Canard miam miam !

J’adore les colverts.

IMGP3299Surtout quand ils posent pour le photographe … !

IMGP3360La plupart de ceux que je rencontre n’y mettent cependant pas toujours du leur et passent beaucoup trop vite ! On pose les bières, mais pfouhhh, trop tard !!!!!!!!!!!

IMGP3380Mais quand ils coopèrent et se décident à construire leur nid dans un barbecue, c’est un vrai régal … en perspective !   :devil:

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Le bruant proyer

J’ai remarqué qu’avec le temps qui passe et les oreilles qui durcissent de la feuille, j’entends moins certains sons. Il y a ainsi très longtemps que je n’ai pas perçu les chants des roitelets et il faut vraiment que je sois très près d’un grimpereau pour l’entendre. Idem pour le bruant proyer que j’entendais régulièrement et qui ne fait plus partie de mon univers sonore. Comme le chant est un atout important pour détecter les oiseaux, il est certain qu’on a tendance à considérer que certaines espèces se raréfient alors qu’il n’en est peut-être rien. Il m’arrive ainsi rarement d’observer le bruant proyer.

En allant il y a 15 jours en Camargue, je m’attendais à voir cet oiseau le long des routes. Je dis « le long des routes » car il est impossible dans cette région de ne pas utiliser beaucoup la voiture. D’une part parce que les distances sont considérables (75 000 ha entre les deux bras du Rhône, c’est quand même quelque chose !). Et d’autre part parce qu’en Camargue règne plus qu’ailleurs le régime de la propriété privée. La plupart des espaces sont donc inaccessibles.

1

Alors on roule (à petite allure quand

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Le héron cendré (1)

HERONS DE CAMARGUE (2)
Cela fait plus d’une trentaine d’années que je connais le parc ornithologique de Pont-de-Gau en Camargue. Je l’ai vu évoluer d’une très belle manière : il n’y a plus que quelques volières à l’entrée du parc (réservée aux oiseaux blessés), tout le reste est en zone libre, souvent très sauvage. C’est assez incroyable de voir que sternes hansels, échasses blanches et mouettes mélanocéphales sont venues spontanément y installer leurs colonies. Il y a là 6 km de parcours sur une zone très grande. 60 hectares, ce n’est quand même pas rien !

1Ce qui est le plus

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Le héron pourpré

HERONS DE CAMARGUE (1)
Le héron pourpré est un oiseau que je connais assez mal. En Franche-Comté, il est plutôt rare et je ne le connais que dans la basse vallée du Doubs en aval de Dole.

La plupart de mes observations de ce héron ont été faites jusqu’à présent dans la Dombes, en Brenne ou en Camargue. Mais cet oiseau à l’existence assez discrète n’est jamais passé à côté de moi lorsque j’avais l’appareil photo en main. Tout juste un passage un peu lointain comme ici en Camargue la semaine dernière …

IMGP4630Mais un matin à la

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Le pouillot fitis

Les pouillots ne portent pas bien leur nom. Le naturaliste qui leur a donné ce nom, proche de « pouilleux » avait sans doute de la m … devant les yeux ce jour-là. En tous les cas, il ne les avait pas bien observés. Car si la taille de ces oiseaux est très modeste (les pouillots font partie des plus petits oiseaux de France), leur plumage est pourtant d’une grande finesse et d’une grande délicatesse.

Lorsque j’observe le Pouillot Fitis dans ma région (c’est l’une des quatre espèces de pouillots qui s’y reproduisent), je pense immédiatement à l’île Texel. Car le Fitis est particulièrement abondant dans les pays du Nord. C’est même l’oiseau le plus commun dans bon nombre de pays scandinaves (notamment en Finlande où il atteint de très fortes densités : 33 couples pour 6 hectares dans certaines zones).

La semaine dernière, alors que j’étais arrêté en bordure d’une route en Camargue, à quelques centaines de mètres de la mer (tout près des Salins-de-Giraud), et que j’étais en train d’observer quelques bécasseaux cocorlis (dont je vous parlerai dans les semaines qui viennent), un Pouillot Fitis est venu très furtivement se poser à côté de la voiture.

IMGP3027Les petits passereaux que 

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Le Fou de Bassan (3)

Lors de mon dernier séjour en Bretagne, fin mai 2011, je suis retourné une nouvelle fois près des côtes de Rouzic (l’une des îles de la réserve des Sept-Iles) où nichent les célèbres Fous de Bassan. Il s’agit là de la seule colonie française de Fous (je connais d’autres fous, notamment sur ce blog, mais ce n’est pas tout à fait les mêmes !).

1La colonie se remarque de

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Le serin cini

Ce petit article est consacré à un oiseau dont je n’ai pas encore parlé sur ce blog (mis à part dans quelques commentaires) : le serin cini.

