Ah, cet ours observé en direct sur l’une des webcams de nos amis Estoniens ! Je l’espérais depuis longtemps et sans la vigilance et l’appel téléphonique de Christophe, je serais passé à côté.
Oui je sais, observer les
Musique, piafs et billets d'humeur
Nos amis à poils
Poursuite de la petite aventure vécue à l’intérieur d’un affût consacré à l’observation des grues le 1er mars dernier. Comme je l’ai dit dans mon dernier article, d’autres espèces sont venues au cours de la journée devant notre abri.
Ainsi deux chevreuils en fin d’après-midi …
Les traces laissées sur la neige par les animaux sauvages nous en disent long sur leurs activités. On est souvent surpris par leur nombre et par leur diversité. Parfois, la neige nous révèle la présence de tel ou tel animal alors que nous n’en soupçonnions pas l’existence. Et quand c’est autour de sa maison, cela a de quoi surprendre. Eh oui, mesdames et messieurs : nos frères animaux viennent nous rendre visite la nuit alors que nous roupillons sur nos deux oreilles !
Mon ami Claude-Roland a découvert de belles traces ce week-end … juste à côté de sa boîte aux lettres (il n’habite pourtant pas en pleine nature mais dans un lotissement d’un petit village très proche de Besançon). L’aiderez-vous dans la détermination de l’auteur de ces traces ?
Quand à notre ami Jérôme, l’un des
Cela fait une paire d’années que Roland me parle des chamois qu’il observe autour de Besançon. Il m’avait proposé de m’emmener sur son site habituel. Et puis les mois ont passé, j’ai fouetté d’autres chats entre temps. Mais j’avais gardé cette proposition bien enfouie dans un petit coin de ma tête. Alors, la semaine dernière, après échanges de mails et de coups de téléphones, nous avons décidé d’y aller ensemble samedi.
Samedi en début d’après-midi, nous avons pris un petit chemin forestier qui menait vers une prairie en haut d’une colline. Nous marchions depuis moins de dix minutes quand quelques chamois sont partis à notre approche, passant à une cinquantaine de mètres devant nous.
Les chamois ont grimpé la
Je vais relater deux observations très inhabituelles dans cet article.
La première concerne un animal que je vois rarement. En effet, voir la martre est chose rare (en tous les cas, pour moi). Je ne l’ai observée qu’à six reprises dans ma vie. Ce qui m’est arrivé dimanche est donc un énorme coup de chance.
J’avais prévu d’aller faire un tour dans mon affût en lisière de forêt. Je n’étais pas encore parti, j’étais en retard par rapport à ce que j’avais prévu. Heureusement ! car juste au moment où je partais, une martre est arrivée derrière la maison. Je ne l’avais pas remarquée, c’est Sylvain qui l’a vue dévaler la pente. Il était 13H40 exactement.
Ce n’était sans doute pas la première fois que la martre venait car elle est allée directement vers les déchets de viande (que je laisse en permanence sur le terrain dans le but de nourrir les buses).
Joëlle aime dormir. S’il fallait qu’elle choisisse un animal en lequel se réincarner, nul doute qu’il s’agirait du lézard ou de la marmotte.
Le lézard, j’en parlerai une autre fois. Car ce soir, en triant des photos, je suis tombé sur des photos de marmotte que j’avais oubliées dans un coin. Elles viennent de Suisse et des Pyrénées.
De Suisse d’abord avec cette région admirable qu’est le Valais, ici au-dessus de Martigny.
Je ne pouvais pas terminer (provisoirement ? définitivement ?) ce blog sans mettre en ligne les images de blaireau qu’il me reste et que je n’avais pas encore publiées !
Je n’ai pas fait beaucoup d’images de cet animal, celui que je connais le mieux tant il m’a procuré de belles soirées en forêt (sans doute plus de 500 soirées au cours des vingt dernières années), mais il m’en reste quand même quelques-unes, toutes faites il y a juste un an les 20 et 21 avril.
Il y a quelques semaines, je suis allé à une dégustation de vins de la Loire chez Brind’paille. Très beau moment de partage. Mais ce n’est pas de ce partage-là dont je voudrais vous parler. Il y avait là
Celui qui n’est jamais allé faire une soirée d’affût en forêt ne comprendra certainement pas la teneur de cet article. Tant pis … !
En forêt à la tombée de la nuit, il y a des moments de grâce qui sont rares. Si rares qu’il est quasiment impossible de
Hou la la, j’aurais bien voulu être à la place de Jan Siimson qui est resté planqué dans le froid de la nuit estonienne pour observer les sangliers et les chiens viverrins et offrir ensuite aux internautes de bien belles images.
Une vidéo qui va permettre aux habitués du blogadupdup de voir enfin des images de ce fameux chien viverrin dont nous avons tant parlé jusqu’à présent.
C’était il y a tout juste cinq minutes (à 18H20 exactement). J’étais en train de regarder les sangliers en direct sur le site estonien grâce à la webcam qui fonctionne même de nuit. Et là, sans même quelques préliminaires (peut-être à cause du froid ambiant), deux sangliers se sont accouplés en direct devant mes yeux, scène que j’ai pu fixer grâce à une capture d’écran (avec la touche « imp écr. Syst » du clavier).
Chacun fête donc Noël à sa façon. Et je dois dire que cette manière païenne de « mettre le petit jésus dans la crèche » (expression triviale et assez imagée qu’on utilise chez moi en Franche-Comté), est une religion qui en vaut bien une autre.
