Dans la nature, la plupart des individus d’une espèce donnée vivent dans le même type de milieu, dans des conditions écologiques proches. Mais il en est d’autres qui s’en écartent un peu, qui vivent « à la marge ». Quand les conditions changent, d’un point de vue écologique ou climatique par exemple, ce sont les quelques individus qui vivaient déjà dans des conditions un peu différentes de celles dévolues habituellement à leur espèce, qui ont le plus de chances de s’en sortir. Ce sont ces individus marginaux qui présentent le plus gros potentiel de survie de leur espèce, qu’il s’agisse d’une espèce animale ou végétale.
N’en est-il pas ainsi de l’espèce humaine ? Notre monde change vite, très vite même, les conditions de vie se dégradant actuellement sur l’ensemble de la planète. Mais n’est-ce pas celles et ceux qui vivent « à la marge » aujourd’hui (qui inventent des solutions alternatives, qui vivent de leur art, qui mettent en oeuvre leur propre décroissance, qui sacrifient leur avenir professionnel à leur passion, …) qui sont aujourd’hui le seul espoir pour que l’humanité s’en sorte ?
Vaste débat.
Je vous laisse avec cette question importante et, tel un lâche, je me tire … Hé oui, je pars une semaine dans l’ouest de la France pour un stage de formation.
Les articles reprendront samedi prochain 20 juin

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