Le canard chipeau

LES OISEAUX DE TEXEL (49)
Je connais bien le canard chipeau qui est de passage chaque année (au moins chaque printemps) dans ma petite vallée franc-comtoise. Je me souviens d’une femelle avec des poussins à Marnay dans les années 80 mais c’est plutôt un nicheur très rare ici.


Par contre à Texel, en Mer du Nord, c’est un canard assez commun en période de nidification. C’est dans une petite zone que j’appelle « les étangs au iris » (parce qu’au début juin le tour des étangs devient magnifique avec la floraison des iris) que je retrouve le canard chipeau à chacune de mes escapades dans cette île.


C’est le moins coloré des canards d’eau douce, même le plumage du mâle est discret, mais plus coloré tout de même que celui de la femelle (c’est la règle chez les canards).

Chaque espèce de canard a une bande colorée sur l’aile (violet chez le colvert par exemple) qu’on appelle « le miroir ». Chez le chipeau, elle est blanche et c’est un critère qui permet surtout l’identification en plein vol (mais visible aussi sur les oiseaux au repos, voir l’image précédente).


Quelques images faites lors du dernier séjour :


A noter qu’on était en pleine période de reproduction, les chipeaux avaient l’air excités comme des poux, et ce fut l’occasion d’assister à de petites querelles, le nombre de prétendants masculins semblant être un peu supérieur au nombre de femelles (je pense qu’un certain nombre d’entre elles étaient déjà en train de couver).


Mon prochain article sera consacré au Coucou gris.

Le bécasseau sanderling

LES OISEAUX DE TEXEL (48)

Le bécasseau sanderling est l’un des habitués de nos rivages maritimes et semble être particulièrement abondant en Mer du Nord. Il se déplace souvent en grand nombre, alternant des périodes d’intense activité à la recherche de petites proies …


… avec de longues périodes de repos.


C’est un oiseau peu farouche se laissant approcher à quelques mètres. Les promeneurs qui sont un peu attentifs le remarquent facilement. Il a un mouvement incessant de retrait et de recul vis à vis des vagues qui viennent lécher le rivage.


En février 2017, l’une des dernières fois où je suis allé à Texel, les oiseaux étaient très clairs, revétus de leur plumage d’hiver.

La dernière fois, il y a 10 jours seulement (séjour du 12 au 19 mai dernier), les bécasseaux sanderling arboraient leur plumage nuptial, plus foncé.

Comme nous étions déjà en mai, ce plumage nuptial était déjà usé et laissait apparaître de belles couleurs rousses.


Curieusement, les promeneurs courageux, revêtus de leur plumage nuptial de saison, allaient dans l’eau à la manière des sanderling, ils se trempaient un peu dans l’eau, revenaient sur le rivage puis repartaient à nouveau dans l’eau. Mais très timidement. En mai, la Mer du Nord reste quand même la Mer du Nord, faut quand même pas exagérer !

Et toujours ce magnifique spectacle le soir à la tombée du jour de voir quelques bécasseaux suivre le rivage à la recherche d’une zone où se nourrir ou d’une zone de repos.


Car les bécasseaux ne vivent pas comme nous autres selon un rythme calqué sur l’alternance jour/nuit, ils vivent tout simplement selon le rythme des marées.

Deux petits oiseaux des dunes

OISEAUX DE TEXEL (47)
Que ce soit dans le sud, en Bretagne ou en mer du Nord, personne ne remarque les petits passereaux qui sont dans les dunes. Ils ne sont pas nombreux mais ils sont pourtant là.

Deux espèces observées le premier soir de notre arrivée sur Texel :

Le Traquet motteux (ici un mâle en plumage nuptial) …



… et le Pipit farlouse.


J’aime beaucoup les pipits. Ils sont en bas de l’échelle car on a tendance à mépriser les petits oiseaux au plumage gris. Mais, en y regardant de plus près, quelles nuances !


La prochaine fois, je vous parle d’une espèce qu’Etincelle adore : le Bécasseau sanderling.

