A vos plumes ! (1)

Un article proposé par Brind’paille
Une amie, conservateur de bibliothèque en Touraine, et adhérente de l’association « les amis de la bibliothèque française E. Ionesco à Galati  » m’a fait connaître les aventures de cette bibliothèque en Roumanie. L’association tourangelle est affiliée à la Fondation « Eugène Ionesco », fondation culturelle qui a comme but principal le soutien de la Bibliothèque Française de Galati. Le rôle de la fondation est de promouvoir par tous les moyens possibles la culture et la civilisation françaises en principal et la culture en général. La fondation est présidée par la fille de Ionesco.

Mon amie me propose de participer à un petit jeu : «  Fin Avril nous fêterons les 10 ans de la bibliothèque. Comme tous les ans depuis 3/4 ans, la bib de Galati s’intègre à la célébration de la semaine de la langue française et de la francophonie (sur plus d’une semaine pour eux). Cette année, Dorina, la bibliothécaire Roumaine, propose aux lecteurs francophones de la bib d’écrire un texte sous contrainte. Et par la même occasion elle m’a envoyé la proposition… je me disais que peut-être que cela intéresserait certains d’entre vous, écrire un texte quel qu’il soit, de quelque longueur… avec seulement la contrainte d’y voir figurer les 10 mots suivants : accueillant, agapes, avec, chœur, complice, cordée, fil, harmonieusement, main, réseauter. »

Je vous propose de participer également à cet échange. La deuxième contrainte est de livrer vos textes sur le blog pour le début mars ;  vous pouvez aussi envoyer vos textes directement à Dorina : berenger@galati.rdsnet.ro

La bibliothèque française Eugène Ionesco de Galati a été créée en 2001. Un réseau de soutien s’est formé en France, dont l’association tourangelle et la mission de coopération du conseil général d’Aquitaine (accord de coopération avec le département de Galati). Grâce à des actions de soutien et des dons financiers, un local a pu être acheté et aménagé pour la bibliothèque, des livres français ont été envoyés, puis un poste de bibliothécaire a été créé en plus des postes de bénévoles. Le but du soutien était de promouvoir cette bibliothèque, puis de donner aux acteurs locaux les moyens de leur existence.

En 2010, la bibliothèque a connu de grandes difficultés ; l’affiliation à la bibliothèque départementale, qui aurait permis la prise en charge directe par le département des frais de fonctionnement (notamment salaires) n’a pas été approuvée par le conseil départemental. Chaque année donc, cette bibliothèque est en sursis.

Elle compte pourtant de nombreux adhérents, et de nombreux bénévoles assurent plusieurs activités destinées à la fois au rayonnement de la langue française et au soutien de la bib. La bib intervient en milieu scolaire et étudiant, organise de nombreuses manifestations (spectacles de poésie, théâtre, musique, rencontres de professeurs, atelier théâtre, etc).

Des échanges réguliers ont lieu entre les soutiens en France et Galati.

87 réflexions au sujet de “A vos plumes ! (1)”

  1. J’allais justement écrire un commentaire.
    Effectivement, lorsque j’ai lu les mots imposés, j’ai instantanément eu une idée de texte qui collait avec tous les mots proposés …
    Tous sauf un, que je ne saurais vraiment pas placer dans le contexte que j’ai imaginé.
    C’est bien sûr le mot « réseauter », que je trouve d’ailleurs tellement laid comme mot !

  2. Ça veut dire quoi réseauter?
    « Néologisme désignant le fait de se constituer un réseau de relations afin d’en tirer éventuellement partie dans un but professionnel. » :blink:
    Rien que pour le mot, je le ferais bien…
    Un néologisme – du grec νέος : néos (« nouveau ») et λόγος : lógos (« parole ») – est le phénomène de création de nouveaux mots… Akeu… :blink: :blink:
    Der Arbeitskreis Externe Unternehmensrechnung der Schmalenbach-Gesellschaft für Betriebswirtschaft e.V (AKEU) :biggrin: :biggrin: :biggrin:

  3. J’ai participé à des ateliers d’écriture. Ils proposaient souvent ce genre de contrainte.
    C’est très drôle! :heart: :heart: :heart:

  4. Tout comme Etincelle, je trouve que le mot « réseauter » est laid. :angry:
    Je me demande si je ne vais pas, moi aussi, proposer un petit atelier d’écriture sur ce blog.

