Un article proposé par Yves
Comme à chaque fois , lorsque je fais un petit dimanche musical sur ce blog , j’aime vous faire partager mes coups de cœur envers ces artistes ou chansons qui me troublent dans le sens de l’émotion. Aujourd’hui j’aimerais vous faire découvrir un artiste Breton qui sait merveilleusement jouer la Bretagne de son piano.
Petit dimanche musical
Musiques en images
« Il n’y a plus rien »
« Le désordre, c’est l’ordre moins le pouvoir » (Léo Ferré)
Solomon Burke
Solomon Burke est donc décédé subitement il y a tout juste une semaine, à 70 ans, au moment où l’avion le déposait à Amsterdam pour une nouvelle série de concerts. Ce bonhomme-là avait la santé : encore un enfant de plus et Solomon allait dépasser le père Bach dans le record de fécondité des grands musiciens : 21 enfants et 90 petits-enfants ! Celui dont le fan le plus célèbre était le pape Jean-Paul II (eh oui !) a laissé derrière lui une grande oeuvre.
Trois autres vidéos de
Daniel Hélin
Un article proposé par Luc de Belgique
Le skinette est timide quand il est seul
Il regarde par la fenêtre et le soleil chiffonne sa gueule
Il a l’air d’une pauvre bête et voit les oiseaux qui s’envolent
Il a dans la tête une petite gangrène qui le désole
Et dans son rêve immense il raisonne la Walkyrie
La race des seigneurs, l’union de la Wallonie
Avec un front si bas, les chiens des flamingants
Avec de beaux soldats, faire mieux que les Allemands
Le skinette est timide quand on
Il y a quarante ans, Janis Joplin …
Un article proposé par Yves
Il y a des voix comme un cri qui vous rentre dedans et ne sortent jamais .
C’est le cas pour moi avec janis Joplin … oh c’est vrai , je n’étais qu’un petit bonhomme lorsque Bruno un voisin écoutait cette artiste … Mais cela était resté ancré en moi et lorsque plus agé j’ai pu acheter mes premiers 33 tours , je n’avais pas oublié la voix de janis …. Quel bonheur !!!
http://www.youtube.com/watch?v=xEQT7wU8CkU&feature=related
Il y a une autre voix qui
Deux anniversaires pour le prix d’un !
La presse nous a très peu parlé hier de l’anniversaire de la mort de Jimi Hendrix, décédé il y a exactement 40 ans (le 19 septembre 1970). J’en parlerai un peu plus loin.
Encore moins d’articles pour le trentième anniversaire de la mort d’un autre géant de la musique : Bill Evans disparu dix ans plus tard, le 15 septembre 1980.
Commençons donc ce petit dimanche musical par Bill Evans, pianiste (à ne pas confondre avec le saxophoniste Bill Evans, du même nom, et avec le grand arrangeur de jazz Gil Evans). En cliquant ici, vous accèderez à un article très complet sur ce pianiste, inutile donc que j’en rajoute (si ce n’est pour rappeler que Bill Evans était le pianiste du Kind of blue de Miles Davis, sans doute le disque le plus célèbre de l’histoire du jazz). Voici deux vidéos sur cet artiste.
Pour commencer et faire une transition avec le dimanche musical de dimanche dernier, voici Les feuilles mortes (Autumn leaves). Je ne sais pas qui est le contrebassiste, dommage …
http://www.youtube.com/watch?v=mRhVI7cpcS4
Deuxième vidéo enregistrée un
Les feuilles mortes (1)
Chanson d’automne aujourd’hui avec cet air connu de tous : Les feuilles mortes. Cette chanson, dont il existe plus de 600 versions de par le monde, est le résultat d’une collaboration entre deux grands hommes, Jacques Prévert et Joseph Kosma (collaboration qui nous valu des dizaines de très belles choses, dont Barbara, En sortant de l’école, …). Si Cora Vaucaire fut la première à chanter ce titre et à défendre les textes de Prévert, les feuilles mortes furent popularisées par Yves Montand dans les Portes de la nuit, film de Marcel Carné (1946).
