Super concert hier soir à Vesoul de Manu Dibango (qui est un habitué de la scène franc-comtoise).
Sur Youtube, un concert qui est très proche de ce que l’on a pu entendre hier (il s’agit d’ailleurs exactement des mêmes musiciens) :
En folâtrant ce matin sur youtube, je suis tombé sur ces deux concerts en hommage à Leonard Cohen. Je n’ai eu le temps de les visionner qu’en partie (ce qui n’est pas mon habitude) mais je vous les propose tout de même.
Je n’avais pas prévu de mettre d’article en ligne ce week-end. Mais finalement, trois vidéos que j’ai regardées ce matin et qui m’ont beaucoup ému, m’ont fait changé d’avis.
La première concerne Dick Annegarn qui vient tout juste de sortir un disque. En voici un magnifique extrait :
La deuxième concerne une superbe reprise de « Idées noires » de Bernard Lavilliers. J’adore dans cette vidéo la prestation de Catherine Ringer.
Et enfin Gérard Depardieu qui nous donne ici une très très belle interprétation de « Dis, quand reviendras-tu ? » de Barbara (oui je sais, j’ai déjà mis cette vidéo dans un autre article, mais avec l’âge attendez-vous à ce que je radote …).
20 ans aujourd’hui que « la dame en noir », « la longue dame brune » est partie.
A l’occasion de cet anniversaire, Marianne sort un hors-série consacré à cette grande dame de la chanson française avec ce magnifique texte de Jean-François Kahn en présentation :
Elle tendait les mains. Les ouvrait, les déployait tels des éventails.
Comme pour offrir le cœur, le verbe, les tripes qu’elle paraissait s’être arrachées.
Voix mohair et soie aux lueurs de nuit boréale. Coulissante.
Tremblante juste comme un souffle d’air frais.
Un gouffre de mystère dont montaient d’envoûtants effluves.
Elle donnait l’impression d’écrire ce qu’elle chantait en le chantant, tant la sonorité faisait le sens, le portrait, l’infusait, l’imprégnait.
S’imposait comme le miroir du sens.
Boule de sentiments intériorisés, Barbara, noire chrysalide devenue
soudain papillon, anthracite porté à l’incandescence,
se projetait hors d’elle-même. Vers nous.
Extériorisait son intériorité. Et quelque chose, alors, se déclenchait.
Comme aurait dit Montaigne, « parce que c’était
elle et parce que c’était nous ». Parce que c’était elle et nous.
Pour ce petit week-end musical en compagnie de Barbara, deux versions différentes de la même chanson.
Par Barbara elle-même (avec une vidéo filmée comme on savait le faire dans les années 60, à savoir … avec une seule caméra !) …
… et par Gérard Depardieu (son disque consacré à Barbara est sans doute l’un des événement majeurs de l’année 2017 en matière de chanson française).
Aujourd’hui est un jour funeste où nous apprêtons à donner le pouvoir aux prédateurs de la finance ou aux prédateurs des libertés.
Triste dimanche donc.
Mais quelque soit l’issue du scrutin, demain commencera un autre combat.
En ce dimanche j’ai envie tout de même de vous proposer un peu de musique.
Et je choisis pour la circonstance Joan Baez dont la vie entière est une vie de combat et de résistance.
Le concert a été enregistré l’an passé pour les 75 ans de l’artiste. S’y succèdent quelques invités prestigieux : David Crosby, Judy Collins, Paul Simon, …
Pas le temps de mettre de nouvel article. Alors, pour passer un petit week-end en musique, juste deux vidéos de concerts donnés assez récemment par Wayne Shorter, aujourd’hui âge de 84 ans (la musique ça conserve hein !).
Ces deux vidéos ne sont qu’une première immersion dans le monde musical de ce grand saxophoniste. Il devrait y avoir ultérieurement un article un peu plus élaboré sur cet artiste.
Week-end maussade ici en Franche-Comté.
Alors je vous propose un petit jeu musical un peu inhabituel, faisant appel à votre imagination débordante.
Que pourrions-nous faire en ce dimanche en rapport avec la musique ?
