Coup par coup

Internet favorise l’ouverture sur le monde.
Mais en même temps il favorise le communautarisme.
Et on finit -hier sur les blogs, aujourd’hui sur facebook – par aller à la rencontre de gens qui nous ressemblent (ou tout du moins avec qui on partage des centres d’intérêts).
Un musicien va ainsi parler de musique avec un autre musicien. Un naturaliste de nature avec d’autres naturalistes. Etc…

En 1935, Mireille et Jean Nohain avaient écrit une chanson sur ce thème. Peut-être l’avez-vous déjà entendue . La voici, dans un document rare, chantée plus tard par Mireille elle-même et … Georges Brassens (Brassens se permettant de rajouter avec malice son propre couplet : « quand une vieille tante rencontre une autre vieille tante … »).

http://www.youtube.com/watch?v=PgQQW_9LkaI

Quelques couplets de

Lire plus

Petite pause de trois semaines dans la parution d’articles : le prochain sera mis en ligne le lundi 14 novembre.

Dimanche en début d’après-midi, je suis allé voté à la primaire socialiste dans le petit village d’à-côté. Il y avait pour tenir les urnes « la garde rapprochée » du président du conseil général qui avait appelé à voter Hollande. Une plaisanterie a fusé à un moment donné, l’un d’eux a dit joyeusement : « Au moins ce qui est sûr, c’est que ce soir ce sera un socialiste qui sera élu ! ». J’ai eu la répartie de leur dire « … sauf si c’est Hollande » en prenant bien garde d’ajouter aussitôt avec un grand sourire et en levant les deux mains en signe de dénégation « non, non, c’est juste pour l’humour ». Et comme l’ambiance était plutôt bonne dans ce bureau de vote, ils se sont mis à rire, sans doute d’un rire un peu jaune mais à rire quand même.
« Comme quoi les gens de droite ont quand même le sens de l’humour ! » Mais cette deuxième réflexion, je n’ai pas osé la leur dire ! Courageux mais pas téméraire le Dupdup !

Il y avait hier sur ma messagerie ce mail arrivé tout droit des Pyrenées :
« Je viens de trouver ceci. Personne ne sait me dire de quoi il s’agit. Vous auriez une idée. Merci par avance. Jenof@ »

Connaissant la perspicacité des blogueurs du blogadupdup et la curiosité toute féminine de certaines (suivez-mon regard !), je suis sûr qu’en deux coups de cuillers à pot, vous n’allez pas tarder à trouver !

« Le bonheur, c’est quoi ? »
Quelqu’un m’a posé cette question il y a quelques jours.
Je suis sûr que les lecteurs de ce blog ont plein d’idées sur la question !

J’avais annoncé au début mai la fin probable de ce blog et je vous avais alors donné rendez-vous le 12 septembre pour une réponse définitive.
Et nous sommes aujourd’hui le 12 septembre … !
La décision n’a pas été facile à

Lire plus

C’est fini. Enfin, disons plutôt « très probablement fini ».
Je vous donne rendez-vous le lundi 12 septembre, soit pour un dernier petit coucou, soit pour une éventuelle mais peu probable reprise du blog.
Tout a une fin. Chaque chose, comme chaque

Lire plus

Un article proposé par Luc
La question a déjà été posée sur le blog et, suivant en cela l’idée de Jenofa, je serais plutôt enclin à dire : plantons des arbres et laissons faire.

Certes, les réserves naturelles ne sont in fine que le navrant constat de n’avoir pu vivre en harmonie avec la nature. Nous avons tout foutu en l’air, vite, vite, faisons quelques bocaux de biodiversité pasteurisée avant qu’il ne reste plus rien. Oui mais.

La vallée du Bocq, dans laquelle coule une rivière encore un peu sauvage creuse mon paysage quotidien de son impressionnante ride. Je l’aime et elle est l’enjeu de toutes les forces politiques actuelles. Économique, culturelle, naturaliste, de loisir, etc… D’une part, elle est de mon point de vue, en danger de dégradation de par le nombre de ses exploitants et de l’autre elle bénéficie d’une reconnaissance européenne d’intérêt publique environnemental via un  statut européen enviable de vallée dite « eau libre » c’est-à-dire qu’on ne peut plus, ni canaliser son cours d’eau, ni retenir les eaux  de ruissellement. Les petits barrages qui la parcourent doivent être démontés ou contournés.

Bruno, un habitant très engagé et tenace du

Lire plus

Internet offre un véritable boulevard aux mythomanes de tous poils.
Beaucoup s’y inventent la vie qu’ils auraient aimée avoir.
Oui, oui, sans doute. Mais rien ne vaut fesse-bouc pour se faire de vrais amis.

C’est aujourd’hui, jour pour jour, le cinquième anniversaire de ce blog. Beaucoup de bière a coulé sous les (du)ponts depuis ce 17 janvier 2006 où le premier article a été écrit.

Je ne remercierai jamais assez Stéphane qui m’avait formaté ce blog comme cadeau de Noël 2005. « Un blog, c’est quoi ça ? » avais-je dit avec l’air un peu con du père qui n’est plus trop dans l’air du temps.