Je vous propose quatre autres
Souad Massi
« Je m’inspire toujours de ce que j’ai gardé en moi, de mon vécu. Mais avec le phénomène de l’exil, j’ai beaucoup écrit sur la nostalgie. Comme j’ai un peu de recul par rapport à ce qui se passe en Algérie, j’ai écrit des chansons sur la liberté et l’espoir. » (Souad Massi)
http://www.youtube.com/watch?v=JLEvJ4BTdqw&feature=related
Pour en savoir plus sur Souad Massi.
Jouer autrement
Une première vidéo, plutôt étonnante, pour ce petit dimanche musical.
http://www.youtube.com/watch?v=EP1jZKFpu-A
Et quatre autres
Philippe Jaroussky
Je suis encore sous le coup de l’émotion. J’attendais beaucoup de ce concert qui s’est déroulé avant-hier soir dans l’église de Saint-Lupicin dans le cadre du festival de musique baroque du Haut-Jura. Philippe Jaroussky et son ensemble musical ont consacré toute la soirée à la musique de Henry Purcell. C’était une grande soirée avec un public d’une rare attention, chacun était sous le coup de l’envoûtement dégagé par la voix de ce haute-contre.
Aussi, c’est tout naturellement que je vous propose quelques vidéos de Jaroussky pour ce petit dimanche musical.
Purcell tout d’abord avec le célèbre « music for a while ».
Vivaldi ensuite, dont Jaroussky a déjà enregistré beaucoup d’oeuvres. Ici, dans deux vidéos différentes :
http://www.youtube.com/watch?v=CaLyP5o23Qc&feature=PlayList&p=616978CDDD9FD738&playnext_from=PL&playnext=1&index=3
Haendel, autre compositeur de la même époque :
http://www.youtube.com/watch?v=5TQrbei8Z-4
Et pour finir un extrait du Stabat Mater de Pergolesi, Jaroussky est ici en duo avec Véronique Gens.
Bon dimanche à tous.
Grands bluesmen (6)
LE LOUP HURLANT
Son vrai nom est Chester Arthur Burnett. Celui qui allait devenir le grand bluesman Howlin’ Wolf que nous connaissons est né en 1910 dans le Mississippi. Son grand-père lui racontait d’affreuses histoires de loups qui allaient venir les dévorer et cela lui inspirera plus tard ce nom de scène.
Après une adolescence passée dans les champs de coton, il sera initié à la guitare dans les années 1920 par le grand Charles Patton puis à l’harmonica dans les années 30 par Sonny Boy Willliamson. Ce n’est que tardivement, en 1945, après avoir passé quatre années à la guerre sous les drapeaux, qu’il décide de se lancer dans la musique.
Chester Arthur Burnett fut l’un des premiers guitaristes à utiliser une guitare électrique, il formera un groupe à Memphis en 1948 et c’est à ce moment-là qu’il prendra le nom de Howlin’ Wolf.
Il enregistre ses premiers titres en 1950-1951.
http://www.youtube.com/watch?v=4Ou-6A3MKow
En 1952, il décide de se consacrer uniquement au chant et part pour Chicago où il est l’un des fondateurs du Chicago blues. S’ensuit alors une carrière fructueuse avec de nombreux enregistrements chez Chess Records et une collaboration avec Willie Dixon.
http://www.youtube.com/watch?v=A1FK620bS7A
Comme pour beaucoup de bluesmen, la carrière de Howlin’ Wolf décline à la fin des années 50 en raison du changement des goûts musicaux du public noir pour repartir en Europe dès le début des années 60 grâce à l’impulsion des groupes de rock européens.
Les Rolling Stones, en reprenant son titre Little Red Rooster contribueront beaucoup à le remettre en selle.
http://www.youtube.com/watch?v=ZiZ-sW38cT0&feature=related
Howlin’ Wolf connaîtra un vrai succès pendant toute les années 60 en Europe et décèdera le 10 janvier 1976.
Graëme Allwright, le chanteur aux pieds nus
« J’ai voyagé de Brest à Besançon … »
Si j’en juge par le nombre de fois où il est venu dans notre région (j’ai vu quatre de ses concerts au cours des quatre dernières années), Graëme Allwright aime la Franche-Comté et la Franche-Comté aime Graëme Allwright. Ce mardi 28 avril était le premier concert d’une série de cinq spectacles d’affilée en Franche-Comté. Tous les concerts ont été joués « à guichets fermés », dont deux soirées à Besançon.