Piaffer avec Edith Baiser avec Joan Nager le crawl avec Diana Cocooner avec Kaukonen Faire du bob avec Dylan
Aller au brahms du cerf avec Johannes
…
Allez, comme ce blog avait tendance à devenir un peu trop sérieux les temps derniers, je vous laisse continuer la liste et délirer dans tous les sens possibles et inimaginables (sans avoir peur des jeux de mots complètement vaseux).
Alors là, je dois dire que j’ai été scotché par la performance de ce chanteur. Sans doute que son nom ne vous dit rien, il s’appelle Anthony Vincent.
Il prend un morceau de musique et le joue en plein de styles différents. C’est époustouflant. Quatre exemples pour ce premier article.
Une première vidéo avec une chanson de Mariah Carey : All I Want For Christmas Is You (ne pas hésiter à mettre en grand écran car c’est de très bonne qualité).
Ce blog n’a jamais été aussi près de s’arrêter. Il faudra pourtant bien qu’il y ait une fin. Il y a quelque chose qui se profile dans ma tête et qui est de cet ordre-là.
Pour moi, un blog est avant tout un espace de discussion plutôt qu’un endroit où l’on se livre, même si, avec le temps, de belles amitiés prennent naissance sur cet espace-là et se développent ensuite ailleurs dans la vraie vie. Chacun préserve ses jardins secrets, moi le premier. Mais je m’étais promis de ne pas arrêter le blog sans avoir parlé de ce chanteur dont la vingtaine de disques m’a accompagné toute ma vie : Jacques Bertin.
Ce nom ne vous dira sans doute pas grand chose. Encore que … certains d’entre vous le connaissent peut-être en tant que journaliste car il a été responsable pendant plus de dix ans des pages culturelles de Politis.
Bertin est pour moi aussi précieux que Georges Brassens ou que Léo Ferré. Quelques-uns de mes amis le savent depuis peu. Même si j’ai souvent écouté de la musique, tard la nuit, avec les amis, je n’ai jamais ou quasiment jamais mis de disque de lui en leur présence. Sans doute à cause du côté très intimiste de la musique et des textes.
Joëlle et moi sommes souvent aller écouter Jacques Bertin sur scène (« une dizaine de fois » dit Joëlle), Besançon ayant été l’un des lieux où il se produisait le plus dans les années 70 (notamment dans des concerts de soutien à Lip). Nous sommes aussi allés le voir à Paris (à la Maroquinerie) et nous serons à son prochain concert à Beaucourt dans le Territoire de Belfort (le 10 avril prochain et il reste encore des places). Petite anecdote : l’an passé, à la salle Battant à Besançon, nous étions arrivés de bonne heure au spectacle et la salle n’était pas encore ouverte. Nous attendions dans le froid à l’extérieur quand Jacques Bertin est arrivé devant la porte close. C’était sa soirée à lui, mais lui aussi était enfermé dehors !
Mais comment vous le présenter alors qu’il n’existe quasiment aucune vidéo sur lui ? L’une des rares qui existe date de 1975, la voici (je crois l’avoir déjà mise un jour dans un commentaire sur ce blog), il s’agit d’une période très engagée de Bertin (plus tard, au fil des années qui passent, la veine poétique l’emportera sur le côté politique).
Une deuxième vidéo, malheureusement sans image. Prenez le temps de l’écouter, c’est un morceau fleuve de plus de dix minutes. Bertin n’a que rarement eu ce type d’orchestration (en général c’est beaucoup plus sobre).
D’autres articles suivront, malheureusement le plus souvent avec des vidéos sans images.
Une seule vidéo pour ce petit week-end musical. Une vidéo de 10 mn, enregistrée lors du concert de Nina Simone en 1976.
Stéphane, lors d’une soirée avec des copains chez lui il y a quelques jours, a montré cette vidéo en cours de soirée (après semble t-il pas mal d’apéro framboise au programme). Marie pleurait d’émotion tellement c’était beau.
Et les musiques qui tirent des larmes sont si rares ! (bon, peut-être que l’apéro framboises y est pour quelque chose).
