Nico est allé ce matin dans notre cabane aux oiseaux.
Ce soir, en arrivant devant mon ordi, je m’attendais à ce qu’il m’ait envoyé un mail pour me raconter ce qu’il avait vu. Et là, une très belle surprise : il y avait d’abord une première photo à laquelle je ne m’attendais pas du tout …
La cabane aux oiseaux (9)
Deux petits clips
Il me faut souvent souvent beaucoup de temps (entre une et deux heures) pour préparer le petit dimanche musical habituel (le temps surtout de regarder les vidéos et de faire un choix) et je n’ai pas pris le temps de préparer les choses cette fois-ci.
Alors juste deux petites vidéos dont j’avais déjà mis les liens dans des commentaires mais que je n’avais pas présentées dans des articles (enfin, je crois …).
La première est un clip noir et blanc d’Emir Kusturica et de son No Smoking Orchestra. La chanson s’appelle Unza Unza Time. Je trouve la vidéo très drôle.
La deuxième est une adaptation d’une
A vos Plumes ! (13)
Un article proposé par Etincelle.
Allez, encore un petit travail d’écriture puisque il semble que vous adorez ça …
Pour cette fois, les dix mots m’ont été soufflés par les « peuples des rennes ». Ils ont été tirés des légendes de cette galerie photo :
Vous aurez donc à vous dépatouiller avec :
Migration, sculptées, lait, âme, chamane, foin, respect, température, abattu, mousse
A vos plumes !
La cabane aux oiseaux (8)
La dernière semaine a été une « semaine Gros-becs » à la cabane. Jusqu’à 25 ce vendredi !
L’occasion donc de se
Noëmi Waysfeld
La Haute-Saône est appelée vulgairement pas ses voisins « la Haute-Patate ».
Sans doute avec quelques raisons.
Oui mais.
Car depuis qu’existe le Thev (Théâtre Edwige Feuillère), la Haute-Saône n’a plus vraiment à rougir. Le Thev à lui seul contrebalance l’image de péquenaud (si, si !) qui colle à la peau du département. Le Thev est un bel espace culturel et la programmation est de très grande qualité, notamment sur le plan musical. Joëlle et moi en revenons toujours enchantés. Et c’était le cas samedi dernier.
Nous avons adoré le concert de Noëmi Waysfeld et de son groupe Blik (Florent Labodinière à la guitare et à l’oud, Thierry Bretonnet à l’accordéon, Antoine Rozenbaum à la contrebasse). De bien belles musiques en grande partie consacrées aux chants et mélodies des prisonniers sibériens du Goulag.
Je ne m’attendais pas vraiment à
Haricots du Revermont
L’an passé, nous étions allés (avec le petit groupe de Franc-comtois « Pass’ Graines » dont fait aussi partie Christophe) visiter le musée du Revermont à Cuisiat dans l’Ain. Il y avait dans ce jardin une douzaine de variétés de haricots ramant qui poussaient l’un à côté de l’autre (malheureusement je n’ai pas photographié la plantation). J’ai été surpris qu’autant de variétés soient concentrées là, dans un espace aussi restreint, sans protection aucune pour éviter les hybridations.
Evidemment, vous connaissez Dupdup : il n’a pas pu s’empêcher de prélever deux ou trois gousses de chaque variété, avec plus ou moins l’accord de la directrice du Musée (je dis « plus ou moins » car quand elle m’a vu en train de prendre des gousses, elle m’a très gentiment autorisé à continuer mais j’avais déjà fait l’essentiel de ma récolte). Les différentes variétés avaient été trouvées chez de vieilles personnes et elles portaient donc les noms sous lesquels elles étaient connues localement (ou les noms donnés par les personnes elles-mêmes, ou bien même des noms que le Musée a dû donner, faute de renseignements sur l’origine des variétés).
Je me suis donc retrouvé avec une petite dizaine de grains de chaque variété. Pas beaucoup certes, mais suffisamment pour reproduire la variété (et vous connaissez Dupdup, il suffit de lui donner une seule graine pour que trois ans plus tard la variété en question soit diffusée sur la planète entière).
Ces grains ont tous été semés au printemps dernier dans mon jardin et je me suis retrouvé à l’automne avec une belle petite récolte.
Ce qui m’intrigue, c’est que,
Le blog à Jérôme
Un nouveau blog est né. Et pas n’importe lequel : celui de notre ami Jérôme, consacré uniquement au jardin (blog accessible en cliquant ici).
Si j’en juge par la teneur du premier article, les jardiniers que nous sommes avons déjà de quoi discuter sur ce blog, et il y a de bien belles conversations en perspective.
On pourra dorénavant retrouver le blog de Jérôme à partir du bas de la colonne droite de cette page, où existent également des liens vers plusieurs blog amis (dont celui de deux habitués du blogadupdup : Yves et Fifitoucourt).
Lancer un blog, c’est le début d’une nouvelle aventure. La mienne a commencé il y a tout juste 7 ans. Il y a eu beaucoup d’enthousiasme au cours de ces sept années, mais aussi parfois (et même souvent) des moments de doutes. Mais petit à petit, boosté par les relations humaines qui se créent au fil des conversations, le blog finit quand même par tracer son petit sillon.
Alors, que le blog de Jérôme s’inscrive lui aussi dans la durée !
Variations autour de Mr. Tambourine Man
Tiens, ça fait très longtemps que je n’ai pas continué ma rubrique musicale « Variations autour de … »
Aujourd’hui, pour renouer avec les vieilles habitudes : Mr. Tambourine Man, écrite par Bob Dylan et que l’on retrouve ici en 1964 au festival de Newport (la chanson ne figurera sur son album Bringing It All Back Home qu’un an plus tard).
