Rencontre entre James Brown, le monstre de la musique soul, et Luciano Pavarotti, monstre de l’opéra. Ouah, que c’est beau !
Bernard
Petite note discordante
Quelques mois après Rostropovitch, un autre Grand de la musique s’éteint : Luciano Pavarotti. Un timbre extraordinaire. Reconnaissable entre mille. Un ténor comme on en trouve difficilement un ou deux par siècle.
Tous les médias rendent hommage à l’artiste. Un hommage plus que mérité. Et France-Musiques s’en est donné à coeur joie, si j’ose dire.
C’est avec Pavarotti que j’ai découvert Verdi et il représente énormément pour moi. Mais j’aimerais apporter un petit bémol à l’unanimité des louanges. Pourquoi Pavarotti, un homme de cette trempe, s’est-il prêté à ce point à l’univers de starisation voulue par le système médiatique ? Et surtout, pourquoi est-il devenu si capricieux ?
Avait-il besoin, alors qu’il était reconnu comme « le » ténor de la deuxième moitié du XXème siècle, qu’on déroule devant lui, à chaque descente d’avion, un tapis rouge ? Pourquoi pousser le caprice au point d’exiger que l’on affrête un avion de victuailles pour le Japon où il allait donner un concert, oblige que l’on transforme une suite d’hôtel en cuisine et, au dernier moment, fasse jeter toutes les victuailles amenées par avion sous prétexte qu’il y avait un fameux restaurant italien à l’étage en dessous ? Aurait-il vraiment dû annuler certains concerts, pour des semblants de grippe, alors que les spectateurs américains avaient payé leurs places plusieurs milliers de dollars ?
Rappelons-nous l’âge d’or des voix de haute-contre. Les castrats, devenus les stars de l’époque, étaient devenus si capricieux et si gourmands en rémunération qu’ils se faisaient construire des châteaux. Les caprices de ces « pavarotti d’avant l’heure » ont sans doute précipité la fin de cette époque unique dans le monde de la musique, plus encore que des raisons d’éthique (la castration étant finalement relativement bien acceptée à cette époque).
J’aimerais que la mort de Pavarotti sonne le glas de la médiatisation outrancière de l’opéra. Mais les journalistes sont déjà, j’imagine, à la recherche d’un nouveau Pavarotti. Il ne peut en être autrement. Si je m’appelais Placido Domingo, je ferais gaffe !
Utiliser la tomate contre l’altise
LE COIN DU JARDINIER (25)
L’altise est une drôle de petite bestiole que les jardiniers n’aiment pas. Car celle que l’on nomme « la puce de terre » est responsable des innombrables petits trous que l’on remarque dans le feuillage des plantes de la famille des crucifères. Avec elle, les radis, navets, choux et choux-fleurs n’ont pas belle allure et leur développement s’en trouve perturbé. Il arrive même que les plantes meurent, leur capacité à renouveler leur feuillage étant inférieure au rythme de destruction des feuilles par l’altise.
En matière de lutte contre les insectes, je répugne à utiliser les insecticides même « bio » car certains d’entre eux, comme la roténone, s’avèrent toxiques semble-t-il, même s’il s’agit d’extraits de plantes (il existe actuellement une polémique à ce sujet). Je préfère de loin les répulsifs mais je n’en avais pas encore trouvé contre l’altise. C’est donc avec un peu de sceptissisme que j’ai lu « un truc » proposé par un lecteur des Quatre saisons du jardinage : il suffirait de faire tremper pendant 24 heures des « gourmands » de tomates dans de l’eau et de pulvériser, sans le diluer, le liquide obtenu sur les plantes que l’on veut protéger. J’ai essayé à trois reprises cette année et je dois dire que ça marche très bien (sachant toutefois que l’année n’était pas très chaude et que les attaques d’altise ont été plutôt limitées). Si vous connaissez d’autres astuces de ce genre …
J’en profite pour annoncer que je donne une petite conférence ce vendredi 7 septembre à 18H sous chapiteau au marché bio de Mesmay sur le thème de la biodiversité au jardin. J’ai choisi l’exemple de la tomate pour illustrer ce thème. Mesmay est situé à quelques kilomètres en aval de Quingey le long de la Loue.
