposition.

Nina Hagen

J’ai toujours aimé Nina Hagen, mais, bizarrement, je m’en suis toujours tenu à ses deux premiers disques. Depuis vingt ans donc, j’écoute régulièrement les deux mêmes albums et je n’ai jamais eu la curiosité de savoir ce qu’elle était devenue par la suite. Je savais juste qu’elle sévissait toujours dans la musique, mais sans plus. Pour moi, Nina Hagen restait définitivement liée à ce fameux African Reggae de 1978 que j’ai écouté des dizaines de fois.

J’ai toujours pensé que Nina Hagen était une ancienne chanteuse d’opéra reconvertie à la musique punk. Et puis, en regardant sa biographie, je m’aperçois que non. D’où tenais-je cette information érronée ? En fait, dès l’âge de 16 ans, Nina Hagen avait déjà créé son propre groupe et avait à son programme des reprises des chansons de Janis Joplin et de Tina Turner. Pour des raisons politiques (le beau-père de Nina est un poète dissident), la famille sera déchue de la nationalité est-allemande et passera en Allemagne de l’Ouest. On est en 1976. Un an plus tard, Nina Hagen qui était partie fréquenter la scène punk à Londres, revient en Allemagne et connaîtra aussitôt le succès avec son premier disque.

On peut retrouver les principaux éléments de la vie de Nina Hagen (sa conversion au bouddhisme, les OVNIS qu’elle a aperçus, ses propos sur Dieu) dans la petite biographie que lui consacre Wikipedia.

C’est parce que des amis (René et Claudine) sont allés l’écouter le mois dernier à Colmar et qu’ils m’en ont parlé avec enthousiasme que je me suis penché les quinze derniers jours sur sa discographie. Je n’en connais encore qu’une partie mais j’y ai découvert de petites perles. Voici deux autres vidéos glanées sur Youtube (la deuxième fait très « chant de Noël », mais allez jusqu’au bout quand même !) :

Et pour finir une reprise que beaucoup d’entre vous reconnaîtront aisément :

Bon dimanche à tous !

Les moteurs de recherche solidaires sur la toile

Article proposé par Thierry
Je vous propose d’aborder les moteurs de recherche sur internet déclinés  en 4 thèmes et autant de blogs : solidaire, écologiste, vidéo-photo et scientifique.

He bien non il n’y pas que le jeune monstre Google (âgé de onze ans et au capital boursier de 160 milliards de dollars) ou Exalead, le moteur français fondé en 2000 et qui a la même ambition que Google à son départ : « redessiner le paysage de la donnée numérique via une plate-forme logicielle industrielle qui utilise le meilleur des technologies linguistiques pour structurer, accéder et donner du sens au patrimoine informationnel étendu de chaque entreprise  » – Ouf! — Source Exalead: 100 millions d’utilisateurs uniques par mois

Connaissant les curiosités qui vous animent ainsi que votre fibre humanitaire, je vous présente trois moteurs de type solidaire.

http://www.doona.fr/ ou .org  — moteur de recherche à but humanitaire. « Doona est et restera le premier moteur de recherche à but humanitaire sur Internet ». C’est une association née en juin 2006, basée aux Sables d’Olonne. L’internaute peut devenir partenaire (12€/an pour le tarif normal, 6€/an si vous êtes étudiant, chômeur, ou précaire) et/ou  faire un don. Il y a aussi le blog: http://www.doona.fr/blog/ —  Donna reverse 100% de ses recettes publicitaires. Le meilleur moteur solidaire

http://www.veosearch.com/ — le plus gros moteur du genre. Très complet et facile d’accès, un peu pollué par la pub, on y trouve un comparateur de prix solidaire. VeoSearch parraine des associations orientées développement durable, reverse 50% des recettes publicitaires. Lancé a Paris en août 2007, VS ne cesse de grandir, le mois dernier (juillet 2009) VS a versé plus de  75000 € à 1330 associations partenaires.  VS vient de lancer:  http://www.durable.com/ — qui propose les services liant internet et protection de l’environnement. VS semble intéresser beaucoup d’investisseurs : régie publicitaire, fond d’investissement éthique (sic), bref une star-up qui monte et qui jure de rester dans sa ligne de départ. – Je le place en seconde position

http://www.hooseek.com/ — qui reverse un pourcentage de ses recettes publicitaires a des associations engagées dans le développement durable. Hooseek utilise la puissance de Yahoo. C’est une société basée a Neuilly et crée fin 2008. Il se dit  « moteur solidaire »: nous, internautes choisissons 4 associations  et chaque recherche effectuée sur Hooseek apporte environ 0,15 centimes à mes associations choisies. Pas mal !!

