Les journaux nous refont le coup des prisons surchargées sans nous proposer l’ombre d’une solution.
Mais la solution est relativement simple : au lieu d’assigner à leur résidence les grands délinquants à col blanc en leur mettant un bracelet électronique et de mettre en prison les petits délinquants, faisons l’inverse, non ?
Bernard
Lorsque les premiers beaux jours …
Chaque année, en cette période de fin d’hiver, moi qui suis si sensible aux premiers signes avant-coureurs du printemps (le noisetier qui fleurit, la grive draine qui chante, l’air qui se parfume d’odeurs …), j’ai envie d’écrire un article sur cette énergie qui arrive d’un seul coup et qui gonfle la poitrine. Et puis, finalement, je n’écris jamais rien sur le sujet, c’est tellement banal ce que je pourrais dire !
Mais ce soir, en lisant une nouvelle de Maupassant qui s’appelle « Au printemps », je tombe sur ces premières lignes qui pourraient exprimer ce que j’ai envie de dire sur le sujet :
» Lorsque les premiers jours arrivent, que la terre s’éveille et reverdit, que la tiédeur parfumée de l’air nous caresse la peau, entre dans la poitrine, semble pénétrer au cœur lui-même, il nous vient des désirs vagues de bonheurs indéfinis, des envies de courir, d’aller au hasard, de chercher aventure, de boire du printemps ».
Rien de plus, rien de moins, tout est dit !
petit exercice de comptage
Je vous ai déjà parlé du pingouin torda et du guillemot à miroir.
Il existe dans l’hémisphère nord une troisième espèce de la famille des alcidés : le Mergule nain (qui ne niche pas en France, contrairement à ses cousins).
Je vais rencontrer ce soir (elle vient à un concert privé donné par Sylvain) la spécialiste française des mergules nains qui participe à des missions internationales chaque année au Groeland (il y a là-bas des concentrations incroyables de cet oiseau).
Je vous en dirai plus demain dans les commentaires.
Mais en attendant, comme je sais que vos neurones vieillissent et que vous avez besoin de petits exercices mathématiques … tout du moins d’arithmétique parce qu’à vos âges il n’est plus question de faire des maths d’un niveau un peu supérieur (primitives, intégrales, vectoriels, équations à plusieurs inconnues…), je vous propose juste l’exercice suivant : combien y a-t-il de mergules nains qui passent au vol devant cette caméra (la vidéo ne dure que 38″) ?
L’exotisme au jardin
Le jardin de Christiane et Didier est l’un des plus beaux jardins que je connaisse. C’est l’un des rares lieux où la terre regorge encore de légumes en plein mois de janvier et de février, ce qui est devenu très rare (auparavant, c’était la règle car il fallait bien se nourrir de ses propres produits toute l’année). Nul besoin donc de vous préciser qu’on pratique là un mode de jardinage « à l’ancienne », loin des modes permacoles modernes.
J’ai le projet de faire une série d’articles sur leur jardin (quatre articles, un par saison). Mais en attendant, pour vous donner un peu l’eau à la bouche, voici quelques images que j’ai faites chez eux cet après-midi (entre quelques verres de bières, de blanc et de rouge, j’ai réussi quand même à faire quelques photos) et qui sont consacrées à des plantes exotiques qu’on n’imagine pas forcément cultiver ici en Franche-Comté :
Une petite production de coton faite en pleine terre …
… des feuilles de tabac dont certaines ont déjà été confectionnées en cigares …
Et surtout, une plante d’intérieur (enfin, sous nos latitudes) dont je vous laisse deviner le nom.
La phrase de l’année ?
