Bernard
« A vos plumes ! » (19)
Un article proposé par Maïvon
Bien que certains adeptes de ce blog revendiquent de n’avoir qu’un neurone parfois fatigué, j’observe bien tous les jours que ces neurones sont bien actifs.
Alors, avant d’entrer en hibernation, je propose un petit atelier d’écriture.
Comme d’habitude 10 mots, cette fois piochés au hasard du défilement de la fenêtre du Trésor de la Langue Française.
Apolitique, carafon, critique, inconnu, outrage, pressentir, schizophrénie, talion, tropique, vétéran
Amusez-vous ! Au plaisir de vous lire !
Et vive l’autogestion !
BELLES INITIATIVES (2)
J’avais gardé en mémoire cet article paru il y a quelques semaines dans Libé.
N’est-il pas fabuleux que des salariés puissent reprendre la gestion de « leur » entreprise ?
Ce serait super si une loi empêchait toute liquidation judiciaire (voire tout dépôt de bilan) dans le cas d’une offre de reprise de l’activité par les salariés eux-mêmes.
Combien de disparitions d’entreprises aurait-on pu éviter !
Vaste débat.
Halte à la pub !
BELLES INITIATIVES (1)
L’actualité est déprimante, quelque soit le côté vers lequel on se tourne. Aussi bien à l’intérieur de nos frontières qu’à l’extérieur. En abordant régulièrement sur ce blog des sujets d’actualité et en surlignant la noirceur de notre monde, j’ai l’impression de rajouter une couche à la morosité ambiante.
Ne pas aborder certains sujets m’est pourtant impossible.
Alors que faire ?
Finalement, en fouillant dans l’actualité, on arrive à trouver ça et là de belles actions. Le problème, c’est qu’elles sont rarement mises en valeur dans les médias. Un peu partout il y a des gens qui ne sont pas d’accord avec le système de consommation ultra-libéral qu’on essaie de leur imposer et qui mènent des expériences alternatives, souvent avec peu de moyens. Il y a aussi des collectivités qui « osent » et qui prennent des décisions à contre-pied de la tendance générale.
J’inaugure donc aujourd’hui une série d’articles sur ces actions positives, qu’elles soient le fait d’individus ou de groupements divers.
Et mon premier article est consacré à une collectivité. Je dois dire que je crois beaucoup aux vertus de l’exemple. Il ne sert à rien par exemple que la collectivité demande aux habitants de faire des économies d’énergie si elle-même n’est pas capable de réduire son éclairage public.
Mon premier article est consacré à la municipalité de Grenoble qui vient de prendre une décision qui j’espère fera tache : il va être procédé dans cette ville à la destruction de plus de 2 000 m2 de panneaux publicitaires, ce qui représente la suppression de 20 colonnes publicitaires, 326 panneaux et 64 panneaux de plus de 8m2. Seule subsistera la publicité sur les abribus qui ne peut être éliminée pour l’instant car elle fait l’objet d’un contrat avec JCDecaux jusqu’en 2019. Des arbres seront plantés à la place de certains de ces panneaux (là où c’est possible).
La destruction de ces panneaux correspond à une promesse de campagne faite par la nouvelle municipalité.
Alors, c’est-y pas bien tout ça ?
« Feelings » de Nina Simone
Une seule vidéo pour ce petit week-end musical. Une vidéo de 10 mn, enregistrée lors du concert de Nina Simone en 1976.
Stéphane, lors d’une soirée avec des copains chez lui il y a quelques jours, a montré cette vidéo en cours de soirée (après semble t-il pas mal d’apéro framboise au programme). Marie pleurait d’émotion tellement c’était beau.
Et les musiques qui tirent des larmes sont si rares ! (bon, peut-être que l’apéro framboises y est pour quelque chose).
La nuit du grand paon
Un article proposé par Fifitoucourt
Commencé en 2011, « La nuit du grand paon » est (peut-être) en voie d’achèvement. Au passage, j’aurai découvert quelques aspects peu connus de cette espèce aux mœurs plutôt discrètes.
Voici quelques unes des observations qui m’ont parues les plus remarquables.
Présentons l’animal :
Nom scientifique: saturnia pyri
Envergure de 12 à 15 cm. L’insecte n’usurpe donc pas son titre de plus grand papillon d’Europe.
Le nom de paon de nuit vient des motifs qui ornent ses ailes et curieusement semblables aux yeux que l’on peut observer sur les plumes de l’oiseau d’Héra.
Le nom latin laisse supposer que
Récoltes d’automne (3)
Il y a eu ça et là quelques gelées matinales vendredi dernier dans la vallée de l’Ognon, mais pas dans mon village. Ce qui fait que mes légumes continuent de pousser alors qu’on est aux portes de l’hiver.
