La faune du Kenya à l’honneur

Le Kenya est l’un des pays les plus riches au monde de par sa biodiversité. Mon ami Samuel Delon s’est passionné pour la faune de ce pays et en ramène chaque année des photos époustouflantes.

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J’ai assisté à plusieurs de ses conférences et expositions et j’en suis toujours ressorti ébahi par la qualité des documents présentés.

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La prochaine conférence aura lieu demain soir mardi 19 décembre à 20h30 à l’amphi A, Fac de Sciences, la Bouloie, Route de Gray à Besançon. A ne pas manquer. Sous aucun prétexte !

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(les 3 photos sont publiées avec l’aimable autorisation de Samuel)

Vivement le mois de juin !

La canicule de 2003 et celle de juillet dernier avaient quelque chose d’effrayant, certes, mais au moins la chaleur ne laissait aucun doute : on était bien en été !

Les chaleurs des temps derniers me semblent beaucoup plus préoccupantes : on avait beau humer l’air, regarder autour de soi, rien ne laissait paraître qu’on était en début d’hiver.

Samedi 24 novembre, nous étions à une terrasse d’un café de Besançon à 19H le soir (il y avait bien plus de gens aux terrasses des cafés que dans les cafés mêmes). Le lendemain, il faisait 21°C à l’ombre. Fin novembre, les chardons bleus du jardin fleurissaient pour la deuxième fois de l’année (du jamais vu dans ma vie de jardinier !). Vendredi 1er décembre, j’ai participé à la plantation de 50 pommiers, la plupart avaient encore leurs feuilles. Le même jour, une grive draine chantait et je n’ai pas souvenir d’avoir entendu cet oiseau avant janvier. Samedi 2 décembre, une espèce de papillon, le vulcain, volait dans le jardin à 11 h du matin. Une heure plus tard, un paon du jour, autre papillon, est ressorti de mon sous-sol (où il était entré passer l’hiver) pour prendre l’air. Dimanche après-midi 3 décembre, je suis allé photographier les vaches de mon frère qui étaient encore au pré. Là aussi, du jamais vu en décembre chez les générations de Dupdup paysans !

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Lundi matin 4 décembre, on me signalait des cerisers en fleurs à Montbéliard. Mardi, des forsythias qui ne fleurissent qu’en mars, laissaient admirer leur superbe couleur jaune. Aujourd’hui jeudi, les moineaux s’en donnaient à coeur joie et présentaient des signes d’excitation sexuelle dignes d’un mois de mars. En rentrant tout à l’heure, je m’aperçois qu’Anne a laissé un commentaire sur l’un de mes articles en disant qu’elle venait de manger des framboises du jardin avec sa voisine en plein mois de décembre. Et caetera, et caetera …

Je n’aime pas la chaleur. Alors, vivement juin qu’il neige !

Pierre Rabhi à Besac

Belle conférence hier soir de Pierre Rabhi hier soir à Besançon où 500-600 personnes étaient venues. Thème de la conférence : « Toujours plus de croissance, est-ce vraiment raisonnable ? ».

Il y a une phrase qui a flatté mon égo de jardinier : « faire du jardin, c’est entrer en résistance, c’est un acte politique ».

Dans la salle, il y avait Mag, Anne, Vincent, Jean-Yves, … Et si c’était eux qui nous parlaient de cette soirée ? Y’a de la place pour les commentaires sur ce blog, non ? A vos plumes donc !

Nature morte ?

En quelques mois, le secteur entre Geneuille et Auxon a été complétement bouleversé par les travaux du futur TGV. Là où il y avait des prés et des champs se dresse depuis quelques semaines ce qui ressemble de plus en plus à un champ de bataille. D’immenses plaques de terres remuées et déplacées remplacent la verdure d’il y a quelques mois seulement.

Mais, et ce n’est là qu’une infime compensation, la roche décapée à nu par les travaux et la terre remuée ont des secrets à nous révéler. Le passé géologique de la zone nous apparaît au grand jour, encore faut-il un oeil aguerri pour interpréter ce que nous avons sous les yeux.

