Anniversaire !

Nous sommes aujourd’hui le 11 novembre.
Cela me fait penser qu’il y a cinq ans tout juste on était à une date historique.
Et cette date historique, ni Dan, ni Dom, ni Joëlle, ni moi n’aurions aimé la louper.
Alors, en ce beau jour du 11/11/11, alors que nous étions venus au lac du Der pour observer les grues et que nous roulions en voiture, nous étions tous les quatre les yeux rivés sur le tableau de bord attendant le moment précis ou l’horloge allait marquer le 11/11/11 à 11H11. C’est quand même pas souvent que se produit une telle conjonction de nombres !
On a vécu la chose avec une certaine satisfaction et il est bon que de temps en temps on se rappelle l’événement.
D’ailleurs les premiers à nous le rappeler ont été les gendarmes. C’est bien connu : on a les meilleurs gendarmes du monde. Et Dan a eu la surprise de recevoir quelques jours plus tard un PV. On avait été flashé le 11/11/11 à 11H11 précises (si si je vous le jure !). On était tellement préoccupé par le tableau de bord qu’aucun d’entre nous n’avait vu le radar.
Et comme je ne peux pas être moins gentil que les gendarmes (quand même !), j’ai eu envie d’en rajouter une couche.
Alors, en ce jour anniversaire, plutôt que de commander une messe auprès du curé local, j’ai décidé de faire un article (vu qu’il y a plus de monde sur ce blog que dans n’importe quelle église) pour que Dan se souvienne bien de ce moment HIS-TO-RIQUE !
C’est sympa les copains, hein ?  :devil:

Bastien Lallemant

Et puisque je vous ai quitté il y a quinze jours avec un article intitulé « discussions au coin du feu », il m’a semblé logique de vous retrouver avec ce petit concert filmé dans le même esprit, dans une belle intimité. Pas tout à fait « au coin du feu » mais presque !

https://www.youtube.com/watch?v=cNVB8ugfQfI

J’aime !!!!!

Discussions au coin du feu

Ce blog se met en congés, histoire de recharger les batteries (plusieurs types de liquide pour batterie sont envisageables dans mon cas : Chimay, Rochefort, Carolus, Lupulus …).
Je vous retrouve pour un nouvel article le lundi 7 novembre.

J’aime plutôt bien le fonctionnement de ce blog et les échanges entre les uns et les autres.
Par moments, ça fait un peu « discussion de salon entre amis » et ça me plait beaucoup. C’est parfois comme dans la vraie vie, on finit par se connaître un peu les uns les autres, on a envie de dire des choses ou au contraire de quitter la conversation, quitte à y revenir plus tard, etc… A chacun son propre rythme. Ce blog a pris un rythme bien plus lent qu’il y a dix ans, on prend enfin le temps de souffler. Peut-être que le fait que je sois en retraite y est pour quelques chose. Car l’inactivité (toute relative) dans laquelle je suis désormais change un peu ma perception du temps qui passe, celui-ci est devenu plus élastique, toute notion d’urgence a disparu. Il y a dix ans j’aurais pu écrire « ne remets pas à demain ce que tu peux faire aujourd’hui ». Je pense qu’aujourd’hui je suis plus enclin à « ne pas faire aujourd’hui ce qu’éventuellement je pourrais faire demain ou l’année prochaine ». J’apprends progressivement la lenteur.

A propos de lenteur, de « discussions de salon », j’ai déjà dit sur ce blog que j’ai aimé la télé d’autrefois, le début de l’ORTF, l’époque où l’on prenait le temps d’interviewer les gens. J’aimais le rythme de la télé de l’époque. Et j’en ai aimé le contenu. C’était souvent tellement riche qu’il n’y avait parfois besoin que d’une seule caméra (c’est quand il n’y a plus véritablement de contenu qu’on est obligé de faire des plans qui ne durent que quelques secondes, les changements perpétuels d’images permettant ainsi de cacher la misère). Et puis je me rappelle qu’avec la lenteur de la télé, qui prenait vraiment son temps, on allait au fond des choses et du propos des uns et des autres. Aujourd’hui, il y a plein de stars (écrivains, acteurs, chanteurs …) qui viennent sur des plateaux télés, qui auraient peut-être des choses à dire (même si parfois j’en doute) mais qui ne sont là que pour faire le buzz médiatique, sourire bêtement, sortir la petite phrase anecdotique, la petite phrase assassine ; au bout du compte il ne se dit rien d’essentiel ni même d’important, bref tout ça me semble faire partie d’un monde de figuration, un monde de carton-pâte très représentatif de notre époque et dont je ne veux pas.

