Avec les faits, avec les fées, avec les fêlés …

Autrefois, dans un passé pas si lointain, les régimes totalitaires s’installaient par la force.
Aujourd’hui ils commencent à s’installer ça et là par la voie des urnes.
Avec l’affaire Tesson et la bande de fêlés qui l’a déclenchée, on voit se profiler un nouvel ordre mondial et une nouvelle dictature  : celle de la bien-pensance, qu’il conviendrait plutôt d’appeler celle de la rien-pensance.

En attendant que sur ce blog il y ait débat (ou non) sur ce sujet, une vidéo dans laquelle Sylvain Tesson parle de son dernier livre « avec les fées » :

Ainsi va le monde … ! (2)

Le ministre de l’intérieur a pris aujourd’hui un arrêté interdisant le déplacement des supporteurs de l’OL au Stade Vélodrome de Marseille, à l’occasion du match contre l’OM demain mercredi.
Dans quel monde on vit !?! :unsure:

Ainsi va le monde … ! (1)

J’ai envie d’ouvrir cette nouvelle rubrique, juste pour discuter entre nous de ce monde que j’ai aujourd’hui du mal à comprendre (l’âge sans doute !).

Le jour de la mort d’Hubert Reeves, on a surtout parlé dans nos journaux de rugby.

Ainsi va le monde … !

Du pain et des jeux !

A t-on vraiment progressé depuis 2000 ans (je ne parle pas de technologie, mais du reste) ?

Je vomis …

La nouvelle loi italienne sur le sauvetage des migrants oblige les ONG à ne procéder qu’à un seul sauvetage à la fois.
Aujourd’hui, 59 migrants, faute d’être secourus, sont morts sur les côtes italiennes.
Je ne sais pas s’il y a un rapport entre la nouvelle loi italienne et la mort de ces migrants.
Mais, qu’il y ait un rapport ou non, le résultat est le même : je vomis …

Juste une toute petite idée …

Juste une toute petite idée pour alimenter le débat sur les retraites :
« Et si l’on mettait d’office tous les hommes politiques à la retraite à l’âge de 60 ans ? »
Idée sans doute un peu démago.
Mais bon, on a le droit de rêver, non ?

Se libérer en s’alignant sur les normes !?!

Dans un article de ce jour, le Monde nous parle des personnes qui changent de prénom, comme la loi le leur permet.
OK.
Je n’ai aucun avis sur ce sujet qui ne m’intéresse pas du tout.
Mais quand je lis dans ce journal la phrase suivante dans la manchette de l’article, je saute au plafond : « Chaque année, jusqu’à neuf mille personnes demandent à changer de prénom, pour se conformer aux codes de leur milieu social ou accompagner une transition de genre. Une démarche libératrice, même si renoncer à son prénom d’enfant n’est pas toujours facile. »
Sur la transition de genre, je comprends.
Mais dire que se conformer aux codes sociaux c’est une démarche libératrice (alors qu’a priori c’est plutôt antinomique), quand même !
Se libérer en s’alignant, fallait inventer le concept. Le Monde l’a fait !
Ainsi va la dérive de la Presse qui n’a plus grand chose à dire sur plein de sujets …

Tout augmente? Oui, mais …

Ah, ma brave dame , tout augmente !!!

Quand il y a pénurie de moutarde, on augmente les pots de moutarde.
Quand il y a pénurie de nouilles, on augmente les nouilles.

Mais …

Quand il y a pénurie d’enseignants on n’augmente pas les enseignants
Quand il y a pénurie d’infirmières, on n’augmente pas les infirmières.

Cherchez l’erreur … :blink:

Noël dès le mois d’octobre ?

La fête de Noël est entourée d’un tas de choses : guirlandes, papillotes, lumières, … Et parmi ces choses, il y a aussi les baies de houx (c’est notamment ce qu’il ressort de mes souvenirs d’enfance).

Mais les baies de houx sont déjà rouges au début octobre (photo faite derrière la maison) et tout laisse à croire qu’il n’y en aura plus du tout en décembre.


