J’ai découvert la musique quand j’étais môme. Enfin pas exactement môme, j’avais déjà 14 ans, mais à cette époque l’adolescence ne commençait qu’à cet âge, pour se terminer au plus tard à 18 (aujourd’hui ça a quelque peu changé, certains disent que ça commence à 10 pour se terminer parfois à 30. Mais non, M… ce n’est pas pour toi que je dis ça, tu n’en as encore que 28 !). 1968 : je n’avais jamais entendu que les émissions de Guy Lux et ne savais pas encore qu’il existait un autre monde musical (si l’on peut dire ainsi !).
C’était en juillet, je m’en souviens bien, j’ai entendu pour la première fois chez une cousine l’album-concept des Beatles, le fameux Sergent Pepper. Quelques mois plus tard, c’était « les trompettes de la renommée » de Brassens. Deux mondes musicaux différents, deux chocs dans ma vie. Plus tard viendront d’autres, aussi grands : Hendrix, Heinrich Schütz, Léo Ferré, Archie Shepp, Atahualpa Yupanqui, …
Mes deux passions, la nature et la musique, rythment ma vie. Ah, s’il fallait choisir entre les deux, je serais bien embêté ! Mais fort heureusement, personne ne me le demande et les instances divines supérieures, qui se désintéressent même du bordel ambiant sur la planète, laissent ma vie osciller tranquillement entre ces deux univers (je dois dire que je n’ai pas communiqué – pas con tout de même ! – ma nouvelle adresse e-mail au Big Boss, histoire de rester quand même un peu maître de ma vie).
Tout ça pour dire que je parlerai très souvent de musique sur mon blog. C’est difficile, car comment mettre des mots sur quelque chose d’aussi éthéré, aussi immatériel que des notes ? Essayons quand même. Enfin, si grâce à ce blog, une seule personne pouvait découvrir les textes de Jacques Bertin, la voix de Bernard Haillant, celle de Devendra Banhart ou le quintet pour clarinette de Mozart (par Michel Portal évidemment), j’en serais simplement très heureux. Je parlerai souvent de gens inconnus, laissés heureusement de côté par le monde du show-bizz, mais je reviendrai constamment à mes trois amours musicaux : Brassens, Bach et Dylan.
Rendez-vous donc dans quelques jours pour parler de … je ne sais pas trop qui d’ailleurs, tout dépendra de qui aura fait vibrer mon oreille ce jour-là ! Enfin, les deux, je n’aimerais pas qu’on m’imagine avec une seule oreille !