Il y a un an, j’avais écrit un premier article sur Georges Simenon et dans la discussion que nous avions eue, Christophe avait proposé une vidéo où Simenon, interrogé sur le personnage de Maigret, avait ensuite raconté – ou plutôt décortiqué  – la manière dont il écrivait ses romans. J’avais trouvé la vidéo admirable, tellement admirable que j’aimerais bien aujourd’hui revenir dessus (d’autant plus que la plupart des lecteurs de ce blog ne l’ont pas vue, elle était dans un commentaire et non dans un article). D’une part part parce qu’elle va dans le sens de mes propos ci-dessus concernant une époque où on allait au fond des choses et où on tirait les auditeurs vers le haut. Mais aussi parce que j’aime la relation qu’il y a dans cette vidéo entre « intervieweur » et « interviewé » (on est loin de notre époque où le journaliste coupe sans arrêt l’invité du plateau et se prend lui-même pour la star). Là aussi, dans la vidéo que je vous propose, on retrouve le côté « discussion de salon » ou plutôt « discussion au coin du feu » qui m’est cher (il n’y manque que le verre de bière à la main, mais dans le cas de Simenon il y a la pipe qui joue le même rôle).

Moi qui ne regarde pas la télé, si ce n’est de rares émissions en streaming ou en podcast, je dois dire que j’ai retrouvé dans la nouvelle émission de  Gérard Miller (sur la chaîne Toute l’Histoire, en partenariat avec le Monde) une très belle manière de faire de la télé. C’est une émission qui s’intitule « Et si c’était vous ? » et qui s’appuie sur un concept original : demander à un homme politique d’aujourd’hui d’apporter un éclairage sur une situation particulière à une époque donnée. Le premier invité politique de cette nouvelle émission est Jean-Luc Mélenchon qui nous parle de Robespierre. Ne croyez pas que je cherche à vous infliger une vidéo politique de plus sur Mélenchon (d’ailleurs ça fait longtemps, très longtemps …), là on est plus dans l’Histoire que dans la politique. On retrouve dans cette vidéo la même manière de prendre le temps de discuter, d’aller au fond des choses. Par rapport à la vidéo de Simenon, le lieu de tournage de l’émission est bien plus prestigieux, ce n’est pas  tout à fait « la discussion au coin du feu », mais quelque part c’est le même esprit qui prévaut. Et, sur le contenu, ça nous tire tout autant vers le haut.

J’espère que vous prendrez le temps de regarder ces deux vidéos.

Je vous souhaite pour les temps qui viennent de bien belles discussions au coin du feu, entre amis et de préférence … le verre à la main !

Alors le jardin en 2016 ?

Avec l’arrivée des premières gelées, il a fallu récolter les légumes les plus fragiles.
C’est ainsi que piments et poivrons ont dû être cueillis à la hâte il y a une dizaine de jours.

imgp7219 imgp7208Une saison de jardinage se termine. Avec une

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Une journée ordinaire au lac du Der

Le lac du Der, c’est un peu devenu un lieu de pèlerinage. Chaque automne, on y retourne pour y observer la migration des grues. Fin octobre/début novembre, il y en a forcément des dizaines de milliers, quelque soit la date à laquelle on y va. Les journées se passent de manière assez identique, on a les rituels qu’on peut …

Exemple de la journée du 27 octobre 2012 à laquelle participaient Luc et Marie, Dan et Dom, Joëlle et moi.

Comme le réveil des grues est quelque chose de spectaculaire il faut être sur le site de préférence avant le lever du jour.  Quand nous arrivons ce matin-là à 6H45 sur la digue du lac, des fantômes se dressent devant nous. En fait, ce sont des ornithos (Allemands, Belges, Français …) qui sont déjà vissés à leur longue-vue et qui sont déjà là (à tel point qu’on se demande s’ils n’ont pas couché là sur la digue).

1Les premières images sont floues. Est-ce le manque de lumière ou les vapeurs de la bière bue au soir qui nous jouent encore des tours ?