Il y a d’autres moteurs solidaires mais qui manquent de transparence dans leur mode de financement associatif. On peut en parler lors d’un second article suite de celui ci.

Alors, prêt à modifier votre page d’accueil ?

Oiseaux du Finistère (3)

J’ai toujours adoré le comportement du bécasseau sanderling qui joue en permanence avec les vagues. Cet oiseau recherche en effet sa nourriture dans la zone de sable battue par les flots. Les troupes de bécasseaux y font un va-et-vient permanent. Ils vont en direction des vagues lorsque celles-ci se retirent et reviennent à vive allure vers le rivage dès que la vague suivante arrive.

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Ce comportement est leur routine quotidienne et c’est là l’activité quotidienne du sanderling, de l’aube au crépuscule et même au clair de lune. Les flots leur amènent des proies minuscules : diptères, petits crustacés,vers … Ils se rabattent aussi sur les « puces de mer » au niveau des laissées d’algues.

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Les oiseaux ne sont donc pas trop difficiles quand aux espèces recherchées, c’est plutôt la quantité de petites proies disponibles qui compte. Il n’ont donc pas, contrairement à d’autres espèces de limicoles, de spécialisation alimentaire. Leur spécialisation tient donc au milieu qu’ils fréquentent : le rivage de sable battu constamment par les flots.

Lors de mon court séjour dans le Finistère, j’ai pu approcher d’assez près une troupe de sanderlings au repos.

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Ces oiseaux nichent dans le grand Nord, autour de la calotte polaire. Ils quittent leurs lieux de nidification dès le mois de juillet en direction du sud. Lors de mon passage en Bretagne (troisième semaine d’août), la migration semblait battre son plein et les bécasseaux sanderlings étaient présents en grand nombre. Ils vont passer l’hiver sur une zone très vaste allant du Danemark  … à la pointe de l’Afrique du Sud.

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« L’automne à Pékin », de Boris Vian

Un mot d’abord pour situer cette oeuvre. Elle a été écrite en 1946 puis remaniée en 1956, pour une deuxième édition, trois années seulement avant la mort de l’auteur. A cette époque, Vian n’était pas seulement romancier mais aussi ingénieur, inventeur, musicien, critique de jazz, poète, auteur dramatique, scénariste, traducteur, chroniqueur, parolier et interprète de ses propres chansons.

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L’automne à Pékin n’eut aucun succès du vivant de Boris Vian, tout comme toute son oeuvre d’ailleurs.

Dès les premières lignes du livre, on est vite plongé dans l’univers particulier et absurde de Boris Vian :

« Ama­dis Dudu sui­vait avec convic­tion la ruelle étroite qui consti­tuait le plus long des raccourcis per­met­tant d’at­teindre l’arrêt de l’au­to­bus 975. Tous les jours, il de­vait don­ner trois ti­ckets et demi, car il des­cen­dait en marche avant sa sta­tion, et il tâta sa

Lire plus

Marque-page (5)

Un nouveau marque-page à imprimer et à insérer dans le prochain livre que vous allez lire (photo réalisée en mai à la bambouseraie d’Anduze dans les Cévennes) :

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Mais au fait, personne n’a encore proposé de livre pour la discussion du mois d’octobre, prévue normalement le mardi 6. Hé la, faut vous réveiller, c’est la rentrée !

Bon lundi !

Certains d’entre vous reprennent le travail ce matin. D’autres l’ont fait la semaine dernière ou même il y a plusieurs semaines déjà.
Bref, que vous reveniez de vacances ou qu’il ne s’agisse simplement que d’un lundi matin morne comme beaucoup de lundis matins, nul doute que cette vidéo aura de l’effet sur vous. Merci à Christophe de me l’avoir fait connaître.

Est-ce ainsi que les hommes vivent ?

J’aime beaucoup le DVD que Bernard Lavilliers vient de consacrer à celui qui, pour moi, est le plus grand monsieur de la chanson française. Je veux parler de Léo Ferré.

Deux extraits de ce concert, pour vous mettre l’eau à la bouche. « Les poètes » d’abord, une chanson que Ferré avait composée en 1960.

« Est-ce ainsi que les hommes vivent » ensuite dont le texte est d’Aragon et dont la musique a été composée par Ferré à la même époque (1961 exactement).