Chaque année, les médias ont pris l’habitude de revenir sur l’actualité de l’année précédente en reprenant les faits les plus marquants. Parfois d’autres, avec plus d’humour, font un bêtisier. On peut décliner le truc sur plein de variations. Deux exemples sur le blogadupdup :
Premier exemple, la phrase de l’année qui, rétrospectivement, m’a fait le plus rire. Kylian Mbappé (mai 2022). « L’avantage qu’on a, les Européens, c’est qu’on joue toujours entre nous et on a des matches de haut niveau tout le temps, comme en Ligue des nations. Quand on arrive à la Coupe du monde, on est prêts, là où le Brésil et l’Argentine n’ont pas ce niveau-là. En Amérique du Sud, le football n’est pas aussi avancé qu’en Europe. C’est pour ça que les dernières Coupes du monde, si vous regardez, ce sont toujours les Européens qui gagnent. »
Deuxième exemple : la phrase de l’année que je juge la plus cynique. Emmanuel Macron (voeux télévisés du 31 décembre) : « Qui aurait pu prédire … la crise climatique aux effets spectaculaires encore cet été dans notre pays ? »
Et vous, c’est quoi votre retour sur ce qui a été dit ça et là en 2022 ?
Juste une toute petite idée …
Juste une toute petite idée pour alimenter le débat sur les retraites :
« Et si l’on mettait d’office tous les hommes politiques à la retraite à l’âge de 60 ans ? »
Idée sans doute un peu démago.
Mais bon, on a le droit de rêver, non ?
Se libérer en s’alignant sur les normes !?!
Dans un article de ce jour, le Monde nous parle des personnes qui changent de prénom, comme la loi le leur permet.
OK.
Je n’ai aucun avis sur ce sujet qui ne m’intéresse pas du tout.
Mais quand je lis dans ce journal la phrase suivante dans la manchette de l’article, je saute au plafond : « Chaque année, jusqu’à neuf mille personnes demandent à changer de prénom, pour se conformer aux codes de leur milieu social ou accompagner une transition de genre. Une démarche libératrice, même si renoncer à son prénom d’enfant n’est pas toujours facile. »
Sur la transition de genre, je comprends.
Mais dire que se conformer aux codes sociaux c’est une démarche libératrice (alors qu’a priori c’est plutôt antinomique), quand même !
Se libérer en s’alignant, fallait inventer le concept. Le Monde l’a fait !
Ainsi va la dérive de la Presse qui n’a plus grand chose à dire sur plein de sujets …
Meilleurs voeux
Argent, énergies fossiles, ressources naturelles, … plus on en consomme, moins il en reste. Nous vivons un épuisement généralisé.
L’amour est la seule exception à cette règle et il procède même d’une logique inverse : car plus on en donne, plus on en reçoit.
Une seule goutte en produit 10 ou 100 fois plus !
Alors finalement, c’est la seule chose que je vous souhaite pour 2023.
De l’Amour donc : un peu, beaucoup, passionnément, à la folie … à vous de choisir !
Star Dust
Ce blog est en congés et reprendra le 1er janvier.
Sommes nous tous les enfants des étoiles ? Tout ce qui constitue notre organisme : notre peau, nos os, nos muscles sont des tissus vivants composés de molécules qui sont elles-mêmes constituées d’atomes de carbone, d’oxygène, de fer, d’azote, de calcium, …. Tous ces éléments qui flottaient dans l’espace, fabriqués au départ au coeur des étoiles, ont été intégrés à la Terre lors de sa formation, il y a près de 4 milliards d’années. On est donc bien des poussières d’étoiles et tous ces atomes d’origine stellaire on les retrouve dans les arbres, les fleurs, les oiseaux … Cette idée de partager la même origine avec nos frères animaux ou végétaux me plait beaucoup.
Avant que je ne sache tout cela avec certitude, je me suis souvent demandé si j’étais vraiment constitué de poussières d’étoiles. Et puis un jour, il y a moins d’un an, alors que je ne pensais pas spécialement à tout cela, je me suis rendu compte que j’avais dans ma discothèque un morceau d’Oscar Peterson qui a été enregistré pile-poil le jour de ma naissance (12 avril 1954) et qui s’appelait justement « Star Dust » (« poussières d’étoiles »). Alors, là, j’en suis resté baba. Je savais déjà que j’étais né le jour de la naissance du rock & Roll (puisque c’est le 12 avril 1954 que Bill Haley a enregistré « Rock Around The Clock ») mais là … wouah !!!
Qu’Oscar Peterson réunisse à New York de très grands musiciens de l’époque (Lionel Hampton au vibraphone, Ray Brown à la basse et Buddy Rich à la batterie, excusez du peu !) et tout ça en l’honneur de la naissance de Dupdup, quand même !!!
