Je continue à petits pas cette rubrique destinée à ce qu’on se connaisse un peu mieux les uns les autres. Avec cette fois-ci une question à laquelle je vais avoir moi-même du mal à répondre :
Votre écrivain préféré, c’est qui ?
Coup par coup
Réflexions diverses et avariées
Blog en congés
Ce blog s’offre une grande pause estivale et reprendra le lundi 7 septembre.
Petit clin d’oeil littéraire pour vous donner le sourire avant les vacances d’été : ce petit billet d’humour de Jean D’Ormesson dans lequel vous retrouverez certains animaux qui nous sont chers ici sur ce blog.
«Myope comme une taupe», «rusé comme un renard», «serrés comme des sardines»… les termes empruntés au monde animal ne se retrouvent pas seulement dans les fables de La Fontaine, ils sont partout.
La preuve : que vous soyez fier comme un coq, fort comme un boeuf, têtu comme un âne, malin comme un singe ou simplement un chaud lapin, vous êtes tous, un jour ou l’autre, devenu chèvre pour une caille aux yeux de biche.
Vous arrivez à votre premier rendez-vous fier comme un paon et frais comme un gardon et là, … pas un chat! Vous faites le pied de grue, vous demandant si cette bécasse vous a réellement posé un lapin.
Il y a anguille sous roche et pourtant le bouc émissaire qui vous a obtenu ce rancard, la tête de linotte avec qui vous êtes copain comme cochon, vous l’a certifié: cette poule a du chien, une vraie panthère! C’est sûr, vous serez un crapaud mort d’amour.
Mais tout de même, elle vous traite comme un chien.
Vous êtes prêt à gueuler comme un putois quand finalement la fine mouche arrive.
Bon, vous vous dites que dix minutes de retard, il n’y a pas de quoi casser trois pattes à un canard.
Sauf que la fameuse souris, malgré son cou de cygne et sa crinière de lion est en fait aussi plate qu’une limande, myope comme une taupe, elle souffle comme un phoque et rit comme une baleine.
Une vraie peau de vache, quoi! Et vous, vous êtes fait comme un rat.
Vous roulez des yeux de merlan frit, vous êtes rouge comme une écrevisse, mais vous restez muet comme une carpe.
Elle essaie bien de vous tirer les vers du nez, mais vous sautez du coq à l’âne et finissez par noyer le poisson.
Vous avez le cafard, l’envie vous prend de pleurer comme un veau (ou de verser des larmes de crocodile, c’est selon).
Vous finissez par prendre le taureau par les cornes et vous inventer une fièvre de cheval qui vous permet de filer comme un lièvre.
C’est pas que vous êtes une poule mouillée, vous ne voulez pas être le dindon de la farce.
Vous avez beau être doux comme un agneau sous vos airs d’ours mal léché, faut pas vous prendre pour un pigeon car vous pourriez devenir le loup dans la bergerie.
Et puis, ç’aurait servi à quoi de se regarder comme des chiens de faïence.
Après tout, revenons à nos moutons: vous avez maintenant une faim de loup, l’envie de dormir comme un loir et surtout vous avez d’autres chats à fouetter.
Et avant de vous quitter, comme je sais que vous aimez particulièrement les petites devinettes naturalistes (témoins certains articles récents et vos nombreux commentaires), je vous donne cette image à identifier. Petit indice : la photo a été faite à Texel en Mer du Nord.
Blog en congés
Comme j’en ai pris l’habitude maintenant, je fais une petite pause aux dates des vacances scolaires (qui sont tardives en Franche-Comté). Ce blog reprendra donc le lundi 11 mai. Mais rien ne vous empêche de continuer à échanger sur ce blog en attendant la reprise. D’ailleurs, si vous avez envie de discuter, je vous livre cette petite phrase lue ce matin dans le dernier édito du journal « Terre et Humanisme » et qui concerne un mot : « utopiste », mot dont l’emploi est souvent galvaudé et qui revêt souvent une connotation négative. Voici donc ce que dit Pierre Rabhi dans son édito : « Je suis flatté quand on me qualifie d’utopiste car l’utopiste est celui qui n’a pas renoncé à ses rêves. C’est parfois grâce aux utopies de ceux que l’on prenait pour fous que le monde a évolué ».
Allez hop, je m’ouvre une petite bière pour fêter les vacances du blog. Et ça, c’est pas de l’utopie ! Juste de la belle réalité, mousseuse à souhait !
Bon printemps à tous !
Survivre à tout prix ?
Le triste accident d’hélicoptère qui a coûté la vie à trois grands sportifs nous rappelle que ce genre d’accident a malheureusement souvent eu cours dans notre histoire. Parmi les noms des grands disparus, on se souviendra par exemple de Marcel Cerdan mort dans un crash en octobre 49 alors qu’il partait rejoindre Edith Piaf à New York.