J’aime beaucoup l’écriture d’Aragon qui est très musicale en elle-même. Pas étonnant donc que ses textes, mis en musique par Ferré mais aussi par Ferrat et par Brassens, se soient prêtés à autant de chansons devenues populaires (« Il n’y a pas d’amour heureux », « Que serais-je sans toi », « Aimer à perdre la raison », « Nous dormirons ensemble » …).

Trois autres versions de « Est-ce ainsi que les hommes vivent ? » glanées sur le net : successivement Marc Ogeret, Mélanie Carp (une très belle révélation pour moi) et Catherine Sauvage qui était une grande interprète des chansons de Léo Ferré (sur sa vidéo qui dure plus de 8 minutes, « est-ce ainsi que les hommes vivent ? » est précédé par une autre chanson de Ferré de la même époque : « vingt ans », elle est chantée juste après l’interview de l’artiste).

Bon dimanche à tous.

Gentiane jaune et vérâtre blanc

Un article proposé par Etincelle
Dans le blogadupdup, on nous dit tout sur les plantes du potager, mais les plantes sauvages sont un peu oubliées. Alors, allons voir un peu du côté du « sauvage » …
Encore dimanche dernier, j’ai surpris quelqu’un, lors de l’une de mes balades en montagne, qui a montré le vérâtre blanc (Veratrum album) à ses amis, en le présentant comme la gentiane jaune (Gentiana lutea).
Cette confusion entre les deux plantes est très courante, d’autant plus que les deux poussent, en général, l’une à côté de l’autre.
Et pourtant, mieux vaut ne pas confondre les deux !

Photo-264(à gauche, le vérâtre blanc, à droite, la gentiane jaune)

Avec la gentiane jaune, on peut fabriquer un apéritif maison un peu amer, du même style que la Suze.
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Avec le vérâtre blanc, ce n’est pas vraiment conseillé, la plante étant très toxique (il y a régulièrement des accidents).
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Comment différencier les deux ?

Je pensais naïvement que lorsque la plante était en fleur, la confusion était impossible, et pourtant, dimanche dernier, les deux étaient en fleur.

La gentiane jaune à des fleurs jaunes (sans blague !) :
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Le vérâtre blanc à des fleurs « blanc verdâtre » :
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Avouez que les deux fleurs ne se ressemblent pourtant pas !

Lorsque la plante n’est pas en fleur, c’est un peu plus difficile, mais à peine.

Les feuilles de la gentiane jaune sont face à face sur la tige :
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Les feuilles du vérâtre blanc sont alternées.
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Alors, allez-y, vous pouvez maintenant aller récolter la racine de la gentiane jaune sans risque de vous empoisonner.
Désolée pour les Bretons, les Belges, ceux de la Brenne et tous les autres lecteurs qui vivent loin des montagnes …
Ils auront beau fouiller leur campagne dans tous les sens …
La gentiane jaune ne pousse qu’en altitude.

Vers un blog « semi-collectif »

Finalement, après moult et moult réflexions, ce blog ne deviendra pas vraiment collectif, au sens où je l’entendais au départ. En effet, je ne pense pas qu’il puisse être géré par plusieurs personnes à la fois. Par contre, il deviendra largement ouvert à tous ceux qui ont pris l’habitude de participer, d’une manière ou d’une autre, à sa vie et qui ont envie de proposer des articles.

Nous avons pris l’habitude d’avoir de temps en temps un « petit dimanche musical » proposé par Luc, Yves, Christophe… Nous avons également instauré un rendez-vous littéraire mensuel où chacun pouvait proposer un livre de son choix. Désormais, et c’est là la nouveauté, tout autre sujet pourra être abordé par l’un(e) d’entre vous. Vous avez envie qu’on discute d’un sujet d’actualité, d’un sujet politique, d’une citation d’un auteur, d’un film, d’un disque qui vous tient à coeur… vous avez envie d’amener un peu d’humour sur ce blog, vous avez envie de parler d’un oiseau, d’une fleur ou de tout autre sujet, alors n’hésitez-pas. Il suffit juste de m’envoyer le texte de votre article par mail (les principaux contributeurs à ce blog ont mon adresse email) et, dans la mesure du possible, des photos que vous avez réalisées vous-même pour illustrer votre article.

Petit rappel cependant : il est fort probable que je continuerai à mettre en ligne les articles avec le même rythme que celui qui a prévalu jusqu’à présent. Il y a donc fort à parier que l’article que vous proposerez sera recouvert, dès le lendemain ou le surlendemain, par un autre article. C’est une règle sans doute difficile à accepter mais c’est la seule que j’aie trouvée pour maintenir une certaine dynamique à ce blog.

