Series Of Dreams

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Chaque fois que Dylan sort un disque d’inédits, ces fameux « bootlegs », on sait par avance que chacun de ces disques va contenir de véritables pépites. Ce sont souvent des « chutes de studios » que Dylan avait jeté au rebut, des versions alternatives ou des versions captées en live.
Quand Dylan sort sa première série de Bootlegs, il en sort trois d’un coup, ce sont les bootlegs series 1-3 parues en 1991. A la fin du disque 3, petit miracle : Series Of Dreams, un morceau qui a une telle force qu’on se demande bien pourquoi il avait été éliminé deux ans plus tôt du disque Oh Mercy.
Voir ici une analyse du texte de cette chanson.
Il n’existe aucune vidéo de Dylan chantant cette chanson (elle n’a quasiment jamais fait partie de son répertoire sur scène), juste un clip que voici.

12 réflexions au sujet de “Series Of Dreams”

  1. Sacré Bob ! 70 ans aujourd’hui ! :angel:
    Et dire qu’il n’y a même plus de blogadupdup pour mettre en ligne aujourd’hui un article sur Dylan. :angry:

  3. Un grand merci pour le lien vers cet article qui m’avait échappé.
    A conseiller aussi : le deuxième livre qu’Alain Rémond vient de consacrer à Dylan (40 ans après le premier) et que je viens de terminer.

  9. Chaque soir, Dylan réinvente ses propres chansons. On a souvent du mal à reconnaître l’original. Ainsi cette version de « Blowing in the wind » qui date de 2012 :

  10. le sentiment fort qu’il est complétement dedans.
    Tout comme dans
    Nobody Sings The Blues Like Blind Willie Mc Tell vimeo.com/49675 18 sept 2012
    HOLLYWOOD PALLADIUM THEATER LOS ANGELES CALIFORNIA JANUARY 12 2012
    Contraste avec les commentaires de détachement et de distance, dans les concerts,
    ou les impressions laissés par certains disques comme « At Budokan ».Sa gestuelle
    spontanée parfois un peu grimaçante respire l’authenticité et l’immersion totale dans
    ce qu’il exprime, sans calcul d’effet.La permanence de la fougue de jeunesse qu’on entendait dans Royal Albert Hall 1966, le concert pirate réédité , dans des morceau
    comme « Tell me ,momma », avec la patine en plus.
    Et cette discrétion quand Obama lui remet une médaille, avec la petite tape de la main!
    (C’est vraiment un autre pays).

  11. Qu’est ce que je peux dire comme bêtises, des fois ! Et la pêche dans les concerts
    comme « Before the Flood » avec le Band, « Hard Rain » ou « Real Live » , je l’oublie ?
    Il va falloir que je « revisite » un peu ma discothèque
    .C’est bien beau la collection mais faudrait pas que ça reste la Belle au Bois Dormant.

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