En écrivant hier mon texte sur les changements dans l’air (2), la fin de l’article (où je parle de mes diapos qui finissent dans un placard) m’a fait penser sur le moment, par une étrange association d’idées, à une chanson loufoque de Pierre Louki. Cette chanson intitulée A la maison raconte l’histoire d’une drôle de famille où le père élève des souris, où la mère s’arrête de pleurer dès qu’on lui récite du Lafontaine et où le grand-père se cache dans un placard par peur de la lumière (comme mes diapos, d’où l’association d’idées).
Hier, en feuilletant la presse sur internet (je ne sais pas trop si le mot « feuilleter » convient à la presse en ligne mais bon, je n’en ai pas de plus approprié), je suis tombé sur un article qui m’apprend que chaque Français passe en moyenne trois heures trente par jour devant la télévision. Oui oui, vous avez bien lu : trois heure trente !!! Et là aussi me vient aussitôt en tête un petit texte de Pierre Louki. Un petit texte très court, un petit sketche comme Pierre aimait les dire sur scène entre deux chansons :
« Ma mère est envoûtée par la télévision.
Elle se voûte, elle se voûte.
Jamais plus elle ne se redressera.
Quand elle mourra,
Elle ne s’en apercevra même pas.
Simplement elle pensera :
Tiens, la télé est en panne. »
(photo : J.B. Millot)
Hé Pierre, ça fait un peu plus d’un an … ce petit cimetière … le froid glacial … tes amis qui te jouaient deux derniers airs. Dis, tu nous manques. Si ce blog devait continuer, nul doute que tu y seras dorénavant bien présent, le deuil étant maintenant complétement fait. Ben oui quoi, la vie continue, non ? Tes chansons et tes écrits sont encore bien vivants en moi. Alors j’essaierai de leur donner, à la mesure de cette modeste tribune que peut-être un blog, une seconde vie.