« Le bonheur, c’est quoi ? » Quelqu’un m’a posé cette question il y a quelques jours.
Je suis sûr que les lecteurs de ce blog ont plein d’idées sur la question !
216 réflexions au sujet de “Le bonheur, c’est quoi ?”
Que Bernard ait choisi une photo de son village vu de chez lui pour illustrer l’idée de bonheur n’est pas un hasard …
Je me trompe ?
Et s’il y avait tout plein de bonheurs différents?
Etincelle : ce paysage est effectivement mon décor quotidien, mon ordinaire.
Joëlle me disait hier soir que « le bonheur, c’est chercher l’extraordinaire dans l’ordinaire ». Il me semble que c’est là une bonne philosophie.
Et comme chacun a son propre quotidien, son propre « ordinaire », il va de soi, comme le dit Cricri, qu’il y a plein de bonheurs différents.
D’accord avec tout ça, et pourtant je suis formel, le bonheur N’EXISTE PAS! C’est un tour de passe passe inventé par les hommes pour supporter l’absurdité de la vie. Le monde entier semble courir derrière le bonheur. Il est devenu avec le temps des loisirs une véritable obligation, pourtant c’est un mythe.
Par contre, je repère parfois, souvent, de temps en temps, régulièrement, rarement… chez les autres et moi-même, des petits et grands moments de joie. A mon sens donc, le bonheur est un concept et la joie une réalité intérieur.
Le bonheur est quelque chose de très personnel
cela dépend des gens…
c’est très lié à notre propre culture
cela va du matériel (c’est pas trop mon cas) à l’immatériel total (voir spirituel)
pour certains c’est d’avoir une rolex à 50 ans …
pour d’autres c’est aimer et se sentir aimer …
Le bonheur reste un idéal on tend vers … mais arrive t’on à l’atteindre un jour?
si quelqu’un se pose cette question:
est ce que je vis dans le bonheur?
et est capable de répondre par OUI sans se mentir …
alors je pense qu’il a atteint son propre bonheur!
si certains sur ce blog sont capable de répondre OUI je suis preneur d’explications…
A+
Fred
Luc, je crois que le monde entier court derrière le plaisir mais pas derrière le bonheur.
Je suis d’accord avec Fred sur cette notion d’idéal vers lequel on tend. Quelque chose de lointain donc.
Ainsi moi, je rêve d’avoir une rolex à 80 ans ! :tongue:
Quand je disais « le monde entier », je parlais de l’entièreté du monde que je connais et je ne connais pas grand chose du monde. Excuse moi pour ce raccourci car comme Fred, je crois que la question est de fait très culturel. Cependant, dans ce petit monde qui est le mien, j’entends au quotidien parler de « stage d’alignement », de psychothérapie, de retour à la nature et au chose simple, d’approche des pensées orientales, etc, etc… Les propositions de « stages de développement personnel » ou « d’expression personnelle », en Belgique, remplissent un bouquin entier écrit en tout petit caractère. Et c’est bien cela que je dénonce. Loin de vendre du plaisir, c’est du bonheur qu’il s’agit.
Penses tu, Bernard qu’en dehors de la sphère des philosophes et de quelques privilégier, nos parents avaient le temps de se poser la question du bonheur?
Houlala…! Tout ça par écrit? :blink: et j’ai l’impression de n’avoir pas dis le centième de ce que je ressens. Le bonheur, ce serait d’en causer autour d’une petite chopinette. :biggrin:
Le bonheur, c’est le Blogadupdup. :heart:
… parler des choses simples autour d’une petite bière, comme du le proposes, ça ressemble déjà un peu au bonheur, non ? En tous les cas, ça fait partie des choses toutes simples dont on parlait plus haut.
(enfin pour la bière, ça attendra quelques semaines, je suis en pleine cure de raisins)
Si j’avais à répondre à cette question : « Le bonheur, c’est quoi ? »
C’est d’avoir il y a 23 ans rencontré ma petit femme . Depuis on a amassé ensemble des tas de petits bonheurs qui mis bout à bout , forment un grand bonheur .
Est-ce que le bonheur, c’est vivre le moment présent ?
Je ne le crois pas.
Je crois que c’est le plaisir qui est lié à l’instant présent mais qu’au contraire – et la réflexion de Yves me conforte dans cette idée – le bonheur est quelque chose qui se construit dans la durée.
Voilà un sujet passionnant car il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses voir de réponses tout court !
Alors pour moi (en pleine bascule de vie) c’est de m’être libéré de tout ce qui m’aliénait et me mettait dans l’impossibilité de prendre la pleine mesure de moi-même. Déposer les valises, se sentir pleinement autonome dans un ancrage absolut et pouvoir dire M…. .
En définitive c’est accueillir tous les instants qui suscitent une vibration intérieure presque spirituelle intemporelle, c’est faire rayonner des vibrations de bontés et de joie sans attente, dépendance ….
C’est ne pas crever de faim et subir la violence abominable de notre « dés-humanité » (bonheur ou chance ?)….C’est d’avoir la santé !
C’est de m’émouvoir face à l’esthétisme de la vie : la magie d’une relation, un regard d’enfant, observer mes abeilles, me coucher au bord d’une rivière. Boire un Orval tempéré avec des pots le long de la Semois….. et encore bien d’autre chose.
Maintenant le fait d’être amené à se poser la question du bonheur n’est il pas un élément de la grande machination consumériste de notre époque ?
…… merci !
Le p’tit bonheur en chanson par Félix Leclerc .
Le bonheur c’est tout simple je crois. C’est ne pas trop attendre de la vie, avoir conscience des bons moments et apprécier « l’extraordinaire dans l’ordinaire » comme a dit Joëlle..
Juste un exemple mais il y en a des tonnes …
Au matin, trouver des crottes de hérisson dans ma cour. Je ne suis peut-être pas trop « normale » mais ce genre de découverte me comble. Un petit hérisson est venu chez moi pendant la nuit … :wub:
Cependant, je voudrais rajouter que la condition nécessaire (et suffisante ?) pour que je me sente heureuse, c’est que mes enfants le soient. C’est l’instinct maternel et cela ne se commande pas.
D’une manière générale, je me sens heureuse et comblée mais que le moindre petit truc arrive à mes enfants et patatrac, adieu le bonheur !
Dans mes propos ci-dessus, j’oppose « plaisir » et « bonheur ».
Mais il y a autre chose dont on n’a pas parlé, c’est le mot « joie ».
Entre « plaisir » et « bonheur », je mets où le mot « joie » sur le curseur ?
Dimitri semble dire que dans notre société, ou notre culture, il y a des tas de choses qui ne sont qu’aliénation et qui empêchent de prendre la pleine mesure de nous-mêmes.
Est-ce à dire que le bonheur (dans l’hypothèse où il existe) se trouve plus dans la prise de risques que dans une vie bien rangée ?
Je crois aussi que certains sont plus « doués » pour le bonheur que d’autres.
On peut trouver des personnes qui ont « tout » : une famille dont tous les membres sont en bonne santé et qui s’entendent bien, une situation sociale et financière correcte et qui malgré tout sont en permanence insatisfaits et malheureux.
Et au contraire, d’autres personnes qui ont pas mal de problèmes et qui restent optimistes, positifs, gais, qui respirent la joie de vivre.
Je sais de quoi je parle, j’ai les deux exemples dans ma propre famille.
Finalement, le bonheur, c’est peut-être d’être satisfait de ce que l’on est, de ce que l’on a et ne pas désirer plus, ne pas envier.
Envier est sans doute un des plus grand obstacle au bonheur.
Dans ma famille, il y a un garçon (le fils de ma cousine germaine) qui est « attardé » mentalement. Il vit dans une structure absolument géniale avec des gens formidables. Il est épanoui comme peu d’entre nous. Franchement, c’est une des personnes les plus heureuses que je connaisse. Il n’est pas conscient de ce qu’il n’a pas par rapport aux autres, de ce qu’il ne fait pas par rapport aux autres, et je crois qu’il baigne dans le bonheur.
Est-ce que le plus grand obstacle au bonheur ne serait pas de le rechercher à tout prix ?
Si vous n’avez pas compris, je vous envoie la notice d’emploi, environ 528 pages, pour la modique somme de 10 euros.
Si vous m’envoyez 10 euros je vivrai un bref moment de bonheur.
Notre culture judéo-chrétienne culpabilisante est-elle un obstacle au bonheur, contrairement à d’autres religions ?
En disant cela, je pense surtout au bouddhisme (qui est d’ailleurs plus une approche philosophique qu’une religion).
« Le plus grand secret pour le bonheur, c’est d’être bien avec soi »
(Bernard Fontenelle)
J’aime bien cette citation, même si elle est un peu narcissique.
« Quand je me réveille et que je suis en vie, c’est tout ce qui m’importe, bien plus que le bonheur, qu’est affaire de médiocre et qui use les coeurs ». Renaud (P’tite conne).
Renaud était déjà si aigri que ça à l’époque ?
J’aurais aimé qu’il dise simplement « Quand je me réveille et que je suis en vie, c’est tout ce qui m’importe, bien plus que le bonheur. »
La phrase complète de Renaud a peut-être sa raison d’être dans une logique de survie.
Mais je crois au contraire que dans la situation de survie dans laquelle se trouve notre société et qui nous tire inexorablement vers la bas, avoir en ligne de mire quelque chose que l’on appelle bonheur (ou un autre nom plus approprié à trouver), nous tire vers le haut.
Enfin, c’est mon avis.
Bonheur et plaisir, deux films cultes… :heart:
5 ou 6 litres par jour, c’est quand même beaucoup. :sick:
Alors qu’on devrait se contenter de 4 ! :w00t:
Il semblerait que l’un des sujets de l’épreuve de français du Bac 2010 (pour les 1ère S)ait été le suivant : « le bonheur est-il le bien suprême ? »
C’et dégeulasse de poser ce sujet au bac avant qu’il ne soit abordé sur le blogadupdup ! :angry:
Ils l’ont fait exprès pour que les élèves n’aient pas tous 20/20
A propos de la citation de Bernard Fontenelle, je ne suis pas sûre qu’elle soit si narcissique que ça, car peut-on être bien avec les autres si on n’est pas d’abord bien avec soi-même ?
Euh ! Peuh ! Déseulée pour le dégeulasse
c’est le bonheur pour moi de lire autant de réactions sur le bonheur. :biggrin: :biggrin:
je crois aussi comme bernard que notre religion judéo-chrétienne est ou était un obstacle à la recherche de bonheur.
De nos jours les gens font moins référence à la religion que à l’époque de mes mes grand parents. Du coup il ne se posaient pas toutes ses questions.
Pas par manque de temps mais parce que on ne leur laissait pas toujours penser individuellement.
après comme le dit étincelle le bonheur peut être de voir les autres heureux. On pense toujours aux enfants mais il n’y a pas que cela.
Le bonheur se trouve t’il grace aux autres??
On parle tous du bonheur mais pas avec le même language.
Pour certains le bonheur est quelque chose de personnel et pour d’autres il se construit avec d’autres…
:angel:
Pourquoi c’est dans les sociétés où les gens recherchent le bonheur, qu’ils ont l’air le moins heureux, le moins satisfait, le plus morose, toujours en recherche de plus, d’autres choses ? Par rapport aux populations de pays bien moins favorisés matériellement (l’Afrique pour mon vécu), où ils ne se posent pas toutes ces questions, juste ils vivent, voir ils survivent, et pourtant, le sourire aux lèvres, ils respirent le bonheur.
« Aussi riche de coeur que pauvre de bourse ».
Alors est-ce que le surplus matériel, est-ce que le simple faite de rechercher le bonheur, ne sont finalement pas des freins ??
Parce qu’on est dans une société où l’on peut toujours avoir mieux, avoir plus, avoir autre chose…nous sommes des éternelles insatisfaits en quête de ….???
Lorsqu’on ne se pose pas la question d’une autre vie, parce qu’il n’y en a pas, on vit SA vie, comme elle vient et on y trouve pleins de moments de bonheur, parce qu’ils sont partout, juste, il faut les capter, les accepter comme ils viennent, et en profiter, sans regretter le passé, et sans déjà chercher à organiser l’avenir..
En grande réflexion sur ce sujet actuellement, je m’interroge…et ne suis pas la seule
le bonheur personnel…ou partagé…?? pour moi il y a les 2. Et je me demande même s’il est possible de trouver des moments de bonheur partagés si l’ on arrive pas à en avoir seul.
Le message de Lisou m’évoque le rapport au temps. La richesse matérielle s’inscrit dans le temps : il s’agit de la conserver, de la voir grossir, de ne pas la perdre, de la transmettre.
Et si le bonheur résidait dans notre capacité à vivre le plus intensément l’instant présent, sans projection inutile ou irruption néfaste du passé ?
Je ne suis bien évidemment pas l’inventeur de cette idée.
Eckart Tollé en parle bien mieux que moi…
Eckhart Tolle, avec un H, c’est mieux, et le « é » est inutile bien qu’on le prononce ainsi.
Je réfléchis depuis déjà quelques années à cette approche du temps et je dois dire qu’elle me satisfait de plus en plus.
Oui, mais ramenée à l’échelle de la société toute entière, cette philosophie de l’instant présent, c’est la cata …
Notre société n’est-elle pas tournée uniquement sur la jouissance du moment sans se préoccuper ni des générations qui vont nous succéder ni du passé ?
Oui, absolument d’accord avec Bernard et en plus, je crois que chercher absolument à jouir du moindre instant est vain et pas si enrichissant que ça. Cela ne conduit pas forcément au bonheur et peut-être même au contraire, cela installe un sentiment d’insatisfaction perpétuel car on en voudra toujours plus.
Par contre, sans chercher à « profiter » de tous les instants, je crois aussi que pour être heureux, il faut savoir apprécier le présent tel qu’il est sans, sans cesse, ressasser un passé meilleur ou rêver d’un futur meilleur. Je parle ici à l’échelle d’un individu et pas d’une société bien évidemment.
Encore que rêver … Allez, j’y retourne :sleeping:
Il faut que je relativise ce que j’ai dit plus haut sur l’instant présent. D’abord parce que ma comparaison entre société et individu n’est pas très appropriée. Et puis je pense aussi qu’être capable d’apprécier à l’instant présent la fraîcheur de la pluie sur sa peau, le bourdonnement des abeilles, le bruit du vent, … relève du pur bonheur. Par contre, je pense que la capacité à apprécier des choses aussi simples, loin du matérialisme de notre époque, n’est pas innée, elle est forcément le résultat d’un certain nombre d’années (j’allais presque dire « de toute une vie » en ce qui me concerne) et c’est en cela que, pour moi, « le bonheur s’inscrit dans la durée » comme je l’ai dit dans mes premiers commentaires.
Je continue à croire que le bonheur n’est qu’un concept qui tente à définir des ASPIRATIONS humaines. Seul le plaisir – lié aux sens- existe. Un ensemble de plaisirs, souvent diffus, complexe, provoque une réaction neurochimique difficilement interprétable que l’on appelle émotion, comme la joie par exemple.
Par puritanisme, les moments de plaisir simple (dont on ne perçoit plus le lien avec la survie) ont été valorisés en sentiment noble appelé bonheur…
Le nirvana, forme de plaisir suprême, n’est il pas une forme oriental de bonheur?
Je crois que le bonheur est plus facile a définir par défaut.
Une fois qu’on a exclu toutes les causes qui peuvent empêcher ce bonheur, alors on connaît le bonheur.
Mais comme il est sans doute impossible durant notre vie de ne pas être confronté en même temps à toutes ces exclusions, on ne connaît jamais le bonheur parfait, ultime et je rejoins un peu ce que dit Luc.
Néanmoins, on peut se sentir heureux même sans atteindre le nirvana.