La spatule blanche

LES OISEAUX DE TEXEL (46)
Hé, désolé les amis, je voulais écrire un article sur la Spatule blanche, emblême de l’île de Texel, mais le temps me manque, j’ai un boulot dingue qui m’attend au jardin.
Alors, il n’y aura que les photos, le reste viendra dans la discussion (si elle a lieu) dans les commentaires. Les images en attendant …

Le tournepierre à collier

LES OISEAUX DE TEXEL (45)
Je reviens tout juste de Texel en mer du Nord. Je crois que c’était mon 28ème séjour sur cette île située à une centaine de km au nord d’Amsterdam, la plus au sud des îles de la Frise, la plus touristique (c’est un peu la côte d’Azur des Néerlandais), la plus grande (30 km de long) et la plus proche du continent (20 mn seulement de traversée en ferry).

Je n’étais pas allé à Texel depuis 5 ans. L’île me manquait. Et sans doute que je devais manquer aussi aux Hollandais car j’ai vu beaucoup de drapeaux français pour m’accueillir … mais je ne sais pas pourquoi ils étaient mis à l’envers ! :lol:

A Texel, je suis en terrain connu, j’y ai mes petits rituels (le nourrissage des goélands sur le bateau que je ne louperais pour rien au monde, toujours les mêmes zones d’observation des oiseaux, toujours le même bar, les mêmes bières …). Quand les choses me plaisent, je n’en change jamais, un Dupdup c’est pas compliqué finalement …

J’ai commencé de trier mes photos faites pendant ce séjour (un peu plus de 7000), ça va me prendre beaucoup de temps (je crois que j’ai un peu trop abusé du mode « rafale » de mon appareil, mais j’avais surtout envie de tester à fond mon nouveau matériel photo).

Je vais essayer de faire une douzaine d’articles sur ce séjour, à raison d’un article tous les 3-4 jours jusqu’aux vacances d’été du blog. Si pour certains d’entre vous les oiseaux c’est pas trop votre truc, revenez sur le blog en septembre.

Pour ce premier article, un petit oiseau : le Tournepierre à collier (à ne pas confondre avec le « Tournebière à collier de mousse » à rechercher plutôt dans les bars de l’île).

J’avais déjà parlé de cet oiseau sur le blog à l’occasion d’un séjour effectué en février 2010 avec Christophe & Co (je ne sais pas si Christophe s’en rappelle, je crois qu’une soirée bien arrosée au whisky en fin de séjour a dû effacer une partie de la mémoire… :sick: heureusement les photos sont là pour nous rappeler qu’on a bien vu tel ou tel oiseau :wink: ).

Les images que j’avais présentées à l’époque montraient des oiseaux en plumage d’hiver.

Lors de mon dernier séjour, on était en mai, les plumages étaient bien différents, certains (mais pas tous) ayant déjà acquis leur plumage nuptial.


Comme tous les oiseaux de la famille des limicoles qui vivent sur le littoral, c’est un oiseau qui est très tributaire des marées et qui alterne de longues périodes de repos avec des périodes de recherche de nourriture (il retourne les algues et les petits galets pour y déloger de petites proies, d’où son nom).


A Texel, comme sur une bonne partie du littoral, c’est un oiseau commun, mais finalement peu de gens le remarquent. Sur les rochers, on le distingue peu.


Dans quelques jours, je vous parlerai de la spatule blanche.

L’ibis falcinelle

Petit séjour très rapide en Camargue il y a quelques semaines.

Pour commencer une série d’articles sur le sujet, juste quelques images consacrées à un oiseau qui était rare il y a encore peu de temps et qui est devenu omniprésent (parfois une centaine dans une seule rizière). Cet oiseau que l’on voit noir de loin, a en fait des couleurs très nuancées et magnifiques.