Décidément, les changements climatiques détruisent beaucoup de nos repères !

Et si on parlait des ventes d’armes ?

Je ne sais pas comment aborder ce sujet très délicat dans ce contexte encore plus délicat (d’autant plus qu’en temps de guerre, tout le monde se range derrière le chef de l’Etat et la moindre critique de la position officielle est jugée suspecte).

Une grande puissance militaire, par définition, ne peut être attaquée (car évidemment, quand on possède des millers de bombes nucléaires – 6 255 pour la Russie – personne ne va s’amuser à venir vous chatouiller sous le nez). Personne ne peut donc déclarer la guerre aux Etats-Unis (1ère au classement des forces militaires du monde) ni à la Russie (2ème). Alors si on vend des armes à la Russie, ce que la France a fait jusqu’en 2020  (confirmé par le ministère des Armées ce 7 mars après les révélations de Disclose) ce n’est pas pour que la Russie ait à mieux se défendre (vu que sa position de deuxième puissance l’empêche d’être attaquée) mais plutôt pour qu’elle puisse attaquer elle-même. Argument imparable, non ? J’attends en tous cas que quelqu’un me démonte mon argumentation (et à vrai dire, j’aimerais bien …).

Concernant les intentions de Poutine, on se doutait depuis longtemps de ses vélléités expansionnistes … et certains diront, à juste titre, qu’il pouvait y avoir doute sur le sujet. Mais depuis l’annexion de la Crimée en 2014, on savait, non ? Alors, continuer de lui vendre des armes en sachant tout cela … !

Plutôt que de pousser des cris de « vierge effarouchée », si on parlait enfin de notre rôle de soutien – via la vente d’armes – à l’agresseur de l’Ukraine mais aussi aux pires régimes du monde entier ?

Il y a « migrants » et « migrants » !

Curieux tous ces Français qui s’opposaient à l’accueil de migrants syriens et autres migrants du Proche-Orient et qui maintenant veulent accueillir à bras ouverts les migrants ukrainiens.

Un migrant, c’est un migrant non ?
Un être humain c’est un être humain non ? »

« Liberté Egalité Fraternité » !
Faudra t-il un jour enlever le mot « Fraternité » à notre devise ? :sad:

Ça c’est de l’info !!!

J’ai déjà dit au moins une dizaine de fois (au bas mot) sur ce blog que les journalistes ne faisaient plus que répéter bêtement les dépêches de l’AFP, que tous les journaux finissaient par se ressembler, et que les journalistes ne faisaient plus de travail d’investigation.

La semaine dernière, l’annonce de la mort de Bernard Tapie a été un modèle du genre.

A cette occasion, je me suis amusé à faire des captures d’écran, juste pour étayer mes propos sur l’uniformisation de l’info dans notre pays.

25 médias ont à peu près tous dit la même chose.

Il y a eu ceux qui ont répété que Bernard Tapie avait eu six vies différentes : entrepreneuriale, politique, sportive, artistique, médidatique et judiciaire (personnellement, je me souviens surtout des épisodes judiciaires, peut-être simplement parce que c’est plus récent). Ils l’ont dit quasiment avec les mêmes mots. Exemples :

Et puis il y a eu ceux qui ont fait dans la surenchère, allant jusqu’à comptabiliser 1000 vies ! Je ne sais pas qui a eu l’idée de parler de ces milles vies, mais ça a fait un carton, tout le monde l’a répété ad nauseam (et pas que des journaux à la noix !).

 

 

Il y a eu Yahoo qui en a comptabilisé 1001, c’est sans doute faux (moi je n’en ai compté que 483 en compilant tous les articles parus depuis la naissance de Jésus-Christ), mais au moins ce média a au moins le mérite d’avoir essayé de nous faire prendre des lanternes pour des messies !

