Un dimanche musical proposé par Luc.
En 1907, Picasso avec ses Demoiselles d’Avignon, lacérait d’un coup de couteau tranchant tous les codes picturaux des siècles précédents. Bien entendu, les germes de la révolution avaient été semés bien avant cela. Mais alors qu’en 2010 des reproductions de peintures impressionnistes se démodent dans les salons bourgeois et dans les cuisines Ikea, force est de reconnaître que le cubisme n’atteint toujours qu’une minorité inspirée et les plus Bobo de nos contemporains. Et encore…
En musique également, l’entrée dans le vingtième siècle correspond à une redéfinition de tous les codes. Les rythmes, les mélodies, les accords : tout est chamboulé. Et les quatre ou cinq décennies qui suivront le « Prélude à l’après-midi d’un Faune » (1894), de Claude Debussy et point de départ symbolique de la grande aventure moderniste en musique, seront un vivier d’expérimentation d’une richesse probablement jamais égalée. Comme pour Picasso et ses demoiselles, bien des œuvres musicales de cette époque restent encore difficilement accessibles à un large public. Les raisons doivent en être multiples et certainement éclairantes quand à la définition de la nature humaine…
C’est cette richesse de la première moitié du vingtième que j’aimerais partager avec vous ce dimanche. J’ai cependant veillé à sélectionner des morceaux pas trop rébarbatifs. De toute façon à vous de voir.
Au cœur de mon cœur, il y a Stravinsky. Ici, L’Ebony concerto de 1945.
http://www.youtube.com/watch?v=1udS3o5tVu4&feature=list_related&a=GxdCwVVULXdvuemQo1iXlPfzBj4N7ss-&list=ML&playnext=1
Célèbre hommage à une
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