Une nouvelle vie photographique

Il arrive qu’en amour, alors qu’on croit que c’est « pour la vie », tout craque au bout de 30 ans, 40 ans ou même plus … ! Une première infidélité, alors que personne ne s’y attendait, et puis les couples se séparent.

Mon mariage avec Pentax n’a souffert d’aucune infidélité pendant 45 ans. J’ai aimé tous les réflex que j’ai eus, de mon premier MX (argentique) jusqu’au dernier K3 (numérique) et surtout mon 300 mm qui m’a permis de faire la quasi-totalité des images de ce blog. Et puis voilà t-y pas que Pentax n’a plus été à la hauteur de ce que j’espérais. En ce qui concerne la photographie animalière, un virage a été pris avec les hybrides. Pentax n’a pas suivi l’évolution en cours. Alors, je viens de commettre une infidélité … pour Canon … et je crois que c’est « pour la vie » ! Le divorce avec Pentax est donc consommé, non sans une larme à l’oeil de ma part.

Mes photos animalières seront faites dornénavant avec le Canon EOS R7 et un zoom Canon 100-500 mm.

Le très gros avantage est l’extrême rapidité de la mise au point. J’ai pu tester qu’à une distance de 66 m, sur un milan noir, l’appareil qui est programmé pour trouver les yeux de l’animal, fait instantanément la mise au point sur les yeux du milan et ne lache plus du tout cette mise au point, malgré tous les mouvements que peut faire l’oiseau (envol par exemple). Par ailleurs, l’objectif reste d’excellente qualité, même au zoom maximal. Et lorsqu’on zoome ensuite l’image sur son ordi, la qualité reste bluffante.

Deux exemples, tous deux au zoom maximal (500 mm, soit un équivalent de 800 mm car avec Canon il faut multiplier le grossissement de l’objectif par un coefficient de 1,6) (vous pouvez cliquer sur les images pour les avoir en meilleure qualité sur votre écran) :

Premier exemple avec une buse variable photographiée à 26 mètres.


Grossi sur l’ordi, ça donne ça :

Deuxième exemple avec un tarier des prés photographié à une quinzaine de mètres :

Puis zoom sur l’image :

J’ai l’impression qu’une nouvelle vie (photographique, cela s’entend) commence pour moi.

On reparle de tout ça … (à noter que Jérôme vient de s’équiper du même matériel).

Pour finir l’article par un petit trait d’humour : autrefois, j’utilisais des pellicules fuji (fujichrome, parfois fujicolor), je partais faire des photos animalières « comme à la guerre, la fleur au Fuji, maintenant c’est la fleur au Canon ! »

L’aigle pomarin

Aujourd’hui est un très grand jour pour moi. L’un des oiseaux fleurons de la Franche-Comté (car c’est là le seul couple d’Europe occidentale) enfin dans le viseur !


Et dans l’un des plus beaux paysages franc-comtois (on se croirait en Finlande) !




tomates d’avril

Voilà, c’est fait. Après plusieurs dizaines d’années à améliorer ma pratique en matière de culture des tomates en essayant de mettre à profit les changements climatiques, ma première tomate d’avril est enfin là, bien mûre (en pleine terre, en plein jardin, pas sous serre !). Semis le 26 décembre, variété Stupice, culture « à la dure » de manière à endurcir les plants, repiquage en pleine terre le 8 avril. On reparle de tout ça dans les commentaires. Photo faite ce matin.

Petites devinettes

Je sais qu’après deux semaines d’arrêt du blog vos neurones – tout comme les miens d’ailleurs – vont avoir énormément de mal à redémarrer. Enfin, pour certains d’entre vous … mais, dans ma grande bonté, je ne citerai pas de nom ou de prénom, chacun se reconnaîtra. Alors je me dis qu’une petite devinette ne ferait pas de mal à vos cerveaux qui commencent à se ramollir après 15 jours d’inactivité sur le blog !

Et comme Jérôme vient de me transmettre des photos de deux espèces qu’il vient d’observer, je me dis que deux devinettes à vous soumettre, c’est encore mieux  ! Et je suis sûr que vous serez tous d’accord pour payer deux devinettes pour le prix d’une !