Graëme Allwright était accompagné comme à l’accoutumée par ses deux extraordinaires musiciens malgaches : Dina Rakotomanga …
… et Erick Manana (un très bon musicien qui a fait l’Olympia l’an passé et à qui je consacrerai bientôt un petit dimanche musical).
Pas de surprise dans ce concert, il ressemblait à ceux des dernières années. Comme les dernières fois, Graëme Allwright nous a donné une magnifique leçon de jeunesse. Comment trouver autant d’énergie en soi, quand on a 84 ans (hé oui !) et chanter près de deux heures et demi, cinq soirs d’affilée ?
Ce qui est incroyable, c’est que lorsque le concert s’arrête, un nouveau concert recommence. Graëme Allwright sort de scène sous les applaudissements. Beaucoup doivent alors se dire qu’il a tout donné et que le concert va s’arrêter là. Hé bien non, Graëme Allwright revient pour un rappel … de 9 chansons (parmi lesquelles ses plus connues, dont le célèbre « Suzanne » de Leonard Cohen).
A la fin du spectacle, le public, comme chaque fois, est debout dans la salle. Et Graëme continue. On sent dans ce bonhomme une énergie débordante mais surtout une grande force et une grande paix intérieure.
Malheureusement, on ne trouvera que peu de vidéos concernant Graëme Allwright sur le net. En voici cependant quelques-unes :
une très belle version de Suzanne (chantée avec Mauranne), que je vous ai déjà présentée dans un autre article …
L’étranger (version identique à celle chantée à Besançon avec de très belles voix à partir de 2’00) …
P’tite fleur fanée, chanson traditionnelle (admirez le guitariste à partir de 2’30) (document amateur de qualité très moyenne) …
… un extrait d’un concert à Besançon de l’an passé …
http://www.youtube.com/watch?v=-vekfZ4RMwA&feature=related
et pour finir une petite reprise de Dylan.
Bon dimanche à tous !
Helium Horse Fly
Pas de vidéo pour ce petit dimanche musical, juste de la musique à écouter en ligne. Celle d’un nouveau groupe liégeois Helium Horse Fly.
J’attendais le concert de ce nouveau groupe de Stéphane (Dupdup) du 4 avril dernier avec impatience. Quelle type de musique cette fois-ci ? Plus rien à voir avec la chanson française de la Nef des Fous ou le « hardcore chaotique déstructuré » de Daverio. Mais comment qualifier la musique de Helium Horse Fly ? Stéphane m’a parlé de « rock/noise/math/indie », ce qui ne vous en dira certainement pas plus. A moi non plus.
Le concert se passait au Maquis à Besançon. Très bon concert avec beaucoup d’énergie et un climat envoutant due à la présence de la chanteuse Marie. J’ai beaucoup aimé le côté précis dans la manière de jouer, les notes étaient incisives, la musique très aboutie et on sentait une vraie complicité entre les musiciens.
Dans la foulée, le groupe a passé une bonne semaine en studio à enregistrer son premier disque. Un vrai travail de pro (18 micros juste pour la batterie !).
Les six morceaux de ce disque constituent le petit dimanche musical de ce jour. Vous pouvez les écouter et les télécharger sur le site du groupe (cliquer sur les mots en couleur pour un accès direct). Vous aurez intérêt à télécharger ce disque en format wav qui donne une qualité d’écoute optimale.
Ce disque est sorti lundi dernier. Enfin, pas réellement « sorti » car on ne peut pas le trouver dans les rayons des disquaires mais uniquement sur le site du groupe où il est en téléchargement libre. Beaucoup de disques sont aujourd’hui en auto-production et diffusés de cette manière.
Le groupe est constitué de Marie, chanteuse,
de Stéphane, guitariste, pianiste et compositeur des musiques et de la plupart des textes,
de Dimitri à la basse…
Vous pouvez en savoir plus en consultant la biographie du groupe. Disponible également : une galerie d’images !
Bonne écoute !