1Contrairement aux autres oiseaux de

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La ferme aux grues (4)

Suite de mon article consacré à ma journée du 1er mars passée en compagnie de Michel dans un petit affût près du lac du Der.

Les premiers articles que j’ai écrits sur le sujet (voir ici les articles 1, 2 et 3) parlent uniquement des grues cendrées.

1Or, pendant cette longue

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En direct de la nature hollandaise

C’est maintenant devenu une habitude sur le blogadupdup : chaque printemps, plusieurs d’entre nous on pris l’habitude de suivre en direct la nidification de quelques oiseaux en Estonie. Depuis 2009, les webcams sur les nids du pygargue, de l’aigle pomarin et du balbuzard nous ont fait vivre de bien beaux moments ! En allant sur le site estonien, nous pouvons d’ailleurs retrouver certaines des meilleures scènes des années passées (voir par exemple ici la nidification 2009 de l’aigle pomarin).

Récemment, dans un commentaire, notre ami Yves nous a parlé de webcams situées en Hollande. La page d’accueil du site hollandais permet un accès direct à toutes les webcams (j’ai mis par ailleurs ce lien en bas de la colonne droite du blog). Depuis, je suis devenu accro et je me plonge chaque jour dans l’intimité des oiseaux.

La possibilité nous est donnée de suivre cette année 8 espèces différentes.

Deux webcams ne seront mises en ligne qu’en avril (voire en mai) lorsque les oiseaux seront revenus d’Afrique, il s’agit du rouge-queue à front blanc et du martinet noir.

Pour l’instant, il ne se passe pas grand-chose du côté de la mésange charbonnière, du faucon crécerelle et du faucon pélerin, mais c’est imminent, les oiseaux viennent déjà de temps en temps (charbonnière) ou même très régulièrement (crécerelle et pélerin) dans les nichoirs.

Restent trois webcams qui permettent déjà de bien belles observations : la cigogne blanche,  le hibou grand-duc et la chouette chevêche (chevêche d’Athena). Les poussins du hibou grand-duc ne devraient pas tarder de naître et la chevêche doit maintenir la place face à des intrus qui tentent de s’installer dans son nichoir. Quand à la cigogne, le premier oeuf vient tout juste d’être pondu, dans un très bel environnement, « très hollandais » (le matin, à la récréation, on voit les enfants de l’école jouer dans la cour en-dessous du nid).

cigognes1Ce site hollandais présente deux avantages certains sur le site internet estonien :

– il y a parfois plusieurs caméras offrant des angles de vue différents (deux caméras pour  la mésange charbonnière, le faucon crécerelle et le faucon pélerin, trois pour la chouette chevêche), il suffit d’aller cliquer au-dessus de l’image sur cam1, cam2 … Regardez la vidéo de la chevêche du 25 mars, on y voit successivement des images issues des caméras 1, 2, 3, 2 et 1 ;

– beaucoup de scènes intéressantes, souvent courtes (rarement plus d’une minute) sont mises en archives dans la colonne juste à droite de l’image. Si vous allez y jeter un coup d’oeil, vous verrez qu’il y a déjà plus de 30 scènes mises en mémoire pour certaines espèces. Alors, prenez le temps de fouiller et vous verrez le mâle grand-duc apporter un lapin à sa belle (scène du 17 mars), le pigeon colombin tenter de s’approprier le nichoir à chevêche (22 mars), le mâle de crécerelle en train de dépecer sa proie sur l’aire (24 mars), etc…

La vie des ces oiseaux est captivante. Cela dit, je me demande ce que dirait Joëlle si, à l’instar du grand-duc, je lui ramenais le jour de son anniversaire un lapin ou un rat. Non dépecés et non vidés de surcroît !  :biggrin:

J’espère que tout ça vous donnera envie de revenir sur le site.

Canards de Camargue (1)

Mes articles ont parfois dix trains de retard. Il arrive souvent qu’en voulant trier mes photos sur mon ordi (pour faire de la place), je me plonge dans des périodes déjà anciennes et que j’en fasse un article bien longtemps après les faits.

Ainsi, je n’ai jamais parlé de mon petit périple en Camargue réalisé en octobre 2009, mis à part trois articles sur le héron garde-boeufs. Alors voici le début d’une petite série consacrée aux oiseaux de Camargue (que j’espère compléter prochainement lors d’un nouveau séjour).

1Voici donc quelques

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Petite escapade dans les Vosges

Dans le domaine de la photographie animalière, on ne réussit pas à tous les coups.
Et c’est très bien ainsi. Il m’arrive souvent d’attendre longuement un oiseau ou un mammifère qui ne vient pas et qui ne viendra jamais. Certaines espèces me font toujours faux bond, année après année. Pas forcément des espèces rares d’ailleurs. Ainsi, le bouvreuil pivoine fait partie de ma « liste noire ». Jamais je n’arrive à le photographier. Et je loupe les quelques occasions que j’ai de le faire.