  5. Ça y est, j’ai pondu mon texte…

    D’après les écrits, je fus celui qui mena une vie d’ascèse « caché dans le désert », se nourrissant frugalement de « sauterelles et de miel sauvage » , celui encore qui s’installe en l’an 27 sur les rives du Jourdain pour y pratiquer le « baptême de repentir pour la rémission des péchés ».
    Voilà encore une parole qu’on me prête :
    « Moi, je vous baptise avec de l’eau, pour vous amener à la repentance, mais vient celui plus fort que moi, et je ne suis pas digne de porter ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit saint et le feu ».

    Il est temps pour moi, près de 2000 ans après cette année de disgrâce qui vit toute notre puissance, de rétablir quelques vérités…
    Selon Matthieu encore (les écrits, c’est son truc), car c’est bien ce fieffé gueux qui me colle une drôle de légende, Jésus vint donc me voir pour être baptisé.
    Il était percepteur des impôts à Capharnaüm ce drôle de Matthieu, ça vous pose un homme tout de même non ?!
    Alors voilà un petit bout de mon histoire pour vous faire passer le goût des évangiles et vous causer d’un baptême à l’ancienne.

    C’est mon vieux complice, Jésus, qui m’avait prévenu. Il avait fait réseauter toute la communauté – téléphone arabe on disait – car depuis nos dernières épiques virées, nous avions passé trop de temps sur les chemins à trouver notre pitance. Dur en ce monde de trouver une bonne âme lorsqu’on est, comme nous, des sybarites. Alors il faut bien trouver de la peine avant de chercher ses amis. Le message était le suivant : retrouve-moi vendredi prochain à Nazareth, à la fin du marché aux bestiaux, j’ai de bonnes nouvelles.
    Un message de Jésus, nous étions peu à lui donner foi, mais pour ceux qui l’ont bien connu, aucune hésitation possible : le rendez-vous était pris. Ce mec était un fêtard incroyable, d’une éloquence rare lorsqu’il était pris par le vin, parvenant à faire vivre harmonieusement les pauvres hères que nous étions, le temps d’un instant ou d’une nuit.
    Deux jours plus tard je le rejoignis donc au marché de Nazareth où il me sauta sur le paletot :
    – Salut Jeannot, tu te rappelles les deux filles que nous avions rencontrées à Jerusalem, Sarah et l’autre, celle que tu as embarquée ?
    – Bien sûr, Salomé, fichtre, j’en ai encore des frissons de cette semaine de débauche !
    – Eh bien elles préparent une fête ce soir, et elles m’ont chargé de t’y conduire, c’est le solstice mon Jeannot !
    Vous connaissez la nature humaine… Eh bien ce n’est pas jésus qui vous en apprendra moins, alors deux heures plus tard, après moult délicieux calices d’un liquide puissant, nous étions en route, cheminant péniblement sur une voie empierrée, heurtant chaque pierre de notre pied mal assuré.
    Jésus parlait du monde, insatiable, en bon conteur. Je buvais ses paroles aussi bien que j’aurais tété ma mère.
    Après bien des escales chez les nombreux amis que nous comptions dans la région, ce fût un miracle de parvenir chez Salomé. Le bruit des agapes, parvenant de tous côtés, avait guidé nos derniers pas ; sans cela nous aurions versé dans un fossé. L’endroit était incroyablement accueillant, cerné d’oliveraies, de vergers et de vignes. La chaleur ruisselait de chaque parcelle de cet espace. La fête battait son plein et nous étions pareillement entamés. Des musiciens vêtus d’habits chamarrés rivalisaient de virtuosité tandis que le chœur des convives reprenait les airs connus de tous, ces fameuses chansons païennes empruntes de rusticité, d’ivresse et de luxure qui rassemblent les esprits poétiques.
    Ces chants n’étaient pas les vaines promesses véhiculées par de quelconques hymnes prophétiques, je vous l’assure ! Aussi, pour ne point trop me vanter des deux nuits qui suivirent, en la compagnie insatiable de nos hôtesses, il me faut bien vous en relater aussi le dénouement pitoyable. Jésus était dans un état indescriptible, comme trop souvent après de tels débordements. Lorsqu’il me tendit la main pour m’attirer vers lui, je savais déjà qu’il risquait de m’entraîner dans une fâcheuse péripétie. Mais de vieux amis ne cèdent pas devant leurs angoisses.
    J’avais du mal à suivre le fil de son discours devenu délirant. Mais tous l’écoutaient, saoulés de trop de vin, de trop de danse, de trop de stupre, de trop de nourritures charnelles. Nous le suivîmes donc lorsqu’il s’empressa de rassembler du bois pour confectionner un feu gigantesque,et comme en chacune de ses inspirations précédentes, il ne fut pas chiche. Nazareth brûla ce soir-là, dans un brasier épouvantable.
    Au petit matin, loin de l’incendie, alors que le soleil déjà terrible nous épinglait sur une sente escarpée, nous n’avions pu trouver d’autre solution que de nous ficeler ensemble pour gravir la pente rocailleuse, trébuchant comme deux vieillards en une cordée improbable. Nous étions encore bien incapables de comprendre le retentissement de nos vilenies, paraît-il encore des millénaires plus tard !
    Alors ce Matthieu, si je le tenais, je lui en ferais voir moi des feux de la Saint-Jean, des immaculées conceptions et des résurrections.
    Une chose est certaine toutefois : Jésus était un ami extraordinaire, mais pour ce qui est de nettoyer après la fête… Salomé s’en est chargée seule, et je peux bien vous dire que nous avons payé le prix fort.

