Oiseaux
Nos amis à plumes
Le guillemot de Troïl (2)
Tiens, il y a longtemps que je n’ai pas parlé de la Bretagne !
J’ai envie de mer en ce moment.
Les conditions météo actuelles sont bien trop douces pour la Franche-Comté. Alors, par réaction, mon organisme a un besoin vital de ressentir la force des éléments naturels : par exemple la force de l’eau et la force du vent.
La Bretagne est une terre de contraste. La Franche-Comté aussi me direz-vous. Mais cette douceur suspecte et cette mollesse ambiante me font tourner les yeux à l’extérieur de ma Franche-Comté chérie. Ceci explique que je vais reprendre dans les temps qui viennent mes séries d’articles que j’avais commencées les années passées et que j’avais un peu délaissées. Je parlerai donc prochainement des oiseaux de Bretagne, de Texel ou de Camargue (car la Camargue est aussi une terre où les forces naturelles sont bien présentes).
Mais commençons par la Bretagne.
Et notamment par le cap Fréhel que j’avais un peu laissé en plan.
Il y a trois ans j’avais publié un premier article sur le
Mes oiseaux de l’hiver 2013/2014
Le crabier chevelu
HERONS DE CAMARGUE (4)
Il s’appelait héron crabier mais on a cru bon à un moment donné de lui changer son nom et de l’appeler crabier chevelu. Oui, pourquoi pas … ! De toute façon, moi qui râle souvent contre ces changements intempestifs de noms, je finis toujours par les adopter un jour ou l’autre, parfois 20 ans après (mis à part quelques-uns comme la gallinule que je continue d’appeler poule d’eau).
Je n’ai pas de bonnes photos du crabier chevelu car j’ai toujours eu un mal fou à voir cet oiseau de près. Il faut dire qu’il se montre assez peu à découvert et préfère les endroits riches en végétation.
La buse, toujours la buse … dupdup abuse !
Je vois toujours venir décembre avec beaucoup de plaisir. Car l’hiver est pour moi la saison la plus animée en raison de tous ces oiseaux qui viennent autour de la maison. Et l’hiver est pour moi « la » saison de la buse variable.
La gorgebleue à miroir
Je vous ai parlé il y a peu de temps de mon affût au martin-pêcheur sur un site très chouette qui est un ancien bras mort de l’Ognon.
Le martin-pêcheur (1) et … blog en congés !
Beaucoup trop de travail en ce moment ! Je n’arrive plus à mener tout de front et je n’aime pas faire les choses à moitié. Alors, ce blog fait une petite pause et reprendra le lundi 4 novembre. Pendant ce temps-là, les discussions continuent, d’autant plus que je vous laisse avec un premier article consacré à un oiseau de choix : le martin-pêcheur.
L’endroit est superbe ! Il est situé à 1 km seulement de la maison. C’est un bras mort de l’Ognon qui ne communique avec la rivière qu’en période de crue.
La baignoire aux oiseaux (2)
Tiens, il y a très longtemps que j’ai commencé cette série. Trop longtemps sans doute pour que les blogueurs s’en souviennent ! A l’époque, j’étais parti pour toute une série d’articles mais je me suis arrêté au premier.
Comme je l’avais dit dans le premier article, j’ai depuis très longtemps une coupelle de pots de fleur devant la maison qui sert de baignoire aux oiseaux du voisinage.
C’est une baignoire facile à installer et à entretenir (je rechange complètement l’eau de temps en temps, toutes les deux ou trois semaines en général, et le reste du temps je rajoute juste un peu d’eau pour compenser l’évaporation).
Je n’ai quasiment jamais fait de photos des oiseaux qui viennent s’y baigner (il y a une quinzaine d’espèces), hormis les quelques images qui m’ont servi pour le premier article. Mais le week-end dernier, ça m’a démangé. Alors j’ai arrangé un peu ma coupelle pour qu’elle fasse un peu moins « bout de plastique ».