Bien que le TGV soit pour lui un véritable crève-coeur, notre ami Jean-Yves, qui habite à quelques centaines de pas du tracé, n’a pas résisté à l’envie de venir voir sur place ce que la terre pouvait bien accoucher comme révélations.

Au hasard de ses pérénigrations dans ce paysage quasi-lunaire, qui lui ont valu notamment de tomber sur des traces extraordinaires d’un écureuil ayant atterri dans la boue : UNE PHOTO. Ou plutôt une photo extraordinaire comme nous pourrions tous en faire, pour peu que nous sachions trouver un peu de poésie là où on ne s’attend pas à la trouver. Quelques feuilles éparpillées tombées au milieu d’un sol crevassé, quelques petites retouches minimes à l’ordinateur pour augmenter les contrastes ou bleuir la couleur des feuilles et nous avons là un magnifique tableau.

Nature morte ou au contraire nature qui s’affranchit de ses contraintes et de ses limites pour aborder le domaine de l’abstraction et de l’universalité ?

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(photo reproduite avec l’aimable autorisation de JYC)

Je me souviens d’une émission télé vue il y a plus de vingt ans, où Paco Ibanez, chanteur espagnol, parlait de Léo Ferré et disait combien il était bouleversé par sa poésie. Je n’ai pas la mémoire précise de ses propos, c’était il y a tellement longtemps (Ah, Altzheimer, quand tu nous tiens !), mais il disait qu’à la sortie d’un spectacle de Ferré, il était capable de trouver de la poésie au moindre caniveau croisé sur le chemin.

Saurons-nous, comme Léo ou comme Jean-Yves, magnifier et transfigurer ainsi le réel et le porter au rang d’oeuvre d’art ? Ou la nature n’est-elle, par sa réalité même, qu’une immense oeuvre d’art dans laquelle nous pourrions puiser à l’infini ?

Bières artisanales

Aujourd’hui, de très bonnes bières peuvent être achetées dans la plupart des magasins d’alimentation. Il existe maintenant un large public d’amateurs pour cette boisson. Et évidemment, j’en fais partie ! Comme plusieurs lecteurs de ce blog d’ailleurs !

L’engouement pour la bière bat son plein depuis une dizaine d’années et s’accompagne de la naissance de nombreuses brasseries aux quatre coins de la France. Certaines d’entre elles connaissent une large audience régionale (ainsi la brasserie Rouget de l’Isle, de Lons-le-Saunier, qui produit une quinzaine de bonnes bières).

A côté de ces grosses brasseries qui deviennent parfois quasi-industrielles, c’est d’ailleurs le cas de la Rouget de l’Isle, existe une multitude de petits producteurs, très artisanaux, dont la commercialisation est généralement plutôt confidentielle. La dynamique est très forte en Franche-Comté où il semblerait qu’il existe ainsi une cinquantaine de petits brasseurs, dont la plupart sont en activité depuis peu. Si certains lecteurs de ce blog en connaissent, ça m’intéresse de savoir où elles sont situées. Et si on commençait un recensement entre nous ?

J’ai eu l’occasion de goûter de nombreuses bières ces dernières années et, comme tous mes amis, je constate que la qualité est (presque) toujours au rendez-vous. Il faut dire malheureusement que la hauteur du prix, elle aussi, est (presque) toujours au rendez-vous.

Cet été, lors d’un petit séjour en Bretagne, j’ai visité une petite brasserie au nord de Brest. Trois bières plutôt classiques et très agréables sont produites dans ce lieu et portent le nom de Mutine. Ma préférence va à trois autres bières de la brasserie, plus typées, dont une bière à base d’algues. Ces six bières peuvent s’acheter sur place au 2 avenue de Portsail à la brasserie des abers à Ploudalmézeau. Alors, si jamais vous allez en Bretagne … !

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Autre lieu, autres bières : lors de mon séjour il y a quelques semaines sur l’île Texel aux Pays-Bas, j’ai bu (et rebu) pour la Nième fois la bière locale produite sur cette île. Là encore, la qualité est au rendez-vous. Si vous avez un jour la chance d’aller sur cette île, vous y trouverez ces bières un peu partout.