Avant d’aller plus loin, on peut se pencher sur ce lien qui présente la chanson et qui nous en offre une traduction.
Lorsque Dylan sortit son
La mésange huppée
Mésange huppée et mésange noire sont deux espèces peu communes en plaine (tout du moins dans ma région). Leurs effectifs sont bien moindres que sur le massif du Jura par exemple. Il faut dire que toutes deux ont un petit faible pour les conifères.
La mésange noire fréquente parfois le poste de nourrissage mais assez rarement. En 35 ans, je ne l’ai vue que pendant 5 ou 6 hivers. C’est en février 2011 qu’elle est venue la dernière fois.
Petites devinettes
Les traces laissées sur la neige par les animaux sauvages nous en disent long sur leurs activités. On est souvent surpris par leur nombre et par leur diversité. Parfois, la neige nous révèle la présence de tel ou tel animal alors que nous n’en soupçonnions pas l’existence. Et quand c’est autour de sa maison, cela a de quoi surprendre. Eh oui, mesdames et messieurs : nos frères animaux viennent nous rendre visite la nuit alors que nous roupillons sur nos deux oreilles !
Mon ami Claude-Roland a découvert de belles traces ce week-end … juste à côté de sa boîte aux lettres (il n’habite pourtant pas en pleine nature mais dans un lotissement d’un petit village très proche de Besançon). L’aiderez-vous dans la détermination de l’auteur de ces traces ?
Quand à notre ami Jérôme, l’un des
Le grèbe castagneux
Je vous ai parlé il y a quelques années du grèbe huppé.
Son cousin, le castagneux est bien moins connu du grand public.
Toujours actif, disparaissant très vite en plongée dès que vous braquez le téléobjectif sur lui, le grèbe castagneux n’est pas très facile à photographier.
En novembre dernier, j’ai eu la chance de l’observer à partir d’un abri en bois aménagé pour le grand public sur un petit étang très proche du lac du Der.
Antony & the Johnsons (4)
J’ai déjà parlé à plusieurs reprises de ce grand artiste dont la voix est toujours chargée d’émotion.
Mon dernier article étant déjà
Comment naissent les arbres ?
Je suis sûr que vous ne vous êtes jamais posé sérieusement la question de l’origine des arbres. Comment sont-ils conçus ?
Je ne m’étais jamais intéressé à la chose. Mais voila que mes lacunes en la matière viennent d’être comblées par les 4 photos que m’a envoyées notre amie Humeur Grivoise (je mets « amie » au féminin car pour avoir l’esprit aussi mal tourné …). Jugez-en par la première des photos …
Le retour de la déesse Athena ?
Les âmes sensibles n’aiment pas voir des animaux morts le long des routes.
Moi si ! Au contraire, je jubile (enfin, le mot est un peu exagéré, c’est juste pour la provoc’ et pour forcer le trait).
Car le nombre d’animaux morts le long des routes est un bon indicateur de l’état des populations animales. Il en est même le reflet relativement exact.
Il n’y a de moins en moins de hérissons morts le long des routes et c’est bien dommage. Car ça veut dire qu’il y a de moins en moins de hérissons.
Au contraire, il y a pas mal de blaireaux morts sur les accotements des chaussées et cela me fait bien plaisir. Si, si ! Car cela veut dire que les populations de blaireaux se portent plutôt bien.
Tout ça pour dire que je suis très très heureux d’avoir trouvé tout près de chez moi il y a quelques mois, écrasée à l’entrée du village de Geneuille (à 2 km de chez moi), une chouette chevêche (que l’on appelle maintenant Chevêche d’Athena). Pourquoi ce petit bonheur soudain ? Parce que, localement, je n’avais plus une seule donnée sur ce petit rapace depuis plus de vingt ans !
Que je voie dans les temps qui viennent des pies-grièches grises (ne serait-ce qu’une seule) ou des blongios nains (ne serait-ce qu’un seul) écrasés le long des routes, et vous m’entendrez jubiler depuis chez vous (même Yves entendra mon rire depuis la Bretagne !).
Cela dit, n’allez quand même pas appuyer sur l’accélérateur quand vous verrez une loutre ou un grand-duc sur la route !
Le chamois (1)
Cela fait une paire d’années que Roland me parle des chamois qu’il observe autour de Besançon. Il m’avait proposé de m’emmener sur son site habituel. Et puis les mois ont passé, j’ai fouetté d’autres chats entre temps. Mais j’avais gardé cette proposition bien enfouie dans un petit coin de ma tête. Alors, la semaine dernière, après échanges de mails et de coups de téléphones, nous avons décidé d’y aller ensemble samedi.
Samedi en début d’après-midi, nous avons pris un petit chemin forestier qui menait vers une prairie en haut d’une colline. Nous marchions depuis moins de dix minutes quand quelques chamois sont partis à notre approche, passant à une cinquantaine de mètres devant nous.
Les chamois ont grimpé la
Oumou sangaré
Depuis quinze jours, j’ai envie de présenter une chanteuse que j’ai découverte il y a peu lors d’une émission sur MezzoHD : Oumou Sangaré. La première vidéo est extraite de l’émission que j’ai vue, enregistrée l’été dernier à Jazz en Vienne (la chanteuse est accompagnée par un grand joueur de banjo : Béla Fleck). L’extrait est assez long, Oumou Sangaré y présente ses musiciens au public ; vous y découvrirez par ailleurs de beaux instruments.
En commençant cet article ce soir, je me