(tomate « banana legs » que j’ai cultivée en 2002)
L’art du contrepoint
Le contrepoint est la superposition de plusieurs lignes musicales, de plusieurs voix. Bach est incontestablement celui qui a le plus maîtrisé cet art. Evidemment, c’est avec plusieurs instruments que le summum peut être atteint. Mais même avec un seul intrument, le père Bach se débrouillait pas trop mal et nous avons tous en mémoire les notes de la célèbre toccata et fugue en ré mineur pour orgue.
Au hasard de mes pérégrinations sur le Net, j’ai trouvé une petite animation sympa qui met en valeur, sur cet exemple de la toccata, la superposition de plusieurs lignes musicales. Je trouve cette animation plutôt pédagogique. Bien sûr, les musiciens préféreront les partitions, mais pour des profanes comme vous et moi, des lumières de couleurs différentes qui montent ou descendent des escaliers, c’est plus compréhensible.
Bandits des grands chemins
Il y a une dizaine de jours, à trois heures du matin, nous arrivions à l’entrée de Maastricht aux Pays-Bas. Trois voitures françaises se succédaient, en partance pour un petit séjour ornitho sur l’île Texel. Dans la première voiture, Joëlle, Fred et moi-même.
Dix kilomètres avant Maastricht, nous avons remarqué un véhicule sombre garé en contresens. A notre passage, les phares se sont allumés, la voiture a fait demi-tour et nous a rejoint à toute vitesse. Jusque là rien d’anormal, c’est une habitude maintenant de se faire accoster en voiture au niveau de Maastricht et de se faire proposer de la drogue. En général, un signe négatif suffit et les dealers abandonnent rapidement. Mais cette nuit là, il devait en être autrement.
Après avoir montré que nous n’étions pas intéressés, l’autre véhicule s’est mis à nous prendre en chasse, à passer devant nous pour nous obliger à ralentir et à nous serrer de très près. A un moment donné, le véhicule est passé à notre droite sur la bande de sécurité, s’est mise à notre niveau, la vitre s’est ouverte et l’un des passagers muni d’une barre métallique s’est mis à taper sur les vitres de notre véhicule. Dans notre voiture le bruit des coups étaient assourdissants et je me demande encore comment la vitre de notre véhicule n’a pas cédé (merci à Renault pour la solidité de son matériel). Dès le début de l’attaque (car il s’agissait bien d’une attaque en règle), j’ai pris le parti de continuer à rouler à la même vitesse, de ne surtout pas ralentir afin de ne pas donner un peu plus de prise aux agresseurs. Je conduisais donc en ne regardant que la route devant moi, car je savais que le moindre écart aurait conduit à l’accrochage, d’autant que les deux véhicules roulaient côte à côte à environ 100 km/h.
Nous avions tout de même, au moment de l’accostage, réduit notre vitesse de 120 km/h à 100. Cette légère baisse de vitesse a permis à nos collègues français qui étaient un peu loin derrière nous dans un autre véhicule de nous rattraper, de venir à notre niveau et de voir la scène. Ils se sont approchés, ont donné quelques appels de phare, nos attaquants se sont alors rendu compte que nous étions plusieurs véhicules à rouler en convoi et ont stoppé net leur agression. Je n’ai finalement pas vu grand chose de la scène, obnubilé que j’étais à maintenir une trajectoire droite et rapide. Je n’ai aperçu que de manière très fugitive le visage des deux agresseurs, ils n’avaient pas l’air d’être des anges. Je ne sais pas trop ce qu’il serait arrivé si la vitre de notre véhicule avait cédé et si nous avions été seuls. Gaz lacrymogène peut-être puis vol de nos affaires et de notre argent.