 

La palme revient au journal Le Point qui, en annonçant dans son titre que la cérémonie aurait lieu à la cathédrale de Marseille a cru bon d’annoncer juste au-dessous dans sa manchette, sans doute pour faire le buzz, qu’il serait inhumé dans la même cathédrale. Evidemment non, l’inhumation a eu lieu dans un cimetière et non dans une cathédrale. La ficelle pour amener sur le chemin de la sanctification une personne ayant eu affaire à la justice était quand même un peu grosse et les autres journaux n’ont pas repris cette fake-news. Et si le coup n’était pas volontaire et qu’il ne s’agissait que d’une erreur on se demande quand même comment ce type de bourde peut arriver dans un journal tel que Le Point.

 

Mais revenons à nos histoires de vies.

Six vies ou mille vies, perso je m’en tape.

Mais j’aurais aimé lire des choses différentes.

Evidemment, personne n’allait oser titrer « L’homme aux mille coups tordus », ce qui, là aussi, aurait donné une image trop erronée d’un personnage tout en ambiguïtés qu’on ne peut résumer d’une formule à l’emporte-pièce.

Et, dans ce pays, fort heureusement, il n’est pas question de parler de la vie privée des gens, on ne verra donc jamais, lors de la mort future de nos stars nationales, des titres tels que « L’homme aux mille vits ».

Et si on supprimait tous les journaux pour ne garder que l’AFP, ça serait un peu du pareil au même, non  !?!

Ah la mascarade !

Au Parlement, on vient d’étudier une loi sur la souffrance animale.
Une loi vidée de sa substance dès le début des discussions, vu qu’il était hors de question d’aborder la première cause de souffrance : l’élevage industriel … Ni, bien évidemment, la chasse à courre et la corrida !
Et on fait ça sous la pression de qui … ? : des amis des animaux … qui n’hésitent pas, entre deux tranches de foie gras, à castrer leurs chats et leurs chiens.

Ah la bien belle époque que voilà !!!

De très très bonnes nouvelles !!!

Aujourd’hui, samedi 23 janvier 2021, leMonde faisait sa Une avec la mort d’un journaliste américain. Ouais, bof bof . Titrer ainsi sa Une alors que la colère sévit dans notre pays, quand même ! Tout me semble ridicule dans notre époque. La situation liée au Covid me semble elle-même risible. Les mots employés n’ont plus aucun sens. On perd le sens des réalités. On donne le nom de « pandémie » à quelque chose qui va à peine se voir dans les statistiques mondiales. Evidemment, si ce nom de « pandémie » signifie simplement son sens premier, c’est à dire  « présent à l’échelle de toute la planète », je ne vais pas contester le terme, mais force est de constater que dans ce cas toutes les grippes saisonnières des dernières décennies – et sans doute même des derniers millénaires – étaient aussi des pandémies.

Quand on lit les infos, on a l’impression que tout le monde est appelé à mourir du Covid. Oh, attention, ce n’est jamais dit tel quel ! Mais c’est le sentiment qui se diffuse de manière pernicieuse chez les personnes qui regardent la télé et écoutent la radio. Une personne que j’ai vue récemment (âgée d’environ 45 ans) est assurée qu’on va tous en mourir.

Quand un ancien président de la république meurt, c’est du covid. Quand un réalisateur de cinéma meurt, c’est du covid. Quand un vieil artiste meurt, c’est du covid. Ce qui est drôle, c’est qu’autrefois, quand un vieux de plus de 90 ans mourait, on ne se posait même pas la question de savoir de quoi il mourait. Dans bon nombre de cas, le grand âge avait affaiblit ladite personne et celle-ci mourait souvent d’une infection qui prenait le dessus sur l’organisme défaillant. C’était assez souvent une grippe saisonnière, ou un pneumocoque, ou un truc du genre, … c’est assez souvent le covid aujourd’hui. Ouais, bof bof, rien de nouveau dans notre galaxie, ce qui se passe ressemble à du « déjà vu ».

Mais bon, dans le contexte actuel où personne ne peut s’exprimer sans être taxé de complotiste, j’ai envie de m’exprimer quand même. Et comme j’ai quand même un peu envie de rigoler (d’un rire nerveux certes) je vais le faire en interprétant à ma manière les chiffres (ceux qu’on veut bien nous donner). Et, pour le faire, je vais donc partir du postulat de départ (« oui, on va tous mourir du Covid ») en mettant en perspective ce postulat avec les chiffres officiels. Quitte, évidemment, à raisonner par l’absurde (j’ai envie de me laisser aller).

