Un article proposé par Jino Betti.
Voilà, suite au petit débat sur l’art qui a eu lieu après le message proposé par Luc sur le Land Art, je voudrais moi aussi vous présenter une « œuvre d’art » qui m’a particulièrement touchée.
L’auteur, Ryan Woodward, nous dit sur son site que « plutôt que de créer une animation à but narratif qui raconte une histoire à la trame bien définie, cette pièce laisse tous ceux qui la voient vivre une expérience unique et personnelle qui touche différemment leur sensibilité ».
Cela va de pair avec tout ce qui a été dit sur l’analyse de l’art par chacun… Mais moi je trouve très intéressant justement de partager ensuite les différents ressentis que l’on peut avoir devant une œuvre…
Bon, j’arrête de blablater et je vous la présente cette œuvre ! C’est une petite vidéo d’animation, sur un petit air des « Weepies » (World Spins Madly On). Je dois dire que je suis fasciné par le jonglage (je parle ici du jonglage « mobile », pas du simple jonglage statique comme pourrait vous montrer votre grand oncle Hubert), la danse (pas toutes…) et tout ce qui touche au mouvement en général. Et là, question mouvement, j’ai été servi !
Voilà la bête :
Et le making of (en anglais, mais de voir les images suffit à comprendre à peu près comment ça a été fait dans l’ensemble) :
Et voilà ! Alors, vos impressions ? Vos explications quant à la fin assez inattendue ?
Je rentre du boulot, trop crevé pour la faire longue…
Mais déjà très heureux de découvrir l’article de Jino et une discipline que je connais peu.
Demain je regarde le making of de cette petite perle. J’imagine déjà la quantité de travail!
Hé Bernard, t’as pas fais le changement d’heure, il est 22h 38!!!
Merci de l’avoir remarqué, c’est fait maintenant.
Très très beau.
Très beau mais, curieusement, je ne suis pas allé voir le making of, j’ai l’impression que les explications, dans ce genre de choses, nous enlèvent un peu de la magie de la chose. Sans doute que j’irai voir quand même d’ici quelques jours …
Cette animation nous était parvenue par un de nos enfants : superbe.
C’est à mi-chemin entre certains bouquins qu’il y avait dans la maison de mon enfance pour apprendre à dessiner, avec ces traits d’esquisse apparents, et le monde onirique, plus récent de l’animation. Du coup le résultat se trouve entre un vieux Mickey sous la patte de Walt Disney et un univers beaucoup plus moderne où l’on imagine le schéma corporel reproduit par ordinateur, des danseurs avec des petits capteurs partout, et je me retrouve perdu dans le temps.
Alors ce qui fait vraiment un moment de bonheur de cette animation, c’est bien sûr la danse et un mouvement incessant, des trajectoires hyper-maîtrisées, on est tout de suite avec le personnage.
On est donc il me semble dans un rêve qui devient réalité, mais où la réalité devient aussi le rêve : une rencontre impossible donc, et encore un amour perdu…
Quant à l’enfance, j’vous dis pas !
Un peu de débat.
Une petite perle disais-je. Certes. Je suis réellement admiratif devant la maitrise technique de cette animation et le détournement des « combats façon manga » au service d’un art classique très ancien (le danse classique) et non agressif est intéressant.
Cependant, comme souvent, je trouve ce type de création un peu lisse, trop immédiate dans son côté esthétique. C’est séduisant, mais une fois séduit…?
Techniquement, rien n’a été laissé de côté. Ainsi, à un bruit de corde intempestif pile à 1’38 » et 1’39 », correspondent exactement le bruit des semelles du danseur qui pose les pieds par terre. Il y a du boulot !
je suis désolé de ne pas avoir pu suivre correctement cet article, je n’ai toujours pas internet chez moi, et je ne peux l’avoir que de temps en temps pendant la soirée en allant dans les bâtiments de l’école… C’est vrai que le making of casse un peu la magie, bernard, mais pour moi c’est surtout la fin de la vidéo (et mon interprétation de cette fin) qui cassent la magie ! Vous comprenez comment la fin (et le reste), vous ?