En ce qui concerne les choses qui font obstacle au bonheur, j’en ai cité deux plus haut :
Avoir des soucis avec ses enfants (peut-être plus important pour les femmes que pour les hommes et indispensable pour moi) …
Envier les autres ou ce que possèdent les autres …
(C’est bien souvent que j’envie le Dupdup quand il nous raconte ses moments partagés avec les blaireaux ou autres. Et voilà, je ne connais pas le bonheur à cause du Dupdup ! :lol:) …
La jalousie …
Vivre en contradiction avec ses convictions …
Liste non exhaustive bien sûr et différente selon chacun.
Par exemple, un manque de reconnaissance de la part des autres peut rendre malheureux une personne alors qu’une autre y sera totalement indifférente.
Bref, le bonheur, pas facile à définir.
Il recommence « corsé » le blogadupdup ! :biggrin:
« Dites moi que nous allons être heureux tous ensemble; je fuis immédiatement du côté où j’ai des chances de pouvoir m’occuper moi-même de mon bonheur personnel. »
Jean Giono
« Je ne nie pas les moments de bonheur mais je crois qu’il y a un fond d’inconscience et d’égoïsme chez tous ceux qui en termes vagues et généraux déclarent que la vie est belle » Marguerite Yourcenar
On aurait peut-être pu commencer par la définition du dictionnaire :
« Le bonheur est un état durable de plénitude et de satisfaction, état agréable et équilibré de l’esprit et du corps, d’où la souffrance, le stress, l’inquiétude et le trouble sont absents. » d’après Wikipédia.
Toujours d’après Wikipédia :
« Du point de vue de l’étymologie, le bonheur est l’aboutissement d’une construction, qui ne saurait être confondu avec une joie passagère ».
Donc, quand Bernard conçoit le bonheur dans la durée, il n’a pas tort.
D’ailleurs, quand on y pense, c’est même assez évident.
Toute une tartine sur le bonheur chez Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bonheur
« Tout une tartine sur le bonheur » nous dis-tu.
Et si le bonheur était une tartine ?
En d’autres termes, est-ce que la bonne chère peut procurer du bonheur ou simplement un plaisir passager ?
A la relecture du commentaire précédent, on pourrait croire que j’ai dit :
« Bernard dit des lapalissades »
Au contraire, l’idée était : c’était tellement évident et pourtant, seul Bernard l’a exprimé.
Aucun doute pour moi …
La bonne chère (et Dieu sait si je suis adepte) ne procure qu’un plaisir passager.
Aucun rapport avec le bonheur il me semble.
Pfou….Ça cogite dur chez les Dupdupblogueurs…. Bé en voilà des discours. :blink:
Mais vu que je n’ai aucune idée sur la question…. :blush:
Essayez de vous reposer ce week-end…. :silly:
Je finis juste à l’instant d’encadrer une petite formation sur le thème de la biodiversité.
Vous allez me dire « rien à voir avec le bonheur ! ».
Si, si.
A un moment donné, alors que je montrais un grillon sur ma main, une dame a dit « Quand les grillons vivent dans une maison, c’est la maison du bonheur »
Nous c’est quand nous GRILLONS des châtaignes que c’est le bonheur dans la maison !!!
La limite au bonheur dans l’instant présent réside effectivement dans l’absence d’éducation, de formation au bonheur, sauf parents solides et éclairés ! Bernard a raison de signaler que la quête d’un plaisir immédiat, égoïste, voire même malsain ou pervers pose des problèmes. Mais cette conduite, peut être trop fréquente, n’est-elle justement pas la conséquence d’une incapacité à éprouver le vide, l’absence, le manque ou l’attente, ou le seul plaisir d’un instant jugé souvent ingrat ?
Notre société n’a pas ce but et cherche (réussit même très bien) à conditionner de parfaits consommateurs impatients, la réalisation du rêve, sans aucune construction utopique.
Il me semble que le commentaire de Luc au sujet du plaisir rejoint finalement l’argument de Tollé lorsqu’il dit que sans l’homme sur cette terre, avec seulement des plantes et d’autres animaux, le « problème » de la quête du bonheur n’existe plus.
En tant qu’enseignant, je vois bien ces enfants insatiables, jamais satisfaits… C’est terrible ! On parle même d’une « pédagogie de garçon de café », avec l’impératif de passer d’une table à une autre pour servir au mieux des enfants devenus… clients !
Cette évolution est relativement récente et rapide. Aucun bonheur à espérer pour ces jeunes (ou plus âgés) trop pressés, à mon avis, sauf remise en cause de ce fonctionnement. Lorsqu’arrivera la dernière quête, l’empressement ne sera plus de mise et aucune réponse ne les satisfera. Bien sûr, ce fonctionnement est sans issue, sauf crise !
A l’inverse il me semble aussi que l’expérience de la mort, de l’anéantissement, nous porte sur une voie moins matérielle, une situation inéluctable et bien occultée. A cet égard, le président italien (indestructible) est une caricature immonde de ce mensonge de la toute puissance, le ridicule ne tue pas, c’est dommage dans son cas : il est bien une des icônes de l’ultra-libéralisme poussé à son extrême, et je suis bien certain qu’il n’est pas heureux.
Notre société de consommation serait donc un frein au bonheur.
Je suis moi aussi effrayé par ce côté insatiable qui ne correspond à aucune utopie, aucune quête.
Et quand cette société de consommation va s’arrêter brutalement, que va-t-il se passer ?
LE BONHEUR !!!!
:happy:
Pas pour tout le monde, Yves! Ce seront certainement les plus démunis qui vont payer en premier.
Ils payent déjà. :angry:
Et oui Jenofa malheureusement , on a pris le train du malheur , conduit par l’argent ( vous savez celui qui ne fait pas le bonheur !!! ) . Et ce train file à toute vitesse vers un mur avec les plus démunis dans les premiers wagons . Alors comment voulez vous vivre heureux au milieu de tout ça !!
Moi je tente le plus possible de mettre un mouchoir sur les difficultés de la vie ( souvent dues à l’argent c’est vrai ) , pour garder une joie de vivre , beaucoup d’amour , des moments merveilleux … Des petits bonheurs en sorte . Si ça n’est pas le vrai bonheur et bien tant pis , je n’ai qu’une vie , je m’en satisfais … n’en déplaise aux esprits chagrins qui ne supportent pas le bonheur des autres ou plutôt que les autres soient heureux . Ça aussi c’est un des sales maux de ce monde .
« Si le bonheur extérieur n’est que hasard, le bonheur intérieur tu dois le construire toi-même. »
(Johann Kaspar Lavater)
Passionnant toute les contributions à cette réflexion !
Bon, voici un moment de bonheur tout récent ! Partagé avec un ami compagnon d’affût qui m’a ouvert son coeur et ses espaces de bonheur … http://www.dimitricrickillon.com/blog/?article68/source
Pourquoi le bonheur des uns fait-il si souvent la jalousie des autres ? (et souvent entre amis d’ailleurs). :angry:
C’est un problème de juste distance, être envieux c’est (je pense) ne pas être au clair soi avec soi, c’est projeter ses propres « névroses » sur une personne … un rapport de force en lien avec la tyrannie du désir !
N’est – ce pas là la vraie autonomie, alimenter le rêve et le fantasme qui mobilisent des énergies positives , « rêver » est fort différent « d’envieux » le premier libère et tend vers le bonheur singulier, le second enferme et renforce l’illusion du bonheur inaccessible …
çà fume la moquette ici
Oh tu sais, ce n’est ni la première ni la dernière fois où on fume la moquette sur ce blog
48 boîtes !!! Préfère fumer du tussilage :silly:
48 boîtes !!! y’en a qui se font du pognon avec le malheur des autres
Je viens de boire un Orval tempéré … que du bonheur :whistle:
C’est vrai que ça vaut un médicament et que ça côute beaucoup moins cher à la sécu !
Dimitri, je relis ce que tu as écrit sur la jalousie. Je suis d’accord avec toi sur le côté névrosé de celui qui envie, qui jalouse. Mais comment expliquer que ceux qui sont jalousés le soient avant tout (et avec plus de force encore) par leurs amis et leurs proches ?
Est-ce que le bonheur serait t un peu comme le malheur et permettrait de faire le tri entre vrais et faux amis ?
(en d’autres termes : quand on est dans la merde, on voit vite où sont ses amis, mais quand on nage dans le bonheur on voit aussi parmi eux qui ça fait chier) :angry:
Il faut quand même avoir l’esprit tordu pour ne pas être content quand ses amis ou ses proches sont heureux. J’avoue que cela me dépasse un peu.
Finalement, mieux vaut être ermite, seul dans son coin ! Le bonheur !
Non, je rigole bien sûr, sans amour ni amitiés, le bonheur, s’il existe doit être bien incomplet.
Pour en revenir à ce qui peut aider au bonheur, je crois que pour être heureux, il faut renoncer à avoir prise sur tout, prendre un peu de hauteur par rapport aux évènements.
D’accord aussi avec le fait de lâcher prise.
Pinaise, en pleine philosophie bouddhiste, Bernard et Etincelle !
A propos, merci à tous les deux, Étincelle pour le cahier (quel boulot !), et Bernard pour l’envoi…
Promis, juré, craché, je ne suis pas jaloux de vous… :biggrin:
J’admire tout de même votre capacité à tous de réfléchir de cette manière sur un thème comme celui-ci !
Perso, je n’ai aucune idée de qui pourrait être jaloux de moi, et je m’en fiche à vrai dire. Je crois, que dans cette histoire le plus à plaindre est l’envieux ou le jaloux. Tant pis pour lui. Le bonheur réside aussi sûrement dans la capacité de se réjouir pour les autres, et surtout pour ses amis. Non?
Un jour un ami m’a dit ceci « je suis heureux pour toi », je trouve cela extraordinaire !
Ça me rassure !
J’avoue que cette jalousie entre amis vécue par notre cher Dupdup me laisse pantois.
Alors j’imagine bien son désarroi, car je sais ce qu’est la jalousie, mais au point de vue amoureux. C’est une bien triste affaire, où la confiance (en soi ou en l’autre) manque à mon avis plus que le bonheur.
Et sans confiance… Je ne vois plus très bien où peu se loger l’amour ou l’amitié.
Est-ce que le bonheur ne serait pas tout simplement de se sentir bien à l’endroit où l’on est, au moment où l’on est. Ne pas désirer être ailleurs, ou plus tard, ou avant, ni avec d’autres personnes.
A un moment donné de la discussion, Etincelle a parlé d’alimentation et notamment de la bonne chère qui ne provoquerait qu’un plaisir passager. C’est ce que je suis aussi enclin à penser a priori. Sauf que … !
Sauf que je vis comme chaque année à l’automne une petite expérience qui s’appelle la cure de raisins (je ne reprends progressivement une nourriture normale que depuis hier, après 10 jours passés à ne consommer que quelques petites grappes de raisins par jour). Et tous ceux qui pratiquent régulièrement cette cure vous diront tous la même chose : elle provoque un état étonnant de légèreté et de bien être. Quand on fait la cure, on se sent aérien, on a l’esprit désembrumé, on a l’impression que toutes les choses fâcheuses n’ont pas prise sur nous, c’est une sorte d’état de grâce fabuleux.
Tout ça pour dire qu’un excès de nourriture (voire de mauvaise nourriture, ce qui est souvent le cas dans nos sociétés) alourdit l’esprit et n’est pas propice au bien-être permanent. Au contraire, une certaine frugalité et sobriété nous mettrait dans des conditions idéales pour recevoir le bonheur au cas où celui-ci passerait dans le coin.
La sobriété heureuse…
Je n’avais pas revu cette vidéo depuis plusieurs années. Merci de me l’avoir remise en mémoire ! Je viens de la re-re-re-regardée une Nième fois avec autant de bonheur.
Ça m’a fait à peu près le même bien : je ne suis pas dans l’état de grâce du curiste !
A noter que dans cette vidéo, Rabhi ne parle pas de « bonheur » mais de « joie ».
Pour revenir à la « bonne chère » …
Je viens de regarder la définition exacte. Des synonymes sont « faire bombance » « faire ripaille » …
Quand je disais être adepte, ce n’est pas du tout ça. Je suis plutôt adepte de ce que je trouve bon et cela peut être simplement des brocolis cuits à l’eau mangés nature (le goût est tellement bon que c’est dommage de le masquer avec des condiments ou autres sauces).
Bref, qualité ne rime pas nécessairement avec quantité ou lourdeur.
Rassurez-vous d’autres choses plus élaborées aussi.
En fait, dans la bonne cuisine, ce qui compte avant tout, c’est la qualité des produits. Certes la recette est importante aussi mais une bonne recette avec de mauvais produits ne donne jamais un bon résultat.
Quel rapport avec le bonheur ?
Ben …
On va dire le bonheur de donner de soi en cuisinant de bons petits plats pour ceux qu’on aime.:smile:
Le bonheur, c’est coâ ? :silly:
Tu t’étang et tu te mares !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! :w00t:
Même si t’es tard ?
Merci Christophe d’avoir ajouté cette vidéo ( je découvre !! )
:wub:
Pierre Rabhi… Un homme dangereux… pour le monde capitaliste.
A relire : « Manifeste pour la terre et l’humanisme »
‘faites tous chier avec votre bonheur…
Pourtant…
Cadeau.
C’est tout simplement magnifique ! :wub:
Bernard, pourrais-tu SVP demander à la dame qui t’a dit l’autre jour « Quand les grillons vivent dans une maison, c’est la maison du bonheur » ce qui se passe quand on écrase le grillon en question ?
Je n’ai pourtant pas de grands pieds mais je viens d’écraser un grillon (involontairement, vous vous en doutez-bien) qui se baladait sur le carrelage de ma cuisine.
A tous les coups, ça doit porter malheur !
L’essentiel c’est qu’il soit venu… Et qu’il ne reparte pas. :w00t:
Très réaliste cette citation de Georges Gordon : « Le souvenir du bonheur n’est plus du bonheur ; le souvenir de la douleur est de la douleur encore. »
Ohlala , t’as pas fait ça Etincelle … Mon dieu !!! Misereatur nostri omnipotens Deus
et dimissis peccatis nostris
perducat nos ad vitam aeternam
Amen
:angel:
Oui , très réaliste cette citation de Georges Gordon !!
Pour que les grillons porte-bonheur restent dans nos maisons et ne ressortent pas, le mieux est encore de leur donner un coup de talon ! :devil: :devil: :devil:
grillons le !!
:devil:
L’important n’est pas de conquérir le monde, mais d’être conquis par lui.
C’est sans doute, là-aussi, l’un des secrets du bonheur, ou tout du moins d’une certaine joie intérieure.
Décidément, je crois que ce concept de « joie intérieure » me satisfait plus que celui de « bonheur » qui me semble infiniment plus flou.
Un autre grillon est entré dans ma maison et j’ai réussi à ne pas l’écraser cette fois …
Ouf ! Sauvée !!!
C’est une chance d’avoir eu la chance d’avoir une seconde chance. :biggrin:
« Le bonheur pour une abeille ou un dauphin est d’exister.
Pour l’Homme, c’est de le savoir et de s’en émerveiller… »
Jacques – Yves Cousteau.
Cette phrase de Cousteau me rappelle ce qu’avait dit un jour Jenofa ici-même …
Elle avait dit que cela lui importait peu d’observer des animaux mais que par contre, ce qui lui importait beaucoup était de savoir qu’ils existent.
J’ai vu hier soir Jeanne Garraud en concert. Elle a notamment chanté une très belle chanson intitulée « le bonheur ».