Pour rigoler (mais aussi, quelque part, de manière sérieuse), je vais vous annoncer trois bonnes nouvelles, qui vont vraiment vous donner du baume au coeur, et qui sont basées sur des chiffres officiels (mais que les journalistes des grands journaux, devenus les organes de communication du gouvernement – on gagne sa croûte comme on peut, hein ! – n’ont pas pensé à analyser).

La première de ces nouvelles est liée à la situation particulière de la France. Il y a eu 64 508  personnes mortes en France du Covid en 2020. Chiffres alarmants diront les « culs serrés », chiffres négligeables diront les autres.  Je ne vais pas départager ces deux types de personnes, je continue juste sur mon postulat de départ distillé ad nauseum par les médias (« on va tous mourir, et papati et papata »). Comme nous sommes 67 400 000 personnes à vivre dans ce pays, cela veut dire qu’à raison de 64 508 morts par an, vous allez tous mourir dans les 1044 années qui viennent (1044,83 exactement). A priori, c’est une mauvaise nouvelle que de savoir que chacun d’entre nous va disparaître au plus tard en novembre 3065 mais comme désormais vous ne pouvez plus mourir que du Covid (vu que les suicides, les accidents de la route, les cancers … semblent avoir disparu de notre paysage), ça vous laisse quand même beaucoup de marge. Et si vous faites un calcul bassement arithmétique, et que vous rendez compte que vous n’avez que 7,6% de probabilité de mourir au cours de ce 21ème siècle, j’en connais parmi vous (suivez mon regard) qui vont illico ouvrir quelques bières pour fêter l’événement (et je les accompagne, pas seulement en pensée !). Ça, c’était la première bonne nouvelle !

La deuxième nouvelle est liée à deux autres infos passées inaperçues. D’abord un article du Monde qui nous raconte que les virus sont partout dans l’air, qu’on en respire entre 17 000 et 400 000 par minute (jusqu’à 2 000 000 même si on fait un effort physique intense) et que le nombre de virus est à peu près partout égal (ce qui sous-entend : « en lieu confiné ou pas »). Deuxième info : l’Institut Pasteur nous a annoncé il y a un mois et demi que 7 millions de personnes avaient déjà contracté le covid dans notre pays. Comme l’info date du 4 décembre, en extrapolant, on peut dire sans beaucoup se tromper qu’on doit être aujourd’hui de l’ordre de 10 millions à avoir été victimes de cet affreux virus (sans doute même beaucoup plus, de l’ordre de 15 millions). Les virus sont tellement partout que, malgré les fermetures de certaines frontières, le variant anglais a contaminé plus de 60 pays en quelques semaines. Je donne ces chiffres pour ceux qui pensent que si on n’a pas pu juguler les quelques foyers de départ (la fameuse rencontre des évangélistes de Mulhouse dont on a tant parlé) on serait quand même capable aujourd’hui d’empêcher, grâce à l’usage du masque et du confinement, 10 (ou 15) millions de personnes (qui consituent autant de foyers potentiels, les fameux clusters) de contaminer les autres. Tout ça pour dire que les personnes qui avalent de telles sornettes – et c’est à elles que j’adresse cette deuxième bonne nouvelle – peuvent, si l’on s’en réfère notamment à l’article du monde qui nous donne ce chiffre hallucinant de 17 000 virus minimum respirés par minute, s’arrêter de respirer. C’est leur seule manière d’ailleurs de s’en sortir. Oui, oui, vous avez bien lu : « s’arrêter de respirer ! ». Mais bon, pour être sûrs de leur coup, tous ces pauvres gens devront le faire pendant 1 044,83 ans ! Oui, je sais, quand on arrête de respirer on devient rouge comme une écrevisse, on a l’air d’un con, d’un véritable con. Mais il paraît que « le ridicule ne tue pas ». Et puis, si on ne devient pas rouge écrevisse, on prend successivement toutes les couleurs de l’arc-en-ciel, et ça fait rire au moins les enfants des voisins (et peut-être même les voisins eux-mêmes). Et, à l’heure où j’écris, il ne reste aux candidats éventuels à la non-respiration déjà plus que 1044,82 années à tenir. Bon, ça c’était la deuxième bonne nouvelle, exclusivement adressée à ce public particulier … Désolé d’avoir donné une bonne nouvelle juste pour ce public-là (le public des « culs serrés ») mais je réserve une troisième bonne nouvelle, pour tous les autres ! (il est sympa le dupdup, hein, quand il s’y met !).