Autre chose : il se pourrait que chaque année à l’automne (période physiologiquement difficile pour moi, je suis alors victime, comme les plantes, de « baisse de sève ») je fasse une petite pause de plusieurs semaines, voire de quelques mois comme l’an passé, histoire de me ressourcer. Merci de comprendre donc ce besoin de retrait provisoire, gage d’une reprise ensuite encore plus dynamique.

Allez, on commence demain avec un article proposé par Etincelle.

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Noirs indésirables en Pologne

Microsoft fait évidemment de la pub sur toute la planète. Bizarrement, sa dernière pub n’a pas été la même partout et les Polonais ont eu droit à une affiche modifiée sur laquelle le personnage black très souriant est transformé en personnage blanc (tout aussi souriant d’ailleurs). L’affaire fait du bruit sur internet. Vu les proportions que prend l’affaire, Microsoft a annoncé qu’elle allait enquêter sur l’auteur de cette falsification. Facile comme réponse !

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microsoft2(images extraites de ce site)

Oiseaux du Finistère (2)

Bécasseaux, bécassines, courlis, pluviers, gravelots, barges, vanneaux, chevaliers, échasses, avocettes, tournepierres … La famille des limicoles (terme qui veut dire littéralement « qui aime le limon ») est sans doute la famille d’oiseaux la plus importante sous nos latitudes. Mais elle est relativement peu représentée dans l’Est de la France où j’habite. C’est au bord de la mer, et notamment au bord des vasières, que l’on peut apercevoir les membres de cette grande famille en grosses quantités.

Lorsque je vais sur l’île Texel en Mer du Nord, je passe une grande partie de mon temps d’ornitho amateur à admirer ces oiseaux au long bec et aux longues pattes (car il s’agit là d’une caractéristique propre à la plupart des espèces de limicoles). Ce long bec et ces longues pattes donnent à ces oiseaux une élégance qui a peu d’équivalent dans le reste du monde des oiseaux. Disons-le tout net : les limicoles sont mes oiseaux préférés.

Lors de mon petit séjour en Bretagne de la semaine dernière, nous étions en pleine période de migration.

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Les bandes de petits limicoles qui passaient au raz des flots m’ont donné du fil à retordre. Car s’il faut beaucoup d’habitude pour les déterminer avec précision dans la longue-vue, il faut bien connaître les caractéristiques de chacune des espèces et avoir de l’expérience pour les déterminer à coup sûr sur l’instant lorsqu’ils volent. Mais avec un appareil photo numérique, on peut s’amuser à les déterminer sur l’écran. Tiens, et si vous essayiez … ?

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Nous prendrait-on pour des porcs ?

Le Canard Enchaîné de la semaine dernière a révélé comment les lobbies agro-alimentaires s’opposent au projet de l’Europe d’imposer une taille minimum de 3 mm aux caractères des étiquettes d’emballages afin que les consommateurs puissent connaître réellement la composition de ce qu’ils ingurgitent ! Mais non, en ramenant cette taille à 1,2 mm comme le demandent les fabricants, il sera beaucoup plus difficile à la plupart d’entre nous de se rendre compte que la terrine de lapin qu’ils mangent contient essentiellement du porc ou que les graisses qu’ils avalent sont en fait de mauvaises graisses très nocives pour la santé.

La semaine d’avant, le Canard avait révélé un autre scandale. En effet, des chercheurs ont comparé la flore intestinale des obèses et des non-obèses. Et là, surprise : les intestins des obèses sont remplis de probiotiques. Ces mêmes probiotiques que Danone met dans ses yaourts, avec comme argument qu’il s’agit de « bonne bactéries actives et vivantes ». Un milliard de bactéries par pot d’Activia et d’Actimel, ça a sans doute à terme des effets sur l’organisme. Après vérification par les chercheurs du labo de Virologie de Marseille, il s’agit exactement des mêmes bactéries que l’on utilise depuis belle lurette, sous le nom d’activateurs de croissance, dans les élevages de porcs et de poulets. En donner à un porc fait augmenter son poids de 10%. Et c’est sans le moindre scrupule et sans la moindre étude préalable que nos firmes agroalimentaires nous ont fait bouffer ces activateurs de croissance.

Moi, je m’en fous, je ne mange jamais ce genre de truc, mais vous ?