Première espèce à identifier :

Deuxième espèce (beaucoup plus facile à identifier) :


Si personne ne trouve, je donnerai un indice mardi soir …

Oui, je sais, un dupdup c’est sadique !

Blog en congés

J’ai envie de souffler un peu. Alors une petite pause de ce blog, calquée sur les vacances scolaires de ma région, n’est pas superflue. Le blog reprendra le lundi 24 avril.

Je vous laisse avec une « rencontre au sommet » entre milan noir, milan royal et grand corbeau mais aussi avec quelques autres images faites cette semaine (je rappelle que vous pouvez cliquer sur chacune des photos pour l’avoir en plus grand format).

Le tadorne de Belon

La photo n’est pas de très bonne qualité mais voilà, c’est la première fois que je vois le tadorne de Belon dans la prairie en face de la maison.

La photo a été prise hier soir. L’oiseau était toujours là cet après-midi, sans doute que l’air de la région lui plait bien. Ou peut-être qu’il est venu me dire tout simplement qu’il y a longtemps que je ne suis pas allé en mer du Nord à Texel.

Alors, pour complèter cet article, quelques images du tadorne faites en mer du Nord.

Magie des toits vénitiens

Je suis en train de trier des photos que j’ai faites à Venise il y a longtemps (en 2009) et que je n’avais jamais pensé à trier. Et, évidemment, comme à chaque fois, je retrouve des images que j’avais complètement oubliées.

Je tombe ainsi des images réalisées au téléobjectif faites depuis le haut du campanile qui domine la place Saint-Marc. Je m’étais amusé à faire des gros plans des toits de Venise et de certaines parties de murs, mis en valeur par la diversité des lumières de la ville, j’avais été époustouflé par l’esthétisme de ces architectures. Une première image :

Grenouilles en déclin !

Pour parler du déclin de la biodiversité, on prend souvent l’exemple des insectes ou celui des oiseaux. Plus rarement celui des amphibiens.
Or, grenouilles et crapauds diminuent à la vitesse grand V.


Un ami m’a envoyé un graphique qui montre la diminution de la grenouille rousse dans une réserve naturelle de Belgique. L’unité de mesure est la surface en m2 occupée par les pontes de cette grenouille.


Alarmant !

Vite les maillots de bain !

Dans le dossier d’enquête publique de la centrale hydroélectrique de Bussières, le bureau d’études a écrit que le climat de Bussières est de type océanique.

 

 

Merci de me l’avoir appris.

Alors, avec une envie folle de me baigner dans l’océan, je suis allé m’acheter quelques maillots de bain.

J’ai pris ma bagnole avec mon sac de plage dans le coffre, j’ai fait le tour de la Franche-Comté … mais, à ma grande déception, je n’ai pas trouvé l’océan.

J’ai fini par comprendre l’arnaque, le bureau d’étude avait fait un copié-collé avec une étude faite … dans la Sarthe ! si si !!!

Alors, je revends mes maillots de bain sur ebay !

Keith Richards

J’ai toujours aimé lire des livres sur la musique, sur la vie des grands jazzmen, des chanteurs, des grands compositeurs de l’époque baroque, des rockers …

Je termine à l’instant « Life » de Keith Richards (paru en 2010). Il y avait longtemps que j’avais envie de lire ce bouquin, d’une part parce qu’un ami m’en a parlé avec passion mais aussi parce que, intuitivement, j’ai toujours senti que Keith Richards était l’âme des Rolling Stones (tout autant, sinon plus, que Mick Jagger en tous les cas).