Mes parents étant de pauvres paysans sans le sou, je pense que ce ne sont pas eux qui ont passé commande de ce morceau ! Alors Dieu peut-être ? Sans doute, vu que lui seul savait que j’allais arriver sur terre ce jour-là …
C’était juste pour finir cette saison par un truc pas sérieux.
Belles fêtes à tous !!!
Mouette tridactyle au cap Blanc-Nez
Côte d’Opale ! Un endroit magnifique où l’on peut se retrouver quasiment seul sur la plage du Cap Blanc-Nez, même en plein après-midi du mois d’août, …
… et ou l’on peut voir les côtes anglaises (d’où d’ailleurs le célèbre proverbe local : « Quand tu vois la côte anglaise, c’est qu’il va pleuvoir. Si tu ne la vois pas, c’est qu’il pleut déjà ! »)
Parfois une belle surprise avec une jeune dame qui danse sur la plage (et ça m’a fait penser à la chanson de Brel, « Sur la place », l’une de ses premières chansons) !
Mais dans le Nord de la France, rien n’est pareil qu’ailleurs, même chez les oiseaux ! (à noter que vous pouvez cliquer sur les images pour les avoir en meilleure qualité)
Les Aigrettes trempent leur pattes dans des pots de peinture …
…Les goélands, avec des cris sadiques, vous survolent en permanence pour vous chier dessus (ou éliminer leurs excès de bière !)…
… les grands cormorans ont deux têtes …
… ils se prennent parfois pour des rapaces…
… ils se plaisent à dire la messe en plein air (à moins qu’ils ne jouent aux pervers pépères en espérant qu’une ondine va sortir de l’eau) …
… tandis que les mouettes tridactyles ont deux têtes, deux queues, quatre pattes et quatre ailes (à moins que ça ne soit un effet d’optique lié à la consommation des bières admirables – notamment celles de la brasserie Noyon – que l’on peut boire dans le Pas-De-Calais).
A propos des mouette tridactyles, il y a 2 456 couples nicheurs au Cap Blanc-Nez en 2019, c’est de loin la colonie la plus importante de France (la deuxième, avec 1 333 couples, étant celle, toute proche, du port de Boulogne-sur-Mer, en milieu urbain donc ; hasard des chiffres, les deux colonies du Département 62 totalisent 62% de la population nationale).
Lorsque nous y étions, du 16 au 23 août dernier, les mouettes avaient fini de se reproduire, la plupart étaient déjà en mer, sans doute même en haute mer, il en restait très peu sur le site, mais certaines venaient encore se poser régulièrement sur les nids. Par chance pour le photographe, il y avait des jeunes qui volaient depuis peu et qui suivaient souvent les adultes en quémandant leur nourriture, j’adore leur plumage …
… et leurs allures de bécasseaux quand ils sont au sol.
J’ai passé la semaine entière à les photographier. Un Dupdup c’est pas compliqué, vous le posez là le matin avec un appareil photo, vous venez le rechercher le soir, il n’a pas bougé du tout. Quand il sera vieux sur un fauteuil roulant à L’Ehpad, il suffira que le matin l’auxiliaire de vie le mette devant un nid de moineau et vienne le rechercher le soir au moment du coucher ! Enfin, on n’en est pas encore là …
Evidemment, j’ai fait énormément de photos (sans doute 700-800 juste pour les mouettes tridactyles). J’ai énormément de mal à les trier. Je voulais en mettre juste une dizaine mais finalement, en voici quand même une trentaine, présentée simplement dans l’ordre où je les ai prises (car en vieillissant, on devient flemmard, ce n’est pas vous qui allez me contredire !).
Tomatofifou
J’avais consacré il y a deux ans un article sur Vertiloom (association belge) qui diffuse des variétés de tomates récentes obtenues par des amateurs du monde entier.
J’ai découvert depuis l’association Tomatofifou. Enfin, je la connaissais depuis longtemps et j’allais souvent sur leur site pour me renseigner sur telle ou telle variété de tomates (il y a largement plus de 1000 variétés qui sont décrites sur leur site et en plus on sent qu’il y a du vécu derrière tout ça car la plupart des variétés décrites semblent avoir été testées en culture), mais je ne m’étais pas rendu compte qu’il y avait une boutique Tomatofifou qui diffusait une partie de ces variétés.
