J’ai déjà parlé lors d’articles précédents de la technique de prises de vue « à distance » (le cul dans un fauteuil) qui me permet de photographier les oiseaux à l’extérieur en déclenchant depuis l’intérieur de ma maison. Mon premier article avait été consacré au pic épeiche. Cet oiseau a pris l’habitude de venir prendre des graines de tournesol et d’aller les décortiquer à sa « forge », dans la crevasse d’une écorce d’un vieux pommier toujours au même endroit.
Coup de chance : un autre oiseau, beaucoup plus rare à la mangeoire, procède de la même manière et vient décortiquer ses graines exactement au même endroit que le pic épeiche. Il s’agit du pic mar.
Cet hiver, le pic mar ne vient à la mangeoire que quelques fois dans la semaine (il reste parfois plusieurs jours sans venir) et seule la technique du déclenchement à distance, qui m’autorise à faire autre chose en même temps (lire, faire la vaisselle, …) peut me permettre de le photographier.
C’est un oiseau qui représente beaucoup pour moi. Lorsque j’ai commencé à faire de l’ornitho (en 77), c’est l’un des premiers oiseaux qui j’ai observé (il faut dire qu’il est très présent dans les vieilles chênaies-charmaies de mon village) et j’avais été fasciné par cet oiseau qui escaladait les troncs d’arbres comme s’il était « monté sur ressort ».
Dans un prochain article, je parlerai des différences entre pic mar et pic épeiche.
Le pic mar reste un des oiseaux que je n’ai jamais eu l’occasion d’observer. Pourtant, quoique toujours rare en Belgique, les nouvelles données laissent à penser que sa population augmente via la colonisation de nouveaux milieux… Cet été peut-être…
Les photos postées sur le blog sont certainement les plus belles que j’aie jamais vues. Dès la première vision, les différences avec le pic épeiche sont évidentes et ne viennent pas seulement des détails du plumage. Son attitude un peu plus fragile, sa tête de bébé, les couleurs moins nettes… Je pense cette fois que si je le rencontre, je n’aurai pas trop de mal à l’identifier.
Alors qu’ici, l’hiver fut particulièrement gris et déprimant (excusez-moi les bretons et autre francomtois amateurs de pluies) et que la neige fut précoce et abondante, je n’ai pas l’impression d’avoir vécu un hiver rude. Et les oiseaux semblent en pleine forme. Mais est-il possible d’objectiver la chose la mangeoire? Tout ça pour demander jusque quand vous compter nourrir les oiseaux.
Je ne connais absolument pas cet oiseau !!
Bravo pour les images qui nous montrent le pic sous toutes ses coutures .
:wub:
Pour faire plaisir à tous, c’est le premier pic que j’ai naturalisé du temps où je pratiquais régulièrement la taxidermie ( entre 1975 et 1980). :cwy:
Oui, je sais c’est vilain. :blush:
Ceci dit il s’était assommé sur une baie vitrée…
Décidément, le Dupdup est un chanceux.
Non seulement le pic mar vient dans son jardin (moi non plus, je ne l’ai jamais ce bel oiseau (je parle du Pic pas du Dupdup ! :biggrin: )) mais en plus il peut faire sa vaiselle le cul dans un fauteuil. :w00t:
Oui , il regarde tourner le lave-vaisselle assis dans le fauteuil !!!
Ah bon ? C’est de la triche ! :angry:
)
Je vois que j’ai écrit plein de bêtises dans mon commentaire précédent …
(Comme toujours diront certains
Vaisselle avec un seul « s » et le mot « vu » qui est tombé aux oubliettes.
Phoqueçacessssssssssss !
Za ne fé rien, on avait compris, Etincelle !
On fait touz des fôte dauretaugraffe de tan zan tant … :silly:
Très belles photos d’un oiseau qui comme beaucoup d’autres est encore mieux au naturel ! On remarque bien sur l’image 3 la position particulière des doigts, propre aux pics.
Très belles photos d’un pic qui est tout en élégance et au regard plus tendre que son comparse l’épeiche !
Comme le dit Luc, son observation en Belgique reste difficile malgré le fait d’une belle expansion dans nos massifs forestiers. Il y a 20 ans d’ici le retour du pic mar a été significatif dans une très belle hêtraie frontalière : la forêt de Bon Secours.
Dimitri
Hier je suis allé en forêt faire du repérage pour de nouveaux affûts au blaireau. Le pic mar chantait à tue-tête et 4 individus (2 couples ?) se poursuivaient dans les branches hautes des chênes et des charmes. Le chant était celui qui ressemble à « des cris de cochons égorgés ». Mais on se doute tout de suite que venant du haut d’un arbres, il ne s’agit sans doute pas d’un sanglier … !
Pic mar, juste à l’instant, devant la fenêtre, en train de manger une pomme encore accrochée au pommier. Je ne savais pas que le pic mar pouvait se nourrir de fruits !
Ce matin j ai vu cet oiseau venir s accrocher a une boule de graisse avec des graines juste devant ma fenetre. Je l avais deja appercu de lotre cote de la bzrge a quelques pats de chez moi mais la. .. Excelent
merci pour ce site je cherchai son nom
A vérifier tout de même qu’il ne s’agit pas d’un pic épeiche, celui-ci étant d’une manière générale bien plus commun que le pic mar.