Mais cette fois-ci, c’était plutôt bien parti. Guillaume, mon collègue, m’avait invité à venir photographier les bouvreuils qui venaient au poste de nourrissage chez ses parents dans les Vosges. Deux petites heures de route et nous voila arrivés dans un petit village près de Remiremont. Il faisait froid et il y avait encore de la neige. A l’arrivée, les parents de Guillaume nous attendaient avec un bon café. Mais l’écureuil était là aussi pour saluer notre arrivée et c’est à travers la vitre que les premières photos ont été faites.

IMGP5423C’était un écureuil sombre, bien plus foncé que

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La ferme aux grues (3)

Suite de notre aventure (voir ici les articles 1 et 2).
Il fait sans doute froid dans notre affût mais nous ne nous en rendons pas compte car le spectacle est permanent et les grues sont là, juste devant nous.

1D’une point de vue sonore, c’est

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La ferme aux grues (2)

Je m’attendais à ce que ça soit dur. Entrer dans un affût avant le lever du jour et n’en ressortir qu’après la tombée de la nuit, je l’ai déjà fait malgré le grand froid de février. Mais c’était il y a bien longtemps et je dois dire que cette fois-ci, j’ai … 30 ans de plus ! Mais bon, 12 heures, ce n’est pas très long finalement quand on y réfléchit, même lorsque la journée s’annonce grise, froide et humide. Et puis, je sais que la petite flasque de rhum blanc de Michel est là pour aider à tout supporter …

Il fait nuit lorsque Michel et moi nous nous garons sur le parking de la ferme au grues. Les personnes qui ont réservé les autres affûts arrivent en même temps que nous. Il y a là Fabian (déjà rencontré la veille en fin d’après-midi) et d’autres personnes que nous ne connaissons pas, mais sans doute aussi givrées que nous !

Dix minutes de marche avec lampe frontale et nous arrivons dans « notre » petit affût (j’en montrerai une photo dans le dernier article). Il fait encore bien noir lorsque nous installons le matériel. Il est environ 6H35, les téléobjectifs sont maintenant braqués vers l’extérieur de l’affût et nous attendons. Nous savons que l’attente sera très courte.

Effectivement, le premier cri des grues est à 6H57. Les premières se posent mais il fait encore assez nuit, il y a déjà pourtant quelques lueurs prometteuses. Quelques minutes plus tard, les formes des grues apparaissent nettement et les premières photos sont prises. Sombres. Très imparfaites certes, mais c’est une ambiance de lever du jour, entre chien et loup.

IMGP7148Les oiseaux arrivent à un

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La ferme aux grues (1)

J’ai souvent parlé sur ce blog de la migration des grues cendrées au lac du Der (voir par exemple le dernier article écrit sur le sujet).
Selon les années, entre 60 000 et 120 000 grues passent par ce lac lors de leurs migrations d’automne et de printemps.
Le retour vers les lieux de reproduction a lieu dès février et la migration bat généralement son plein vers la fin février et le début mars. L’affluence maximale au lac du Der devrait avoir lieu dans les jours qui viennent lorsque l’Espagne se videra de ses derniers hivernants (estimés à 70 000 à l’heure actuelle, rassemblés de l’autre côté des Pyrénées). Les conditions météo des derniers jours ont engendré de gros mouvements vers le Nord mais tous les oiseaux ne sont pas encore passés au Der.

1Il y en avait tout de

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La tanière à Dupdup (2)

Voir le précédent article avant de lire ces lignes.
Nous sommes donc, avec Roland, en train d’observer de très près deux buses qui se nourrissent derrière la maison. Dans l’article précédent, nous les avions quittées inquiètes, surveillant du coin de l’oeil ce qui se passait dans le ciel. En temps normal, ce pourrait être d’autres buses qui survolent le lieu et qui s’apprêtent à disputer leur place. Mais là, non, c’est … un milan noir. Il se pose subitement devant nous.

1Pour une surprise, c’est une

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La tanière à Dupdup (1)

On a tous nos coins secrets. Des lieux où l’on aime se retrouver. Seul.
Moi qui suis un peu blaireau sur les bords, ce n’est pas un coin secret que j’ai, mais une véritable tanière. Une tanière où j’aime aller … pour en prendre plein les yeux ! Car j’y observe les oiseaux à une distance si faible que je peux saisir toutes les nuances des plumages des oiseaux qui viennent là, parfois à moins d’un mètre de moi.

IMGP5330Ma tanière est à moins de

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La cabane aux oiseaux (10)

Nico est allé ce matin dans notre cabane aux oiseaux.
Ce soir, en arrivant devant mon ordi, je m’attendais à ce qu’il m’ait envoyé un mail pour me raconter ce qu’il avait vu. Et là, une très belle surprise : il y avait d’abord une première photo à laquelle je ne m’attendais pas du tout …

Gros-becs-1Et une douzaine

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