La dernière semaine a été une « semaine Gros-becs » à la cabane. Jusqu’à 25 ce vendredi !
L’occasion donc de se
Musique, piafs et billets d'humeur
Nos amis à plumes
La dernière semaine a été une « semaine Gros-becs » à la cabane. Jusqu’à 25 ce vendredi !
L’occasion donc de se
Mésange huppée et mésange noire sont deux espèces peu communes en plaine (tout du moins dans ma région). Leurs effectifs sont bien moindres que sur le massif du Jura par exemple. Il faut dire que toutes deux ont un petit faible pour les conifères.
La mésange noire fréquente parfois le poste de nourrissage mais assez rarement. En 35 ans, je ne l’ai vue que pendant 5 ou 6 hivers. C’est en février 2011 qu’elle est venue la dernière fois.
Je vous ai parlé il y a quelques années du grèbe huppé.
Son cousin, le castagneux est bien moins connu du grand public.
Toujours actif, disparaissant très vite en plongée dès que vous braquez le téléobjectif sur lui, le grèbe castagneux n’est pas très facile à photographier.
En novembre dernier, j’ai eu la chance de l’observer à partir d’un abri en bois aménagé pour le grand public sur un petit étang très proche du lac du Der.
Les âmes sensibles n’aiment pas voir des animaux morts le long des routes.
Moi si ! Au contraire, je jubile (enfin, le mot est un peu exagéré, c’est juste pour la provoc’ et pour forcer le trait).
Car le nombre d’animaux morts le long des routes est un bon indicateur de l’état des populations animales. Il en est même le reflet relativement exact.
Il n’y a de moins en moins de hérissons morts le long des routes et c’est bien dommage. Car ça veut dire qu’il y a de moins en moins de hérissons.
Au contraire, il y a pas mal de blaireaux morts sur les accotements des chaussées et cela me fait bien plaisir. Si, si ! Car cela veut dire que les populations de blaireaux se portent plutôt bien.
Tout ça pour dire que je suis très très heureux d’avoir trouvé tout près de chez moi il y a quelques mois, écrasée à l’entrée du village de Geneuille (à 2 km de chez moi), une chouette chevêche (que l’on appelle maintenant Chevêche d’Athena). Pourquoi ce petit bonheur soudain ? Parce que, localement, je n’avais plus une seule donnée sur ce petit rapace depuis plus de vingt ans !
Que je voie dans les temps qui viennent des pies-grièches grises (ne serait-ce qu’une seule) ou des blongios nains (ne serait-ce qu’un seul) écrasés le long des routes, et vous m’entendrez jubiler depuis chez vous (même Yves entendra mon rire depuis la Bretagne !).
Cela dit, n’allez quand même pas appuyer sur l’accélérateur quand vous verrez une loutre ou un grand-duc sur la route !
Allez hop, c’est reparti !
Vous vous souvenez probablement de cette cabane en lisière de forêt qui avait été construite collectivement par une joyeuse bande d’allumés (Dan, Christophe, Michel, Roland, Nico, François, moi-même … et l’âme de Fifitoucourt qui planait au-dessus de nous ce jour-là :whistle: !).
J’avais déjà présenté une série d’articles sur les espèces observées depuis l’intérieur de cet affût l’hiver dernier (voir ici les articles 1, 2, 3, 4 et 5).
Cet endroit est surtout destiné à
Une fois de plus, je découvre en triant des photos sur mon ordi, certaines images dont j’avais oublié l’existence. Ainsi, ce pingouin torda photographié il y a quelques années en Bretagne, dans le beau pays de notre ami Yves.
C’est aux Sept-Iles que j’ai eu la chance de l’observer d’assez près (le pingouin, pas Yves :biggrin: ). En général, les
Autrefois, l’observation de la Grande aigrette était rare. Je me rappelle qu’à la fin des années 70, la Camargue était l’un des rares lieux où l’on pouvait voir cet oiseau. Et encore … pas tous les ans !
30 octobre en fin d’après-midi. Nous voici arrivés à l’église de Champaubert sous une très belle lumière de fin de journée.