Date de naissance : 21 septembre 1934. C’est donc aujourd’hui que Leonard Cohen fête ses 80 ans. Leblogadupdup ne pouvait pas passer à côté de cet anniversaire.
Quelques vidéos alternant
J’étais en train de préparer le petit week-end musical habituel quand je suis tombé sur cette nouvelle du jour : l’émission « Là-bas si j’y suis » de Daniel Mermet sur France-Inter est supprimée après 25 années d’existence.
Je n’ai jamais eu de radio à la maison mais en roulant en voiture j’ai souvent écouté la voix de Daniel Mermet. J’ai aimé cette voix reconnaissable entre toutes et la tonalité de cette émission inclassable où chacun pouvait s’exprimer en laissant des messages sur un répondeur. Drôle. Emouvant. Toujours intelligent. Le genre d’émission – et il n’y en a pas beaucoup – qui tire l’auditeur vers le haut.
Alors quelle vidéo pour ce dimanche musical ?
Le silence conviendrait sans doute mieux à mon état d’esprit du moment.
Mais comme j’avais envie au départ de faire un petit article autour du quintette pour clarinette de Mozart, en voici une version interprétée par le Old City String Quartet.
Personnage haut en couleur dans le monde de la chanson, François Béranger nous a quitté il y a près de onze ans. Combien d’entre nous ont été marqués par ses chansons ! Quelques rares vidéos trouvées sur youtube :
S’il fallait que je dise qu’elle est mon instrument préféré, je répondrais sans la moindre hésitation : la guitare classique. J’aime le son de cet instrument : plein, rond, doux, coloré et chantant. C’est un instrument qui s’adapte à tous les répertoires, qu’ils soient contemporains ou très anciens (l’instrument n’existait pas encore à l’époque de Bach mais on joue souvent ses oeuvres à la guitare alors qu’elles avaient été composées pour le luth).
Je vous propose un petit week-end musical autour de cet instrument, avec des oeuvres pour la plupart très connues.
On commence avec le célèbre Asturias d’Isaac Albeniz (1860-1909) joué par Sharon Isbin.
Un article proposé par Léa
Ceux qui ont aprécié mon dernier petit « dimanche musical » qui parlait de l’Ensemble Arpeggiata, auront peut-être remarqué la participation régulière de deux artistes : Pino de Vittorio et Marco Beasley.
C’est de ces deux artistes que j’aimerais vous parler aujourd’hui. Ou plutôt d’un groupe qu’ils ont fondé, en compagnie d’autre musiciens (Guido Morini, par exemple, qui est harpiste, organiste et claveciniste ainsi qu’auteur-compositeur).
Bref, encore du beau monde, quoi !
Ce groupe, c’est l’Ensemble Accordone.
Une discussion très intéressante, dans une librairie parisienne, avec Marco Beasley et Guido Morini, car non contents d’être des artistes incroyables, ils sont également des érudits qui aiment partager.
J’ai trouvé cette discussion très très intéressante et aussi très abordable (si j’aprécie la musique baroque, je n’y connais vraiment pas grand chose). La question de la musique ancienne est aussi abordée. Ses instruments, ses rythmes, comment on la joue, la façon dont les musiciens tiennent compte des autres dans le groupe….
Egalement, une explication sur les tarentelles, leur origine, leur histoire…
J’ai choisi de vous faire découvrir quelques morceaux d’un même concert. Un travail du groupe autour de la tarentelle.
Pour ma part, j’ai trouvé ce spectacle fascinant. Mêlant musique, combats de chants, un peu de théâtre… C’est très beau. Ils sont vraiment habités.
Pas vraiment d’idée pour le petit dimanche musical de ce blog. Pas vraiment le coeur à ça d’ailleurs. Et comme un peu d’humour n’a jamais fait de mal sur ce blog je vous propose une petite ritournelles écrite à l’instant à la hâte. Il ne vous reste qu’à fredonner tout ça sur un petit air de votre composition. Amusez-vous en famille à chanter ça par coeur et sans vous tromper ! Après trois ou quatre apéros, ça devrait être pas mal …