Notre petite mésaventure s’est donc bien terminée. Il ne s’agit là finalement qu’une version moderne des voleurs de grands chemins qui détroussaient autrefois les voyageurs dans les sombres forêts du moyen-âge. Je ne savais pas que ce genre de choses pouvaient exister si près de nous.
Blog en congés (6)
Il fait vraiment beaucoup trop chaud en Franche-Comté cet été. Alors je m’exile vers des cieux plus cléments, au bord de la Mer du Nord (j’y vais à titre professionnel mais la dune de Texel et ses hiboux de marais, c’est quand même un cadre plus sympa que le bureau). J’y boirai quelques mousses à votre santé.
Mes articles reprendront le samedi 1er septembre.
Insup-portables (2)
Il y a deux mois, j’étais dans la rue à Paris. Une fille marchait devant moi, en train de parler dans son portable. J’entendais quelques bribes de sa conversation, ça m’a gêné un peu (enfin, à peine) mais comme il y avait derrière moi un mec qui parlait lui aussi, plutôt fort d’ailleurs, j’ai gardé une équidistance entre les deux. J’ai saisi aussi quelques bribes venant de derrière. Ce n’est pas facile de suivre deux conversations à la fois. Sauf que là, je me suis rendu compte qu’il ne s’agissait pas de deux conversations mais d’une seule. Le mec qui était derrière s’est rendu compte que sa copine était à quelques mètres devant lui, il lui a dit au téléphone, elle s’est retournée et tous deux ont éteint leur portable. Petite scène amusante des temps modernes !
Alors, ça vient ces recettes ?
Comme par miracle, le soleil s’est levé hier peu de temps avant la soirée de rencontre entre blogueurs. Il faisait quand même un peu frisquet mais l’apéro aux framboises (voir mon article du 15 juillet 2007) a réchauffé au moins les esprits, sinon les corps.
La dégustation d’une douzaine de variétés de tomates était plutôt sympa. Au milieu des tomates classiques jaunes, vertes, oranges et noires, il y avait même – comble d’originalité chez les Dupdup – deux variétés rouges. Bien qu’il n’y ait pas eu de classement, il me semble que la variété Matt’s Wild Cherry, dont j’ai parlé dans un article daté du 13 septembre 2006, a été la plus appréciée. A l’opposé, une tomate achetée le jour même dans un magasin a fait l’unanimité, mais pas tout à fait dans le même sens. Je savais que les tomates du commerce étaient dégueu mais je pensais qu’au moins celles du mois d’août pouvait rivaliser avec celles des jardins. Et bien non ! Le seul point positif que je leur reconnais est l’absence de goût de plastique que laisse supposer leur apparence.
La dégustation de tomates devait être une dégustation « à l’aveugle ». Finalement, les bandeaux préparés par Joëlle à partir de vieux draps n’ont pas été utilisés comme prévu et ont été recyclés en foulards, ceintures ou cravates (tiens Brind’paille, tu as oublié le tien, je te le mets demain dans ta boîte aux lettres !).
Plusieurs cuisiniers avaient eu la très bonne idée d’amener des plats ou boissons à base de tomates. Tartes, apéro bloody mary, crumbling aux tomates (eh oui, ça existe), gaspacho… se sont mariés agrablement avec le chocolat, la Leffe triple, le Rioja, la Burge krone, le Côtes du Ventoux. On aurait peut-être dû essayer aussi avec de l’eau, l’estomac aurait moins tangué la nuit et le réveil aurait peut-être été plus facile.
Et si les douze participants à cette soirée nous faisaient part de leurs recettes (même si toutes n’étaient pas aux tomates, tout était excellent : les tartes aux mirabelles, la tarte aux oignons, courgettes et fromage) ? Y’a de la place pour les commentaires. C’est pas normal que ça soit toujours les mêmes qui bossent !