Jan Garbarek et l’esthétisme ECM
Un petit dimanche musical proposé par Luc
C’est indéniable, historiquement, traditionnellement, le jazz, c’est une musique de noirs, c’est une musique d’américains. Elle trouve ses origines quelque-part dans le temps et l’espace entre la nouvelle Orléans et les champs de coton dans les états du sud des EU. Depuis près de cent ans, elle est un lieu d’expression d’identité raciale et culturelle. Elle porte dans son histoire les traces des tensions qui régissent les relations entre Noirs et Blancs, c’est à dire entre riches et pauvres, entre maîtres et serviteurs, entre sens et intellect.
Même si aujourd’hui, le grand brassage mondial a en partie fait son œuvre, même si le temps a construit maintes passerelles entre les deux parties, maintenant encore, un clivage existe, qui je l’espère, n’est plus un signe d’opposition mais au contraire une reconnaissance saine de l’existence de cultures multiples.
Aux États-Unis, le jazz, c’est d’abord la firme de disque Blue note (EMi), depuis 1939.
En Europe, c’est en Allemagne, en 1969, que va naître un première grosse maison d’édition de Jazz. Celle-ci trouvera dès le début de son existence, les moyens de cristalliser les spécificités du jazz européen, bien blanc, bien intellectuel diront certains, tellement froid diront d’autres que ce n’est plus du jazz. Pourtant, c’est avec un musicien Noir Américain, Mal Waldron que débutera l’aventure de la maison d’édition ECM (Edition of Contemporary Music).
Pourquoi un tel préambule ? Parce que Jan Garbarek, est un des musiciens phare de la maison d’édition ECM. Un chef de fil du son ECM, de l’esthétique ECM (*).
Vous n’aimez pas le jazz ? Essayez l’« ECM » !
http://www.youtube.com/watch?v=W7tM4-r7hHI&feature=related
Garbarek, c’est aussi ECM par son côté musique du monde. Il cultive l’art de s’entourer de musiciens venus du monde entier (et de tous les temps), d’intégrer à sa musique des sonorités lointaines sans pour autant nier son propre monde musical. On en trouve un magnifique exemple dans sa collaboration avec le quartet de musique ancienne « Hiliard Ensemble » (que j’ai mentionné dans le blog à la page Idée de cadeaux de noël 6, mais aussi ici, dans une collaboration avec Ustad Fateh Ali Khan).
Le petit Jan qui est né en 1947 à Mysen en Norvège, a depuis ce temps lointain enregistré près de 30 albums à son nom. Mais est-ce nécessairement dans ses propres albums qu’il s’éclate le plus? Je n’en sais rien. Ce qui est sûr par contre, c’est que moi je l’aime quand même un peu plus jazz, comme par exemple, toujours chez ECM, au service de la musique du contrebassiste Miroslav Vitous, avec Jack Dejohnette aux baguettes… Attention : musique.
http://www.youtube.com/watch?v=U5Txo3DhL_c
Je sais que sur ce blog, il y a quelques amateurs de jazz mais aussi encore beaucoup de monde à convertir. Alors, allons-y franchement.
En 1975, le pianiste Keith Jarrett enregistrait pour ECM, son fameux Köln Concert (**). Cette improvisation totale deviendra vite la meilleure vente de tous les temps de la maison d’édition.
Je vous propose une premier extrait, la totalité est facile à trouver partout sur le net.
http://www.youtube.com/watch?v=WFDb9oIw9xI
Je souhaite une toute bonne écoute aux petits veinard qui ne connaitraient pas encore ce morceau.
(*) le terme d’« esthétique ECM » est parfois utilisé par les journalistes ou même les musiciens pour qualifier un certain axe des productions ECM. À la clarté du son s’ajoute parfois en effet un parti-pris esthétique, qui met l’accent sur des climats intimistes, des tempos modérés ou lents, des œuvres de piano ou guitare solo, duos, trios, musique pour cordes, ou formation sans batterie. Les productions ECM sont pour ces raisons parfois qualifiées de « jazz de chambre ».
