J’avais été impressionné au printemps dernier par une émission d’Arte consacrée au Choeur Accentus dirigé par Laurence Equilbey. Aussi, quand nous nous sommes rendus compte avant-hier que cette chef d’exception se produisait le soir même en Franche-Comté, Joëlle et moi avons vite réservé des places.
Le théâtre de Gray est un théâtre « à l’italienne », c’est un lieu superbe, luxueux même. Je me rappelle y être allé il y a une vingtaine d’années pour y écouter une voix de haute-contre. Je gardais de ce théâtre le souvenir d’un lieu délabré. Et le théâtre avait d’ailleurs dû fermer en 1995. Mais là, rien à dire, le site est magnifiquement restauré, je crois que le théâtre à réouvert ses portes tout récemment en 2006.
Au programme de ce concert, des oeuvres de Telemann et de Mendelssohn ainsi que de deux contemporains (Aperghis et Mantovani, tout jeune compositeur né en 1974). Mais je dois dire que je n’arrive pas à être vraiment touché par la musique contemporaine, malgré des efforts de ma part, je ne suis jamais heurté par les sons et ce type de musique, non je trouve simplement que c’est souvent froid et sans émotion. Allez, encore un effort Dupdup !
C’est à la tête d’un nouvel ensemble, le nouveau Choeur de Paris, que Laurence Equilbey nous a offert une magnifique prestation. Un véritable travail d’orfèvre, une complicité réelle entre la chef et les chanteurs. Jamais d’approximation, on se rend compte de la quantité de travail pour arriver à ce degré de maîtrise. De très belles voix de solistes également. Ce concert m’a également permis de redécouvrir le grand Télemann, j’avais un peu mis de côté ce compositeur qui avait réussi à éclipser Bach du temps de son vivant.
J’ai retrouvé sur Youtube quelques extraits de l’émission d’Arte. Voici, en trois mouvements, l’hiver de Vivaldi.
Désolé pour ceux qui attendaient un dimanche musical plus rock. C’est aussi ça la musique que j’aime.