Coccinelle invasive
Petite surprise samedi dernier avec la découverte d’une coccinelle asiatique dans mon jardin.
Cette espèce a été introduite volontairement et massivement par l’Homme à la fin des années 80 pour des raisons de lutte biologique contre les pucerons. Mais les introductions d’espèces exotiques sont toujours hasardeuses et rarement heureuses : la coccinelle asiatique, non contente d’éliminer les larves de pucerons, s’en est pris aussi aux autres espèces de coccinelles autochtones. Les « bêtes à bon Dieu » de notre enfance sont ainsi remplacées progressivement par « les bêtes du diable ».
Faut-il des riches, faut-il des pauvres ? (9)
Les américains dépensent 41 milliards de dollars par an pour leurs chats et leurs chiens. Les habitants des 64 pays dont le PIB est inférieur à cette somme seront très contents de l’apprendre !!!
Hommage à Atahualpa Yupanqui (1)
Atahualpa Yupanqui est un grand Monsieur. Cet auteur de 1500 chansons, le plus grand qu’ait connu l’Amérique du Sud, a eu une destinée étonnante. Parti du domicile familial à l’age de 13 ans avec sa guitare au dos, il a parcouru les grands espaces de son pays, l’Argentine, et découvert la misère dans laquelle vivait les indiens et métis des campagnes. Sillonnant les pays d’Amérique latine, il est ensuite devenu, au fil des décennies, le porte parole des damnés de la terre.
Je dois un hommage à Atahualpa Yupanqui. A une époque un peu délicate de ma vie il y a six ans, coincé dans un univers quelque peu artificiel (trois semaines dans une chambre stérile), la musique d’Atahualpa Yupanqui que j’écoutais parfois en boucle, le casque sur les oreilles du fond de mon lit, a été “le lien” avec l’élément qui me manquait le plus : la terre. Les familiers de mon blog auront peut-être deviné que je suis d’une famille paysanne et que la pratique du jardin est une activité qui me permet de poursuivre cette longue tradition ancestrale du rapport à la terre. Dans mes veines ne coule pas seulement le sang, j’ai parfois l’impression qu’il y a aussi de la sève brute qui me vient directement de la terre. Me couper de ce support est source de souffrance. Merci donc à Atahualpa d’avoir été présent en cette période de manque profond.
Il n’existe que très peu de documents vidéos consacré à Atahulapa Yupanqui. Voici l’un d’eux, de qualité technique assez moyenne, enregistré vers la fin de sa vie. Le présentateur parle assez longuement et Atahualpa n’intervient dans la vidéo qu’au bout d’une minute trente.
L’hommage à ce chanteur se poursuivra dans les semaines qui viennent avec d’autres artistes interprétant les chansons d’Atahualpa Yupanqui.
Soirée blog J-1
C’est donc demain soir mardi 21 août à 18h30 que pourront se retrouver chez moi celles et ceux qui fréquentent ce blog. Je rappelle que le thème des tomates est un prétexte à cette rencontre (je ne sais d’ailleurs pas encore sous quelle forme sera abordé ce thème) et que chacun amènera de quoi grignoter et boire. Pour les personnes qui souhaitent venir et qui ne savent pas où j’habite dans ce petit village de Bussières en Haute-Saône proche de Besançon, il suffit de le dire dans un commentaire. Comme je reçois, en tant qu’administrateur du site, les adresses e.mail des blogueurs, j’enverrai aussitôt les indications demandées.
Insup-portables (1)
Le chiffre vient de tomber : 83,2% des français possèdent un portable. Ce chiffre montre que vraisemblablement, si l’on excepte les impotents, les vieillards, les nourrissons, les sans-abris, les prisonniers, les sans-le-sou, les « paumés du fin fond de leur cambrousse », … tous les gens dits « normaux », sans exception, possèdent un portable.