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Hier, j’ai dégusté une bière fabriquée sur l’île de Ré, que l’on m’avait offerte. Très étonnante car possède un fort goût de caramel ! Déguster cette bière est une sage occupation qui devrait permettre à notre Lionel national, désormais « retraité à vie de l’île de Ré », qui s’est un peu grillé – pour ne pas dire qu’il est même politiquement caramélisé lui aussi – de passer une bonne et heureuse retraite !

Monsieur Roger

Les personnes âgées voient leur univers se rétrécir progressivement. Impossible d’échapper à ce destin impitoyable comme le rappelle si justement la chanson de Brel et sa célèbre « pendule au salon qui dit oui, qui dit non ». Mais il y a aussi les contrexemples ! Oh je sais, ils ne sont pas nombreux. Combien de personnes de 80 ou 90 ans sont encore habitées par une véritable foi en la vie et un enthousiasme sans limites ?

Depuis quelques temps, l’idée de faire un petit article sur ce thème me travaille. J’ai pensé écrire quelques mots à la mort d’Elisabeth Scharwtzkopf, chanteuse d’opéra décédée il y a peu de temps à près de 90 ans et qui m’avait fortement impressionnée par la force qui émanait d’elle. Et puis non, je n’avais pas suffisamment de choses à dire.

Et aujourd’hui, l’occasion de le faire m’est malheureusement donnée.

Monsieur Roger, nous étions tous deux, vous et moi, passionnés de nature et de musique et dès notre première rencontre, nos relations se sont nouées autour de ces deux thèmes. C’était il y a un peu plus de vingt ans.

Je me souviens avec émotion de cette soirée passée avec Guy et vous à attendre les blaireaux devant leurs terriers. Vos 80 ans passés ne vous avaient pas empêché de parcourir la forêt à la tombée de la nuit. Ces blaireaux, vous en rêviez depuis longtemps et ils sont venus. J’aurais été tellement malheureux qu’il en fût autrement !

Monsieur Roger, nous nous sommes rencontrés épisodiquement tous les deux ou trois ans, à l’occasion de vos rares venues en Franche-Comté mais chaque fois j’attendais ce moment précieux où nous pouvions parler de ces grands musiciens qui vous passionnaient : les grands romantiques du 19ème siècle mais aussi et surtout Rachmaninof dont vous parliez avec passion. Leurs partitions étaient votre pain quotidien et je regrette beaucoup de ne vous avoir jamais entendu à votre piano. Mais je crois que c’était un peu votre jardin secret. Vos yeux étaient toujours pétillants mais je leur ai souvent trouvé un éclat particulier lorsqu’il était question de musique.

Et puis le temps a passé. Je me souviens de ma visite, avec Joëlle, il y a trois ans je crois, dans votre maison de retraite en Belgique. L’un de vos cols du fémur vous avait lâché. C’est en parlant de Schubert et de Brahms que nous avons tous quitté la maison de retraite, vous sur votre fauteuil déambulant dans cette petite ville, votre famille, Joëlle et moi vous accompagnant pour aller dans un petit restaurant.

A plus de 90 ans, vous aviez aménagé votre salle de bain de la maison de retraite pour qu’elle puisse accueillir votre piano. Je vous entends encore dire « avec mes doigts plein de rhumatismes, je n’arrive plus tout à fait à faire un octave complet, mais ça sonne à peu près pareil ». Toutes vos phrases étaient émaillées d’humour et je me dis souvent qu’on ne peut arriver à cette plénitude et à cette réussite de vie sans une forte dose d’humour.

Il y a trois ans, lors d’un petit repas chez moi, vous avez ri comme rarement j’ai vu rire quelqu’un. C’était un fou rire ! J’aimerais tellement entendre quelques jeunes de vingt ans rire de cette manière !