J’aurais voulu trouver son texte sur le Net, mais impossible ! Dommage. :angry:
Le bonheur est un astre sauvage
Aussitôt qu’on voudrait l’approcher un peu fort
Il éclate en mille météores
Et retombe illico sur le carrelage
Il pleut dans ma cuisine
Des poussières d’étoiles
Je balaye, je balaye le sol
Des gouttes d’opaline
Arrosent mes Téfals
Il pleut des souvenirs
Pour nos casseroles
Le bonheur est un fauve indompté
Aussitôt qu’on voudrait l’approcher un peu plus
Il se cache puis nous bouffe tout cru
Et crache nos p’tits os dans les nuées
Il pleut dans ma cuisine
Des carcasses brisées
Je balaye, je balaye le sol
Les ossatures en ruine
Tombent dans mon café
Il pleut des souvenirs
Pour nos casseroles
Le bonheur est un oiseau farouche
On passe notre vie à vouloir l’attraper
Il passe sa vie à nous échapper
Et pose, quand ça lui chante, un baiser sur nos bouches
Il pleut dans ma cuisine
Des oiseaux par milliers
Je balaye, je balaye, ils s’envolent
Leurs ailes cristallines
Poussent dans mes pensées
Il pleut des hirondelles folles
Le bonheur, c’est des petites doses
C’est toi quand tu dis oui
C’est juste après la pluie
Le bonheur, en fait, c’est pas grand chose
Un immense merci, d’autant plus que j’avais passé du temps, en vain, à rechercher sur le Net.
Joëlle et moi étions très près de la chanteuse hier soir (au 3ème rang), c’était un très beau moment. :wub:
C’est toujours comme ça …
Yves trouve toujours le petit plus que nous n’avons pas réussi à dénicher (sur le net).
Y’a de quoi être jaloux !
En plus, il pourrait nous expliquer comment il fait mais non, il garde ses petits secrets.
Cela doit être comme les coins à champignons, ça ne se dit pas.
Le breton est têtu … Et quand il peut aider !!
Tiens justement en parlant du breton ,
On a abordé la jalousie dans cet article et j’ai retrouvé un proverbe breton qui dit : Tra ma vo daou zen war ar bed ar jalousi a reno bepred.
(Tant qu’il restera deux hommes sur la terre la jalousie régnera).
Et ce vieux proverbe africain : « fsolruo e sofujso a fdofu dflu fofu ui mljgjdl zuo qyskf mleznisn » (Tant qu’il restera une seule femme sur la terre la jalousie régnera)
:whistle:
« Tant qu’il restera une seule femme sur la terre la jalousie régnera » … ben oui, chez les deux bretons, tiens! :devil:
C’est arthur rubinstein qui disait « La plupart des hommes font du bonheur une condition. Mais le bonheur ne se rencontre que lorsqu’on ne pose pas de condition ».
Peut-être que le bonheur est un truc qui n’existe pas, qui est inaccessible, mais qu’il faut quand même avoir en ligne de mire sans quoi la vie n’est plus possible.
La joie de vivre est quelque chose de plus accessible à mon avis.
En ligne de mire et sans condition… Je commence à m’y retrouver…
« Le bonheur est une petite chose que l’on grignote, assis par terre, au soleil » (Jean Giraudoux)
Avec une petite bière en plus quand même !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
…25 jours sans la moindre chopine, ni autre alcool… c’est promis, c’est la dernière fois que j’arrête de boire!
Encore heureux parce que le Luc, sans ses bières, sa clairette, son cidre, j’en passe et des meilleures, ce n’est plus Luc. :biggrin:
Tu oublies dans ta liste le Lagavulin !
S’il l’on en croit Jean Giraudoux, alors les écureuils sont les plus heureux du monde.
Rien à voir avec les écureuils ni avec les bières de Luc …
Pour approcher un tant soi peu le bonheur, il faut déjà arrêter de se regarder le nombril.
Merci Google, je ne connaissais pas le Lagavulin. Il faut dire que je ne n’utilise le whisky qu’au scrabble (36 points).
Et en plus, les écureuils se marrent pour un rien.
Car comme l’a dit Pierre Desproges : « En cas de morsure de vipère, sucez-vous le genou, ça fera au moins se marrer les écureuils »
Le plus souvent, on cherche son bonheur comme on cherche ses lunettes : quand on les a sur le nez. (F. Droz).
Férré disait « Le bonheur, c’est pas grand chose, juste du chagrin qui se repose… ». :sleeping: :sleeping:
Chhhuuuttt – il ne fait pas le réveiller !
Mais bon, faudrait p’t’être quand même pas empêcher les écureuils de rigoler
“Quand je suis allé à l’école, ils m’ont demandé ce que je voulais être quand je serais grand. J’ai répondu « heureux ». Ils m’ont dit que je n’avais pas compris la question, j’ai répondu qu’ils n’avaient pas compris la vie.”
John Lennon
Très belle citation. :wub:
le Bonheur avec un grand B je ne sais pas trop ce que c’est.Pour moi plutôt du mental. Par contre les petits bonheurs ça oui. Ce peut être le matin au réveil après une bonne nuit de sommeil(rare) et de jolis rêves quand je remercie d’être vivante. C’est le partage avec mes amis ou un sourire avec un inconnu. Mes enfants cela fait partie de mes bonheurs,quand tout va bien pour eux mon bonheur est XXL.
Ce n’est pas la joie,je ne ressent pas cela aux mêmes endroits du corps. Avec la joie il y a du rire mais avec le bonheur quelques fois des larmes sont là (trop de bonheur!!!)
Observer la nature, le vivant, prendre mon temps c’est du bonheur.Cela dépend de chacun. Une de mes grandes amies en phase terminale me disait qu’être 1 heure sans souffrance c’était le bonheur.
L’age y est peut-être pour quelque chose, maintenant à 60 ans je vis plein de petits bonheurs que j’ignorais ou n’avais pas le temps de savourer en étant plus jeune. Le lâcher prise est présent maintenant dans ma vie, le corps peut moins, la sagesse s’installe.
Y a-t-il le bonheur ou les bonheurs?
Il faut dire que je n’ai pas de grand malheur, des galères comme beaucoup, mais j’ai un toit, de quoi me nourrir, payer mes factures avec du retard parfois et le négatif je l’oublie.
Je me sens chanceuse par rapport à d’autres, le bonheur est ce être chanceux?
Qu’est ce que « chanceux »
Cath, il est très beau ton texte … !
Je crois aussi que l’âge est pour quelque chose dans la conscience du bonheur. Plus jeune, on passe souvent à côté sans le savoir.
J’ai relu pas mal de choses écrites sur ce blog concernant le bonheur. Les avis sont assez différents, mais l’une des choses qui transparaît le plus dans les commentaires, malgré leurs différences, c’est que le bonheur n’est fait que de petites choses. Le sourire dont du parles, Cath, en est une bonne illustration.
Je crois que la chose la plus difficile pour un Homme heureux dans notre dure société d’aujourd’hui, c’est de ne pas culpabiliser.
Pourquoi vouloir absolument être heureux alors qu’on pourrait être tout simplement normal?
C’est quoi « Être normal » ?
:wassat:
Bonjour Lucy. Il me semble que tu es déjà venue sur sur blog, non ?
Je comprends assez bien le sens de ta phrase. Peut-être que la recherche du bonheur ne peut être effectivement que casse-gueule et que rester dans la norme évite ce genre de désagrément. Mais le risque me semble en valoir la chandelle. La recherche du bonheur, même si c’est quelque chose d’inaccessible et de complètement utopique, est quelque chose qui, dans tous les cas de figure, nous permet d’avancer sur le chemin. Quel chemin ? Je ne sais …
La question de Yves reste entière : c’est quoi être normal ? On ne juge de la normalité que par rapport à soi. Je me rappelle les propos de Léo Ferré qui disait qu’à l’âge de 6 ans, il avait sans arrêt des musiques dans sa tête et que de sa main il dirigeait des orchestres imaginaires. Il avait crû qu’il était la norme et que tout le monde faisait ça. Jusqu’au jour où il s’est rendu compte que ses petits copains ne dirigeaient pas d’orchestres et qu’ils n’avaient même pas de musique dans leur tête. Il est retombé de haut. La norme pour lui était si atypique qu’elle en était finalement anormale. J’ai parfois aussi un peu tendance à penser que tout le monde est sensible à la musique, à la poésie, aux arbres, aux oiseaux et qu’il s’agit là de quelque chose d’habituel dans notre société. En fait, je vis, comme presque chacun d’entre nous, dans une petite bulle que je me suis fabriquée, petite bulle que j’ai tendance à croire largement répandue, pour ne pas dire universelle. Et parfois on se frotte à la réalité et on se rend vite compte qu’on est dans un trip qui n’est pas si partagé que ça.
Alors, c’est quoi être dans la norme ?
Chaque être est un monde à lui tout seul, alors la norme je ne sais pas trop. Peut être ce qui permet de vivre au contact des autres, de confronter son monde au monde de l’autre sans que cela dégénère en violence . Quant au bonheur doit on le rechercher ou savoir l’accueillir?
Savoir l’accueillir voudrait dire qu’on soit conscient qu’il existe.
Or souvent le bonheur passe sans qu’on le voie.
On est tellement persuadé que le bonheur est une grande chose alors qu’il est sans doute dans les choses les plus anodines et les plus banales.
En tous les cas, si j’en juge par les commentaires sur cet article, une chose est sûre : le bonheur, même s’il n’existe pas, ça fait au moins parler !
mais il est dans les petites choses c’est pour cela que je parle de savoir l’accueillir. Ce qui passe sans que je le vois c’est le temps
On peut aussi tenter d’en donner !
Je ne sais plus qui a dit que le temps ne passait pas. C’est nous qui passons … ! :angry:
Peut-être qu’elle a déjà été citée, tant pis, je l’aime bien:
« Le bonheur est une petite chose que l’on grignote, assis par terre au soleil ». Jean Giraudoux .
Que l’on grignote … ou que l’on boit !
Version dupdup, ça donne ça : « le bonheur est une petite chose que l’on décapsule, assis par terre bien à l’ombre » ! :whistle:
C’est marrant parce que la phrase de Giraudoux que vient de citer Luc avait effectivement déjà été citée en commentaire de cet article (par Joëlle (qui intervient peu mais bien !)) …
Et le Dupdup avait déjà répondu un truc en rapport avec la bière !!!!!!!
Pour être plus précis, il avait rétorqué : « Avec une petite bière en plus quand même !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! »
:biggrin:
« Le bonheur est toujours ailleurs »
(Robert Hallier, « Marche ou crève »)
Effectivement, « le bonheur est toujours railleur ».
« Il ne suffit pas d’être heureux, encore faut-il que les autres soient malheureux ».
(Pierre Dac)
« On reconnaît le bonheur au bruit qu’il fait quand il claque la porte. »
Je ne sais plus qui a dit ça mais ça me paraît assez vrai : il faut du temps parfois pour se rendre compte qu’à un moment donné on était heureux, et beaucoup pensent que le bonheur en tant que tel n’existe pas. La joie oui, ça existe, mais le bonheur, ce truc éternel comme un doux sirop inépuisable ? Je n’y crois pas !
J’ai lu hier cette phrase de Lao-Tseu : « Le bonheur n’est pas une destination, c’est une façon de voyager ». Ce n’est donc pas le but qui prime mais le chemin pour y parvenir qui compte le plus. Il s’agit-là d’une conception très orientale du bonheur, à l’opposé sans doute de la nôtre.
Et si le chemin n’est pas cabossé, peut-il y avoir le bonheur au bout du chemin? :blush:
On devrait donc être heureux en Haute-Saône, vu l’état des routes … ! :whistle:
Lu à l’instant dans un livre de Pierre Desproges : « Il ne suffit pas d’être heureux. Encore faut-il que les autres soient malheureux. » :devil:
de pouvoir échanger avec vous, sans trop de jugement, sans trop de colère, c’est peut etre une forme de bonheur
En fait, la phrase est de Pierre Dac et non de Desproges.
Le bonheur est un Panthéon
Certains y plongent par les airs
Dans des orgasmes d’orphéons
Y paradent comme des pairs
Des paons prenant des attitudes
Leur bonheur est une habitude
Il suffit d’être doué pour ça
Bien né, puis aimer vraiment ça
Ceux-là se moqueront sans doute
Si j’en approche par des routes
Sur les cartes pas relevées
Par le remugle mort des soutes
Et par l’haleine des marais,
Par tous les hommes de la terre
La longue migration du taire
Et j’ai vécu, et je vivrai
On se moquera de ce soin
Que j’ai mis à partir de loin
Quand d’autres, par hélicoptères
Sautent dans le mille à Cythère
Comme en jouant vont y poser
Pour le bonheur, suffit d’oser
Le bonheur est un savoir-faire
Une façon de voyager
Je suis l’homme des cours du soir
Du long halètement des lampes
Des planchers gris, des pansements
Des couloirs déserts, des parloirs
Des coups de maillets sur les tempes
J’irai au bonheur par le temps
La tempête, la sueur, les crampes
J’irai par le chemin du sang
Certains vont là-bas en chantant
Par charrettes emplies de gerbes
D’autres par la jungle et mille ans
Les pièges cachés dans les herbes
J’irai au bonheur par l’attente
J’irai au bonheur par les gens
Le sentier de plus dure pente
Par les ongles et par les dents
Et par l’âge qui vient trop vite
Et par la femme que j’attends
Par la joie soudain qui nous quitte
J’irai par les failles du vent
J’irai par la forêt profonde
Alligators et caïmans
Cette saloperie de monde
Et l’amour qui mord et qui ment
Par le chemin des écoliers
Graves, la maison trop tranquille
La guirlande des jours, des îles
Je mourrai d’avoir naufragé
Dans l’ennui, ce pays sauvage
Je mourrai sans avoir trouvé
Le bonheur, puis j’aurai manqué
Une marche dans l’escalier
Une phrase que j’aime bien : « Tout ce que tu feras est dérisoire, mais il est essentiel que tu le fasses » (Gandhi)
Alain Finkielkraut est à la philosophie ce que Johnny Hallyday est au rock n’ roll : une imposture.
» Une phrase que j’aime bien :
« Tout ce que tu feras est dérisoire, mais il est essentiel que tu le fasses » (Gandhi) »
Moi aussi !
:tongue:
Entièrement d’accord, le plus petit rhétoricien (s’il avait le temps d’une petite réponse face à cet orateur souvent déchaîné), le démontrerait aisément.
Pauvre académie française : on a eu d’autres académiciens indignes. Mais comment trouver dignes des personnes qui s’annoncent immortelles alors qu’elles sont trop souvent cacochymes ? :whistle:
Allez, je suis taquin : certains ont écrit des choses tout à fait remarquables et intemporelles, ce n’est évidemment pas le cas de Finkielkraut, pas gai pinson des choux pas.
Bien entendu, je n’ai pas votre culture et je reste très loin des actualités. Je suis incapable de terminer un livre et de suivre une pensée élaborée. Par contre, mon intuition et une certaine capacité à recevoir le monde me permet de rester en contact critique avec notre époque.
Ma question: ne pensez vous pas être conditionné dans votre réaction par les courants très prononcés de « pensée sous contrôle ». Exemple: il a parlé d’émigration à contre courant donc c’est un âne.
J’alimente ma réflexion par des missives que me font parvenir de bon copains en qui j’ai confiance. La dernière reçue était celle-ci. http://www.polemia.com/la-republique-des-censeurs-de-jean-bricmont/?fb_action_ids=10203971368704119&fb_action_types=og.recommends
J’ai lu le texte en entier.
Luc, tu as réussi à le lire jusqu’au bout ? :whistle:
Pour en revenir au texte, libertés tous azimuts OUI, mais je ne comprends pas comment notre société peut faire autrement que d’interdire l’incitation à la haine raciale et le révisionnisme (appelé aussi négationnisme).
Tout à fait d’accord. Je pose simplement la question de la vitesse avec laquelle les intentions d’une personne qui s’exprime en marge sont interprétées et jugées.
Quand à savoir si j’ai lu le texte jusqu’au bout… tu ne le sauras pas… :tongue:
On est dans une période très paradoxale.