Eh bien non, il y a encore quelques exceptions. Je fais partie de cette minorité d’indécrottables, irréductibles et irrécupérables gaulois qui pensent qu’on peut encore, dans notre société, se préserver quelques espaces de liberté. J’avoue donc, sans honte que je fais partie des 16,8% qui ne peuvent être joints à tous moments et qui arrivent quand même à vivre !
La couleuvre et la mésange
Petite scène très rapide avant hier sur un petit muret devant ma fenêtre : une couleuvre à collier de taille très modeste (une cinquantaine de centimètres) a tenté d’attraper une mésange charbonnière qui passait à sa portée. La détente de la couleuvre était prodigieuse mais le coup a raté. C’est la première fois que j’observais une telle scène.
Robert, le diable
PAPILLONS DE NOS JARDINS (8)
J’aime beaucoup le houblon sauvage, c’est une très belle plante grimpante qui pousse dans les endroits plutôt humides. Je connais plusieurs endroits de la vallée de l’Ognon où elle pousse naturellement sur les poteaux électriques ou les poteaux téléphoniques. Ainsi, devant chez moi, quelques pieds de houblons tentent de partir à l’assaut des poteaux mais sont régulièrement détruits par les ouvriers de l’Equipement.
Le houblon, tout comme l’orme, le noisetier ou le framboisier, abrite les larves d’un petit papillon très sympathique et reconnaissable à ses ailes très découpées : le Robert-le-Diable. Drôle de nom dont j’ai été incapable de trouver l’origine. Le nom latin c-album est par contre beaucoup plus explicite car le dessous des ailes de ce papillon révèle un C blanc qui tranche sur le fond sombre de l’aile.
Les quelques adultes qui réussissent à passer l’hiver dans nos régions se reproduisent dès le début du printemps. Les larves donnent naissance en début d’été à une première génération de papillons de couleur fauve clair. La deuxième génération d’automne est beaucoup plus sombre. Les Robert-le-diable sont très actifs et volent beaucoup. Ils butinent les fleurs de nos jardins pendant toute la belle saison.
Le Robert-le-diable n’est jamais très abondant car les adultes sont territoriaux et défendent chacun leur petit bout de jardin. Ce comportement territorial n’est pas très fréquent chez les papillons. Autre particularité : l’adulte aime sucer la sève qui suinte sur les écorces des arbres.
Rencontres musicales au sommet (2)
Deuxième volet de la série consacrée aujourd’hui à une rencontre rare entre Georges Brassens et Charles Trenet.
Le fléau du mildiou
LE COIN DU JARDINIER (24)
J’avais promis à Michèle que j’écrirais un texte sur le mildiou. C’est vrai que ce champignon est un fléau redouté par les jardiniers, notamment lors d’années humides comme 2007. Car le mildiou se développe en raison de l’alternance pluie/soleil qui va favoriser toutes les maladies dites « cryptogamiques ».
Alors que cette année, les pieds de tomates de la plupart des jardiniers ont quasiment tous rendu l’âme, ceux de mon jardin sont pratiquement exempts de mildiou. Mais je touche du bois, ça m’étonnerait que ça dure encore longtemps, j’ai quelques signes de présence de ce champignon depuis quelques jours.
Le mildiou est un truc très compliqué que j’ai du mal à comprendre.
Récolte de graines de tomates
LE COIN DU JARDINIER (23)
J’ai profité des journées pluvieuses des temps derniers pour renouveler mes semences de tomates. Avec une vingtaine de variétés dont les graines viennent d’être mises en sachet, me voici paré pour les cinq années à venir (les graines se conservent longtemps, il est donc inutile de les renouveler souvent).
Les jardiniers intéressés pour produire leurs propres graines pourront se référer utilement à l’article que j’avais écrit le 12 août 2006 (à rechercher dans la colonne ci-contre à droite).