Le mot « baignoire » n’est pas tout à fait approprié car
Le retour du torcol (1)
J’ai toujours eu un faible pour le chant du torcol. Quand j’entends pour la première fois au printemps son quin quin quin quin quin quin, j’ai le coeur qui se met à battre un peu plus vite que d’habitude
Mais cet oiseau est difficile à voir. Il faut dire que son plumage très particulier lui permet de passer inaperçu dans la plupart des cas.
Blog en congés
Ce blog reprendra le lundi 9 septembre.
Sans doute que ce jour-là, je vous parlerai de l’un de mes oiseaux fétiches : la Sterne pierregarin.
En attendant, voici deux images de cet oiseau faites il y a tout juste un mois sur la petite île de Texel en Mer du Nord.
Je vous souhaite à tous un été magnifique entouré de vos proches.
Le chevalier guignette
Je me rappelle avoir vu des jeunes chevaliers guignettes qui volaient à peine. C’était à Brussey dans le début des années 90. C’est la seule fois d’ailleurs où j’ai été certain d’une nidification de cette espèce dans ma vallée de l’Ognon.
Populations d’oiseaux en berne
Un soir de mai dernier, je suis rentré terrifié d’une soirée passée en
L’aigrette garzette
L’échasse blanche (1)
Lorsque je vais quelque part en vacances, j’ai toujours quelques petits projets photographiques en tête : par exemple photographier la sterne arctique en vol, le hibou des marais survolant une dune, la bécasse des bois à la tombée de la nuit, l’accouplement des gravelots, etc … (j’ai pris volontairement des exemples de petits projets qui ont tous échoué jusqu’à présent).
Lors de mon dernier séjour en Camargue, je m’étais dit que quelques photos d’échasse blanche seraient les bienvenues. Je n’espérais pas trop. Mais finalement, j’ai trouvé que cet oiseau n’était pas très farouche et relativement commun … D’ailleurs, nous étions à peine arrivés en Camargue que nous avons observé quelques échasses dans une petite pâture inondée.
Faucon hobereau et … ?
Ah, l’observation du faucon hobereau, ce chasseur d’hirondelles à la vivacité étonnante, est toujours un très grand moment pour moi !
Pour les hirondelles aussi sans doute ! :devil:
Mais il y a une autre observation, celle d’un oiseau nicheur aux alentours des Monts de Gy, qui me fait toujours vibrer (bien que rare pour moi) …
Allez, une fois n’est pas coutume, je dédie cet article à notre ami Christophe, il comprendra pourquoi.
Blog en congés
Ce blog fait une petite pause et reprendra le lundi 17 juin.
Et, avant de partir, une petite image que je n’espérais pas.
Il en est de la bouscarle de Cetti comme du rossignol : ce sont des espèces qu’on entend souvent mais qu’on désespère de voir un jour dans de bonnes conditions. Car ces oiseaux restent toujours cachés dans le feuillage le plus épais. Non seulement ils restent planqués, mais en plus ils vous narguent !
Et puis un jour, alors qu’on ne s’y attend pas, un oiseau chante quelques secondes à découvert. Et si on a l’appareil photo braqué sur cet endroit-là quand ça arrive, l’inespéré se réalise enfin.
C’est ce qui m’est arrivé il y a quelques semaines en Camargue. La bouscarle m’a fait un bien beau cadeau ce jour-là !
Le rollier d’Europe
Le rollier est pour moi un oiseau mythique. Quand je vais en Camargue, je sais que je risque de l’apercevoir (il n’est pas si rare que ça), mais je termine souvent mes vacances sans en avoir vu la moindre plume. Les quelques observations que j’ai faites de cet oiseau l’ont toujours été dans de mauvaises conditions, souvent de très loin. Cette fois-ci, j’espérais le voir mais je n’imaginais pas réussir à le photographier, mes prétentions n’en étant pas encore là.
Et puis, en passant plusieurs fois par jour dans cette belle allée de platanes qui menait au gîte, je me suis dit que c’était l’endroit rêvé pour qu’un couple de rolliers y niche.