Toujours est-il qu’on avait bu de la chimay bleue, ce qui fait que tout ce début de matinée sera placé sous le signe de la couleur bleue …

2Les grues sont là, immobiles, elles

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Quand ça déborde, ça déborde !

Il m’arrive encore d’aller sur leMonde.fr, même si ce n’est plus trop ma tasse de thé.
Vendredi soir, j’ai voulu avoir des infos sur la situation de l’ouragan à Haïti. Et les journaux, dont le Monde, ont plutôt bien couvert la tragédie.

1Quand j’ai voulu lire le détail de

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Tomates : essai de classement

Les tomates sont diverses et variées. Il en existe des milliers de variétés. On cite souvent le nombre de 2000 dans la presse, mais il est évident qu’il en existe beaucoup plus (le chiffre de 15 082 est même avancé par le site ventmarin).

imgp6625Ces différentes tomates diffèrent les unes des autres par la couleur, par la taille et par la forme pour les trois critères visuels principaux.

imgp5764Et l’une des différences est aussi – et c’est ce qui va intéresser avant tout le jardinier – la qualité gustative.

Je m’attacherai dans cet article à parler de la couleur et le rapport qu’il peut y avoir avec la qualité gustative.

Les différents groupes de couleur ne sont pas uniformes d’un point de vue du goût. On peut par exemple trouver dans les tomates rouges des variétés excellentes alors que d’autres sont plutôt fades. Mais il me semble qu’il y a tout de même quelques tendances qui se dégagent, certains groupes de couleurs sortant un peu du lot.

S’il fallait mettre une note aux différents groupes de tomates en ne tenant compte que de leur qualité gustative, voici quel serait mon classement par ordre décroissant :

9/10 pour les tomates vertes (presque toutes ont un goût qui va de très bon à excellent).
8/10 pour les tomates rouges sombres (noire de Crimée, Black Prince, Black Ethiopian, Cherokee purple, …). Elle sont toutes très bonnes mais il n’y a pas, à mon avis, la même diversité de goût (notes épicées par exemple) que dans les tomates vertes, ce qui explique que je classe ce groupe à peine en-deça.
7/10 pour les tomates roses : bonnes tomates.
6/10 pour les tomates rouges : ce groupe est très variable allant du meilleur au nettement moins bon.
6/10 pour les tomates oranges : qualité souvent bonne mais rarement exceptionnelle.
4/10 pour les tomates jaunes : certaines variétés souffrent d’une texture qui est à mon avis trop farineuse. Je leur trouve aussi parfois un aspect fade. Mais il y a aussi quelques très bonnes variétés dans ce groupe.
2/10 pour les tomates blanches. Il manque à ces tomates un bon équilibre acide/sucré et leur goût est souvent assez doucereux avec un manque de caractère (mis à part quelques rares exceptions) et une chair que je trouve trop molle.
2/10 pour les tomates bleues. Manque de caractère certain.

J’ai réalisé ce classement en écartant toutes les variétés hybrides F1 qui ont souvent la peau trop épaisse (car sélectionnées pour le transport) pour être appréciées. J’ai éliminé également toutes les tomates cerises qui possèdent des tomates excellentes dans tous les groupes, y compris dans les tomates blanches (la meilleure tomate cerise que je connaisse est d’ailleurs blanche).

Et vous, amis jardiniers, vous en pensez quoi de mon essai de classement ? (classement évidemment très subjectif, l’important étant d’entamer une discussion sur le sujet).

Bretagne brumeuse

Je suis tellement habitué à avoir du beau temps en Bretagne (si si !) que ce matin-là, lorsque je me suis réveillé dans le brouillard, j’ai pensé que c’était une blague, qu’il s’agissait là de brumes liées à la bière bue la veille.  Mais non, pendant trois jours (les 7, 8 et 9 juin derniers), il y a eu ce qu’on appelle de « la brume de mer ». On était au Cap Fréhel. A quelques kilomètres de la mer il faisait un grand soleil mais au bord du rivage c’était très bouché. La brume semblait parfois se lever et on pensait que le soleil était sur le point de percer …

1… mais non, quelques minutes plus

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Mélanie de Biasio

Des découvertes musicales de ce tonneau-là, on n’en fait pas tous les jours !

J’ai été très ému, touché au plus profond de moi, par cette première vidéo.

Alors, j’ai enchaîné avec d’autres, trouvées sur youtube.