D’une part on n’a jamais été autant dans le « politiquement correct » (sur plein de sujets, par exemple sur l’Europe, le lien que tu as mis Luc en parle).
D’autre part, on a jamais eu autant d’idées détestables qui dans un premier temps se sont infiltrées de manière insidieuse dans notre société et qui, dans un deuxième temps, sont intégrées sur la place publique, de manière presque officielle, et dans les propos d’un nombre grandissant de nos concitoyens.
Que faire ? :angry:
Ce texte est très gentil, toutes les opinions se valent et ont le droit d’être exprimées,
halte à la censure!
Mais il passe sous silence un problème de taille : le passage de la parole à l’acte.
En effet il y a des paroles qui sont une incitation à l’acte -violent bien sûr- et cette incitation est souvent entendue et appliquée.
Il y a de doctes têtes bien sages qui parlent- on a le droit de parler tout de même, non?- et des bras qui exécutent…….
De toute façon toutes les extrêmes droites du monde(intégristes, djihadistes compris) et de l’histoire ont une seule et même opinion qui est: « il y a parmi nous un groupe qui nous dérange, ils ne sont pas comme nous, ils sont la source de nos ennuis. Il faut les persécuter pour les punir et les
chasser. S’il y a quelques morts ce n’est pas grave, ils ne valent rien »
Après dans les cases on peut mettre qui on veut : pour le ku klux klan c’est les noirs,
pour Dieudonné c’est les juifs, (que pensait il des moqueries à Tobira avec la banane? Cela lui rappelait-il la quenelle?)pour les Russes c’est les tchetchenes , pour les skin heads russes ou autres , c’est les homosexuels, pour les hindouistes c’est les musulmans , pour les Chiites les Sunnites et vice -versa , en Provence vers 1910 c’était les Italiens (pourtant il n’y a pas plus chrétien !) pour les Serbes les Bosniaques, la liste est infinie mais la règle de base est la même et ça marche toujours .Et ça débute toujours par des opinions,exprimées en public et qu’il ne faut surtout pas censurer.
Rigolo que le texte admire les Américains qui laissent défiler les nazis, en oubliant le Mc Carthisme des années 50 et 60 et la persécution des Black Panthers dans les années 70 . Sympathie, quand tu nous tiens!
d’après l’article, le port d’armes pour les civils serait légal aux U.S.A. et au Yémen.
Il me semblait qu’en Suisse les hommes gardaient leur fusil du service militaire.
Ils doivent être tellement soigneusement rangés au fond d’une armoire que plus personne n’y pense…..
Certains articles du Gorafi paraissent plus crédibles ! :silly:
Sur la plage ,completement déprimé, je révais que je lisais ça sur le net:
Wikipedia Armée suisse. « equipement »:
Une polémique a enflé en Suisse concernant la possession de l’arme et des munitions à leur domicile par les citoyens-soldats, les détracteurs de cette tradition arguant un nombre élevé de drames violents dans la société helvétique commis au moyen d’une arme .
Abasourdi, térrassé, je partis, trainant des pieds, vers l’eau glacée: dur dur le tourisme!Le lac Léman c’est pas Saint trompé, pardon, Saint Tropez…..
Tout à coup j’entends une voix : un petit Suisse m’interpelle :
« Don’t worry, don’t worry ! Ne te fais plus de soucis pour les hommes et leur Revolver . Vas sur les bords du lac de Neuchatel et observe les oiseaux, ça te remettra les idées en place. »
Ouf !
Si cette brave dame s’appelait Odile, on imagine facilement les jeux de mots … :whistle:
Mieux ce serait pour moi d’être nettoyé par les vautours, mais de préférence déjà mort.
Par contre, par respect pour ma famille et mes proches, je souhaite que Dupdup n’en fasse pas un article avec pleins d’images et des tonnes de mouches. :wassat:
Les Emirats Arabes Unis viennent d’annoncer, après un remaniement ministériel sans précédent, la création d’un nouveau ministère : le Ministère du Bonheur (si si !). Ce ministère devra s’assurer que les politiques gouvernementales créent « le bien-être social et la satisfaction » des individus.
A quand un tel ministère ici ?
Bonheur à coups de fouets ? :wassat:
Super ! Ils vont pouvoir se décider à leur tour à accueillir des migrants, voisins
et -mieux encore!- coreligionnaires. C’est vrai, ils n’y avaient encore pas pensé.
Distraits va !
On va rentrer dans l’ère d’ Ali Baba Cool !
:biggrin:
Une amie qui était hier à la maison m’a dit cette phrase qui m’a beaucoup fait réfléchir : « les seuls paradis qui ont une réalité, ce sont ceux qu’on a perdus ».
c’est quoi un paradis?!!!!!!!!!!!
Le paradis, pour moi, c’est le matin à l’aube quand la nature s’éveille et que mon coq se met à chanter dès 4 heures du mat’ ! ce genre de chose suffit de plus en plus à me combler de bonheur. Mais je ne suis pas sûr que ça soit plaisant pour mon voisin. Le paradis des uns n’est pas forcément celui des autres …
Le paradis à la Dupdup est un enfer pour la plupart des gens : comment diable fait Madame Dupdup ? :devil:
Dans un vrai jardin, il faut des salades, des tomates … et des radis !
Un jardin pas radis n’est donc pas un jardin-paradis !
il faut être complémentaire pour due cela marche bien!!!! moi aussi j’aimais le chant du coq
et encore une faute de frappe!!!!
« On a deux vies. La seconde commence quand on se rend compte qu’on n’en a qu’une ».
(Confucius)
C’est à ce genre de maxime qu’on voit qu’ il était pas con Fucius !
Ces jours, le Dalaï Lama était en France pour faire des conférences sur le Bonheur.
Quand j’ai entendu ça à la radio, j’ai immédiatement pensé à cet article sur le Blogadupdup.
oui, c’est moi qui écris les textes des conférences du Dalaï-Lama, tu as bien fait effectivement de penser à moi.
Les autoristés françaises ont toujours accueilli le Dalaï-Lama avec bienveillance (en 2008, 2011 et 2013 notamment). Mais cette fois-ci consigne était donnée de ne pas le recevoir, pour ne pas froisser les autorités chinoises. Le Canard de ce mercredi trouve que cette trouille est curieuse car Angela Merkel, Cameron, Bush et Obama ont toujours reçu le Dalaï-Lama avec tous les honneurs dus à un prix nobel alors que le business de l’Allemagne, de l’Angleterre et des Etats-Unis avec la Chine est bien supérieur aux nôtres. Et en plus ces trois pays ont adopté le projet de résolution sur le Tibet (qui propose à la Chine la reprise du dialogue, l’arrêt de la répression contre les militants et l’ouverture des frontières aux journalistes), ce que n’a pas encore fait la France.
Le chemin à deux
Deux routes parallèles,
Jamais ne se touchent,
Un choeur si fusionnel,
Qui jamais ne s’abouche.
Deux vies nouvelles,
Parfois s’entremêlent,
Un fossé, une bretelle,
Un lien, une passerelle.
Deux rails, une échelle,
À l’assaut du temps, filent,
Deux esprits, une étincelle,
À l’assaut du vent, graciles.
Deux forces, aussi belles,
Amies et complices réelles
Deux êtres, aussi rebelles,
Là, sous la même ombrelle.
(Nashmia Noormohamed, 2016)
je l’aime bien le dalai lama, flute je ne trouve pas le trèmà ,il sourit tout le temps!!!! et j’aime sa philosophie
je l’aime bien le dalai lama, flute je ne trouve pas le trèmà ,il sourit tout le temps!!!! et j’aime sa philosophie
le bonheur c’est fait d’un tas de petites choses qui mises bout a bout nous donnent de la chaleur ,s’apercevoir que l’on a des amis sur lequel on peut compter ,une main tendue que l’on attendais pas ,un sourire ou une oreille a l’écoute, les gens sont repliés sur eux même et ne se parlent plus. quelques fois un sourire et le visage de la personne qui se trouve en face de vous s’éclaire, il arrive que l’on croise des personnes qui on l’air de porter le poids du monde sur le dos
Merci Geneviève, ta phrase « il arrive que l’on croise des personnes qui on l’air de porter le poids du monde sur le dos » me fait penser à un sujet possible pour un article (ça pourrait être le prochain d’ailleurs).
Le bonheur étant un sujet à la mode depuis qu’on en a parlé sur le Blogadupdup :biggrin: tout le monde s’attendait à ce qu’il tombe au bac de philo ce matin …
Et ben non !
C’et pas ça qui est tombé :devil:
« Non seulement le bonheur n’est pas la conséquence naturelle de l’accumulation du plaisir, mais la recherche effrénée de celui-ci pourrait au contraire inhiber le sentiment de plénitude et de contentement. »
Je viens de lire cette phrase d’un médecin américain (Robert Lustig) dans cet article du Monde consacré … au sucre.
C’est tout à fait vrai je crois.
Autre remarque : le bonheur est très subjectif parce que suivant les personnes, on peut se sentir heureux ou pas même si on possède les mêmes choses et qu’on a le même genre de vie.
Il y a des gens qui sont doués pour être heureux et d’autres qui ne peuvent pas se sentir heureux, soit par un sentiment perpétuel et maladif d’insatisfaction, soit par masochisme …
Peut-être que finalement le bonheur n’est pas intéressant en lui-même et qu’il y a d’autres choses plus importantes dans la vie. Enfin, je ne suis pas certain de ce que je dis, c’est juste pour faire avancer le chmilblick…
Toutes les joies de ce monde proviennent du désir du bonheur d’autrui, tous les malheurs de ce monde proviennent du désir de son propre bonheur.
Shantidéva
Ceci rejoint ce que j’exprimais ce matin à 8h25 …
« La sensation d’être heureux ou malheureux dépend rarement de notre état dans l’absolu, mais de notre perception de la situation, de notre capacité à nous satisfaire de ce que nous avons »
Le XIVème Dalaï Lama
Vous vous rendez compte, j’ai dit la même chose que Sa Sainteté le 14ème Dalaï Lama !
Je me demande si je ne suis pas un peu une Sainte ?
Oups, il faut que j’enlève mes chaussettes, elles commençent à me serrer très fort au niveau des chevilles :w00t:
je pense que pour être heureux il ne faut pas regarder au dessus de soi ni être envieux ,tout le monde a un jour des problèmes et c’est a ce moment que l’on se dit que tout ne va pas aussi mal et qu’il y a pire ,il suffit de regarder autour de soit
pardon pour les fautes il faut que je me relise plus souvent!!
Oui, tu as raison, il faut regarder plutôt en dessous.
C’est bien pour ça d’ailleurs qu’Etincelle est en train de regarder ses chevilles !!!!!!!!! :w00t: :silly:
ah ,je n’y avait pas pensé a ç’a ,patrick y aurait pensé,lui
A propos du bonheur, j’aime beaucoup ce passage qui est dans « le soleil a rendez-vous avec la lune » de Charles Trenet :
Philosophes, écoutez cette phrase est pour vous :
Le bonheur est un astre volage
Qui s’enfuit à l’appel de bien des rendez-vous
Il s’efface il se meurt devant nous
Quand on croit qu’il est loin il est là tout près de nous
Il voyage, il voyage, il voyage
Puis il part il revient il s’en va n’importe où
Cherchez-le, il est un peu partout.
Un disque de Jane Birkin vient de tourner au moins une quinzaine de fois en boucle dans la voiture avant qu’on ait eu envie de changer de disque. Parmi les chansons du disque, une qui parle du bonheur (la vidéo n’est pas de très bonne qualité d’image, désolé !) : https://www.youtube.com/watch?v=I-__j49XLmA
« Le bonheur, c’est comme un chat, si vous essayez de le cajoler, il vous fuit, si vous ne vous occupez pas de lui, il vient se frotter contre vos jambes et saute sur vos genoux. » (Robertson Davies)
Dans le dernier livre que je viens de lire « les 36 esquimos de l’île aux mouettes » de Jean-François Le Mouël (paru en 1984), j’ai trouvé cette réflexion d’un des inuits de l’île :
« Notre bonheur, c’est de ne rien désirer d’autre que ce que la nature nous offre à chaque saison »
Merci pour ces exquis mots !
faut qu’je rêve de ces exquis mots dix nuits ! :sleeping:
Sublime ! Merci EtiNceLle pour ces exquis mots. 💕
Aujourd’hui, on m’a offert une papillote. Oui, je sais, Noël est passé et maintenant, ce serait plutôt l’époque du régime mais bon, je n’allais quand même pas refuser !
Bref …
Le trésor n’était pas la papillote en elle-même (je ne suis pas très fan) mais dans le proverbe inscrit sur le papier à l’intérieur.
C’est un proverbe brésilien, d’après ce qui est dit et j’ai bien aimé :
« Le bonheur n’est pas dans la destination mais dans la manière de voyager ».
« Le malheur des uns fait le bonheur des autres… » :devil:
@étincelle : « le vrai bonheur est de pouvoir voyager sans même bouger » (c’est Dupdudp qui vient de l’inventer à l’instant après deux bières !)
Pour continuer dans la rubrique « papillotes », j’ai lu la semaine dernière ce proverbe africain : « que celui qui n’a jamais essayé de traverser la rivière ne se moque pas de celui qui s’est noyé ».
ça m’a fait pensé, par association d’idées, à une autre phrase (l’une de mes citations préférées) : « l’important n’est pas de ne de jamais tomber, mais de toujours se relever » (je crois que c’est asiatique, mais je n’en suis pas sûr à 100%)
Bernard, ton deuxième proverbe n’est sûrement pas français en tout cas, car en France, l’échec est très mal vu. Et pourtant, c’est bien souvent par l’échec qu’on progresse.
Un jardinier tel que toi ne pourra pas dire le contraire
Quand à ton voyage sans bouger grâce à ta bière …
Sais-tu qu’il est interdit de mettre de l’ivraie dans la bière ? :whistle: :w00t:
Je pense qu’en France l’échec est malgré tout assez bien admis, en tous les cas infiniment mieux que dans d’autres pays qui font de la réussite sociale le must absolu (par exemple les Etats-Unis).
Pour l’ivraie je ne savais pas. J’admire tes connaissances l’ivraiesques !
Ben justement, je crois que tu te trompes complètement. Aux Etats-Unis et d’une manière plus générale dans les pays anglo-saxons, les échecs dans un parcours sont bien vus car justement formateurs. Alors qu’en France, je ne pense pas que beaucoup de candidats se vanteront de leurs échecs éventuels sur leur CV.
C’est en tout cas ce que j’avais compris.
Sinon, pour l’ivraie … Je vais mettre un commentaire sur un de tes articles sur la bière (on doit bien trouver ça sur le blogadupdup ) pour étaler mes connaissances l’ivraiesques
Que Bernard ait choisi une photo de son village vu de chez lui pour illustrer l’idée de bonheur n’est pas un hasard …
Je me trompe ?
Et s’il y avait tout plein de bonheurs différents?
Etincelle : ce paysage est effectivement mon décor quotidien, mon ordinaire.
Joëlle me disait hier soir que « le bonheur, c’est chercher l’extraordinaire dans l’ordinaire ». Il me semble que c’est là une bonne philosophie.
Et comme chacun a son propre quotidien, son propre « ordinaire », il va de soi, comme le dit Cricri, qu’il y a plein de bonheurs différents.
D’accord avec tout ça, et pourtant je suis formel, le bonheur N’EXISTE PAS! C’est un tour de passe passe inventé par les hommes pour supporter l’absurdité de la vie. Le monde entier semble courir derrière le bonheur. Il est devenu avec le temps des loisirs une véritable obligation, pourtant c’est un mythe.
Par contre, je repère parfois, souvent, de temps en temps, régulièrement, rarement… chez les autres et moi-même, des petits et grands moments de joie. A mon sens donc, le bonheur est un concept et la joie une réalité intérieur.