Cadeau empoisonné ? Il m’est arrivé de le penser, tant cette aventure m’a pris de temps. Mais pour des milliers d’heures passées sur ces 1227 articles, beaucoup de choses en retour, et notamment des amitiés durables qui se sont installées. L’amitié est si précieuse qu’une seule aurait pu justifier ce temps passé. Et il y en a eu plusieurs. Merci à … non non je ne vais pas citer de nom, chacun s’est déjà reconnu.

Il ne se passe pas une semaine sans que je me pose la question de la finalité de tout ça (qui suis-je, où vais-je, dans quel état j’erre ? … et ce genre de questions hautement philosophiques). Et puis finalement, je continue à faire les choses comme je les sens sur le moment. Le jour où je ne sentirai plus les choses, j’arrêterai tout simplement, sachant que chaque chose naît, se développe puis meurt, et que chaque pulsion de vie (car un blog, c’est est un peu une, n’est-ce pas ?) contient déjà en elle le germe de sa propre mort. Et le jardinier/naturaliste que je suis sait que ces deux notions sont exactement les mêmes.

Alors ce blog continue encore pour un certain temps. Pour le meilleur j’espère. Et le meilleur, c’est vous qui l’avez donné au travers de vos échanges. Et on aura une bonne illustration de ce meilleur mercredi avec un article écrit par Luc et Etincelle. Un article écrit conjointement par deux personnes qui ne se connaissaient pas, c’est une grande première sur ce blog.

Pour fêter la reprise de ce blog (après une petite pause de 15 jours), juste une petite photo de Grande Aigrette faite en novembre dernier au lac du Der. Un petit contrejour qui était le bienvenu et qui m’a permis de radiographier en quelque sorte la structure du plumage de ce magnifique oiseau.

« Pire que le bruit des bottes : le silence des pantoufles ! »
Que 2011 soit donc pour vous une année de résistance.
Et que le bruit des bottes dans la rue soit celui des vôtres !

Ce blog fait une petite pause, il reprendra le lundi 17 janvier.

Et bien oui, c’est petit, c’est culinaire, ça coupe.
Bravo aux défricheurs et à Christophe qui a « presque » trouvé (mais, grande âme, je lui accorde la victoire).
J’ai trouvé ce petit ustensile sur un marché de village, ce fameux village entre le cap Blanc-Nez et le cap Gris-Nez qui a un non moins fameux marché du mercredi.
Comme je m’interrogeais sur son usage, le vendeur me dit, avec son accent bien trempé : « Ct’un apparel’ pour faire des frites teurdues ». D’où mon achat immédiat, devant cette chose absolument indispensable à toute bonne ménagère qui se respecte.
J’ai fait le test :
Résultat : comptez environ deux heures pour 1 kg de patates … mais vous étonnerez vos amis!!!

Proposé par Yves (suite à la parution de l’article « guerre des sexes »)

Au fond de ton sac y a tes secrets

Je peux sans problème caresser ta peau , toucher tes lèvres et baiser tes mains

Mais jamais au grand jamais , glisser mes mains au fond de ton sac , au fond de ton sac à main

Que cache t-il ce morceau de toile , cuir ou plastique mais si pratique

Un p’tit stylo , un numéro , ton rouge à lèvres et cosmétiques

Collé sur l’épaule pas toujours drôle , des fois trop lourd sac de velours

Le porte monnaie est bien chargé , de tous ces centimes qui s’accumulent

la poche devant est bien gonflée des tickets de caisse d’une autre année qui y pullulent

Mais j’ai le droit , je dirais même l’ordre !!! De le tenir certaines fois

lorsqu’au p’tit coin pressée tu vas ou qu’au bal tu veux danser

Toi ,  cachée derrière le rideau de la cabine d’essayage

tu jettes un œil inquiet sur ton sac orné de coquillages

Moi je reste là , planté comme un soldat , le sac à main tenu du bout des doigts

Avec un visage qui crie aux messieurs de passage qui me regardent : Ce sac n’est pas à moi , qu’allez vous imaginer là !!!

C’est le sac de ma nana, plus sacré qu’un bouddha

Toujours bien rangé dit-elle , quand elle y plonge sa main habituée

Derrière la fermeture zippée , doit se trouver un trésor caché

Mais devant la voiture fermée alors qu’on est en train de geler

ça fait deux heures … qu’elle y cherche les clés !!!

Albert nous propose deux articles. Le premier est un quizz. A nous donc de deviner de quoi il s’agit sur les trois photos qui suivent.

Quand j’ai dit à Albert que

Lire plus

Nanou enseigne la musique.
Depuis quelques temps, elle  recherche des chansons françaises pour illustrer les 7 péchés capitaux : la paresse, la colère, l’envie, l’orgueil, la gourmandise, l’avarice et la luxure. Probablement que si tous les blogueurs s’y mettent, on pourra l’aider, non ?

Juste envie de vous parler aujourd’hui d’une petite histoire vraie qui m’est arrivée le 9 juillet dernier. La voici, telle que je l’ai déjà racontée à quelques amis par mail.

Il était 12H15 exactement ce

Lire plus

Vous vous demandiez pourquoi il y a tant d’écart entre les chiffres donnés par les manifestants et ceux donnés par la police ? L’explication est pourtant simple …

En regardant cette

Lire plus

Une bonne définition que Michel m’a donnée de l’amitié :
« Un ami c’est quelqu’un qui vous connaît … et qui vous aime quand même ! »