Extrait de Wikipedia à propos de Mélanie de Biasio :« En 2002, une grave inflammation pulmonaire la laissera sans voix pendant une année après une tournée désastreuse en Russie. L’expérience va l’inviter à apprivoiser le silence et la respiration, ainsi que le corps et ses résonances. ». J’aime beaucoup cette dernière phrase.

Drôle de coïncidence : lorsque j’ai découvert cet été cette artiste Belge, j’étais sur un lit d’hôpital et je me baladais sur youtube avec ma tablette. Et j’étais là … pour des problèmes pulmonaires. Double émotion pour moi donc lorsque, après avoir écouté sa musique, j’ai voulu en savoir plus et que je suis allé consulté l’article de Wikipedia.

Bonne écoute !

Quand c’est l’heure, c’est l’heure !!!!

Les cloches de la plupart des églises de France sonnent pour indiquer l’heure. Bon nombre d’entre elles sonnent toutes les heures, d’autres parfois même tous les quarts d’heure. Il y en a même qui réveillent les gens toute la nuit.
Mais dans le joli village avant-gardiste où j’habite (Bussières), on n’a conservé que les deux sonneries essentielles, les deux seules qui ont leur raison d’être. Vous avez sans doute deviné, il s’agit de celles qui indiquent que c’est l’heure de l’apéro bien évidemment : 12H et 19H !

imgp0825Alors, elle est pas belle la vie dans une municipalité qui prend soin de votre santé ?

Réunionite aigüe

Quand on est en retraite on a du temps.
Du temps par exemple pour faire des calculs (histoire de faire bosser ses méninges de temps en temps).
Et je suis arrivé à ce petit calcul rapide : mises au bout à bout, les réunions auxquelles je suis allé et qui n’ont servi à rien ont sans doute bouffé une année complète de ma vie !
On fait les constats qu’on peut hein ?

Le sphinx du troène

Je me demandais de quoi j’allais parler dans mon prochain article et j’hésitais entre un article sur Grateful Dead (promis à Frusquin il y a quelques semaines) et un article sur Léo Ferré dont on vient de fêter le 100ème anniversaire de la naissance. Mais je ne savais pas par quel bout commencer l’un et l’autre de ces articles (je suis parfois atteint du « syndrome de la page blanche »).

Et voilà-t-y pas que quelqu’un a mis sur le blog de Yves il y a quelques jours un commentaire parlant du sphinx du troène. Et je me suis dit que je devais avoir dans un coin de mon ordi quelques images oubliées de ce magnifique papillon nocturne et que, en attendant d’être en mesure d’écrire un article sur les musiciens susnommés, j’avais au moins un petit sujet que je pouvais traiter facilement et sans trop de préparation (ben oui, avec l’âge, on devient un peu fainéant … !).

imgp3222Avec un nom pareil, on pourrait s’attendre à

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Bonne saison pour l’aubergine !

Tiens, si on reparlait de légumes !

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Dans les mois qui viennent, je vais continuer mes articles sur le jardinage, mais en y ajoutant chaque fois que possible une dimension culinaire (car on est en pleine période de récoltes et donc d’utilisation des fruits et légumes). Et puis, au fil des années, Dupdup se met à cuisiner de plus en plus.

L’article d’aujourd’hui est consacré à l’aubergine, un légume dont j’ai déjà raconté l’origine (voir ici l’article).

On dit un peu partout sur

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Quel mode de désherbage ?

Pour éliminer les herbes envahissantes, hors de question d’utiliser pour cela un désherbant chimique. Round Up et compagnie, non merci !

La meilleure manière de désherber sans polluer, c’est encore l’huile de coude ! Et c’est pour l’instant la seule méthode que j’emploie.

Mais il y a des cas compliqués : comment faire pour désherber des espaces difficiles à entretenir ? En ce qui me concerne, je pense par exemple à ma terrasse en graviers et mon petit parking.

imgp6730Lorsque j’arrache les plantes, il y a  souvent une petite motte de terre qui vient en même temps que l’herbe.

imgp6731A ce rythme, les graviers seront en grande partie enfouis au bout de quelques années par la terre que je remonte du sol. Ma terrasse pourrait vite devenir une terrasse en terre battue, très boueuse par mauvais temps, et elle serait de plus en plus favorable à l’installation de nouvelles plantes non désirables.