L’an passé, coup de théâtre ! Vous avez décidé, par grand froid, de quitter ce que vous appeliez votre « prison dorée ». Finie la maison de retraite ! A 93 ans, vous avez donc refait le chemin en sens inverse et vous êtes venu vivre de nouveau dans votre maison. Quelle force intérieure pour en arriver à une telle décision !

Monsieur Roger, vous aimiez les oiseaux. L’hiver dernier, vous avez tenu à voir les sittelles et les mésanges qui venaient manger dans la main. C’est la dernière fois où nous nous sommes vus. Votre humour, votre vivacité d’esprit, votre enthousiasme, votre sensibilité, tous ces ingrédients que vous portiez en vous, étaient intacts. L’âge semblait pour ainsi dire ne pas avoir de prise sur votre esprit.

J’aurais tellement aimé que d’autres vous connaissent aussi. Car vous aviez encore sûrement de formidables « leçons de vie » à donner. Vous étiez parti pour devenir centenaire. Mais le destin en a voulu autrement.

Le feu qui brillait au fond de vos yeux et qui vous animait s’est éteint mais ceux qui, comme moi, ont croisé votre chemin on reçu chacun une petite partie de la flamme.

Monsieur Roger, merci pour cette lumière qui m’accompagnera longtemps !

En pleine cure de raisin !

Chaque année, j’attends le début d’automne avec impatience. C’est en effet le moment où je pratique ma cure annuelle de raisin. Les gens qui ne connaissent pas ont souvent un a-priori négatif sur ce genre de choses : d’où est-ce que tu tiens ça ? c’est quoi ce truc ? … et puis ceux qui se hasardent à faire une petite cure sont souvent conquis et la refont chaque année.

Les vertus du raisin sont connues depuis très longtemps. Au moyen-âge, lorsque quelqu’un était très malade, on espérait qu’il puisse attendre la saison de raisins, période où l’espoir était permis qu’il guérisse. La cure de raisin a été très à la mode au 19ème siècle et de nombreux lieux de cure sont apparus, notamment dans l’Est de la France, en Suisse, en Allemagne et en Autriche. Et puis arriva le fameux 20ème siècle avec l’arrivée de la médecine moderne et la foi inébranlable dans la chimie, synonyme de progrès. Finis les vieux remèdes de bonne femme !

La cure de raisin est donc tombée dans l’oubli mais elle a été remise au goût du jour il y a une vingtaine d’années par la revue les quatre saisons du jardinage qui avait alors incité ses lecteurs à pratiquer la cure et à observer les résultats d’un point de vue médical. Suite au succès de l’opération, la cure de raisin est revenue en force.

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Si la cure de raisin est utilisée aujourd’hui pour se soigner, elle est surtout réalisée dans le but d’éliminer les toxines qui se sont accumulées dans notre organisme en raison des excès alimentaires liés à notre mode de vie moderne. La perte de poids est aussi recherchée par beaucoup de personnes, plutôt de sexe féminin, mais je dois dire que ce point n’est pas négligeable, surtout pour ceux qui, comme moi, disposent d’un petit « capital ventre » qui ne demande qu’à prospérer.

Le principe de la cure est plutôt simple : on ne mange que du raisin (de préférence à peau fine, l’idéal est le chasselas), autant qu’on veut et quand on veut, la durée de la cure est variable (je la fais généralement pendant une semaine, parfois jusqu’à 10 jours) et elle peut être pratiquée sans risque jusqu’à un mois sans suivi médical.

Autre principe extrêmement important : on ne reprend une alimentation normale que très lentement (reprise sur une demi-période. Exemple, après 10 jours de cure, la reprise d’une alimentation normale se fait progressivement sur 5 jours, la viande n’apparaissant qu’au 5ème jour). Chose étonnante, après une cure on a tendance a avoir un mode d’alimentation beaucoup plus sain (sauf pour les bonnes bières, en ce qui me concerne … !).

Des effets indésirables se manifestent parfois (souvent au début), par exemple des maux de têtes, mais la plupart des gens qui font la cure la vivent bien : sensation de bien-être, légéreté, meilleur fonctionnement des sens, esprit désembrumé, … et beaucoup continuent chaque année dans cette voie là (avec Joëlle, nous en sommes par exemple à notre 14ème cure et nous connaissons peut-être une vingtaine de personnes qui pratiquent la cure chaque année).