Pour la troisième bonne nouvelle, je vais revenir aux chiffres donnés au premier chapître. Ces chiffres ne concernaient que la France, pays qui fait partie des 12% des pays les plus atteints au monde … si l’on ne tient compte que du seul indicateur qui est vraiment fiable : le nombre de morts ramené au nombre d’habitants (je dis cela pour ceux qui, ne lisant pas la presse internationale ou les chiffres officiels de l’OMS,  croient encore qu’on fait partie des meilleurs). Hé bien, il n’y a eu que 1 808 254 morts liés au Covid dans le monde (au 31 décembre 2020), soit, proportionnellement, quatre fois moins qu’ici en France. Ce chiffre est ridiculement bas pour une pandémie, vu qu’il meurt chaque année 57 000 000 de personnes et c’est d’ailleurs sur ce chiffre que je me base en début d’article pour dire que la pandémie ne va pas se voir dans les statistiques mondiales  (et si jamais elle se voit ce sera sans doute parce qu’on a arrêté, sous prétexte du covid, de soigner certains vieux, qu’on a pris des mois de retards sur les diagnostics des cancers, que le nombre de dépressions et de suicides a augmenté dans les pays occidentaux, que des centaines de millions de personnes ont basculé en 2020 sous le seuil de la pauvreté… enfin tout ce que les médias appeleront dans quelques années d’un terme détestable « les dommages collatéraux »). Donc, dans le monde, au final très peu de morts ! Et si l’on continue de mourir à ce rythme là ailleurs dans le monde, ce n’est plus au plus tard dans 1 044 ans que nous mourrons tous mais dans 4 310 ans. Vous  avez donc compris ma troisième bonne nouvelle : on a donc intérêt à aller vivre ailleurs qu’en France ! Si la perspective annoncée à mon premier chapitre de ne pas pouvoir dépasser l’année 3065 vous faisait un peu peur (personnellement, je m’en contente et suis prêt à signer tout de suite), demandez l’asile à d’autres pays et avec un peu de chances vous pourrez allez jusqu’en 6331 !!! Elles sont pas belles les propositions de Dupdup ! Cela dit, je mets un bémol à mon propos : il va vous falloir tout de même, pour multiplier par 4 vos chances de survie, aller dans un pays où les systèmes de santé sont performants, où les prises de décision sont rapides, non bureaucratiques, sans experts autoproclamés, sans têtes d’oeuf, sans lobbies présents à tous les niveaux, dans des pays où la malbouffe ne règne pas, où les décideurs sont responsables et ont le sens de l’intérêt général… bref, n’importe où mais pas dans ce qu’on a coutume d’appeler « les pays occidentaux » qui sont, globalement, tous logés à la même enseigne. Bref, il va vous falloir changer complètement de culture ! L’occasion de s’ouvrir aux autres, hein !!! Non seulement, Dupdup vous donne des infos, mais en plus, il vous incite à prendre des vacances ailleurs ! Elle est pas belle la vie !?!

Bon voilà, je me suis lâché. Mais j’ai tellement de colère en moi, vous m’excuserez … !

Dis papa, c’est quoi une tête d’oeuf ?