Ce jour-là (27 octobre dernier), Luc, Dan et moi arrivions aux premières lueurs du jour sur la digue du lac du Der. Je ne sais plus trop si Dan avait déjà arrêté le moteur de la voiture, mais la silhouette qui se tenait devant nous était trop tentante. Alors, j’ai visé à travers la vitre du pare-brise, cadré et appuyé sur le déclencheur. Il y avait si peu de lumière que le temps de pose a duré … 6 secondes ! La photo est complètement floue (et cela n’a rien à voir avec les bières de la veille … quoique !) mais j’aime bien.
Dans le précédent article sur le sujet, j’avais parlé de ce fameux week-end historique au lac du Der en Champagne. Historique car le record d’affluence des grues cendrées avait été battu : 74 500 grues étaient là les 13 et 14 novembre 2010. Dans cet article, la lumière du lever du jour était dans les tons bleus et nous avions pu assister le matin du 13 novembre à l’envol de dizaines de milliers de grues. Quand je dis « on », je parle de notre petite troupe composée de Luc, Dan et Dom, Jean-François et Johanna, Joëlle et moi. Le lendemain matin, nous sommes revenus (toute la troupe, moins Dan et Dom qui avaient regagné la Franche-Comté) exactement au même endroit. Par rapport à la veille, la lumière avait complètement changé, c’était un lever du jour placé sous le signe de l’orangé.
J’ai toujours aimé les goélands. Sans doute à cause de leur tête de « bandits des mers » (vous ne trouvez pas ?) …
LETTRE OUVERTE A MONSIEUR DUPDUP.
D’abord les présentations : Je m’appelle Corps d’Ulia et j’interviens ici au titre du syndicat des libellules dont je suis la très z’ailée présidente.
Voici un oiseau dont je n’ai jamais parlé : le gobemouche gris. Il n’est pourtant pas rare (bien qu’en diminution), sans être toutefois très commun. Disons qu’il existe probablement quelques couples sur chacune de nos petites communes franc-comtoises de plaine. Mais il est difficile d’évaluer ses effectifs, tant cet oiseau est discret. Car le gobemouche gris est la discrétion même.
Au début juillet, je vous ai quitté avec un article consacré aux mésanges.
Aujourd’hui je vous retrouve avec les mêmes mésanges. Rien de nouveau sous le soleil donc, si ce n’est … le petit verre de bière en plus ! Verre de l’amitié à l’occasion de la reprise de ce blog, verre de l’amitié pour saluer aussi l’arrivée de nouveaux blogueurs.
Ce blog se met en congé. Le prochain article ne paraîtra que le lundi 3 septembre.
Je n’envisageais pas, au départ, de faire une telle pause, tellement je me sens redevable envers le millier de visiteurs qui fréquente maintenant quotidiennement ce blog. Mais une famille de mésanges est venue troubler mon petit programme.
Avant-hier soir 25 avril, j’ai vu mon premier martinet noir tout juste revenu d’Afrique.
C’est avec cette image (faite en Corse en juin dernier) que je vous souhaite de belles journées à venir.
Un petite pause s’impose pour moi et le prochain article ne sera publié que le lundi 14 mai. En espérant que les discussions continueront d’ici là … !
Nos amis estoniens nous étonnent chaque année. Après l’aigle pomarin et le pygargue à queue blanche, voici la nidification en direct du balbuzard pêcheur. c’est sur deux nids différents de cette espèce que sont braquées cette années les webcams.
On y a accès en cliquant ici.
Il suffit ensuite d’aller cliquer sur la photo 1 ou la photo 2 pour être en direct sur les nids.
Pour l’instant, seul le premier nid semble occupé. Hier, j’ai fait quelques captures d’écran.
Quelle n’a pas été ma surprise de voir un accouplement alors que j’arrivais juste devant l’ordinateur. Il n’a duré que deux ou trois secondes, mais Dupddup dégainant plus vite même que l’ombre du balbuzard, une capture d’écran a pu être faite. Il était environ 11H du matin.