Ce livre est un fabuleux témoignage de la vie des grands groupes de rock, leurs débuts, leurs tournées épuisantes dans le monde entier, leur rapport à la drogue, les tensions qu’il peut y avoir entre les membres d’un groupe, la manière de composer à deux (Richards/Jagger), les conflits avec la police, les séances d’enregistrement en studio…

J’aime énormément de choses dans ce livre : la manière dont il raconte les séances d’enregistrement de chacun des disques, les réflexions qu’il fait sur la musique, le recul qu’il a pris par rapport à cette époque déjà lointaine … Petites phrases par exemple sur l’évolution de la technologie : « Juste après « Exile On Main Street », la technologie a fait de tels bonds en avant que même les ingénieurs du son les plus balèzes n’ont pas compris ce qui leur arrivait; « Comment se fait-il que j’aie eu une super sonorité de batterie au Regent Sound Studio, avec ses boîtes à oeufs et un seul micro, et maintenant, avec quinze micros dans tous les coins, le son de la batterie me fait penser à quelqu’un en train de chier sur de la tôle ondulée ? ». Tout le monde s’est laissé emballer par la technologie, et tout le monde commence lentement à en revenir. (…) J’ai toujours eu l’impression qu’au fond de moi-même je rejetais la technologie, qu’elle ne m’aidait pas du tout, bien au contraire. (…) Cette idée qu’il faut séparer les instruments lors de la prise de son est l’antithèse du rock’n roll. Le rock’n roll, c’est une bande de types qui produisent du son dans un lieu clos, un son qu’il suffit de capturer. Et c’est ce son qu’ils font ensemble qui compte, pas les sons individuels. Tous ces mythes stupides à propos de la stéréo, de la hi-tech et du dolby, tout ça va totalement à l’encontre de ce qu’est la musique. »

Keith Richards fêtera ses 80 berges cette année.

Deux vidéos (sans les Rolling Stones) pour terminer cet article.

Mieux vaut ne pas être Américain !

La justice américaine est impayable. Lu dans le Monde ce soir : « Après six semaines d’audiences … l’avocat américain A M a été condamné… à deux peines de prison à vie qui s’appliqueront l’une après l’autre pour le meurtre en 2021 de … »

Vous vous rendez compte du truc si vous êtes Américain et que vous croyez à la réincarnation ? Vous mourez et, dans la vie suivante, vous retournez en prison dès la naissance !

Et que dire de ceux qui en prennent pour 250 ans ?

Déterminer l’âge et le sexe d’un oiseau : fastoche !

Il est très facile de déterminer le sexe d’un oiseau quand il s’agit de certaines espèces (les verdiers, les tarins, les rouge-queues, les canards, …).
Mais on sait que chez bon nombre d’espèces, les deux sexes sont identiques (ou quasi-identiques).
Alors comment faire dans ce cas-là ?
Dupdup vous livre sa méthode (qu’il va faire breveter).
Exemple du héron cendré dont on sait qu’il est impossible de différencier mâle et femelle (sauf dans certaines situations particulières : comportement sur le nid par exemple).


Hier, un héron est arrivé devant moi (j’étais dans ma « cabane » habituelle).

Il a soulevé ses jupes, s’est émoustillé, avec un regard en biais très accrocheur…

Alors, pas de doute, il s’agit d’une femelle ! (de nos jours, un mâle pourrait aussi soulever sa jupe me diriez-vous, mais, d’un point de vue purement statistique, le fait qu’il s’agisse d’une femelle l’emporte largement sur les autres possibilités).

En y regardant de plus près, je vois qu’il pousse des moutaches au bout du bec.


Alors là, aucune hésitation : il s’agit d’une vieille femelle, les problèmes hormonaux liés à la ménopause étant réputés pour produire ce genre d’effet.

Oui, je sais, je sors …

Je vomis …

La nouvelle loi italienne sur le sauvetage des migrants oblige les ONG à ne procéder qu’à un seul sauvetage à la fois.
Aujourd’hui, 59 migrants, faute d’être secourus, sont morts sur les côtes italiennes.
Je ne sais pas s’il y a un rapport entre la nouvelle loi italienne et la mort de ces migrants.
Mais, qu’il y ait un rapport ou non, le résultat est le même : je vomis …