Je ne crois pas vraiment aux experts. Enfin si, je crois à la science, mais l’avis des experts est devenu bien plus politique que scientifique et cela enlève toute la crédibité du propos. Quand on paye quelqu’un pour avoir un avis, on obtient l’avis qu’on a envie d’entendre. Et quand celui qui donne son avis au Pouvoir défend des intérêts extérieurs privés, cela ne laisse plus aucun doute sur le sujet … Et on en arrive à voir paraître des documents expertisés disant que les rivières franc-comtoises sont en bon état alors que la merde crève les yeux !

Par contre, si je suis devenu très sceptique sur ce qui se dit sur le plan scientifique, je crois beaucoup plus au bon sens. Et comme je viens de ma cambrousse, j’ajouterai « le bon sens paysan ». Ce bon sens a souvent raison. Pas toujours, mais souvent. Je n’ai pas forcément partagé les revendications hétéroclites des gilets jaunes. Mais il y avait beaucoup de bon sens dans certaines d’entre elles et notre pays aurait gagné à débattre de ces idées. En tous les cas, on n’avait pas à les écarter d’un revers de main.

A propos de cette oppostion « bon sens / expert », exemple des changements climatiques. Dans les années 70, le paysan qui observait un peu autour de lui observait déjà des changements, celui qui avait une vigne commencait de s’apercevoir qu’on vendangeait de plus en plus tôt, celui qui jardinait notait des choses très inhabituelles, celui qui s’intéressait un peu aux oiseaux ou aux insectes constatait déjà l’arrivée d’espèces méridionales, celui qui allait se promener en montagne voyait déjà l’évolution de l’étagement de la végétation, …. Les ONG environnementales ont alerté très tôt l’opinion sur ces changements climatiques. Et pendant ce temps-là, des experts discutaillaient sur le sujet et, pour la très grande majorité d’entre eux, niaient ces changements. Il aura fallu 40 ans pour que la communauté scientifique s’accorde (à peu près) sur le fait que ce que l’homme de la rue avait pressenti quelques décennies auparavant était vrai. C’est assez incroyable.

En ce qui concerne la crise sanitaire actuelle, si Macron avait demandé à une personne lambda qui possède juste un sou de jugeotte (je ne parle même pas d’intelligence moyenne), ce qu’il faut faire pour empêcher les gens de trop se côtoyer et de se contaminer, la plupart des personnes interrogées auraient répondu plein de choses évidentes, à savoir qu’il ne faut aller que dans les lieux les moins fréquentés (c’est à dire autoriser les gens à aller dans les forêts, à aller se promener à des dizaines de kilomètres de la ville loin du monde, à quitter même la ville pour aller en vacances ou en résidence secondaire à la campagne, … ), à autoriser l’ouverture des magasins sur des amplitudes horaires les plus larges possibles pour fluidifier la fréquentation, à avoir des règlements différenciés selon que l’on habite dans des zones à forte densité de population ou au contraire dans les déserts ruraux, …

Mais voilà, Macron a demandé à ses têtes d’oeufs.

C’est quoi une tête d’oeuf ? J’ai recherché tout à l’heure la définition de ce terme, j’en ai trouvé plusieurs qui valent ce qu’elles valent mais qui, pour beaucoup, visent des énarques (et autres sortis des grandes écoles) qui prennent des décisions abstraites loin des réalités de terrain. Pour moi, ce sont avant tout des gens dont la devise est « pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? ».

Alors ces têtes d’oeufs ont proposé l’interdiction d’aller se promener dans les forêts (c’était au printemps dernier), de faire des activités extérieures en groupe (sauf la chasse !), de quitter la ville pour aller à la campagne, … Et on se retouve avec des situations ubuesques, en tous les cas incompréhensibles pour le commun des mortels : le fait de pouvoir aller dans une église mais pas au théâtre, d’aller se serrer au milieu de centaines de personnes dans le métro mais de limiter à six convives les regroupements familiaux, le fait de ne plus pouvoir aller dans des galeries de peinture (là où il n’y a personne), mais par contre d’aller dans des galeries marchandes (là où il y a plein de monde). Et surtout, cette mesure incroyable d’interdire l’activité de certains magasins (au printemps dernier surtout) et d’instaurer un couvre-feu dans certains départements dès 18H. En interdisant certains lieux et en réduisant l’amplitude horaire des lieux ouverts, on ne pouvait qu’avoir une conséquence désastreuse (vis à vis de l’objectif fixé par le gouvernement), à savoir qu’on a concentré l’activité humaine sur certains lieux et sur certains horaires. L’exact contraire de ce qu’aurait dit l’homme de bon sens.