Voir ici leur catalogue de vente (vous allez voir, c’est impressionnant !). 2,00 € le sachet de graines à l’unité, pas cher donc.
L’association est très pro, j’ai commandé des graines dimanche soir à 21H, je les ai reçues mardi matin. Service incroyablement efficace donc.
Pour celles et ceux qui aimeraient cultiver des variétés très orignales (autres que rouges) de très bonne qualité, je conseille tout particulièrement leurs packs « découvertes ».
Comme vous l’avez deviné, j’ai déjà la tête dans mes prochains semis !
Clara Ysé
Ma plus belle découverte de ces temps-ci !
Dans quel monde on vit ?
J’attends un colis qui doit arriver d’ici la fin de la soirée.
Sur le mail qui m’est envoyé il est écrit : « Afin d’assurer la sécurité de nos clients et de nos employés, les livreurs déposeront désormais, tant que possible, vos colis sur le pas de votre porte avant de reculer en attendant que vous récupériez votre colis. »
Un livreur qui recule, c’est nouveau ! Dans quel monde on vit ?
Encore un truc à la con mis en place par le capitalisme, car il est bien entendu hors de question de donner le moindre avancement à un salarié qui recule !
Par association d’idées, ça m’a fait penser à un truc qu’on chantait quand on était gamin :
« Si j’avance et que tu recules, comment veux-tu, comment veux- tu,
Si j’avance et que tu recules, comment veux-tu que je t’em … brasse ! »
Que la société à qui j’ai commandé le matériel se rassure, son livreur peut repartir tranquille, je n’avais aucune intention de l’em … brasser !
Légumes de la mi-novembre
L’automne n’a sans doute jamais été aussi doux (pas encore un seul matin de gel, ce qui est étonnant pour ma région). A la mi-novembre, les gens sortent encore leur tondeuse, les prés sont d’un vert pétant comme pour au mois d’avril, et les jardins ont encore des légumes qui habituellement dépassent rarement le 15 octobre.
Ma cueillette d’avant-hier, 16 novembre.
Tout ça est, bien évidemment, bon à prendre. Mais que c’est inquiétant !
Tout augmente? Oui, mais …
Ah, ma brave dame , tout augmente !!!
Quand il y a pénurie de moutarde, on augmente les pots de moutarde.
Quand il y a pénurie de nouilles, on augmente les nouilles.
Mais …
Quand il y a pénurie d’enseignants on n’augmente pas les enseignants
Quand il y a pénurie d’infirmières, on n’augmente pas les infirmières.
Cherchez l’erreur … :blink:
Le raton-laveur
Quand j’ai commencé à m’intéresser à la fin des années 70 aux mammifères de mon secteur, jamais je n’aurais imaginé que la faune serait complètement modifiée par l’apparition de nouvelles espèces. Le lynx est maintenant présent (à quelques km de mon village), le loup se reproduit désormais en Franche-Comté, le castor est de retour sur toutes les rivières, le chien viverrin est maintenant bien présent (à 6 km de la maison). Sans doute que le chacal doré sera là d’ici une dizaine d’années (reproduction dans le nord de l’Italie, présence dans le Valais suisse, déjà observé en France). Qui aurait pu prévoir tout cela ?
En début d’année, j’ai appris la présence d’une autre espèce : le raton-laveur. Je n’en croyais pas mes oreilles, jamais je n’avais entendu parlé de cet animal qui est maintenant à 5 km de la maison. Un chasseur l’a filmé avec un piège photo et j’ai eu l’ocassion de voir la vidéo qui a été réalisée. Dans le même village, une autre personne que je connais bien l’a photographié à côté de ses ruches (également avec un piège photo). Voici la photo que Richard L. a réalisée en début 2021 (et un grand merci à lui de m’avoir permis de publier sa photo sur ce blog) :
Le raton-laveur est une mascotte, un animal fétiche des soldats américains qui l’ont amené sur leurs bases militaires partout dans le monde. Signalé de manière sporadique en France dès 1934, on considère que le principal foyer de contamination est situé dans l’Aisne en 1967, lorsque les Américains qui ont démantelé une base de l’Otan (à Ouvron-et-Aumencourt) sont repartis chez eux, laissant ici quelques ratons-laveurs qui ont commencé à se reproduire dans la nature. La carte de répartition des ratons-laveurs en France montre bien l’importance de ce foyer de contamination du nord de la France. :
( carte provenant de ce site : http://droitnature.free.fr/NouveauSite/ratonlaveur.htm )
L’observation de Richard serait donc (en supposant que la carte ci-dessus soit à jour) la cinquième observation du raton-laveur en Haute-Saône.