Bien sûr, qu’il y ait encore en terre des carottes, des panais, des betteraves rouges, des céleris-raves, des scaroles, des bettes, du persil tubéreux, … c’est tout à fait normal à cette saison (et tous ces légumes-là poussent dans le jardin au milieu d’une véritable jungle car je n’ai pas travaillé la terre ou désherbé depuis juillet).
Mais d’autres légumes qui
Plaisirs du jazz à bas prix (1)
J’ai régulièrement parlé sur ce blog (souvent juste avant les fêtes de Noël) de coffrets de disques à bas prix (en général moins de 3 € par CD). La plupart du temps il s’agissait de musique classique (notamment musique baroque et musique ancienne).
Mais les bonnes affaires existent aussi dans le monde du jazz. Moi qui suis passionné par le jazz des années 50 (sans doute parce que ça donne bien plus la pêche que le jazz d’aujourd’hui), je découvre aujourd’hui des tas de musiciens extraordinaires de cette époque grâce à la réédition sous format économique de nombreux disques. Ces rééditions sont facilitées évidemment par le fait que ces musiques sont tombées dans le domaine public et sont exemptes de droits d’auteur.
La collection Real Gone Jazz est pour moi, depuis quelques années, source de grandes découvertes. Le principe de cette collection est très simple : sachant qu’à l’époque les disques vinyles faisaient moins de 40 mn, on peut en mettre deux par CD. Real Gone jazz propose donc des coffrets de 4 CD qui regroupent 8 disques (parfois 7). Le prix est en général très bas : entre 7 € et 12 €. A noter que tous les coffrets ne sont pas diffusés en France et que certains ne sont disponibles chez nous qu’en import avec un prix multiplié par deux, de l’ordre de 24 €. Mais je ne parlerai sur ce blog que des disques à moins de 12 € le coffret.
Globalement, le son des disques est très bon. Seul inconvénient, on ne trouve sur la pochette que le strict minimum, à savoir le titre des disques et des morceaux, l’année d’enregistrement et quand même le plus important : le nom des musiciens. On peut pour un tel prix se satisfaire de cela. Ces disques ne semblent pas se trouver en magasin, alors je suis désolé si je ne peux vous donner que les références amazon.
Parmi les coffrets que j’ai achetés au cours des dernières années (une cinquantaine), seuls quelques artistes m’ont déçu. Evidemment, je ne parlerai que des musiciens que j’ai adorés (pour avoir accès à la présentation des coffrets, il suffit de cliquer sur le nom de chaque artiste). 5 coffrets aujourd’hui à l’honneur :
Lee Morgan tout d’abord. Considéré comme un très grand trompettiste, ce musicien verra sa carrière brutalement interrompue à l’âge de 33 ans (il fut refroidi d’une balle par son ex-femme). Il aura eu le temps d’enregistrer avant sa mort plusieurs dizaines d’albums (27 en tant que leader, 34 en tant que sideman de John Coltrane, Wayne Shorter, Art Blakey …). Je vous propose à chaque fois une vidéo afin que vous vous fassiez une idée sur l’artiste.
Gigi Gryce. Ce saxophoniste fut aussi
L’Echo de la Boucle
Besançon est construite à l’intérieur d’une boucle du Doubs. C’est ainsi que lorsqu’on parle du centre ville, on dit volontiers « dans la boucle ».
On ne sera donc pas surpris de voir un journal internet local se dénommer « l’écho de la Boucle ».
Sauf que cet Echo de la Boucle n’est pas un journal normal. C’est … notre Gorafi local !
Je sais que plusieurs d’entre vous ont du mal avec l’humour du Gorafi qui ne publie que des informations fausses et qui prend tout à la dérision. Moi J’adore !
Evidemment, c’est surtout pour nous autres Franc-comtois que l’écho de la boucle présente de l’intérêt (encore que … !).
On y parle des différents secteurs géographiques de Besançon comme par exemple le parking Chamars ou la rivière Doubs.
Les différentes activités ayant lieu à Besançon sont évoquées comme par exemple les ateliers périscolaires.
Comme dans tout journal qui se respecte il y a évidemment une rubrique sport avec même un sport d’un genre nouveau et bien entendu les habituels matches de foot (dans lesquels s’illustrent nos hommes politiques locaux).
Il y a aussi de drôles de faits divers.
On y parle bien sûr, parfois de manière très grivoise, de produits locaux comme la célèbre saucisse de Morteau ou la cancoillotte.
Le reste de la Franche-Comté n’est évidemment pas oublié : on y apprend par exemple que le département du Doubs va se livrer à une expérimentation étonnante et que dans la ville de Gray on trouve de tout sur le Bon Coin !