Tout à l’heure, il y avait un monde fou au Super U de Devecey (tout çà parce que le magasin est obligé de fermer le magasin à 17H45, couvre-feu oblige). Je vous dis pas la promiscuité !

Perso, je ne suis que très peu impacté par tout ça car, en tant que retraité, j’ai énormément de latitude pour m’organiser et, bien évidemment, je n’ai pas à me plaindre. Mais, avoir fait toute cette casse économique et sociale de la vie de nos enfants (et petits enfants), sous prétexte de lutte sanitaire alors qu’en fait les mesures aboutissent à l’inverse, je ne comprends pas …

Il fallait vraiment être tête d’oeuf pour concevoir toute ce dispositif abracadabrantesque (merci Chichi pour avoir popularisé ce mot !).

Et, comme je suis dans l’oeuvre de Brassens en ce moment, je vous propose le Grand Pan. C’est une chanson connue pour sa chute peu réjouissante (« j’ai bien peur que la fin du monde soit bien triste »). Mais si je vous la propose c’est surtout parce que chaque fois que je la chante sur ma guitare, je change l’expression « la bande au professeur Nimbus est arrivée » par « la bande au professeur Macron est arrivée ». Et ça me fait bien rire. Et j’en ai bien besoin en ce moment !

La revanche des culs serrés

Je les appelle les « culs serrés ».

Les culs serrés, c’est quoi, c’est qui ?

Petite tentative de description.

Les culs serrés, ça ne boit pas, ça ne va jamais dans un bar, ça ne trinque jamais avec les copains.
Les culs serrés, ça ne baise pas. Ou si peu. Ou « par inadvertance » (selon une formule de Bernard Dimey).
Les culs serrés voient peu de monde, ils restent parfois des journées entières sans rencontrer quelqu’un. Sûrs d’eux-mêmes et de leur propre valeur, ils sont persuadés qu’ils n’ont pas besoin des autres.
Les culs serrés ne sortent jamais de leurs gonds, jamais les yeux embués à la lecture d’une poésie ou à l’écoute d’une musique. La froideur du coeur et l’impassibilité du visage sont de mise en toutes circonstances.
Les culs serrés ont peur des autres. L’Autre est une menace potentielle. Et pour se prémunir du danger, les culs serrés vous tendent la main avant même que vous n’ayez eu l’idée saugrenue de leur faire un bisou.
Les culs serrés en arrivent à avoir peur d’eux-mêmes. Seuls dans leur bagnole, ils mettent un masque pour se préserver. De qui ? De quoi ? D’eux-mêmes ?
Les culs serrés ne déambulent pas sous la pluie, ne marchent pas dans la rosée du matin, ne sortent pas quand il fait froid, ont peur de la nuit. La nature est pour eux le lieu de tous les dangers.
Les culs serrés ne touchent jamais la terre, sauf avec des gants. Ils n’entendent pas le chant des oiseaux, le bruissement des feuilles, craignent la fraîcheur du vent sur leur visage.
Les culs serrés restent sagement chez eux à regarder BFMTV en caressant le chat d’une main et en mangeant des cacahuètes de l’autre.
Les culs serrés ne consomment que la nourriture la plus insipide possible.
Les culs serrés ne s’expriment jamais sur un sujet sensible (« quand on entend c’qu’on entend, qu’on voit c’qu’on voit, qu’on lit ce qu’on lit, on a bien raison de penser c’qu’on pense, hein ma bonne dame ! »). Ils font pourtant croire qu’ils ont une opinion.
Les culs serrés sont des êtres soumis. Jamais à une manif ! Un cul serré, ça ne se bat pas. Peut-être même pas le moindre bulletin de vote dans l’urne. Car les culs serrés, ça ne rêve pas du monde de demain, ça ne fait que ressasser les aigreurs et les rancoeurs du passé.
Les culs serrés sont des êtres constipés (par définitition), mais ils chient pourtant dans leur froc à la moindre crise sanitaire. Et sans doute est-ce pour cela qu’ils dévalisent les stocks de PQ dans les supermarchés …