Alors je recherche d’autres solutions et je me penche sur la solution éventuelle du désherbeur thermique, appareil de plus en plus vendu dans les jardineries.

Oui, certes, mais j’entends autour de moi des avis très contrastés sur le sujet.

Et si jamais le désherbeur thermique est une bonne solution, faut-il mieux utiliser un appareil à gaz ou un appareil électrique ?

J’attends les avis de ceux qui ont déjà une expérience en la matière (sachant que d’autres personnes qui viennent sur ce blog peuvent être intéressées par les réponses car on est tous plus ou moins confrontés à ce problème).

Variations autour de « The Sound Of Silence »

Pour la reprise de ce blog, juste un peu de musique.

Et comme les 75 berges de Paul Simon approchent, qu’il vient de sortir un dernier disque, qu’il  vient aussi d’annoncer son retrait définitif de la chanson, et que j’ai écouté plusieurs fois tous ses disques cet été, j’ai envie de mettre l’accent sur l’une de ses compositions : « The Sound Of Silence ». Des morceaux comme cela, qui passent à la postérité, même les meilleurs artistes ne peuvent en écrire au mieux que quelques-uns dans leur vie (et même souvent jamais).

Il faut dire que je suis tombé cet été sur un clip qui m’a beaucoup ému. Il s’agit de la reprise de cette chanson par Nouela. Je ne sais pas qui a mis sur la musique des images d’extraits de films. J’ignore s’il s’agit d’un professionnel ou d’un amateur, mais le résultat est magnifique.

Deux amis (Pascal et Laurence) qui étaient à la maison ont reconnu tous les acteurs et je dois dire que j’ai été scotché par leurs connaissances cinéphiles. Cela n’a évidemment pas été mon cas, n’étant pas très amateur de cinéma. Vous allez forcément vous en sortir bien mieux que moi …

https://www.youtube.com/watch?v=Q4oInT79CUk

Ce qui est bien maintenant avec Youtube, c’est qu’à la suite de n’importe quelle vidéo le site vous propose d’autres vidéos sur le même thème. Et cela m’a amené vers une version étonnante d’un groupe de Heavy Metal (dont je ne connaissais que le nom). On admirera la progression au fil de la chanson.

L’histoire de cette chanson est étonnante. Lorsque Simon et Garfunkel ont publié « The Sound Of Silence » sur leur premier disque en 1964, la chanson est passée complètement inaperçue. Le disque a même été un échec commercial et Simon et Garfunkel ont alors décidé de se séparer. Mais Dylan est passé entre temps, faisant passer définitivement le folk à l’électrique. Profitant de ce renouveau de la musique, le producteur du disque Tom Wilson a alors décidé d’enregistrer à l’insu de Simon et Garfunkel une version bien plus électrique de la chanson « Sound Of Silence ». Simon et Garfunkel n’ont même pas été mis au courant que trois musiciens choisis par Tom Wilson (Al Gorgoni, Bob Bushnell et Bobby Gregg) réenregistraient la partie instrumentale dans leur dos. La chanson est donc devenue un an plus tard, dans une nouvelle version, numéro un des ventes aux Etats-Unis, obligeant ainsi Paul Simon et Art Garfunkel à reprendre leur collaboration … pour le succès que l’on sait.

Les voici tous les deux en 1967 :

Pour finir, une version toute récente de Paul Simon. On sent qu’il est au bout de ce qu’il a donné, la voix a perdu de sa force mais y a gagné en émotion. Il y a un côté crépusculaire dans cette version et peut-être est-ce pour cela que j’aime tant cette vidéo.

Blog en congés

Comme chaque année, je m’offre une belle pause estivale. Ce blog reprendra donc le lundi 5 septembre.
Je vous souhaite d’ici-là de bien beaux moments avec vos proches.

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Le pingouin torda (2)

Ah que ça fait du bien d’être en vacances (bien qu’on puisse se demander ce que le mot « vacances » signifie pour un retraité), de quitter l’actualité politique et la bande de pingouins à notre tête pour aller en Bretagne retrouver une autre bande de pingouins, plus authentique celle-là … et surtout infiniment plus sympathique.

Après les tordus, les tordas donc ! (comme l’a déjà dit Yves, qui se tordit de rire, en commentaire sur mon premier article sur le sujet).

1Rappelons tout d’abord que les

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