A noter qu’il y a souvent un lien avec la politique nationale, par exemple avec la fusion des Régions (avec une petite surprise pour Yves) et avec l’Assemblée Nationale.
Si avec ça, vous n’êtes pas conquis …
Libellules (1)
Ah les libellules ! Combien de temps aurais-je passé dans ma vie à les contempler ?
Avant-hier, jour de la Toussaint, j’ai vu
Blog en congés
Le rythme de parution de mes articles se ralentit. J’ai pris l’habitude de faire régulièrement des pauses, notamment pendant les périodes correspondant aux dates de vacances scolaires de Franche-Comté. C’est un rythme qui me convient bien (et qui semble également vous convenir).
Le nouvel article paraîtra donc le lundi 3 novembre.
Et comme il n’y a eu que peu d’articles musicaux depuis la rentrée de septembre (mis à part celui sur Leonard Cohen), autant se quitter en musique ! Je vous propose ainsi deux vidéos consacrées à l’univers poétique de Félix Leclerc. La première est enregistrée en 1974 sur Radio-Canada par l’artiste lui-même. Elle n’est pas de très bonne qualité d’images mais c’est un très beau témoignage.
La deuxième nous montre deux interprétations très émouvantes des chansons de Félix Leclerc par Catherine Major (une belle découverte pour moi !).
Bonne écoute !
Plus du tout d’impôt ?
Les Dépités ont supprimé ce matin la 1ère tranche d’impôt.
Si on prend cette nouvelle à la lettre, ça veut dire que dans la seconde même où le texte a été voté, la 2ème tranche est devenue 1ère tranche et qu’elle a donc été à son tour instantanément supprimée par la loi, laissant ainsi la troisième tranche, devenue fièrement 2ème tranche entre temps, prendre la première place pour disparaître à son tour, et ainsi de suite …
Chic alors, on ne va plus payer d’impôt !!!!! :whistle:
La cyclanthère
Oui, je le reconnais, la devinette botanique que je vous ai proposée dans mon dernier article n’était pas du genre facile, d’autant que je n’avais mis qu’une image – très peu significative – d’une feuille et d’une petite fleur. Mais notre ami Yves, ayant toujours autant de perspicacité (et sans doute aussi un peu l’entêtement des Bretons :whistle: ), a fini par trouver la solution ! Il s’agit donc de la cyclanthère pédiaire (cyclanthera pedata) que l’on appelle aussi « concombre des Andes » (il est utile de préciser « pédiaire » car il existe une quarantaine d’espèces de cyclanthères, la plupart ne se cultivant d’ailleurs pas).
Evidemment, si je vous avais proposé une photo du fruit, vous auriez eu plus de facilité pour l’identifier. Mais Dupdup a des côtés sadiques et il aime faire mariner ses lecteurs dans leur jus ! :devil:
Optimisme et pessimisme, kif kif bourricot !
Le militant, qu’il soit associatif, politique ou simplement franc-tireur dans son coin, se bat. Pour ses idées. Pour une certaine idée du futur. C’est lui qui fait avancer le monde. Quand on regarde l’histoire de l’humanité, on s’aperçoit que tout ce qui a été acquis s’est fait à force de combats et que rien n’est arrivé à coups de baguette magique.
Et il y a ceux qui ne bougent jamais. C’est ce que l’on appelle la « majorité silencieuse » – la majorité tout court dirais je même – celle qui profite du travail des générations qui l’ont précédée et qui ne contribue en rien à changer le futur.
Et sans doute qu’il y a, même parmi les gens très actifs, de plus en plus de gens désabusés qui, en ces temps difficiles et incertains, peuvent avoir tendance à baisser les bras en se disant « à quoi bon ! » et à rentrer dans le triste rang de cette majorité silencieuse. J’ai parfois aussi l’envie de prendre de la distance, de me libérer de mes engagements, et de m’extraire au maximum de ce monde de fous.
Mais, sur ce sujet qui me travaille beaucoup, je suis tombé la semaine dernière sur un petit passage qui m’a fortement interpellé (c’est un extrait d’un article de Jean-Luc Mélenchon, mais ce n’est pas un texte partisan car il aurait pu aussi bien être écrit par un autre militant engagé, qu’il soit PS, UMP, ou militant d’une association d’éducation populaire) :
« Vous connaissez l’adage ? Pessimistes et optimistes sont les deux faces d’une même capitulation. L’optimiste pense que tout va s’arranger, le pessimiste dit que tout est foutu. Les deux s’en remettent au temps pour régler les problèmes. Les deux ne se reconnaissent aucun rôle dans la fabrication du futur. »
Beau sujet de discussion sur le blogadupdup, non ?