Mais il vient de se passer un truc incroyable. Jusqu’à présent les culs serrés avaient une incapacité congénitale à jouir de l’existence, à profiter de la simple vie comme vous et moi en avons l’habitude. Mais tout cela est d’un autre temps : maintenant, avec le confinement, les culs serrés jouissent enfin ! Alleluia !!! Mais de quoi jouissent-ils ? De voir les autres, ces autres qu’ils jalousent tant, avoir progressivement une vie aussi étriquée, aussi merdique, qu’eux. Car désormais les autres ne peuvent plus aller au bar, aller à un concert, voir leurs proches (y compris leurs enfants), s’exprimer dans la rue… Comme les culs serrés, les autres ne peuvent désormais que rester (ou presque) cloîtrés chez eux …

Et en plus, c’est grâce aux culs serrés qu’on en arrive là. Car sans cette majorité silencieuse, qui a réussi à transférer sa peur viscérale de la mort au niveau collectif de notre société, sur quoi s’appuierait le pouvoir en place pour imposer toutes ces mesures liberticides, dont la plupart sont inadaptées à la situation sanitaire actuelle ?

A qui ont dit merci ? Aux culs serrés bien entendu !

Elle est pas belle la vie ?

Incivilités

Personnes qui jettent leurs détritus (canettes, emballages de burgers et de cigarettes, …) par la fenêtre de leur bagnole, sacs-poubelles déposés au bord des routes ou à l’entrée des forêts, détritus de toutes sortes entassés au pied des containers de récupération du verre, personnes qui sortent leur fusil pour tirer depuis leur maison sur les oiseaux, chiens qui divaguent, chiens qui aboient en permanence et qui font chier tout le voisinage, chiens qui bouffent les poules du voisin, chiens qui courent à chaque promenade après les chevreuils (parce que leurs maîtres sont incapables de se faire obéir), automobilistes qui empruntent les sens interdits, qui klaxonnent chaque fois qu’ils passent devant la maison de leurs amis, voitures et scooters qui dégradent le terrain de pétanque, tapage nocturne, voisins qui passent la tondeuse entre 12H et 14H ou le soir après 19H, automobilistes qui vont en bagnole dans les pâtures des paysans (oubliant parfois de refermer la clôture), propriétaires de 4X4 qui font du tout-terrain dans les prés, etc…

C’est fou comme les actes d’incivilité se multiplient dans mon village.

C’est pareil chez vous ? :blink:

Ainsi va le monde …

On vient de nous abreuver pendant près de 24H de l’arrestation d’un assassin qui en fait n’en était pas un.
Sur ce sujet inintéressant au possible (un fait divers n’ayant de valeur que s’il traduit un fait de société), sans doute des dizaines de fois plus de lignes et de temps de télé que pour les prix nobel de littérature et de la paix réunis.
Ainsi va le monde médiatique … et nous qui suivons comme des moutons et qui ne sommes même plus choqués par ces incongruités.
J’ai envie de crier mais en même temps, de manière paradoxale, je n’ai plus envie de dire quoi que ce soit.
Et sachez que si ce blog venait à s’arrêter dans les temps qui viennent, c’est pour une seule et unique raison : je ne me sens plus du tout concerné par le monde dans le quel je vis et encore moins par la manière dont on le représente.
Vivement que vienne le temps où l’on aura tellement vomi qu’on n’aura plus rien à vomir : ce sera la paix. Pas la paix du monde, elle ne viendra qu’avec la fin de l’humanité, mais la nôtre qui nous réfugierons dans nos petites bulles faites de famille, d’amis, de nature, de jardins et de verres partagés, de musique, de poésie …
Bon dimanche à tous.