Le bonheur est quelque chose de très personnel
cela dépend des gens…
c’est très lié à notre propre culture
cela va du matériel (c’est pas trop mon cas) à l’immatériel total (voir spirituel)
pour certains c’est d’avoir une rolex à 50 ans …
pour d’autres c’est aimer et se sentir aimer …
Le bonheur reste un idéal on tend vers … mais arrive t’on à l’atteindre un jour?
si quelqu’un se pose cette question:
est ce que je vis dans le bonheur?
et est capable de répondre par OUI sans se mentir …
alors je pense qu’il a atteint son propre bonheur!
si certains sur ce blog sont capable de répondre OUI je suis preneur d’explications…
A+
Fred
Luc, je crois que le monde entier court derrière le plaisir mais pas derrière le bonheur.
Je suis d’accord avec Fred sur cette notion d’idéal vers lequel on tend. Quelque chose de lointain donc.
Ainsi moi, je rêve d’avoir une rolex à 80 ans ! :tongue:
Tiens, à propos de rolex, un article sur ce sujet dans Marianne :
http://www.marianne2.fr/A-Pekin-aussi-si-t-as-pas-de-Rolex-a-50-ans-t-as-rate-ta-vie-_a210587.html
Quand je disais « le monde entier », je parlais de l’entièreté du monde que je connais et je ne connais pas grand chose du monde. Excuse moi pour ce raccourci car comme Fred, je crois que la question est de fait très culturel. Cependant, dans ce petit monde qui est le mien, j’entends au quotidien parler de « stage d’alignement », de psychothérapie, de retour à la nature et au chose simple, d’approche des pensées orientales, etc, etc… Les propositions de « stages de développement personnel » ou « d’expression personnelle », en Belgique, remplissent un bouquin entier écrit en tout petit caractère. Et c’est bien cela que je dénonce. Loin de vendre du plaisir, c’est du bonheur qu’il s’agit.
Penses tu, Bernard qu’en dehors de la sphère des philosophes et de quelques privilégier, nos parents avaient le temps de se poser la question du bonheur?
Houlala…! Tout ça par écrit? :blink: et j’ai l’impression de n’avoir pas dis le centième de ce que je ressens. Le bonheur, ce serait d’en causer autour d’une petite chopinette. :biggrin:
Le bonheur, c’est le Blogadupdup. :heart:
… parler des choses simples autour d’une petite bière, comme du le proposes, ça ressemble déjà un peu au bonheur, non ? En tous les cas, ça fait partie des choses toutes simples dont on parlait plus haut.
(enfin pour la bière, ça attendra quelques semaines, je suis en pleine cure de raisins)
Si j’avais à répondre à cette question : « Le bonheur, c’est quoi ? »
C’est d’avoir il y a 23 ans rencontré ma petit femme . Depuis on a amassé ensemble des tas de petits bonheurs qui mis bout à bout , forment un grand bonheur .
Est-ce que le bonheur, c’est vivre le moment présent ?
Je ne le crois pas.
Je crois que c’est le plaisir qui est lié à l’instant présent mais qu’au contraire – et la réflexion de Yves me conforte dans cette idée – le bonheur est quelque chose qui se construit dans la durée.
Voilà un sujet passionnant car il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses voir de réponses tout court !
Alors pour moi (en pleine bascule de vie) c’est de m’être libéré de tout ce qui m’aliénait et me mettait dans l’impossibilité de prendre la pleine mesure de moi-même. Déposer les valises, se sentir pleinement autonome dans un ancrage absolut et pouvoir dire M…. .
En définitive c’est accueillir tous les instants qui suscitent une vibration intérieure presque spirituelle intemporelle, c’est faire rayonner des vibrations de bontés et de joie sans attente, dépendance ….
C’est ne pas crever de faim et subir la violence abominable de notre « dés-humanité » (bonheur ou chance ?)….C’est d’avoir la santé !
C’est de m’émouvoir face à l’esthétisme de la vie : la magie d’une relation, un regard d’enfant, observer mes abeilles, me coucher au bord d’une rivière. Boire un Orval tempéré avec des pots le long de la Semois….. et encore bien d’autre chose.
Maintenant le fait d’être amené à se poser la question du bonheur n’est il pas un élément de la grande machination consumériste de notre époque ?
…… merci !
Le p’tit bonheur en chanson par Félix Leclerc .
Le bonheur c’est tout simple je crois. C’est ne pas trop attendre de la vie, avoir conscience des bons moments et apprécier « l’extraordinaire dans l’ordinaire » comme a dit Joëlle..
Juste un exemple mais il y en a des tonnes …
Au matin, trouver des crottes de hérisson dans ma cour. Je ne suis peut-être pas trop « normale » mais ce genre de découverte me comble. Un petit hérisson est venu chez moi pendant la nuit … :wub:
Cependant, je voudrais rajouter que la condition nécessaire (et suffisante ?) pour que je me sente heureuse, c’est que mes enfants le soient. C’est l’instinct maternel et cela ne se commande pas.
D’une manière générale, je me sens heureuse et comblée mais que le moindre petit truc arrive à mes enfants et patatrac, adieu le bonheur !
Dans mes propos ci-dessus, j’oppose « plaisir » et « bonheur ».
Mais il y a autre chose dont on n’a pas parlé, c’est le mot « joie ».
Entre « plaisir » et « bonheur », je mets où le mot « joie » sur le curseur ?
Dimitri semble dire que dans notre société, ou notre culture, il y a des tas de choses qui ne sont qu’aliénation et qui empêchent de prendre la pleine mesure de nous-mêmes.
Est-ce à dire que le bonheur (dans l’hypothèse où il existe) se trouve plus dans la prise de risques que dans une vie bien rangée ?
Je crois aussi que certains sont plus « doués » pour le bonheur que d’autres.
On peut trouver des personnes qui ont « tout » : une famille dont tous les membres sont en bonne santé et qui s’entendent bien, une situation sociale et financière correcte et qui malgré tout sont en permanence insatisfaits et malheureux.
Et au contraire, d’autres personnes qui ont pas mal de problèmes et qui restent optimistes, positifs, gais, qui respirent la joie de vivre.
Je sais de quoi je parle, j’ai les deux exemples dans ma propre famille.
Finalement, le bonheur, c’est peut-être d’être satisfait de ce que l’on est, de ce que l’on a et ne pas désirer plus, ne pas envier.
Envier est sans doute un des plus grand obstacle au bonheur.
Dans ma famille, il y a un garçon (le fils de ma cousine germaine) qui est « attardé » mentalement. Il vit dans une structure absolument géniale avec des gens formidables. Il est épanoui comme peu d’entre nous. Franchement, c’est une des personnes les plus heureuses que je connaisse. Il n’est pas conscient de ce qu’il n’a pas par rapport aux autres, de ce qu’il ne fait pas par rapport aux autres, et je crois qu’il baigne dans le bonheur.
Est-ce que le plus grand obstacle au bonheur ne serait pas de le rechercher à tout prix ?
:silly: :dizzy: :blink: :tongue: :alien: :devil: :angel: :blush: :ermm: :face: :getlost: :ninja: :pinch: :sick: :sideways: :whistle: :wub: :sleeping: :w00t: :wassat: :kissing: :unsure:
:heart:
Si vous n’avez pas compris, je vous envoie la notice d’emploi, environ 528 pages, pour la modique somme de 10 euros.
Si vous m’envoyez 10 euros je vivrai un bref moment de bonheur.
Notre culture judéo-chrétienne culpabilisante est-elle un obstacle au bonheur, contrairement à d’autres religions ?
En disant cela, je pense surtout au bouddhisme (qui est d’ailleurs plus une approche philosophique qu’une religion).
« Le plus grand secret pour le bonheur, c’est d’être bien avec soi »
(Bernard Fontenelle)
J’aime bien cette citation, même si elle est un peu narcissique.
« Quand je me réveille et que je suis en vie, c’est tout ce qui m’importe, bien plus que le bonheur, qu’est affaire de médiocre et qui use les coeurs ». Renaud (P’tite conne).
Renaud était déjà si aigri que ça à l’époque ?
J’aurais aimé qu’il dise simplement « Quand je me réveille et que je suis en vie, c’est tout ce qui m’importe, bien plus que le bonheur. »
La phrase complète de Renaud a peut-être sa raison d’être dans une logique de survie.
Mais je crois au contraire que dans la situation de survie dans laquelle se trouve notre société et qui nous tire inexorablement vers la bas, avoir en ligne de mire quelque chose que l’on appelle bonheur (ou un autre nom plus approprié à trouver), nous tire vers le haut.
Enfin, c’est mon avis.
Bonheur et plaisir, deux films cultes… :heart:
5 ou 6 litres par jour, c’est quand même beaucoup. :sick:
Alors qu’on devrait se contenter de 4 ! :w00t:
Il semblerait que l’un des sujets de l’épreuve de français du Bac 2010 (pour les 1ère S)ait été le suivant :
« le bonheur est-il le bien suprême ? »
C’et dégeulasse de poser ce sujet au bac avant qu’il ne soit abordé sur le blogadupdup ! :angry:
Ils l’ont fait exprès pour que les élèves n’aient pas tous 20/20
A propos de la citation de Bernard Fontenelle, je ne suis pas sûre qu’elle soit si narcissique que ça, car peut-on être bien avec les autres si on n’est pas d’abord bien avec soi-même ?
Euh ! Peuh ! Déseulée pour le dégeulasse
c’est le bonheur pour moi de lire autant de réactions sur le bonheur. :biggrin: :biggrin:
je crois aussi comme bernard que notre religion judéo-chrétienne est ou était un obstacle à la recherche de bonheur.
De nos jours les gens font moins référence à la religion que à l’époque de mes mes grand parents. Du coup il ne se posaient pas toutes ses questions.
Pas par manque de temps mais parce que on ne leur laissait pas toujours penser individuellement.
après comme le dit étincelle le bonheur peut être de voir les autres heureux. On pense toujours aux enfants mais il n’y a pas que cela.
Le bonheur se trouve t’il grace aux autres??
On parle tous du bonheur mais pas avec le même language.
Pour certains le bonheur est quelque chose de personnel et pour d’autres il se construit avec d’autres…
:angel:
Pourquoi c’est dans les sociétés où les gens recherchent le bonheur, qu’ils ont l’air le moins heureux, le moins satisfait, le plus morose, toujours en recherche de plus, d’autres choses ? Par rapport aux populations de pays bien moins favorisés matériellement (l’Afrique pour mon vécu), où ils ne se posent pas toutes ces questions, juste ils vivent, voir ils survivent, et pourtant, le sourire aux lèvres, ils respirent le bonheur.
« Aussi riche de coeur que pauvre de bourse ».
Alors est-ce que le surplus matériel, est-ce que le simple faite de rechercher le bonheur, ne sont finalement pas des freins ??
Parce qu’on est dans une société où l’on peut toujours avoir mieux, avoir plus, avoir autre chose…nous sommes des éternelles insatisfaits en quête de ….???
Lorsqu’on ne se pose pas la question d’une autre vie, parce qu’il n’y en a pas, on vit SA vie, comme elle vient et on y trouve pleins de moments de bonheur, parce qu’ils sont partout, juste, il faut les capter, les accepter comme ils viennent, et en profiter, sans regretter le passé, et sans déjà chercher à organiser l’avenir..
En grande réflexion sur ce sujet actuellement, je m’interroge…et ne suis pas la seule
le bonheur personnel…ou partagé…?? pour moi il y a les 2. Et je me demande même s’il est possible de trouver des moments de bonheur partagés si l’ on arrive pas à en avoir seul.
Le message de Lisou m’évoque le rapport au temps. La richesse matérielle s’inscrit dans le temps : il s’agit de la conserver, de la voir grossir, de ne pas la perdre, de la transmettre.
Et si le bonheur résidait dans notre capacité à vivre le plus intensément l’instant présent, sans projection inutile ou irruption néfaste du passé ?
Je ne suis bien évidemment pas l’inventeur de cette idée.
Eckart Tollé en parle bien mieux que moi…
Eckhart Tolle, avec un H, c’est mieux, et le « é » est inutile bien qu’on le prononce ainsi.
Je réfléchis depuis déjà quelques années à cette approche du temps et je dois dire qu’elle me satisfait de plus en plus.
Oui, mais ramenée à l’échelle de la société toute entière, cette philosophie de l’instant présent, c’est la cata …
Notre société n’est-elle pas tournée uniquement sur la jouissance du moment sans se préoccuper ni des générations qui vont nous succéder ni du passé ?
Oui, absolument d’accord avec Bernard et en plus, je crois que chercher absolument à jouir du moindre instant est vain et pas si enrichissant que ça. Cela ne conduit pas forcément au bonheur et peut-être même au contraire, cela installe un sentiment d’insatisfaction perpétuel car on en voudra toujours plus.
Par contre, sans chercher à « profiter » de tous les instants, je crois aussi que pour être heureux, il faut savoir apprécier le présent tel qu’il est sans, sans cesse, ressasser un passé meilleur ou rêver d’un futur meilleur. Je parle ici à l’échelle d’un individu et pas d’une société bien évidemment.
Encore que rêver … Allez, j’y retourne :sleeping:
Il faut que je relativise ce que j’ai dit plus haut sur l’instant présent. D’abord parce que ma comparaison entre société et individu n’est pas très appropriée. Et puis je pense aussi qu’être capable d’apprécier à l’instant présent la fraîcheur de la pluie sur sa peau, le bourdonnement des abeilles, le bruit du vent, … relève du pur bonheur. Par contre, je pense que la capacité à apprécier des choses aussi simples, loin du matérialisme de notre époque, n’est pas innée, elle est forcément le résultat d’un certain nombre d’années (j’allais presque dire « de toute une vie » en ce qui me concerne) et c’est en cela que, pour moi, « le bonheur s’inscrit dans la durée » comme je l’ai dit dans mes premiers commentaires.
Je continue à croire que le bonheur n’est qu’un concept qui tente à définir des ASPIRATIONS humaines. Seul le plaisir – lié aux sens- existe. Un ensemble de plaisirs, souvent diffus, complexe, provoque une réaction neurochimique difficilement interprétable que l’on appelle émotion, comme la joie par exemple.
Par puritanisme, les moments de plaisir simple (dont on ne perçoit plus le lien avec la survie) ont été valorisés en sentiment noble appelé bonheur…
Le nirvana, forme de plaisir suprême, n’est il pas une forme oriental de bonheur?
Je crois que le bonheur est plus facile a définir par défaut.
Une fois qu’on a exclu toutes les causes qui peuvent empêcher ce bonheur, alors on connaît le bonheur.
Mais comme il est sans doute impossible durant notre vie de ne pas être confronté en même temps à toutes ces exclusions, on ne connaît jamais le bonheur parfait, ultime et je rejoins un peu ce que dit Luc.
Néanmoins, on peut se sentir heureux même sans atteindre le nirvana.
En ce qui concerne les choses qui font obstacle au bonheur, j’en ai cité deux plus haut :
Avoir des soucis avec ses enfants (peut-être plus important pour les femmes que pour les hommes et indispensable pour moi) …
Envier les autres ou ce que possèdent les autres …
(C’est bien souvent que j’envie le Dupdup quand il nous raconte ses moments partagés avec les blaireaux ou autres. Et voilà, je ne connais pas le bonheur à cause du Dupdup ! :lol:) …
La jalousie …
Vivre en contradiction avec ses convictions …
Liste non exhaustive bien sûr et différente selon chacun.
Par exemple, un manque de reconnaissance de la part des autres peut rendre malheureux une personne alors qu’une autre y sera totalement indifférente.
Bref, le bonheur, pas facile à définir.