Evidemment, dans ce genre d’accident, il y a rarement des survivants. Les sportifs survivants les plus célèbres (car on en a fait un film au grand écran) ont été les membres de l’équipe de rugby uruguayenne qui ont survécu au crash du 13 octobre 1972 survenu dans la Cordillère des Andes. Parmi les 45 passagers, 12 sont morts sur le coup, 17 ont succombé ensuite de leurs blessures et 16 ont survécu. Comment ces personnes isolées du reste du monde dans un froid glacial ont-elles survécu ? La réponse, vous la connaissez sans doute : en mangeant leurs camarades dont les corps avait été conservés par le gel.
Vous ne vous êtes jamais demandé ce que vous feriez dans ce type de circonstances ? Interrogé comme ça à brûle-pourpoint, on se dit qu’on préférerait mourir de faim plutôt que d’avoir à dépecer le corps de son camarade avant de le becqueter. Mais finalement, est-ce que l’instinct de survie ne serait pas le plus fort ? Qu’en pensez-vous ?
Le dire avec des dessins
Il y a des dates qui marquent. Hier soir, je me disais que s’il y avait un avant et un après 11 septembre 2001, il y aurait aussi sans doute un avant et un après 7 janvier 2015. Rien ne sera plus jamais comme avant.
L’avenir est incertain. Il peut aller dans un sens ou dans l’autre. On peut tous ensemble se ranger derrière les valeurs de la république et il pourrait naître de cela une belle solidarité qui dépasserait la simple solidarité nationale. Mais l’émotion peut amener aussi à plus de radicalité. Car la violence appelle souvent malheureusement la violence comme on l’a souvent vu dans notre Histoire. La loi de Murphy nous dit qu’à partir du moment où il existe plusieurs chemins possibles et que l’un d’eux peut mener à la catastrophe il y aura toujours quelqu’un, quelque part, qui empruntera ce chemin-là. On l’a vu hier avec cet assassinat, on peut aussi le voir demain avec les réactions qui vont naître ici et là.
Comment dire la douleur ? Comment dire l’impensable ? Les mots manquent bien souvent, bien que de bien belles choses aient été dites depuis hier. Je n’osais pas faire d’article sur le sujet, ne voyant pas quoi dire qui n’ait déjà été dit par ailleurs. Et puis, il y a eu ce lien dont Luc nous a fait part ce matin. Il s’agit de dessinateurs qui mettent leur talent à contribution pour nous dire des tas de choses qui restent dans l’esprit de Charlie Hebdo.
Parmi ces dessinateurs (dont j’ignorais le nom pour la plupart, il s’agit d’ailleurs parfois de pseudos), il y a par exemple Tommy Dessine.
Mais il y a aussi
Blog en congés
Le rythme de parution de mes articles se ralentit. J’ai pris l’habitude de faire régulièrement des pauses, notamment pendant les périodes correspondant aux dates de vacances scolaires de Franche-Comté. C’est un rythme qui me convient bien (et qui semble également vous convenir).
Le nouvel article paraîtra donc le lundi 3 novembre.
Et comme il n’y a eu que peu d’articles musicaux depuis la rentrée de septembre (mis à part celui sur Leonard Cohen), autant se quitter en musique ! Je vous propose ainsi deux vidéos consacrées à l’univers poétique de Félix Leclerc. La première est enregistrée en 1974 sur Radio-Canada par l’artiste lui-même. Elle n’est pas de très bonne qualité d’images mais c’est un très beau témoignage.
La deuxième nous montre deux interprétations très émouvantes des chansons de Félix Leclerc par Catherine Major (une belle découverte pour moi !).
Bonne écoute !
Blog en congés
Comme chaque année, je ressens le besoin de faire une petite pause estivale.
Ce blog reprendra le lundi 8 septembre.
Quand à moi, je vais consacrer un peu de temps à mon jardin et à « mes » chamois jurassiens au-dessus du village de Bourg-de-Sirod.
Si certains d’entre vous passent en Franche-Comté, sachez qu’il y a toujours de bonnes bières à la maison et qu’elles vous attendent !
Bon été à toutes et à tous !
Prédation
Vous êtes en train d’admirer les abeilles qui viennent butiner vos fleurs …
… quand tout à coup PAF deux pinces surgissent !
C’est quoi votre première réaction face à l’araignée qui capture l’abeille, l’épervier qui rattrape la mésange ou le lynx qui croque le chevreuil ? « Hou la sale bête » ? « Wouah quelle belle scène ! », « Mal nécessaire » ? …
Fête de l’équinoxe ?
Notre pays compte un certain nombre de jours fériés.
Beaucoup de ces jours fériés ont une origine religieuse.
Il est tout de même curieux qu’on ait gardé ces jours fériés-là alors que nous sommes censés vivre dans un pays laïc.
Sans doute que la symbolique de Noël, de Pâques et de la Toussaint est si forte qu’il est impossible de supprimer l’une ou l’autre de ces dates. Soit. Mais interrogez vos connaissances et demandez leur ce que signifient la Pentecôte, l’Ascension et l’Assomption. Beaucoup répondront qu’ils n’en savent strictement rien. Moi-même qui suis tombé dans l’eau bénite quand j’étais gamin (ce qui explique sans doute que par réaction je sois devenu plutôt adepte de la bière, bénite ou non peu importe), je n’ai qu’une vague idée sur le sujet (encore que, je me souviens avoir écrit un article sur l’Ascension).
