J’ai toujours aimé Nina Hagen, mais, bizarrement, je m’en suis toujours tenu à ses deux premiers disques. Depuis vingt ans donc, j’écoute régulièrement les deux mêmes albums et je n’ai jamais eu la curiosité de savoir ce qu’elle était devenue par la suite. Je savais juste qu’elle sévissait toujours dans la musique, mais sans plus. Pour moi, Nina Hagen restait définitivement liée à ce fameux African Reggae de 1978 que j’ai écouté des dizaines de fois.
J’ai toujours pensé que Nina Hagen était une ancienne chanteuse d’opéra reconvertie à la musique punk. Et puis, en regardant sa biographie, je m’aperçois que non. D’où tenais-je cette information érronée ? En fait, dès l’âge de 16 ans, Nina Hagen avait déjà créé son propre groupe et avait à son programme des reprises des chansons de Janis Joplin et de Tina Turner. Pour des raisons politiques (le beau-père de Nina est un poète dissident), la famille sera déchue de la nationalité est-allemande et passera en Allemagne de l’Ouest. On est en 1976. Un an plus tard, Nina Hagen qui était partie fréquenter la scène punk à Londres, revient en Allemagne et connaîtra aussitôt le succès avec son premier disque.
On peut retrouver les principaux éléments de la vie de Nina Hagen (sa conversion au bouddhisme, les OVNIS qu’elle a aperçus, ses propos sur Dieu) dans la petite biographie que lui consacre Wikipedia.
C’est parce que des amis (René et Claudine) sont allés l’écouter le mois dernier à Colmar et qu’ils m’en ont parlé avec enthousiasme que je me suis penché les quinze derniers jours sur sa discographie. Je n’en connais encore qu’une partie mais j’y ai découvert de petites perles. Voici deux autres vidéos glanées sur Youtube (la deuxième fait très « chant de Noël », mais allez jusqu’au bout quand même !) :
Et pour finir une reprise que beaucoup d’entre vous reconnaîtront aisément :
Bon dimanche à tous !