Il recommence « corsé » le blogadupdup ! :biggrin:
« Dites moi que nous allons être heureux tous ensemble; je fuis immédiatement du côté où j’ai des chances de pouvoir m’occuper moi-même de mon bonheur personnel. »
Jean Giono
« Je ne nie pas les moments de bonheur mais je crois qu’il y a un fond d’inconscience et d’égoïsme chez tous ceux qui en termes vagues et généraux déclarent que la vie est belle » Marguerite Yourcenar
On aurait peut-être pu commencer par la définition du dictionnaire :
« Le bonheur est un état durable de plénitude et de satisfaction, état agréable et équilibré de l’esprit et du corps, d’où la souffrance, le stress, l’inquiétude et le trouble sont absents. » d’après Wikipédia.
Toujours d’après Wikipédia :
« Du point de vue de l’étymologie, le bonheur est l’aboutissement d’une construction, qui ne saurait être confondu avec une joie passagère ».
Donc, quand Bernard conçoit le bonheur dans la durée, il n’a pas tort.
D’ailleurs, quand on y pense, c’est même assez évident.
Toute une tartine sur le bonheur chez Wikipédia :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bonheur
« Tout une tartine sur le bonheur » nous dis-tu.
Et si le bonheur était une tartine ?
En d’autres termes, est-ce que la bonne chère peut procurer du bonheur ou simplement un plaisir passager ?
A la relecture du commentaire précédent, on pourrait croire que j’ai dit :
« Bernard dit des lapalissades »
Au contraire, l’idée était : c’était tellement évident et pourtant, seul Bernard l’a exprimé.
Aucun doute pour moi …
La bonne chère (et Dieu sait si je suis adepte) ne procure qu’un plaisir passager.
Aucun rapport avec le bonheur il me semble.
Pfou….Ça cogite dur chez les Dupdupblogueurs…. Bé en voilà des discours. :blink:
Mais vu que je n’ai aucune idée sur la question…. :blush:
Essayez de vous reposer ce week-end…. :silly:
Je finis juste à l’instant d’encadrer une petite formation sur le thème de la biodiversité.
Vous allez me dire « rien à voir avec le bonheur ! ».
Si, si.
A un moment donné, alors que je montrais un grillon sur ma main, une dame a dit « Quand les grillons vivent dans une maison, c’est la maison du bonheur »
Nous c’est quand nous GRILLONS des châtaignes que c’est le bonheur dans la maison !!!
La limite au bonheur dans l’instant présent réside effectivement dans l’absence d’éducation, de formation au bonheur, sauf parents solides et éclairés ! Bernard a raison de signaler que la quête d’un plaisir immédiat, égoïste, voire même malsain ou pervers pose des problèmes. Mais cette conduite, peut être trop fréquente, n’est-elle justement pas la conséquence d’une incapacité à éprouver le vide, l’absence, le manque ou l’attente, ou le seul plaisir d’un instant jugé souvent ingrat ?
Notre société n’a pas ce but et cherche (réussit même très bien) à conditionner de parfaits consommateurs impatients, la réalisation du rêve, sans aucune construction utopique.
Il me semble que le commentaire de Luc au sujet du plaisir rejoint finalement l’argument de Tollé lorsqu’il dit que sans l’homme sur cette terre, avec seulement des plantes et d’autres animaux, le « problème » de la quête du bonheur n’existe plus.
En tant qu’enseignant, je vois bien ces enfants insatiables, jamais satisfaits… C’est terrible ! On parle même d’une « pédagogie de garçon de café », avec l’impératif de passer d’une table à une autre pour servir au mieux des enfants devenus… clients !
Cette évolution est relativement récente et rapide. Aucun bonheur à espérer pour ces jeunes (ou plus âgés) trop pressés, à mon avis, sauf remise en cause de ce fonctionnement. Lorsqu’arrivera la dernière quête, l’empressement ne sera plus de mise et aucune réponse ne les satisfera. Bien sûr, ce fonctionnement est sans issue, sauf crise !
A l’inverse il me semble aussi que l’expérience de la mort, de l’anéantissement, nous porte sur une voie moins matérielle, une situation inéluctable et bien occultée. A cet égard, le président italien (indestructible) est une caricature immonde de ce mensonge de la toute puissance, le ridicule ne tue pas, c’est dommage dans son cas : il est bien une des icônes de l’ultra-libéralisme poussé à son extrême, et je suis bien certain qu’il n’est pas heureux.
Notre société de consommation serait donc un frein au bonheur.
Je suis moi aussi effrayé par ce côté insatiable qui ne correspond à aucune utopie, aucune quête.
Et quand cette société de consommation va s’arrêter brutalement, que va-t-il se passer ?
LE BONHEUR !!!!
:happy:
Pas pour tout le monde, Yves! Ce seront certainement les plus démunis qui vont payer en premier.
Ils payent déjà. :angry:
Et oui Jenofa malheureusement , on a pris le train du malheur , conduit par l’argent ( vous savez celui qui ne fait pas le bonheur !!! ) . Et ce train file à toute vitesse vers un mur avec les plus démunis dans les premiers wagons . Alors comment voulez vous vivre heureux au milieu de tout ça !!
Moi je tente le plus possible de mettre un mouchoir sur les difficultés de la vie ( souvent dues à l’argent c’est vrai ) , pour garder une joie de vivre , beaucoup d’amour , des moments merveilleux … Des petits bonheurs en sorte . Si ça n’est pas le vrai bonheur et bien tant pis , je n’ai qu’une vie , je m’en satisfais … n’en déplaise aux esprits chagrins qui ne supportent pas le bonheur des autres ou plutôt que les autres soient heureux . Ça aussi c’est un des sales maux de ce monde .
« Si le bonheur extérieur n’est que hasard, le bonheur intérieur tu dois le construire toi-même. »
(Johann Kaspar Lavater)
Passionnant toute les contributions à cette réflexion !
Bon, voici un moment de bonheur tout récent ! Partagé avec un ami compagnon d’affût qui m’a ouvert son coeur et ses espaces de bonheur …
http://www.dimitricrickillon.com/blog/?article68/source
Pourquoi le bonheur des uns fait-il si souvent la jalousie des autres ? (et souvent entre amis d’ailleurs). :angry:
C’est un problème de juste distance, être envieux c’est (je pense) ne pas être au clair soi avec soi, c’est projeter ses propres « névroses » sur une personne … un rapport de force en lien avec la tyrannie du désir !
N’est – ce pas là la vraie autonomie, alimenter le rêve et le fantasme qui mobilisent des énergies positives , « rêver » est fort différent « d’envieux » le premier libère et tend vers le bonheur singulier, le second enferme et renforce l’illusion du bonheur inaccessible …
çà fume la moquette ici
Oh tu sais, ce n’est ni la première ni la dernière fois où on fume la moquette sur ce blog
Les Français qui se disent heureux ne font que consommer des somnifères et tranquillisants. Tous médicaments confondus, il paraît qu’en 2010 on a consommé en 48 boîtes par personnes. Impressionnant, non ?
http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/09/28/en-2010-chaque-francais-a-consomme-48-boites-de-medicament_1579278_3224.html
48 boîtes !!! Préfère fumer du tussilage :silly:
48 boîtes !!! y’en a qui se font du pognon avec le malheur des autres
Je viens de boire un Orval tempéré … que du bonheur :whistle:
C’est vrai que ça vaut un médicament et que ça côute beaucoup moins cher à la sécu !
Dimitri, je relis ce que tu as écrit sur la jalousie. Je suis d’accord avec toi sur le côté névrosé de celui qui envie, qui jalouse. Mais comment expliquer que ceux qui sont jalousés le soient avant tout (et avec plus de force encore) par leurs amis et leurs proches ?
Est-ce que le bonheur serait t un peu comme le malheur et permettrait de faire le tri entre vrais et faux amis ?
(en d’autres termes : quand on est dans la merde, on voit vite où sont ses amis, mais quand on nage dans le bonheur on voit aussi parmi eux qui ça fait chier) :angry:
Il faut quand même avoir l’esprit tordu pour ne pas être content quand ses amis ou ses proches sont heureux. J’avoue que cela me dépasse un peu.
Finalement, mieux vaut être ermite, seul dans son coin ! Le bonheur !
Non, je rigole bien sûr, sans amour ni amitiés, le bonheur, s’il existe doit être bien incomplet.
Pour en revenir à ce qui peut aider au bonheur, je crois que pour être heureux, il faut renoncer à avoir prise sur tout, prendre un peu de hauteur par rapport aux évènements.
D’accord aussi avec le fait de lâcher prise.
Pinaise, en pleine philosophie bouddhiste, Bernard et Etincelle !
A propos, merci à tous les deux, Étincelle pour le cahier (quel boulot !), et Bernard pour l’envoi…
Promis, juré, craché, je ne suis pas jaloux de vous… :biggrin:
J’admire tout de même votre capacité à tous de réfléchir de cette manière sur un thème comme celui-ci !
Perso, je n’ai aucune idée de qui pourrait être jaloux de moi, et je m’en fiche à vrai dire. Je crois, que dans cette histoire le plus à plaindre est l’envieux ou le jaloux. Tant pis pour lui. Le bonheur réside aussi sûrement dans la capacité de se réjouir pour les autres, et surtout pour ses amis. Non?
Tiens Bernard , Dans un de tes articles tu avais mis en commentaire , un texte inédit de Brassens :
il n’y a d’honnête que le bonheur
http://www.leblogadupdup.org/2006/08/16/hirondelles-melomanes/
Un jour un ami m’a dit ceci « je suis heureux pour toi », je trouve cela extraordinaire !
Ça me rassure !
J’avoue que cette jalousie entre amis vécue par notre cher Dupdup me laisse pantois.
Alors j’imagine bien son désarroi, car je sais ce qu’est la jalousie, mais au point de vue amoureux. C’est une bien triste affaire, où la confiance (en soi ou en l’autre) manque à mon avis plus que le bonheur.
Et sans confiance… Je ne vois plus très bien où peu se loger l’amour ou l’amitié.
Est-ce que le bonheur ne serait pas tout simplement de se sentir bien à l’endroit où l’on est, au moment où l’on est. Ne pas désirer être ailleurs, ou plus tard, ou avant, ni avec d’autres personnes.
A un moment donné de la discussion, Etincelle a parlé d’alimentation et notamment de la bonne chère qui ne provoquerait qu’un plaisir passager. C’est ce que je suis aussi enclin à penser a priori. Sauf que … !
Sauf que je vis comme chaque année à l’automne une petite expérience qui s’appelle la cure de raisins (je ne reprends progressivement une nourriture normale que depuis hier, après 10 jours passés à ne consommer que quelques petites grappes de raisins par jour). Et tous ceux qui pratiquent régulièrement cette cure vous diront tous la même chose : elle provoque un état étonnant de légèreté et de bien être. Quand on fait la cure, on se sent aérien, on a l’esprit désembrumé, on a l’impression que toutes les choses fâcheuses n’ont pas prise sur nous, c’est une sorte d’état de grâce fabuleux.
Tout ça pour dire qu’un excès de nourriture (voire de mauvaise nourriture, ce qui est souvent le cas dans nos sociétés) alourdit l’esprit et n’est pas propice au bien-être permanent. Au contraire, une certaine frugalité et sobriété nous mettrait dans des conditions idéales pour recevoir le bonheur au cas où celui-ci passerait dans le coin.
La sobriété heureuse…
Je n’avais pas revu cette vidéo depuis plusieurs années. Merci de me l’avoir remise en mémoire ! Je viens de la re-re-re-regardée une Nième fois avec autant de bonheur.
Ça m’a fait à peu près le même bien : je ne suis pas dans l’état de grâce du curiste !
A noter que dans cette vidéo, Rabhi ne parle pas de « bonheur » mais de « joie ».
Pour revenir à la « bonne chère » …
Je viens de regarder la définition exacte. Des synonymes sont « faire bombance » « faire ripaille » …
Quand je disais être adepte, ce n’est pas du tout ça. Je suis plutôt adepte de ce que je trouve bon et cela peut être simplement des brocolis cuits à l’eau mangés nature (le goût est tellement bon que c’est dommage de le masquer avec des condiments ou autres sauces).
Bref, qualité ne rime pas nécessairement avec quantité ou lourdeur.
Rassurez-vous d’autres choses plus élaborées aussi.
En fait, dans la bonne cuisine, ce qui compte avant tout, c’est la qualité des produits. Certes la recette est importante aussi mais une bonne recette avec de mauvais produits ne donne jamais un bon résultat.
Quel rapport avec le bonheur ?
Ben …
On va dire le bonheur de donner de soi en cuisinant de bons petits plats pour ceux qu’on aime.:smile:
Le bonheur, c’est coâ ? :silly:
Tu t’étang et tu te mares !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! :w00t:
Même si t’es tard ?
Merci Christophe d’avoir ajouté cette vidéo ( je découvre !! )
:wub:
Pierre Rabhi… Un homme dangereux… pour le monde capitaliste.
A relire : « Manifeste pour la terre et l’humanisme »
‘faites tous chier avec votre bonheur…
Pourtant…
Cadeau.
C’est tout simplement magnifique ! :wub:
Bernard, pourrais-tu SVP demander à la dame qui t’a dit l’autre jour « Quand les grillons vivent dans une maison, c’est la maison du bonheur » ce qui se passe quand on écrase le grillon en question ?
Je n’ai pourtant pas de grands pieds mais je viens d’écraser un grillon (involontairement, vous vous en doutez-bien) qui se baladait sur le carrelage de ma cuisine.
A tous les coups, ça doit porter malheur !
L’essentiel c’est qu’il soit venu… Et qu’il ne reparte pas. :w00t:
Très réaliste cette citation de Georges Gordon : « Le souvenir du bonheur n’est plus du bonheur ; le souvenir de la douleur est de la douleur encore. »
Ohlala , t’as pas fait ça Etincelle … Mon dieu !!!
Misereatur nostri omnipotens Deus
et dimissis peccatis nostris
perducat nos ad vitam aeternam
Amen
:angel:
Oui , très réaliste cette citation de Georges Gordon !!
Pour que les grillons porte-bonheur restent dans nos maisons et ne ressortent pas, le mieux est encore de leur donner un coup de talon ! :devil: :devil: :devil:
grillons le !!
:devil:
L’important n’est pas de conquérir le monde, mais d’être conquis par lui.
C’est sans doute, là-aussi, l’un des secrets du bonheur, ou tout du moins d’une certaine joie intérieure.
Décidément, je crois que ce concept de « joie intérieure » me satisfait plus que celui de « bonheur » qui me semble infiniment plus flou.
Un autre grillon est entré dans ma maison et j’ai réussi à ne pas l’écraser cette fois …
Ouf ! Sauvée !!!
C’est une chance d’avoir eu la chance d’avoir une seconde chance. :biggrin:
« Le bonheur pour une abeille ou un dauphin est d’exister.
Pour l’Homme, c’est de le savoir et de s’en émerveiller… »
Jacques – Yves Cousteau.
Cette phrase de Cousteau me rappelle ce qu’avait dit un jour Jenofa ici-même …
Elle avait dit que cela lui importait peu d’observer des animaux mais que par contre, ce qui lui importait beaucoup était de savoir qu’ils existent.
J’ai vu hier soir Jeanne Garraud en concert. Elle a notamment chanté une très belle chanson intitulée « le bonheur ».