(**) The Köln Concert a été enregistré le 24 janvier 1975 par Keith Jarrett improvisant au piano lors d’un concert légendaire donné à l’Opéra de Cologne, en Allemagne, lors d’une étape de sa tournée européenne commencée en 1973. Keith Jarrett est revenu à de nombreuses reprises sur les conditions d’enregistrement de ce concert pour lequel il était dans un très mauvais état d’esprit, en manque de sommeil, et particulièrement irrité contre la qualité du piano qui n’était pas celui qu’il avait demandé. Jusqu’à la dernière minute il hésita à jouer et démarra le concert, à la surprise générale, avec les quatre premières notes qui reprennent le thème musical de la sonnerie de rappel de la salle de Cologne. La salle, passé un moment d’étonnement amusé, se laissa prendre par l’improvisation autour de ce thème et Jarrett réalisa l’un de ses concerts les plus importants.
Cet album a en partie ouvert les portes du jazz à un public qui n’y était pas habitué et connu un très grand succès populaire. Il s’agit de l’un des disques de jazz les plus vendus au monde et de l’album de piano solo le plus distribué de tous les temps avec ses 3,5 millions d’exemplaires vendus.
(source: Wikipédia)
Sandra Nkaké
Un article proposé par Thierry
Sandra NKAKE, le renouveau de la Soul – Son 1° album : Mansaadi
mansaadi est a moi, à vous,
a l’Afrique, à la danse, à la transe,
aux éléments, aux enfants, à la lumière
mansaadi est pour ma mère,
ma Terre, espiègle, mutin, contrôlé,
fou-dingue, masculin, féminin,
mansaadi est tout ce que je suis,
mansaadi est ici !
« Je ne saurais pas définir précisément mes chansons, d’ailleurs, est-ce qu’il faut que mon album ait un style musical particulier ? Tu sais, avec ma mère métisse j’ai eu une éducation musicale très ouverte. A la maison on écoutait aussi bien Brel que Chopin, en passant par Joan Baez et Bob Marley… »
Elevée en partie par son grand-père camerounais, ancien danseur, et sa grand-mère bretonne, elle cumule très tôt les allers-retours entre la France et le Cameroun, puisant dans son métissage une inspiration qui se retrouve aujourd’hui dans son album, sans barrière ni cliché. Elle affectionne la sincérité, la franchise tant musicale qu’humaine. A l’instar de Nina Simone, une artiste pleine et entière que Sandra aime particulièrement « parce qu’elle était quelqu’un de concentrée sur sa vérité à elle ». Mais les influences de Sandra ne se cantonnent pas à un répertoire monochrome. Pour elle, il n’est pas question de limiter sa musique à un style particulier… et lorsqu’on écoute l’album Mansaadi on se laisse volontiers aller au mélange des genres dont Sandra a le secret : Funk, jazz, gospel, slam, rock, parfois pop… son album est une véritable démonstration d’ouverture d’esprit…… Et personne ne peut rester insensible à la voix feutrée, douce et suave de ce brin de femme qu’est Sandra Nkaké.
(Happy, seconde chanson du disque)
(5° chanson, une reprise de Brassens, pour faire plaisir à Dupdup)
http://www.youtube.com/watch?v=jvur9m5Pg1Q&feature=related
(hors album, avec les très excellents Erik Truffaz et Sly Johnson)
(concert à Deauville en 2008)
(un reportage torride et félin – 20mn – pour Etincelle et son repassage ; Yves et ses bonnes bières)
Pharoah Sanders
Un article proposé par Thierry
Hommage à Pharoah Sanders dont j’ai toujours pensé qu’avec un son de cuivre unique et inventif, un timbre inédit, un vibrato qui va de la douceur à la gravité avec beaucoup de profondeur, a le pouvoir de vous envoyer en quelques notes les oreilles bien ailleurs.
C’est un bonhomme qui me fait bien vibrer. Une bonne gueule. Une vrai gueule. Pas très connu, en tout cas moins d’aura qu’un John Coltrane ou un Stan Getz.
Je vous propose de vous le faire connaître un peu, a travers 4 morceaux, trouvé sur le net. Cela ne représente pas toute son oeuvre J’espère que vous partagerez ce type de jazz avec moi.
Son vrai nom est Farrell Sanders. Il est né le 13 octobre 1940 à Little Rock Arkansas. Musicien d’une grande créativité, il est un des piliers de l’avant-garde jazz, du free, du hard-bop et du post-bop. Multi-instrumentiste incroyable mais ayant toujours privilégié le saxo ténor.