Cette année j’ai commencé plus tard (because mon séjour « oiseaux et bières » de la semaine dernière au bord de la mer du nord) et je n’ai commencé que lundi. Au bout de trois jours, j’ai perdu 3,7 kg. Il est vrai qu’au fil des années je mange de moins en moins de raisin et que ma cure est parfois à la limite du jeûne.

Il y a quatorze ans, alors que j’étais déjà plutôt mince, quand je faisais la cure on me disait « tu vas perdre un os » ou « tu vas t’envoler ». Bizarrement, on ne me le dit plus. Mais où est donc passée ma « taille de jeune fille » ?

Un beau livre à s’offrir

Les ornithos de l’Est de la France se souviendront longtemps de l’hiver 2004-2005. Beaucoup d’entre eux (et j’en fais partie) voyaient pour la première fois cet oiseau extraordinaire venu des forêts de la taïga : le jaseur boréal.

De tous temps, l’arrivée de cet oiseau a marqué les esprits, tant son irruption pouvait prendre des allures d’invasions spectaculaires, que l’on retrouve chroniquées dans la littérature (ainsi en 1413, 1519, 1682, 1779… et plus récemment en 1965 et 1988). Ces oiseaux ont d’autant frappé l’imaginaire collectif que la croyance populaire les associait à l’arrivée imminente de malheurs, tels que la guerre, la famine ou la peste (les Hollandais l’appellent d’ailleurs « pestvogel »).

L’invasion de l’hiver dernier a été particulièrement remarquée en Suisse, avec la présence de plus de 10 000 individus. C’est donc tout naturellement que deux photographes suisses ont réalisé un superbe ouvrage consacré à cet oiseau. Les deux auteurs s’appellent Jean-Lou Zimmermann et Blaise Mulhauser. Ce magnifique ouvrage de 100 pages contient 45 superbes photographies, une vingtaine de dessins au crayon et raconte la vie du jaseur, le mystère de sa migration et la richesse de son comportement.

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On peut commander cet ouvrage à la Maison de la Réserve – 28 avenue de la gare – 25160 LABERGEMENT SAINTE MARIE au prix de 30 euros + 5 euros de frais de port. Bonne lecture !

Et vive la Belgique !

Dans mon avant dernier article sur la grippe aviaire, Roland a donné une info de tout premier ordre sur la possibilité de vacciner l’homme. Il écrit notamment « Et la vaccination des humains ? C’est envisageable d’autant plus qu’un labo belge a mis au point un vaccin universel contre toutes les variantes du H5, mais les grands groupes pharmaceutiques freinent des 4 fers car tout un pan de leurs juteux profits disparaîtrait ». Voilà encore une information qui apporte un éclairage nouveau sur la manière dont nos responsables politiques gèrent la crise.

Mais mon propos dans cet article n’est pas de parler de la grippe aviaire, mais de la Belgique. Roland nous a dit que le vaccin avait été mis au point par des chercheurs belges. Il y a une autre info qui est passée inaperçue ces jours-ci (les journaux étant accaparés par la grippe aviaire et les jeux olympiques), elle vient aussi de chez nos amis belges. En effet, la Belgique vient de devenir le premier Etat au monde à interdire la fabrication, le stockage, l’utilisation et le commerce de bombes à fragmentation.

Comme j’ai pris cette info dans lemonde.fr, voici des extraits de l’article que je viens de lire : « Réputées plus dangereuses que les mines, les bombes à fragmentation – ou bombes à sous-munitions – tuent plusieurs milliers de civils chaque année. Elles se présentent généralement sous la forme d’un cylindre métallique, sorte de miniconteneur, largué par un avion ou un engin d’artillerie. Lorsque la bombe explose, elle libère de nombreuses munitions plus petites. Entre 5 % et 30 % des engins n’explosent pas immédiatement, tuant et mutilant les civils qui les touchent longtemps parfois après les conflits.
Les Etats-Unis sont le plus gros producteur de ces armes, fabriquées dans 34 pays, sous plus de 200 formes. Selon Handicap International, les sous-munitions représentent une menace constante pour la vie quotidienne dans une vingtaine de pays. Elles auraient tué des milliers de personnes en Irak, au Kosovo et dans le Golfe, notamment. Deux millions de sous-munitions auraient été disséminées sur le champ de bataille irakien depuis 2003, affirme Human Rights Watch. »