J’aurais voulu trouver son texte sur le Net, mais impossible ! Dommage. :angry:
Le bonheur est un astre sauvage
Aussitôt qu’on voudrait l’approcher un peu fort
Il éclate en mille météores
Et retombe illico sur le carrelage
Il pleut dans ma cuisine
Des poussières d’étoiles
Je balaye, je balaye le sol
Des gouttes d’opaline
Arrosent mes Téfals
Il pleut des souvenirs
Pour nos casseroles
Le bonheur est un fauve indompté
Aussitôt qu’on voudrait l’approcher un peu plus
Il se cache puis nous bouffe tout cru
Et crache nos p’tits os dans les nuées
Il pleut dans ma cuisine
Des carcasses brisées
Je balaye, je balaye le sol
Les ossatures en ruine
Tombent dans mon café
Il pleut des souvenirs
Pour nos casseroles
Le bonheur est un oiseau farouche
On passe notre vie à vouloir l’attraper
Il passe sa vie à nous échapper
Et pose, quand ça lui chante, un baiser sur nos bouches
Il pleut dans ma cuisine
Des oiseaux par milliers
Je balaye, je balaye, ils s’envolent
Leurs ailes cristallines
Poussent dans mes pensées
Il pleut des hirondelles folles
Le bonheur, c’est des petites doses
C’est toi quand tu dis oui
C’est juste après la pluie
Le bonheur, en fait, c’est pas grand chose
Voici la vidéo de cette belle chanson :
http://www.myspace.com/jeannegarraudchanteuse/videos/video/107776887
Un immense merci, d’autant plus que j’avais passé du temps, en vain, à rechercher sur le Net.
Joëlle et moi étions très près de la chanteuse hier soir (au 3ème rang), c’était un très beau moment. :wub:
C’est toujours comme ça …
Yves trouve toujours le petit plus que nous n’avons pas réussi à dénicher (sur le net).
Y’a de quoi être jaloux !
En plus, il pourrait nous expliquer comment il fait mais non, il garde ses petits secrets.
Cela doit être comme les coins à champignons, ça ne se dit pas.
Le breton est têtu … Et quand il peut aider !!
Tiens justement en parlant du breton ,
On a abordé la jalousie dans cet article et j’ai retrouvé un proverbe breton qui dit :
Tra ma vo daou zen war ar bed ar jalousi a reno bepred.
(Tant qu’il restera deux hommes sur la terre la jalousie régnera).
Et ce vieux proverbe africain :
« fsolruo e sofujso a fdofu dflu fofu ui mljgjdl zuo qyskf mleznisn »
(Tant qu’il restera une seule femme sur la terre la jalousie régnera)
:whistle:
« Tant qu’il restera une seule femme sur la terre la jalousie régnera » … ben oui, chez les deux bretons, tiens! :devil:
Hi Hi Hi :biggrin:
:biggrin: :silly: :w00t:
Le film québécois La grande séduction de Jean-François Pouliot commence par une jolie définition du bonheur.
http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Grande_S%C3%A9duction
C’est arthur rubinstein qui disait « La plupart des hommes font du bonheur une condition. Mais le bonheur ne se rencontre que lorsqu’on ne pose pas de condition ».
Peut-être que le bonheur est un truc qui n’existe pas, qui est inaccessible, mais qu’il faut quand même avoir en ligne de mire sans quoi la vie n’est plus possible.
La joie de vivre est quelque chose de plus accessible à mon avis.
En ligne de mire et sans condition… Je commence à m’y retrouver…
« Le bonheur est une petite chose que l’on grignote, assis par terre, au soleil » (Jean Giraudoux)
Avec une petite bière en plus quand même !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
…25 jours sans la moindre chopine, ni autre alcool… c’est promis, c’est la dernière fois que j’arrête de boire!
Encore heureux parce que le Luc, sans ses bières, sa clairette, son cidre, j’en passe et des meilleures, ce n’est plus Luc. :biggrin:
Tu oublies dans ta liste le Lagavulin !
S’il l’on en croit Jean Giraudoux, alors les écureuils sont les plus heureux du monde.
Rien à voir avec les écureuils ni avec les bières de Luc …
Pour approcher un tant soi peu le bonheur, il faut déjà arrêter de se regarder le nombril.
Merci Google, je ne connaissais pas le Lagavulin. Il faut dire que je ne n’utilise le whisky qu’au scrabble (36 points).
Et en plus, les écureuils se marrent pour un rien.
Car comme l’a dit Pierre Desproges : « En cas de morsure de vipère, sucez-vous le genou, ça fera au moins se marrer les écureuils »
Le plus souvent, on cherche son bonheur comme on cherche ses lunettes : quand on les a sur le nez. (F. Droz).
Férré disait « Le bonheur, c’est pas grand chose, juste du chagrin qui se repose… ». :sleeping: :sleeping:
Chhhuuuttt – il ne fait pas le réveiller !
Mais bon, faudrait p’t’être quand même pas empêcher les écureuils de rigoler
“Quand je suis allé à l’école, ils m’ont demandé ce que je voulais être quand je serais grand. J’ai répondu « heureux ». Ils m’ont dit que je n’avais pas compris la question, j’ai répondu qu’ils n’avaient pas compris la vie.”
John Lennon
Très belle citation. :wub:
le Bonheur avec un grand B je ne sais pas trop ce que c’est.Pour moi plutôt du mental. Par contre les petits bonheurs ça oui. Ce peut être le matin au réveil après une bonne nuit de sommeil(rare) et de jolis rêves quand je remercie d’être vivante. C’est le partage avec mes amis ou un sourire avec un inconnu. Mes enfants cela fait partie de mes bonheurs,quand tout va bien pour eux mon bonheur est XXL.
Ce n’est pas la joie,je ne ressent pas cela aux mêmes endroits du corps. Avec la joie il y a du rire mais avec le bonheur quelques fois des larmes sont là (trop de bonheur!!!)
Observer la nature, le vivant, prendre mon temps c’est du bonheur.Cela dépend de chacun. Une de mes grandes amies en phase terminale me disait qu’être 1 heure sans souffrance c’était le bonheur.
L’age y est peut-être pour quelque chose, maintenant à 60 ans je vis plein de petits bonheurs que j’ignorais ou n’avais pas le temps de savourer en étant plus jeune. Le lâcher prise est présent maintenant dans ma vie, le corps peut moins, la sagesse s’installe.
Y a-t-il le bonheur ou les bonheurs?
Il faut dire que je n’ai pas de grand malheur, des galères comme beaucoup, mais j’ai un toit, de quoi me nourrir, payer mes factures avec du retard parfois et le négatif je l’oublie.
Je me sens chanceuse par rapport à d’autres, le bonheur est ce être chanceux?
Qu’est ce que « chanceux »
Cath, il est très beau ton texte … !
Je crois aussi que l’âge est pour quelque chose dans la conscience du bonheur. Plus jeune, on passe souvent à côté sans le savoir.
J’ai relu pas mal de choses écrites sur ce blog concernant le bonheur. Les avis sont assez différents, mais l’une des choses qui transparaît le plus dans les commentaires, malgré leurs différences, c’est que le bonheur n’est fait que de petites choses. Le sourire dont du parles, Cath, en est une bonne illustration.
Je crois que la chose la plus difficile pour un Homme heureux dans notre dure société d’aujourd’hui, c’est de ne pas culpabiliser.
Pourquoi vouloir absolument être heureux alors qu’on pourrait être tout simplement normal?
C’est quoi « Être normal » ?
:wassat:
Bonjour Lucy. Il me semble que tu es déjà venue sur sur blog, non ?
Je comprends assez bien le sens de ta phrase. Peut-être que la recherche du bonheur ne peut être effectivement que casse-gueule et que rester dans la norme évite ce genre de désagrément. Mais le risque me semble en valoir la chandelle. La recherche du bonheur, même si c’est quelque chose d’inaccessible et de complètement utopique, est quelque chose qui, dans tous les cas de figure, nous permet d’avancer sur le chemin. Quel chemin ? Je ne sais …
La question de Yves reste entière : c’est quoi être normal ? On ne juge de la normalité que par rapport à soi. Je me rappelle les propos de Léo Ferré qui disait qu’à l’âge de 6 ans, il avait sans arrêt des musiques dans sa tête et que de sa main il dirigeait des orchestres imaginaires. Il avait crû qu’il était la norme et que tout le monde faisait ça. Jusqu’au jour où il s’est rendu compte que ses petits copains ne dirigeaient pas d’orchestres et qu’ils n’avaient même pas de musique dans leur tête. Il est retombé de haut. La norme pour lui était si atypique qu’elle en était finalement anormale. J’ai parfois aussi un peu tendance à penser que tout le monde est sensible à la musique, à la poésie, aux arbres, aux oiseaux et qu’il s’agit là de quelque chose d’habituel dans notre société. En fait, je vis, comme presque chacun d’entre nous, dans une petite bulle que je me suis fabriquée, petite bulle que j’ai tendance à croire largement répandue, pour ne pas dire universelle. Et parfois on se frotte à la réalité et on se rend vite compte qu’on est dans un trip qui n’est pas si partagé que ça.
Alors, c’est quoi être dans la norme ?
Chaque être est un monde à lui tout seul, alors la norme je ne sais pas trop. Peut être ce qui permet de vivre au contact des autres, de confronter son monde au monde de l’autre sans que cela dégénère en violence . Quant au bonheur doit on le rechercher ou savoir l’accueillir?
Savoir l’accueillir voudrait dire qu’on soit conscient qu’il existe.
Or souvent le bonheur passe sans qu’on le voie.
On est tellement persuadé que le bonheur est une grande chose alors qu’il est sans doute dans les choses les plus anodines et les plus banales.
En tous les cas, si j’en juge par les commentaires sur cet article, une chose est sûre : le bonheur, même s’il n’existe pas, ça fait au moins parler !
mais il est dans les petites choses c’est pour cela que je parle de savoir l’accueillir. Ce qui passe sans que je le vois c’est le temps
On peut aussi tenter d’en donner !
Je ne sais plus qui a dit que le temps ne passait pas. C’est nous qui passons … ! :angry:
Peut-être qu’elle a déjà été citée, tant pis, je l’aime bien:
« Le bonheur est une petite chose que l’on grignote, assis par terre au soleil ». Jean Giraudoux .
Que l’on grignote … ou que l’on boit !
Version dupdup, ça donne ça : « le bonheur est une petite chose que l’on décapsule, assis par terre bien à l’ombre » ! :whistle:
C’est marrant parce que la phrase de Giraudoux que vient de citer Luc avait effectivement déjà été citée en commentaire de cet article (par Joëlle (qui intervient peu mais bien !)) …
Et le Dupdup avait déjà répondu un truc en rapport avec la bière !!!!!!!
Pour être plus précis, il avait rétorqué : « Avec une petite bière en plus quand même !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! »
:biggrin:
« Le bonheur est toujours ailleurs »
(Robert Hallier, « Marche ou crève »)
Effectivement, « le bonheur est toujours railleur ».
« Il ne suffit pas d’être heureux, encore faut-il que les autres soient malheureux ».
(Pierre Dac)
« On reconnaît le bonheur au bruit qu’il fait quand il claque la porte. »
Je ne sais plus qui a dit ça mais ça me paraît assez vrai : il faut du temps parfois pour se rendre compte qu’à un moment donné on était heureux, et beaucoup pensent que le bonheur en tant que tel n’existe pas. La joie oui, ça existe, mais le bonheur, ce truc éternel comme un doux sirop inépuisable ? Je n’y crois pas !
J’ai lu hier cette phrase de Lao-Tseu : « Le bonheur n’est pas une destination, c’est une façon de voyager ». Ce n’est donc pas le but qui prime mais le chemin pour y parvenir qui compte le plus. Il s’agit-là d’une conception très orientale du bonheur, à l’opposé sans doute de la nôtre.
Et si le chemin n’est pas cabossé, peut-il y avoir le bonheur au bout du chemin? :blush:
On devrait donc être heureux en Haute-Saône, vu l’état des routes … ! :whistle:
Lu à l’instant dans un livre de Pierre Desproges : « Il ne suffit pas d’être heureux. Encore faut-il que les autres soient malheureux. » :devil:
de pouvoir échanger avec vous, sans trop de jugement, sans trop de colère, c’est peut etre une forme de bonheur
En fait, la phrase est de Pierre Dac et non de Desproges.
Le bonheur est un Panthéon
Certains y plongent par les airs
Dans des orgasmes d’orphéons
Y paradent comme des pairs
Des paons prenant des attitudes
Leur bonheur est une habitude
Il suffit d’être doué pour ça
Bien né, puis aimer vraiment ça
Ceux-là se moqueront sans doute
Si j’en approche par des routes
Sur les cartes pas relevées
Par le remugle mort des soutes
Et par l’haleine des marais,
Par tous les hommes de la terre
La longue migration du taire
Et j’ai vécu, et je vivrai
On se moquera de ce soin
Que j’ai mis à partir de loin
Quand d’autres, par hélicoptères
Sautent dans le mille à Cythère
Comme en jouant vont y poser
Pour le bonheur, suffit d’oser
Le bonheur est un savoir-faire
Une façon de voyager
Je suis l’homme des cours du soir
Du long halètement des lampes
Des planchers gris, des pansements
Des couloirs déserts, des parloirs
Des coups de maillets sur les tempes
J’irai au bonheur par le temps
La tempête, la sueur, les crampes
J’irai par le chemin du sang
Certains vont là-bas en chantant
Par charrettes emplies de gerbes
D’autres par la jungle et mille ans
Les pièges cachés dans les herbes
J’irai au bonheur par l’attente
J’irai au bonheur par les gens
Le sentier de plus dure pente
Par les ongles et par les dents
Et par l’âge qui vient trop vite
Et par la femme que j’attends
Par la joie soudain qui nous quitte
J’irai par les failles du vent
J’irai par la forêt profonde
Alligators et caïmans
Cette saloperie de monde
Et l’amour qui mord et qui ment
Par le chemin des écoliers
Graves, la maison trop tranquille
La guirlande des jours, des îles
Je mourrai d’avoir naufragé
Dans l’ennui, ce pays sauvage
Je mourrai sans avoir trouvé
Le bonheur, puis j’aurai manqué
Une marche dans l’escalier
Une phrase que j’aime bien :
« Tout ce que tu feras est dérisoire, mais il est essentiel que tu le fasses » (Gandhi)
Alain Finkielkraut est à la philosophie ce que Johnny Hallyday est au rock n’ roll : une imposture.
» Une phrase que j’aime bien :
« Tout ce que tu feras est dérisoire, mais il est essentiel que tu le fasses » (Gandhi) »
Moi aussi !
:tongue:
Entièrement d’accord, le plus petit rhétoricien (s’il avait le temps d’une petite réponse face à cet orateur souvent déchaîné), le démontrerait aisément.
Pauvre académie française : on a eu d’autres académiciens indignes. Mais comment trouver dignes des personnes qui s’annoncent immortelles alors qu’elles sont trop souvent cacochymes ? :whistle:
Allez, je suis taquin : certains ont écrit des choses tout à fait remarquables et intemporelles, ce n’est évidemment pas le cas de Finkielkraut, pas gai pinson des choux pas.
Bien entendu, je n’ai pas votre culture et je reste très loin des actualités. Je suis incapable de terminer un livre et de suivre une pensée élaborée. Par contre, mon intuition et une certaine capacité à recevoir le monde me permet de rester en contact critique avec notre époque.
Ma question: ne pensez vous pas être conditionné dans votre réaction par les courants très prononcés de « pensée sous contrôle ». Exemple: il a parlé d’émigration à contre courant donc c’est un âne.
J’alimente ma réflexion par des missives que me font parvenir de bon copains en qui j’ai confiance. La dernière reçue était celle-ci.
http://www.polemia.com/la-republique-des-censeurs-de-jean-bricmont/?fb_action_ids=10203971368704119&fb_action_types=og.recommends
J’ai lu le texte en entier.
Luc, tu as réussi à le lire jusqu’au bout ? :whistle:
Pour en revenir au texte, libertés tous azimuts OUI, mais je ne comprends pas comment notre société peut faire autrement que d’interdire l’incitation à la haine raciale et le révisionnisme (appelé aussi négationnisme).
Tout à fait d’accord. Je pose simplement la question de la vitesse avec laquelle les intentions d’une personne qui s’exprime en marge sont interprétées et jugées.
Quand à savoir si j’ai lu le texte jusqu’au bout… tu ne le sauras pas… :tongue:
On est dans une période très paradoxale.
D’une part on n’a jamais été autant dans le « politiquement correct » (sur plein de sujets, par exemple sur l’Europe, le lien que tu as mis Luc en parle).