Il débute à Oakland en Californie puis part pour New-York en 1962. Il possède un des sons de saxo ténor des plus distinctifs dans le jazz, très riche harmoniquement, sa sonorité peut être la plus crue et la plus abrasive qu’un saxo puisse produire. Il se fit un nom en partie avec un free jazz très expressionniste et anarchique dans l’ensemble de John Coltrane au milieu des années 60. Il a également travaillé avec Sun Ra dans ces années là c’est d’ailleurs là qu’il reçut son surnom. Etc..
31 albums en solo – 9 avec John Coltrane – 11 en collaboration, dont le dernier en 2006 avec un autre grand : Kenny Garrett. Le label Impulse réédite et remastérise ces plus grands albums, une joie.
Aujourd’hui c’est un saxophoniste de légende. En avril 2009, il s’est produit au New Morning, voici ce que dit alors le journaliste du Monde : « Son de baleine en rut, faisant flèche de tout cuivre, tapotant les tampons en cadence, se jouant du tempo, le souffle continu, l’espagnolade inspirée, cheveux et barbe de neige, n’hésitant pas à faire couiner le public, aussi hiératique dans la posture (épaules immobiles, doigts effleurant) que monstrueux de joie et d’énergie, Pharoah Sanders démontre un théorème réjouissant : il y a un avenir pour le passé ».
Cliquer ici pour accéder au site officiel de Pharoah Sanders.
Tiré de Karma (1969), cet excellent morceau, très riche en instruments, de 33mn. Malheureusement, ici sans image. Faites un majong ou un solitaire, et montez le son. C’est trop bon.
Jewels Of Thought (1970). 2 titres dont le fameux Hum-Allah-Hum-Allah-Hum-Allah
Thembi (1971), un album dans les étoiles. Le premier morceau : Astral Traveling
Elevation (1974), un album free, ouvert sur les musiques du monde (cliquer ici pour accéder à l’écoute de l’album).
Humour musical
Allez, un petit dimanche musical humoristique, ça ne peut pas faire de mal ! (le lien sur cette vidéo m’a été envoyé par Yves)
Vous en connaissez d’autres de choses drôles en musique ?
Patrick Topaloff
Un article proposé par BF15
Mauvaise période pour les chanteurs français, cette sortie d’un hiver qui a été un peu plus rude qu’à l’habitude (à vérifier avec des températures et des quantités de neige tombées) voit plusieurs d’entre eux disparaître : dimanche dernier, Bernard ne pouvait faire l’impasse de Jean FERRAT et quel superbe choix que la vidéo « Nuit et brouillard ».
Mais pour repasser à un climat plus détendu, je viens vous parler ce dimanche de la disparition de Patrick TOPALOFF, juste une semaine avant FERRAT ; quelle perte pour la chanson française !!!
Aussi, je vous propose un dimanche musical autour de cette grande figure de la gaudriole.
Commençons par un tube précurseur du rock avec sonorités de musique arabe : Ali be good
Ensuite, on ne peut faire l’impasse sur la collaboration de TOPALOFF, avec une autre gueule : SIM, décédé lui aussi. Ces 2 monstres ont réalisé une parodie de John Travolta & Olivia Newton-Jones dans le film Grease, qui s’intitule « Où est ma chemise grise ? » , en arrière-plan, on remarque quelques passages du film.
Enfin le tube absolu de TOPALOFF, je veux bien sûr parler de « J’ai bien mangé, j’ai bien bu », qui a fait le tour des cantines et des buvettes de supermarchés, bien avant que José BOVÉ ne s’insurge contre la malbouffe. D’abord, cette chanson dans une version originale des paroles et de la musique sorties en 45 tours :
Puis dans une version en concert, lors de la tournée des anciens de la chanson française : « Âge tendre et tête de bois ».
Bon dimanche à tous et salut l’artiste !!!
PS : Autre grand disparu de la semaine : Peter GRAVES, Monsieur Phelps qui accepte toutes les missions impossibles.
Je n’en dis pas plus car cet article va s’autodétruire dans quinze secondes….
Grrrrrrrrrr………….. schruffffffffff………….sgbraaaaaf !!!!!!
Jean Ferrat
Pas de mots ce matin pour cet article. Juste quelques images pour nous rappeler …