    Jean-Baptiste, apôtre repenti

  6. mais non, christophe. relis les textes : c’est marthe qui faisait tout le sale boulot et marie qui avait les louanges du christ parce qu’elle ne faisait rien que l’écouter « religieusement »….dixit le jésus : « marie a choisi la meilleure part »….ben voyons…..
    quant à salomé, c’est celle qui a fait décapiter jean-baptiste…pour faire plaisir à sa mère….tu sais, je suis imbattable sur les textes religieuxx (sans aucune modestie, je précise !)

  7. Désolé que tu aies pu prendre ma contribution sous un angle historique ou simplement dogmatique. Ce n’était pas ma posture, je pensais que c’était assez clair !
    Quant à relire ces textes, je crois que suffisamment de monde a pu montrer jusqu’à présent que les lire, les relire, les répéter, les interpréter, les traduire, les retraduire, les analyser, les imposer ou je ne sais quoi encore, a autant conduit à des attitudes profondément respectables qu’aux pires exploitations. Je ne cherche pas à faire mieux que ça, en bon mécréant pas spirituel, j’en suis incapable !
    Cela dit, tu perds quelque chose : Jésus est un sacré boute-en-train !
    :wink:

  8. Au fait, je savais pour Salomé, c’est dire mon imposture, si tu ne comprends pas la posture…

  9. En tous les cas, Marie-Jo, tu es très forte. Statistiquement parlant, il n’y avait pas une chance sur un milliard pour que tu réussisses à mettre dans la conversation, sans le faire exprès, les mots « boulot », « louanges », « Christ », « décapiter », « textes », imbattable », « Christophe », « part », « modestie » et « religieuxx » (avec 2 xx). Et pourtant tu l’as fait ! Je suis très impressionné ! :wink:

  10. Une chose est sûre Christophe , tu as dû bien t’amuser en écrivant ce texte … Moi j’ai pris beaucoup de plaisir à le lire ( j’imaginai certaines scènes :smile: )
    Comme c’est difficile de créer sans risquer un retour de bâton , sans devoir se justifier …
    Mon texte , je vais l’envoyer directement à Dorina … J’ai eu bien assez de problèmes avec  » Le sac à main des filles … « ( Chat échaudé craint l’eau froide :wink: ) , pour en publier un autre ici .