La culture des pastèques

L’année 2009 aura été une année exceptionnelle pour le jardin (enfin, dans la secteur de Besançon où j’habite…  car toutes les régions n’ont pas eu la chance d’avoir autant de précipitations). Mis à part les aubergines et les poivrons que j’ai loupés, tout se porte à merveille. Mêmes les tomates qui avaient commencé à souffrir du mildiou se sont remises sur pied progressivement. La production risque fort de durer jusqu’à la fin septembre. Voici ma dernière récolte.

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2009 est notamment une bonne année pour les melons, ce qui contraste fort avec les années précédentes (car si la culture du melon réussit trois années sur quatre en Franche-Comté, la loi des séries a fait que les trois années précédentes ont été mauvaises). Cette année donc, la qualité est au rendez-vous.

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Il y a une autre cucurbitacée, voisine du melon, que les habitants de l’Est de la France ne pensent pas à semer. Il s’agit de la pastèque. Pourtant, après plus de vingt années de culture de ce fruit, je peux assurer que sa culture est tout aussi facile que celle du melon, avec l’avantage de réussir tous les ans. La récolte de cette année est exceptionnelle de par le nombre et la taille des fruits.

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La culture de la pastèque se fait grosso modo de la même manière que celle du melon, à savoir que l’on peut soit semer ses melons en godets au début avril pour les repiquer ensuite au début mai, soit les semer directement en pleine terre au cours de la première quinzaine de mai. On peut même pratiquer les deux méthodes, ce qui donne l’avantage d’une production de fruits sur août et septembre.

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Les pastèques aiment l’eau (leur nom anglais est d’ailleurs water melon) mais leurs feuilles sont petites et recouvrent peu le sol, elles n’entretiennent donc pas une humidité suffisante. Je ne les ai jamais arrosées, ce qui explique peut-être que les fruits des autres années étaient assez petits (ce qui n’est d’ailleurs pas vraiment gênant en soi). Cette année, j’ai été débordé par l’herbe (dans toute la zone des melons et des pastèques) et cette herbe a finalement été un gros avantage, elle a entretenu une forte humidité au sol, ce qui explique aussi en partie (en plus des conditions météo) la taille exceptionnelle des pastèques.

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Bateau qui coule a trouvé sponsor

En marchant avant-hier au bord de la Loire à Orléans, mon regard a été attiré par un petit bateau attaché à la rive. En regardant de plus près, je me suis aperçu que le bateau prenait l’eau et qu’il y avait accroché au cordage un petit fanion, celui de la Banque Populaire.

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Le parallèle avec la situation actuelle m’a paru saisissant : une société qui prend l’eau avec plein de gens dans ses cales et des banques au-dessus de la mêlée qui ne se mouillent pas.

Oiseaux du Finistère (1)

Tout juste rentré de Bretagne donc. La Bretagne est une belle région, notamment le Finistère et ses côtes découpées.

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Je n’ai pas été bon côté photos, ayant encore du mal à m’approprier toute la complexité des appareils réflex numériques et n’ayant sans doute plus, l’âge aidant (ou plutôt n’aidant pas), la vivacité d’esprit pour digérer les 281 pages de la notice technique. Mais bon, j’ai quand même réalisé quelques clichés et réussi à extraire quelques photos parmi les centaines dont la plupart seront éliminées ou sont déjà passées illico à la poubelle.

Je dois dire que je n’étais pas allé dans le Finistère depuis quelques années et que je n’ai pas retrouvé cette fois-ci les quantités d’oiseaux d’autrefois. Là aussi, comme ailleurs, on assiste à une diminution drastique des populations. C’est très net au niveau des passereaux mais ça l’est également chez les sternes et les limicoles.

Une petite balade à la pointe St Mathieu (à côté du Conquet) m’a permis d’observer d’assez près le cormoran huppé. Lui qui me semblait autrefois présent en grand nombre, m’a semblé en diminution.

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cormoran

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Sur cette même pointe, j’ai pu voir d’assez près le pigeon biset qui est l’ancêtre de notre pigeon domestique et dont il subsiste encore, notamment sur le littoral breton, quelques populations sauvages se reproduisant sur les falaises maritimes.

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Et puis, au détour d’un chemin, juste au moment de finir la balade, la vision fugitive d’une femelle de busard saint-martin en train de chasser les petits rongeurs ou quelques petits oiseaux.

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Blog en congés

Une dizaine de jours d’arrêt du blog, ça ne va faire de mal à personne. Direction : la Bretagne … où j’espère trouver un peu de fraîcheur !

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On se retrouve le lundi 24 août.

Martinets en congés

Tiens, vous aviez vu que les martinets nous avaient quitté depuis une quinzaine de jours !

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Vous avez remarqué le départ d’autres espèces ?