Ce que je vais écrire ci-dessous va sans doute être polémique.
Je pense que notre pays a un besoin vital de ciment social. Il en a d’autant plus besoin que certains propos xénophobes se sont banalisés et que des débats récents (l’identité nationale) ont un peu attisé certaines tensions, pour ne pas dire jeté de l’huile sur le feu. Alors, si un pays laïc devait à tout prix, vu son passé, maintenir des jours fériés à caractère religieux, je pense qu’un jour de fête nationale consacré à l’Islam serait le bienvenu. Dans ce pays où cette religion est devenue si importante (au regard du nombre de ses pratiquants), une décision de cet ordre, qui serait forcément combattue avec violence au départ, mettrait sans doute à terme un peu d’huile dans les rouages de notre société. Enfin, on peut toujours rêver …
Voilà, fin du passage polémique.
Tout ceci n’était qu’un aparté, une idée en l’air, le but de cet article est de rappeler que nous sommes aujourd’hui le jour du printemps.
Comme vous le savez, le jour du printemps c’est le jour de l’équinoxe.
C’est quoi l’équinoxe ? Et d’abord, c’est qui Noxe ?
Il y a deux équinoxes : celui du printemps et celui d’automne. On sait que lors de ces deux jours-là, la durée du jour est égale à celle de la nuit. Mais ce qu’on a tendance à oublier, c’est que pendant ces jours d’équinoxe, cette égalité entre jour et nuit a lieu PARTOUT SUR TERRE. Que l’on soit au pôle Nord, au pôle sud, sous les tropiques ou à l’équateur, tout le monde est logé à la même enseigne ce jour-là.
Pour résumer et pour faire un raccourci un peu osé : symboliquement, l’équinoxe c’est le jour de l’égalité.
Alors, faire du 21 mars un jour férié sur l’ensemble de la planète, quelque chose qui relie 7 milliards de personnes entre elles, je pense que par les temps qui courent ce ne serait pas superflu et je serais plutôt pour … !
Les séries : du vrai cinéma ?
« Six feet under », « Game of thrones », « Sherlock », « Breaking Bad », « Treme », …
Ce ne sont là que quelques titres de séries télévisées d’une qualité exceptionnelle.
On peut se demander aujourd’hui si le vrai cinéma n’est pas dans les séries plutôt que dans les films qui passent en salles.
Qu’en pensez-vous ?
(n’étant pas du tout cinéphile, je n’ai pas d’avis tranché sur la question, mais je trouve intéressant qu’on puisse discuter sur ce blog d’un sujet – le cinéma – que je n’aborde jamais)
Et hop, c’est reparti pour un tour !
Un grand bonjour à vous tous que je retrouve après deux mois de belle pause estivale !
Et en ce jour de reprise, les filles du blog ont droit à bien plus qu’un simple bonjour : comme elles aiment forcément les bijoux, j’offre à toutes les blogueuses du blogadupdup cette belle émeraude trouvée cet été sur les berges de ma petite rivière.
A demain mardi pour le premier article de la rentrée (j’avais envie de commencer léger aujourd’hui …).
carte postale
En attendant de vous retrouver le lundi 9 septembre après la pause estivale de ce blog, je vous envoie une carte postale du lieu de mes vacances. Et comme ici c’est la canicule et qu’on ne peut sortir que la nuit, vous retrouverez aisément sur cette petite carte tout ce qui peut meubler la vie nocturne d’un naturaliste : chauve-souris, chouette hulotte, blaireau, crapaud, bars enfumés, filles de joie, etc …
A vous de les distinguer dans la nuit !
Blog en congés
Ce blog reprendra le lundi 9 septembre.
Sans doute que ce jour-là, je vous parlerai de l’un de mes oiseaux fétiches : la Sterne pierregarin.
En attendant, voici deux images de cet oiseau faites il y a tout juste un mois sur la petite île de Texel en Mer du Nord.
Je vous souhaite à tous un été magnifique entouré de vos proches.
Kicékicacarde ?
Le chat miaule.
La fauvette babille.
Mais qui est-ce qui criaille ?
Qui cacarde ?
Qui chicote ?
Qui bouboule ?
Qui pupule ?
Qui jabote ?
Qui glottore ?
Qui belote ?
Qui hôle ?
Qui piaule ?
Merci de jouer le jeu sans utiliser de moteur de recherche !
La barrière rouge
Il y a quelques mois, Etincelle m’avait envoyé un lien vers une vidéo qui m’avait bien impressionné.
Je l’avais mise de côté pour une utilisation ultérieure (la vidéo, pas Etincelle … ! :whistle: ).
La voici :
Phôtes d’aurtograf (2)
J’avait dèja écri un preumié artique sûre le sujai : les phôtes d’aurtograf dent les tytres des journôs ainternette (je noeud parle queue des tytres car les artiques en son trufé). Vois si de nouvailes phôtes capté au court des deut derniaires zannés sur mont nez cran. Ces phôtes (oublie de maux, phôte de frap, erreure de grand-mère) vienne du Monde …