L’article du Monde rappelle aussi que la Belgique avait déjà été la première, il y a quelques années, à bannir les mines antipersonnel, qui ont ensuite fait l’objet d’un traité international d’interdiction.

Il y aurait beaucoup à dire sur la Belgique, pas seulement sur les bières qui sont, sans conteste possible, les meilleures du monde mais aussi par exemple sur les socialistes de ce pays, à côté desquels les nôtres font vraiment très pâle figure. Il pourrait y avoir un article sur mon blog sur ce sujet dans les semaines qui viennent.

Merci, mille fois merci !

C’était il y a juste une semaine, j’ai envoyé un mail aux amis et à quelques connaissances pour annoncer la mise en ligne de mon blog et de ma galerie d’images. Je ne m’attendais pas à ce qu’il y ait autant de visites, et surtout autant de commentaires (déjà une trentaine) sur les articles du blog.

Merci beaucoup à Nanou, la première à réagir (elle est tout le temps devant son ordi, pour réagir aussi vite ?), à Marie qui m’a redonné envie de retourner en Bretagne, ce pays « où il ne pleut que sur les cons », à Odile, Francesca (qui nous amène un petit vent agréable du sud-ouest), Claudine, Valou et Magalie. Que des filles ! Joëlle commençait à en être inquiète mais Roland, puis ensuite Vincent, sont venus à ma rescousse avec leurs séries de commentaires, merci à tous les deux (ah les amis, on peut compter dessus aux moments les plus difficiles !).

Merci aussi à celles et ceux qui ont réagi à ma galerie photo, la surprise est venue de Titouan, 8 ans (pour la rime ?) qui m’a laissé plein de petits mots touchants. Mais aussi à Jean-Pierre, Hervé et Nicole pour leurs commentaires poétiques ou pleins d’humour.

Il y a toutes les petites phrases sympas, qui n’ont pas étés mises en lignes et qui sont arrivées directement sur ma boîte aux lettres e.mail : Roland (« Tu déblogues mon pot’, ça y est, tu t’es mis au goût du jour comme Juppé ou DSK … », Christophe, Bernard (un autre, un bon lui aussi), Jean-Claude, Martine, Didier, Dominique, Thierry, Julien, Manu, Michel, Georges, Daniel, Dan, Marie-Geneviève, Guillaume, Benoît, Cyrille, Joëlle, Adriane, Joël, Evelyne et Pascale (qui a fait connaître mes photos à son réseau d’adresses avec comme titre de mail « un pur moment de plaisir dans ce monde gris et menaçant » … René m’a fait savoir que mes photos étaient déjà en fonds d’écran sur 4 ou 5 pc de l’hôpital de Montbéliard. Merci à la belle infirmière qui en est responsable !

Un grand merci évidemment à Stéphane qui m’a formaté ce blog. C’était un très beau cadeau de Noël, qui s’ajoute aux deux verres d’Orval offerts par Sylvain (je suis grand amateur de cette bière belge !)

Ce matin est venue une belle surprise, suite à mon article sur Bach (qui, finalement n’aura attiré que des commentaires …sur Mozart), les lecteurs se mettent à réagir aux commentaires des autres lecteurs, (et non plus seulement aux miens) comme si j’avais lancé une petite idée qui vit ensuite sa propre vie, sans que je ne contrôle plus rien, et ça, c’est génial, c’est probablement là l’esprit même d’un blog.

Voilà, grâce à vous, car vous avez mis la barre très haute à ce blog, il va falloir que tous ensemble on assure maintenant ! Le début d’une aventure ! Merci et encore mille fois merci à tous.