Et chez vous, le raton-laveur est-il présent ?
Mon nouvel affût
Dans ma petite vie de photographe animalier, il m’est souvent arrivé de construire un nouvel affût pour observer les oiseaux. Et lorsque je le décidais, une frénésie me prenait et il était construit dans l’heure qui suivait. C’est à peu près ce qui m’est arrivé le 29 juillet dernier. Un affût discret, difficile à voir, même lorsqu’on passe devant …
J’ai contruit cet affût à 50 mètres de ma cabane habituelle devant laquelle je nourris les rapaces (buse variable et milans). Deux raisons à cette nouvelle construction : avoir le sud derrière soir (pour une meilleure lumière, sans contrejour, ce qui me permet de faire des photos à toute heure de la journée) et avoir des plans photographiques différents, notamment parce que le fond, constitué d’une forêt, est sombre.
Je n’ai pas encore beaucoup utilisé cet affût (quatre séances seulement) mais voici quelques images des deux premières séances (on remarquera au passage un petit passereau que vous reconnaîtrez sans doute). Les photos sont présentées par ordre chronologique. Je rappelle qu’on peut agrandir les images en cliquant simplement dessus.
Anoushka Shankar (2)
Juste pour passer le week-end en musique, pour le plaisir des oreilles mais aussi celui des yeux …
Belle écoute à vous tous !
Noël dès le mois d’octobre ?
La fête de Noël est entourée d’un tas de choses : guirlandes, papillotes, lumières, … Et parmi ces choses, il y a aussi les baies de houx (c’est notamment ce qu’il ressort de mes souvenirs d’enfance).
Mais les baies de houx sont déjà rouges au début octobre (photo faite derrière la maison) et tout laisse à croire qu’il n’y en aura plus du tout en décembre.
Décidément, les changements climatiques détruisent beaucoup de nos repères !
Le thème de la réconciliation
LA GRANDE LIBRAIRIE (2)
Le 7 septembre dernier avait lieu la reprise de « La Grande Librairie » sur France5 (c’était il y a plus d’un mois, mais, mon âge aidant – ou plutôt n’aidant pas – je suis assez long à la détente). Pari plus que réussi pour Augustin Trapenard, nouvel animateur de l’émission, qui a succédé à François Busnel. Cette émission reste, malgré ce changement, un moment de très grande intelligence et de très grande émotion. C’est le genre de chose qui nous tire vers le haut (ce n’est pas si courant que ça dans le paysage audiovisuel actuel) et que certains de mes amis ne loupent jamais (petit clin d’oeil à Dan et Dom qui me l’ont fait connaître, moi qui ai l’habitude de fuir la télé !). Et il y a toujours beaucoup d’émotions dans cette émission … !
Le fait de pouvoir visionner les émissions en replay est une grande chance, d’un très grand confort (d’autant plus que je serais incapable d’ouvrir la télé à une heure précise). Je pensais que ces émissions ne pouvaient être revues que pendant quelques semaines. Or, il semblerait que dans le cas de La Grande Librairie cela dure bien plus longtemps, vu qu’une partie de la saison précédente peut encore être vue.
La première émission de cette saison a eu pour thème « la réconciliation », thème qui a de l’importance dans ce monde fait de violences multiples. Ecrivains invités de cette émission : Virginie Despentes, Lola Lafon, Laurent Gaudé et Blandine Rinkel.
J’ai adoré. D’où l’idée qu’on en parle éventuellement sur ce blog. Pour accéder au replay, cliquer sur ce lien.