Juste un petit rappel : c’est en cliquant ici que vous pourrez accéder au site internet de nos amis naturalistes Estoniens. Ce site présente l’avantage de voir en direct, grâce à des webcams branchées en permanence, certaines scènes naturalistes. Lorsque vous arrivez sur la page d’accueil il suffit d’aller cliquer sur « direct stream » de l’une des webcams.
La première est surtout intéressante la nuit, grâce à la présence de sangliers mais aussi parfois du renard, du chevreuil, de l’élan et, depuis hier soir (merci à Francisca de me l’avoir signalé) de trois chiens viverrins qui viennent pendant les rares moments où les sangliers leur laissent la place. Image captée hier soir :
La deuxième est consacrée au nourrissage hivernal des petits passereaux (mésanges, verdiers, chardonnerets, pinsons …).
La troisième webcam est braquée sur un charnier sur lequel vient de temps en temps le pygargue et bien plus souvent les grands corbeaux et les corneilles mantelées.
La quatrième nous montre de temps en temps des phoques vautrés sur une plage de la mer Baltique mais on a souvent du mal à accéder à cette webcam pour des raisons de connexions.
Enfin, la rubrique Backyard Potter’s Tales permet de revoir les meilleures scènes des nidifications passées de l’aigle pomarin, du pygargue ou de la cigogne noire.
Je vous souhaite de bons moments, « à l’affût » devant votre écran.
Hier après-midi, j’étais tranquillement assis, depuis plus d’une heure, au milieu d’un petit bouquet d’arbres en forêt de Bucey-les-Gy lorsqu’une biche et son jeune sont venus à une quinzaine de mètres de moi. J’ai pris le temps de les observer à l’oeil nu avant de faire une photo, puis deux … et c’est tout : cinq chiens de chasse que j’entendais tourner depuis près d’une heure sont alors arrivés en hurlant. Les cerfs ont détalé. Je n’aurai plus le temps d’y retourner avant la fin du brâme. Rendez-vous donc l’an prochain pour, j’espère, d’autres photos.
Avec l’archipel de Molène dans le Finistère, la réserve des sep-îles, dans les Côtes d’Armor, est le seul lieu où se reproduit le phoque gris. Il trouve autour de l’île Rouzic et des autres îles de l’archipel le lieu le plus tranquille qui soit : aucun dérangement par l’homme, aucun prédateur.
Un trentaine de phoques ont ainsi élu domicile dans ce lieu privilégié. J’ai eu la chance d’en observer quelques-uns la semaine dernière autour des rochers des Cerfs, série d’affleurements rocheux qui se découvrent à marée basse.
Ce n’est qu’en visitant les Sept-Iles à bord des Vedettes de Perros-Guirec qu’on pourra voir parfois une grosse tête émerger de l’eau.
Les phoques se reposent souvent dans l’eau à faible profondeur et sont obligés de venir régulièrement à la surface pour respirer (sinon ils suphoquent !).
Avec la marée descendante, les phoques finissent pas être hors de l’eau et se retrouvent à l’air libre sur une saillie rocheuse.
J’ai eu la chance d’en photographier quelques-uns (et notamment une femelle avec son jeune), mon appareil photo étant muni d’un autophocus !
Ceux qui vont régulièrement aux Sept-Iles peuvent entendre toute la panoplie des cris de notre animal : les cris de salutation au moment du départ (« phoqu’ j’m’en aille ! »), les cris violents émis lors des affrontements (« phoqu’ tu t’casses ! »), les cris d’apaisement de la femelle face à ses jeunes qui se battent (« phoqu’ça cesse ! ») et Dupdup a même réussi à entendre (mais ne le répétez pas, ça ferait des jaloux) le célèbre cri d’amour du phoque (« I phoque you »).
Complétement louphoque !
Ce matin, j’ai mis quelques déchets de viande sur la pelouse derrière la maison, avec l’espoir d’attirer le milan noir. A défaut de milan, les corneilles s’en sont données à coeur joie pendant une partie de la journée.
Vers 17H30, surprise : un renard s’en va du charnier avec un gros paquet de déchets de viande dans la gueule. Mais nous ne le voyons qu’au moment où il s’en va. Le temps de régler l’appareil photo et il est trop tard.
Le renard va-t-il revenir ?
Il y a une demie-heure, Joëlle surprend de nouveau le renard qui semble surveiller depuis la butte puis qui s’éclipse par la droite. Nous attendons derrière la vitre de la cuisine.
Un quart d’heure plus tard, il arrive et descend le coteau,
regarde attentivement en direction de la maison du voisin (où un chat le regarde lui aussi),
cherche de la nourriture (mais les corneilles ont tout embarqué entre temps),
prend de nouveau le temps d’inspecter les alentours,
Belle fin de week-end !
Je pars ce soir observer le blaireau pour la 8ème fois en 9 jours.
Dupdup est devenu fou. Un mordu des blaireaux.
Chaque soir, j’observe des scènes incroyables dans des conditions exceptionnelles.
Mercredi dernier, je venais de retrouver le vieux flash-torche que j’utilisais il y a vingt ans. Et ma foi, les résultats sont plutôt encourageants, même si je n’ai pas encore essayé de téléobjectif et que je me borne encore à mon petit zoom 17/55 mm (certaines des photos qui suivent ont été recadrées).
C’était le 21 avril donc, j’étais avec Patrick et nous avons eu devant les yeux de très belles scènes pendant plus d’une heure de temps :
toute la famille réunie autour du terrier,
… des petites joutes amicales où chacun teste l’autre,
… l’adulte finissant toujours par avoir le dernier mot,
et surtout des séances d’épouillement …
… plutôt intimes pour certaines.
Et pour finir, tout ce petit monde se met à suivre un adulte en direction de la forêt.
Vivement demain soir !