D’autre part, on a jamais eu autant d’idées détestables qui dans un premier temps se sont infiltrées de manière insidieuse dans notre société et qui, dans un deuxième temps, sont intégrées sur la place publique, de manière presque officielle, et dans les propos d’un nombre grandissant de nos concitoyens.
Que faire ? :angry:
Ce texte est très gentil, toutes les opinions se valent et ont le droit d’être exprimées,
halte à la censure!
Mais il passe sous silence un problème de taille : le passage de la parole à l’acte.
En effet il y a des paroles qui sont une incitation à l’acte -violent bien sûr- et cette incitation est souvent entendue et appliquée.
Il y a de doctes têtes bien sages qui parlent- on a le droit de parler tout de même, non?- et des bras qui exécutent…….
De toute façon toutes les extrêmes droites du monde(intégristes, djihadistes compris) et de l’histoire ont une seule et même opinion qui est: « il y a parmi nous un groupe qui nous dérange, ils ne sont pas comme nous, ils sont la source de nos ennuis. Il faut les persécuter pour les punir et les
chasser. S’il y a quelques morts ce n’est pas grave, ils ne valent rien »
Après dans les cases on peut mettre qui on veut : pour le ku klux klan c’est les noirs,
pour Dieudonné c’est les juifs, (que pensait il des moqueries à Tobira avec la banane? Cela lui rappelait-il la quenelle?)pour les Russes c’est les tchetchenes , pour les skin heads russes ou autres , c’est les homosexuels, pour les hindouistes c’est les musulmans , pour les Chiites les Sunnites et vice -versa , en Provence vers 1910 c’était les Italiens (pourtant il n’y a pas plus chrétien !) pour les Serbes les Bosniaques, la liste est infinie mais la règle de base est la même et ça marche toujours .Et ça débute toujours par des opinions,exprimées en public et qu’il ne faut surtout pas censurer.
Rigolo que le texte admire les Américains qui laissent défiler les nazis, en oubliant le Mc Carthisme des années 50 et 60 et la persécution des Black Panthers dans les années 70 . Sympathie, quand tu nous tiens!
Aux Etats-Unis, le port d’armes vient d’être autorisé pour la première fois pour un aveugle !
http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2014/07/07/portrait-carey-mcwilliams-premier-americain-aveugle-a-avoir-obtenu-le-permis-de-port-darmes/
d’après l’article, le port d’armes pour les civils serait légal aux U.S.A. et au Yémen.
Il me semblait qu’en Suisse les hommes gardaient leur fusil du service militaire.
Ils doivent être tellement soigneusement rangés au fond d’une armoire que plus personne n’y pense…..
Certains articles du Gorafi paraissent plus crédibles ! :silly:
Oui, il y a même un numéro spécial du Gorafi sur le thème du bonheur en vacances :
http://www.legorafi.fr/wp-content/uploads/2014/07/gorafiweekend0407141.png
Sur la plage ,completement déprimé, je révais que je lisais ça sur le net:
Wikipedia Armée suisse. « equipement »:
Une polémique a enflé en Suisse concernant la possession de l’arme et des munitions à leur domicile par les citoyens-soldats, les détracteurs de cette tradition arguant un nombre élevé de drames violents dans la société helvétique commis au moyen d’une arme .
Abasourdi, térrassé, je partis, trainant des pieds, vers l’eau glacée: dur dur le tourisme!Le lac Léman c’est pas Saint trompé, pardon, Saint Tropez…..
Tout à coup j’entends une voix : un petit Suisse m’interpelle :
« Don’t worry, don’t worry ! Ne te fais plus de soucis pour les hommes et leur Revolver . Vas sur les bords du lac de Neuchatel et observe les oiseaux, ça te remettra les idées en place. »
Ouf !
Une belle histoire écrite par une mère courageuse :
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/09/11/le-recit-de-la-mere-d-assia-enlevee-par-son-pere-parti-faire-le-djihad-en-syrie_4485459_3218.html
Bravo à cette jeune femme, belle détermination et belle efficacité.
Y’au quand même mieux comme manière de se suicider :
http://www.courrierinternational.com/depeche/newsmlmmd.urn.newsml.afp.com.20140916.7271b591.112b.4b73.9734.abb292680104.xml
Si cette brave dame s’appelait Odile, on imagine facilement les jeux de mots … :whistle:
Mieux ce serait pour moi d’être nettoyé par les vautours, mais de préférence déjà mort.
Par contre, par respect pour ma famille et mes proches, je souhaite que Dupdup n’en fasse pas un article avec pleins d’images et des tonnes de mouches. :wassat:
Les Emirats Arabes Unis viennent d’annoncer, après un remaniement ministériel sans précédent, la création d’un nouveau ministère : le Ministère du Bonheur (si si !). Ce ministère devra s’assurer que les politiques gouvernementales créent « le bien-être social et la satisfaction » des individus.
A quand un tel ministère ici ?
Bonheur à coups de fouets ? :wassat:
Super ! Ils vont pouvoir se décider à leur tour à accueillir des migrants, voisins
et -mieux encore!- coreligionnaires. C’est vrai, ils n’y avaient encore pas pensé.
Distraits va !
On va rentrer dans l’ère d’ Ali Baba Cool !
:biggrin:
Une amie qui était hier à la maison m’a dit cette phrase qui m’a beaucoup fait réfléchir :
« les seuls paradis qui ont une réalité, ce sont ceux qu’on a perdus ».
c’est quoi un paradis?!!!!!!!!!!!
Le paradis, pour moi, c’est le matin à l’aube quand la nature s’éveille et que mon coq se met à chanter dès 4 heures du mat’ ! ce genre de chose suffit de plus en plus à me combler de bonheur. Mais je ne suis pas sûr que ça soit plaisant pour mon voisin. Le paradis des uns n’est pas forcément celui des autres …
Le paradis à la Dupdup est un enfer pour la plupart des gens : comment diable fait Madame Dupdup ? :devil:
Dans un vrai jardin, il faut des salades, des tomates … et des radis !
Un jardin pas radis n’est donc pas un jardin-paradis !
il faut être complémentaire pour due cela marche bien!!!! moi aussi j’aimais le chant du coq
et encore une faute de frappe!!!!
« On a deux vies. La seconde commence quand on se rend compte qu’on n’en a qu’une ».
(Confucius)
C’est à ce genre de maxime qu’on voit qu’ il était pas con Fucius !
Ces jours, le Dalaï Lama était en France pour faire des conférences sur le Bonheur.
Quand j’ai entendu ça à la radio, j’ai immédiatement pensé à cet article sur le Blogadupdup.
oui, c’est moi qui écris les textes des conférences du Dalaï-Lama, tu as bien fait effectivement de penser à moi.
Les autoristés françaises ont toujours accueilli le Dalaï-Lama avec bienveillance (en 2008, 2011 et 2013 notamment). Mais cette fois-ci consigne était donnée de ne pas le recevoir, pour ne pas froisser les autorités chinoises. Le Canard de ce mercredi trouve que cette trouille est curieuse car Angela Merkel, Cameron, Bush et Obama ont toujours reçu le Dalaï-Lama avec tous les honneurs dus à un prix nobel alors que le business de l’Allemagne, de l’Angleterre et des Etats-Unis avec la Chine est bien supérieur aux nôtres. Et en plus ces trois pays ont adopté le projet de résolution sur le Tibet (qui propose à la Chine la reprise du dialogue, l’arrêt de la répression contre les militants et l’ouverture des frontières aux journalistes), ce que n’a pas encore fait la France.
Le chemin à deux
Deux routes parallèles,
Jamais ne se touchent,
Un choeur si fusionnel,
Qui jamais ne s’abouche.
Deux vies nouvelles,
Parfois s’entremêlent,
Un fossé, une bretelle,
Un lien, une passerelle.
Deux rails, une échelle,
À l’assaut du temps, filent,
Deux esprits, une étincelle,
À l’assaut du vent, graciles.
Deux forces, aussi belles,
Amies et complices réelles
Deux êtres, aussi rebelles,
Là, sous la même ombrelle.
(Nashmia Noormohamed, 2016)
je l’aime bien le dalai lama, flute je ne trouve pas le trèmà ,il sourit tout le temps!!!! et j’aime sa philosophie
je l’aime bien le dalai lama, flute je ne trouve pas le trèmà ,il sourit tout le temps!!!! et j’aime sa philosophie
le bonheur c’est fait d’un tas de petites choses qui mises bout a bout nous donnent de la chaleur ,s’apercevoir que l’on a des amis sur lequel on peut compter ,une main tendue que l’on attendais pas ,un sourire ou une oreille a l’écoute, les gens sont repliés sur eux même et ne se parlent plus. quelques fois un sourire et le visage de la personne qui se trouve en face de vous s’éclaire, il arrive que l’on croise des personnes qui on l’air de porter le poids du monde sur le dos
Merci Geneviève, ta phrase « il arrive que l’on croise des personnes qui on l’air de porter le poids du monde sur le dos » me fait penser à un sujet possible pour un article (ça pourrait être le prochain d’ailleurs).
Le bonheur étant un sujet à la mode depuis qu’on en a parlé sur le Blogadupdup :biggrin: tout le monde s’attendait à ce qu’il tombe au bac de philo ce matin …
Et ben non !
C’et pas ça qui est tombé :devil:
« Non seulement le bonheur n’est pas la conséquence naturelle de l’accumulation du plaisir, mais la recherche effrénée de celui-ci pourrait au contraire inhiber le sentiment de plénitude et de contentement. »
Je viens de lire cette phrase d’un médecin américain (Robert Lustig) dans cet article du Monde consacré … au sucre.
C’est tout à fait vrai je crois.
Autre remarque : le bonheur est très subjectif parce que suivant les personnes, on peut se sentir heureux ou pas même si on possède les mêmes choses et qu’on a le même genre de vie.
Il y a des gens qui sont doués pour être heureux et d’autres qui ne peuvent pas se sentir heureux, soit par un sentiment perpétuel et maladif d’insatisfaction, soit par masochisme …
Peut-être que finalement le bonheur n’est pas intéressant en lui-même et qu’il y a d’autres choses plus importantes dans la vie. Enfin, je ne suis pas certain de ce que je dis, c’est juste pour faire avancer le chmilblick…
Toutes les joies de ce monde proviennent du désir du bonheur d’autrui, tous les malheurs de ce monde proviennent du désir de son propre bonheur.
Shantidéva
Ceci rejoint ce que j’exprimais ce matin à 8h25 …
« La sensation d’être heureux ou malheureux dépend rarement de notre état dans l’absolu, mais de notre perception de la situation, de notre capacité à nous satisfaire de ce que nous avons »
Le XIVème Dalaï Lama
Vous vous rendez compte, j’ai dit la même chose que Sa Sainteté le 14ème Dalaï Lama !
Je me demande si je ne suis pas un peu une Sainte ?
Oups, il faut que j’enlève mes chaussettes, elles commençent à me serrer très fort au niveau des chevilles :w00t:
je pense que pour être heureux il ne faut pas regarder au dessus de soi ni être envieux ,tout le monde a un jour des problèmes et c’est a ce moment que l’on se dit que tout ne va pas aussi mal et qu’il y a pire ,il suffit de regarder autour de soit
pardon pour les fautes il faut que je me relise plus souvent!!
Oui, tu as raison, il faut regarder plutôt en dessous.
C’est bien pour ça d’ailleurs qu’Etincelle est en train de regarder ses chevilles !!!!!!!!! :w00t: :silly:
ah ,je n’y avait pas pensé a ç’a ,patrick y aurait pensé,lui
A propos du bonheur, j’aime beaucoup ce passage qui est dans « le soleil a rendez-vous avec la lune » de Charles Trenet :
Philosophes, écoutez cette phrase est pour vous :
Le bonheur est un astre volage
Qui s’enfuit à l’appel de bien des rendez-vous
Il s’efface il se meurt devant nous
Quand on croit qu’il est loin il est là tout près de nous
Il voyage, il voyage, il voyage
Puis il part il revient il s’en va n’importe où
Cherchez-le, il est un peu partout.
Un disque de Jane Birkin vient de tourner au moins une quinzaine de fois en boucle dans la voiture avant qu’on ait eu envie de changer de disque. Parmi les chansons du disque, une qui parle du bonheur (la vidéo n’est pas de très bonne qualité d’image, désolé !) :
https://www.youtube.com/watch?v=I-__j49XLmA
« Le bonheur, c’est comme un chat, si vous essayez de le cajoler, il vous fuit, si vous ne vous occupez pas de lui, il vient se frotter contre vos jambes et saute sur vos genoux. » (Robertson Davies)
Dans le dernier livre que je viens de lire « les 36 esquimos de l’île aux mouettes » de Jean-François Le Mouël (paru en 1984), j’ai trouvé cette réflexion d’un des inuits de l’île :
« Notre bonheur, c’est de ne rien désirer d’autre que ce que la nature nous offre à chaque saison »
Merci pour ces exquis mots !
faut qu’je rêve de ces exquis mots dix nuits ! :sleeping:
Sublime ! Merci EtiNceLle pour ces exquis mots. 💕
Aujourd’hui, on m’a offert une papillote. Oui, je sais, Noël est passé et maintenant, ce serait plutôt l’époque du régime mais bon, je n’allais quand même pas refuser !
Bref …
Le trésor n’était pas la papillote en elle-même (je ne suis pas très fan) mais dans le proverbe inscrit sur le papier à l’intérieur.
C’est un proverbe brésilien, d’après ce qui est dit et j’ai bien aimé :
« Le bonheur n’est pas dans la destination mais dans la manière de voyager ».
« Le malheur des uns fait le bonheur des autres… » :devil:
@étincelle : « le vrai bonheur est de pouvoir voyager sans même bouger » (c’est Dupdudp qui vient de l’inventer à l’instant après deux bières !)
Pour continuer dans la rubrique « papillotes », j’ai lu la semaine dernière ce proverbe africain : « que celui qui n’a jamais essayé de traverser la rivière ne se moque pas de celui qui s’est noyé ».
ça m’a fait pensé, par association d’idées, à une autre phrase (l’une de mes citations préférées) : « l’important n’est pas de ne de jamais tomber, mais de toujours se relever » (je crois que c’est asiatique, mais je n’en suis pas sûr à 100%)
Bernard, ton deuxième proverbe n’est sûrement pas français en tout cas, car en France, l’échec est très mal vu. Et pourtant, c’est bien souvent par l’échec qu’on progresse.
Un jardinier tel que toi ne pourra pas dire le contraire
Quand à ton voyage sans bouger grâce à ta bière …
Sais-tu qu’il est interdit de mettre de l’ivraie dans la bière ? :whistle: :w00t:
Je pense qu’en France l’échec est malgré tout assez bien admis, en tous les cas infiniment mieux que dans d’autres pays qui font de la réussite sociale le must absolu (par exemple les Etats-Unis).
Pour l’ivraie je ne savais pas. J’admire tes connaissances l’ivraiesques !
Ben justement, je crois que tu te trompes complètement. Aux Etats-Unis et d’une manière plus générale dans les pays anglo-saxons, les échecs dans un parcours sont bien vus car justement formateurs. Alors qu’en France, je ne pense pas que beaucoup de candidats se vanteront de leurs échecs éventuels sur leur CV.
C’est en tout cas ce que j’avais compris.
Sinon, pour l’ivraie … Je vais mettre un commentaire sur un de tes articles sur la bière (on doit bien trouver ça sur le blogadupdup ) pour étaler mes connaissances l’ivraiesques
Comment ils font tous ces mecs-là pour avoir l’air aussi heureux sans avoir une seule femme autour d’eux (photo extraite du journal leMonde.fr de ce jour) ?
https://img.lemde.fr/2023/09/23/252/0/5000/2500/700/350/75/0/98863de_1695461191302-010078.jpg
:whistle: