Je suis tombé ce soir sur cette citation (très connue) d’Oscar Wilde que je connaissais déjà mais que j’avais oubliée. Elle me plait beaucoup :
« Soyez vous-même, tous les autres sont déjà pris ».
Que pensez-vous de cette phrase ?
Musique, piafs et billets d'humeur
Citations et extraits de textes
Je suis tombé ce soir sur cette citation (très connue) d’Oscar Wilde que je connaissais déjà mais que j’avais oubliée. Elle me plait beaucoup :
« Soyez vous-même, tous les autres sont déjà pris ».
Que pensez-vous de cette phrase ?
Je rencontre souvent des gens qui n’arrêtent pas de se plaindre de la météo et qui n’arrivent pas à vivre avec la météo du moment.
Je suis tombé aujourd’hui sur cette citation de Sénèque qui concerne ce sujet et qui, bien évidemment, va bien au-delà dudit sujet.
« La vie, ce n’est pas d’attendre que l’orage passe, c’est d’apprendre à danser sous la pluie ».
Ce blog est en congés pour tout le mois de décembre et le prochain article paraîtra le 1er janvier (tradition des voeux oblige !).
Je suis un peu las de ce monde. Je me sens de moins en moins concerné par ce qu’il se passe dans notre société. Les reflexions des gens sur plein de sujets me font chier, même sur des sujets aussi anodins que la météo. Je commence à bien comprendre vers quel monde nous conduit la libération de la parole sur les réseaux sociaux.
J’ai lu ces jours-ci une petite citation dans un de ces papiers « à la con » que l’on trouve dans les papillotes de Noël : « il faut deux ans pour apprendre à parler, toute une vie pour apprendre à se taire ». Je commence à avoir sérieusement envie de me taire …
Une autre citation m’a intéressé les temps derniers :
« Loin de refléter l’état d’esprit du public, la plus grande partie de la presse française ne reflète que l’état d’esprit de ceux qui la font. A une ou deux exceptions près, le ricanement, la gouaille et le scandale forment le fond de notre presse. A la place de nos directeurs de journaux, je ne m’en féliciterais pas. Tout ce qui dégrade la culture raccourcit les chemins qui mènent à la servitude. Une société qui supporte d’être distraite par une presse déshonorée et par un millier d’amuseurs cyniques, décorés du nom d’artistes, court à l’esclavage malgré les protestations de ceux-là mêmes qui contribuent à sa dégradation. » (Albert Camus, 1951)
Mais c’est surtout une citation qui m’a été envoyée par mon ami Jacques que j’aimerais vous proposer comme sujet de discussion pendant la pause de ce blog. Cette citation, pourtant écrite il y a longtemps, me semble prémonitoire. Elle vient du philosophe allemand Günther Anders et extraite de « L’obsolescence de l’Homme, 1956 :
Toute doctrine remettant en cause le système doit d’abord être désignée comme subversive et terroriste et ceux qui la soutiennent devront ensuite être traités comme tels »
Désolé, mais en cette période où l’on approche les Fêtes, je n’ai pas de sujets plus joyeux à vous proposer.
Bonnes fêtes quand même !
Pensez au papillotes, aux cadeaux, … si vous en avez envie. Mais pensez aussi et surtout à l’amour de (et pour) vos proches.
J’avais cité un jour sur ce blog cette phrase connue de Rosa Luxemburg : « Celui qui ne bouge pas ne sent pas ses chaînes ».
Je suis tombé récemment sur une autre phrase qui, elle aussi, corrobore l’idée que la privation de liberté est très souvent largement acceptée. Cette nouvelle citation que je vous propose est de Aldous Huxley (l’auteur de « Le meilleur des mondes ») : « La dictature parfaite serait une dictature qui aurait les apparences de la démocratie, une prison sans mur dont les prisonniers ne songeraient même pas à s’évader. Un système d’esclavage où, grâce à la consommation et au divertissement, les esclaves auraient l’amour de leur servitude ».
Evidemment, toute ressemblance avec la situation actuelle ne peut être que pure coïncidence ! :whistle:
« Heureux soient les fêlés car ils laisseront passer la lumière » (Michel Audiard)
Commençons la semaine avec un peu d’humour, ça fait pas de mal hein ?!?
L’été dernier, Joëlle et moi avons organisé un petit concert privé dans la vieille grande de mes parents. Il s’agissait du Trio Louki dont le spectacle est entièrement consacré aux chansons et aux textes de Pierre Louki. Mon ami Jean-Pierre Bolard est le chanteur de ce groupe. Entre deux chansons il nous a récité ce petit texte que je trouve très drôle et qui est un inédit de Louki (jamais publié sur disques ou livres, mais que nous avions déjà entendu par Louki lui-même à trois reprises sur scène).
Monsieur GRAND et Monsieur PETIT sont deux amis.
Comme vous vous en doutez, M. GRAND est petit et M. PETIT est grand.
Quand on les rencontre ensemble, on hésite à savoir lequel est PETIT et lequel est GRAND puisque l’un et l’autre sont les deux.
M. PETIT et M. GRAND ont des enfants.
Les enfants de M. PETIT sont plus grands que les enfants de M. GRAND.
Quand M. PETIT parle à son aîné, il dit « mon grand ».
Alors que, quand M. GRAND s’inquiète des enfants, il demande « Où sont les petits ? »
Et quand la mère GRAND fait « petits, petits », ce sont les petits GRAND qui arrivent et non les petits PETIT.
Les enfants de M. PETIT ne souffrent pas de s’appeler PETIT puisqu’ils sont grands.
Et les enfants GRAND s’accommodent très bien d’être petits puisqu’on les appelle GRAND quand même.
Les enfants PETIT et les enfants GRAND ont pour amis les enfants GROS.
Les petits GROS, eux, ne le sont pas.
Quand on demande « Qui sont les GROS ? », ce sont des maigres qui lèvent la main, mais, les enfants GROS ne souffrent pas de ne pas être gros puisqu’ils le sont plus que quiconque et de père en fils.
Je ne vous surprendrai plus si je vous révèle que les petits PETIT et les petits GRAND et les petits GROS fréquentent également la famille GRAS.
Seulement voilà, les petits GRAS, eux, le sont vraiment gras, vraiment.
Vous comprendrez qu’avec des gens aussi quelconques, il n’y a pas de suite possible.
« Quelque soit la personne que tu regardes, sache qu’elle a déjà plusieurs fois traversé l’enfer »
(« Les ruines du ciel », Christian Bobin, 2011)
Qu’est-ce qui différencie l’Homme de l’animal ?
Vaste question.
Je me rappelle d’un commentaire mis sur ce blog il y a très longtemps par Etincelle et qui citait un passage d’un livre d’Alexandre Poussin : « … le premier homme digne de ce nom est celui qui a fait fermenter sa boisson. »
Clin d’oeil humoristique sans doute mais finalement c’est une définition qui en vaut bien une autre, non ? Et en tant qu’amateur de bonnes bières c’est évidemment une phrase que j’apprécie beaucoup.
Et pour vous, qu’est-ce qui marque la différence avec nos frères animaux ?
Lue au hasard de mes lectures, une petite phrase qui m’a bien plu :
« Pour croire avec certitude il faut commencer par douter »
(proverbe polonais).
Répondre à la violence par la violence ou tendre l’autre joue ? Les débats qui ont lieu dans la société suite aux événements récents posent la question « quelle réaction de notre société ? »
J’ai lu beaucoup d’articles sur le sujet au cours de la dernière semaine. Le texte qui m’a fait le plus réfléchir, je ne l’ai pas lu sur le Monde ou sur Libé, il a été posté par Maïvon sur ce blog. Il s’agit d’une vieille parabole amérindienne :
Un vieil indien explique à son petit fils que chacun de nous a en lui deux loups qui se livrent bataille.
Le premier loup représente la sérénité, l’amour et la gentillesse.
Le second loup représente la peur, l’avidité et la haine.
« Lequel des deux loups gagne? » demande l’enfant.
« Celui que l’on nourrit » répond le grand-père.
Et le texte qui m’a fait le plus rire sur le même sujet, c’est celui de Christophe qui a cru bon d’ajouter :
« C’est en voyant un moustique se poser sur ses testicules qu’on réalise qu’on ne peut pas régler tous les problèmes par la violence. »
Le militant, qu’il soit associatif, politique ou simplement franc-tireur dans son coin, se bat. Pour ses idées. Pour une certaine idée du futur. C’est lui qui fait avancer le monde. Quand on regarde l’histoire de l’humanité, on s’aperçoit que tout ce qui a été acquis s’est fait à force de combats et que rien n’est arrivé à coups de baguette magique.
Et il y a ceux qui ne bougent jamais. C’est ce que l’on appelle la « majorité silencieuse » – la majorité tout court dirais je même – celle qui profite du travail des générations qui l’ont précédée et qui ne contribue en rien à changer le futur.
Et sans doute qu’il y a, même parmi les gens très actifs, de plus en plus de gens désabusés qui, en ces temps difficiles et incertains, peuvent avoir tendance à baisser les bras en se disant « à quoi bon ! » et à rentrer dans le triste rang de cette majorité silencieuse. J’ai parfois aussi l’envie de prendre de la distance, de me libérer de mes engagements, et de m’extraire au maximum de ce monde de fous.
Mais, sur ce sujet qui me travaille beaucoup, je suis tombé la semaine dernière sur un petit passage qui m’a fortement interpellé (c’est un extrait d’un article de Jean-Luc Mélenchon, mais ce n’est pas un texte partisan car il aurait pu aussi bien être écrit par un autre militant engagé, qu’il soit PS, UMP, ou militant d’une association d’éducation populaire) :
« Vous connaissez l’adage ? Pessimistes et optimistes sont les deux faces d’une même capitulation. L’optimiste pense que tout va s’arranger, le pessimiste dit que tout est foutu. Les deux s’en remettent au temps pour régler les problèmes. Les deux ne se reconnaissent aucun rôle dans la fabrication du futur. »
Beau sujet de discussion sur le blogadupdup, non ?
Pierre Louki avait comme habitude d’émailler son tour de chant de tas de petites histoires qu’il racontait sur scène entre chacune de ses chansons. En voici une qui devrait ravir les jardiniers que nous sommes (et pour commencer la semaine, un peu d’humour ne fait pas de mal !).
Un poireau oublié dans le fond d’un jardin
S’ennuyait à pousser en vain
Tous les pareils à lui – la dernière récolte –
Par le maraîcher mis en bottes,
Etaient partis tels des héros
A un festival de poireaux,
Parc des expositions, Paris.
Lui seul était resté, moqué par les souris
Qui le mordillaient pour rire, les salopes !
Il devait supporter le supplice non stop,
Ne pouvant se défendre, car ne pouvant bouger
Mais au fond de lui-même, rêvait de se venger …
Passe un chat, queue en l’air, regard indifférent,
Il n’est pas du quartier, sans doute un chat-errant.
Qu’importe, le poireau réalise soudain
Que c’est peut-être là l’envoyé du destin.
– Approche, lui dit-il. Approche, je t’en prie.
Sais tu que niche ici un peuple de souris ?
Tu peux, si tu m’en crois, t’en fourrer plein la panse.
Elles viennent chaque soir, sous peu de temps je pense
Elles seront là, tu n’auras qu’à croquer.
Si c’est pas du tout cuit, ça n’est pas compliqué.
Le chat était un chat grande gueule et dent dure.
Cà n’a pas fait un pli, ce fut net, sans bavure,
Du poireau il ne resta rien.
C’était un chat végétarien.
A propos de Gabriel García Márquez, disparu le 17 avril dernier, cette petite phrase issue de son roman « Vivre pour la raconter » (2002) :
« La vie n’est pas ce que l’on a vécu mais ce dont on se souvient et comment on s’en souvient ».
Alors, ça vous inspire cette phrase ?
J’ai reçu il y a quelques temps ce beau texte extrait du dernier livre de Woody Allen.
« L’artiste met de l’ordre dans le chaos du monde »
(Hubert-Félix Thiéfaine, interview au journal l’Humanité le 15 septembre 2012)
« Tant de mains pour transformer le monde et si peu de regards pour le contempler ».
Julien Gracq
« Le cri est toujours le début d’un chant » (Christian Paccoud)
« Un cri n’est juste que s’il bat au rythme des autres coeurs » (Paul Eluard)
Dans son numéro de cette semaine, Télérama lance un débat avec la question suivante : « Romancer la vie des gens, est-ce diffamer ? ».
Vous en pensez quoi ?