  11. Christophe a placé la barre sacrément haute !
    Après un tel talent, il y a un risque que l’on envoie tous directement notre création à Dorina. :wink:

  12. Ah ben flûte, j’avais juste suivi la consigne en plaçant mon texte sur le blogadudpup.
    Si j’aurais su… En tout cas, ça me gêne vraiment de ne pas lire vos textes et de donner la sensation d’avoir pondu un texte de qualité : Marie-Jo ne s’y est pas trompée ! :biggrin:
    Effectivement, je me suis bien amusé en écrivant, mais aujourd’hui, je rigole moins.
    C’est sans doute la punition après le blasphème ? :wink:

  13. Oh ! Il va seulement falloir qu’on se creuse un peu plus les méninges maintenant qu’on a lu le texte de Christophe, pour tenter d’être à la hauteur.
    C’est sûr que cela va être difficile, on a si peu l’habitude ! (de se creuser les méninges) :lol:
    Yves, tu peux nous faire profiter de ton texte, promis, juré, craché, je ne dirais rien. « Chat échaudé craint l’eau froide » pour moi aussi :wink:
    N’empêche, je me demande comment Christophe a pu imaginer tout ça. J’en suis « baba ».
    Allez, pour me remonter, je vais me payer un petit rhum ! :w00t:

  14. Désolée, je ne sais pas ce qui s’est passé avec mon commentaire.
    Je n’avais pourtant pas encore bu le rhum ! :wassat:

  15. Voilà donc ce petit texte :
    « Voulant faire de ma vie une vie de marin pêcheur , j’avais beaucoup réseauté pour trouver une embarcation , on m’avait dirigé vers celle-ci en me disant bien que ça n’allait pas être une partie de plaisir mais que je pouvais bien y gagner ma vie et ressortir avec une belle expérience .
    Pour une première journée en mer , je peux dire que je n’étais pas fier . Le patron m’accueillant sur le quai avait un air sévère . J’embarquais pour quinze jours au milieu d’étrangers , des hommes sans sourires le visage usé par le sel et les embruns .
    Le bateau me paraissait immense contre le quai , nous montions cette passerelle qui nous entraînait vers le pont comme une cordée , les uns derrière les autres sans précipitation , en faisant attention à ne pas glisser sur le bois détrempé par une belle pluie d’automne . Au moment où nous quittâmes le quai , j’aperçus ma mère qui de sa fenêtre donnant sur le port , me faisait un au revoir de la main . Alors , discrètement , je posais la main droite sur mon cœur pour lui envoyer un message d’amour . Quelques heures plus tard , la terre avait disparu derrière nous , seul le bruit des moteurs avec les vapeurs de gasoil pouvaient gâcher le spectacle d’un soleil levant sur l’océan infini . Au dessus de nos têtes tournoyaient harmonieusement des goélands dont les cris étaient masqués par le vent .
    Un des marins , qui allait devenir un vrai complice lors de mes prochaines embarcations , me donna une bobine de fil et une grande aiguille pour m’apprendre à ramender un filet dont des mailles étaient coupées , j’y passai toute la matinée . Puis vint le premier repas dans cette cabine étroite où nous étions bercés par la houle . Le patron partageait la nourriture avec les matelots comme dans un rituel digne des agapes , après quelques verres de vins qui allaient être les dernières goutes d’alcool de la quinzaine , l’ambiance à bord changeait , deux marins se mirent à chanter et nous reprenions en chœur une chanson dont j’ai encore l’air en tête …. La mélodie de ma première journée en mer . »

  16. La soirée était bien arrosée et j’en étais déjà à mon cinquième verre de ti’ punch. Le paysage commençait à tanguer devant mes yeux. Enfin je n’étais pas le seul dans cet état, j’étais avec des amis et nous buvions en choeur comme savent si bien le faire les mecs. Et comme cela arrive régulièrement dans ce genre de situation, on en arrive à faire des paris plus ou moins loufoques. Des paris d’ivrogne quoi. J’ai alors parié avec Manu (c’est le prénom de ma nana) que pour son anniversaire elle aurait son portrait tout en haut de l’immeuble en face. Tout le monde avait bien ri. Moi le premier.
    Le lendemain matin c’était moins drôle, j’avais la gueule de bois et je n’étais pas très fier de mon pari stupide.
    Les jours ont passé, Manu n’arrêtait pas de me chambrer et de me rappeler mon pari avec des phrases à la con du genre : « Tu sais qu’il ne te reste que 15 jours pour devenir alpiniste ? ». Il faut vous préciser à ce stade là que je vais m’entraîner tous les dimanches au mur d’escalade dans le parc à côté de notre immeuble et que je ne suis jamais arrivé à grimper à plus de 2,20 m de haut, j’ai le vertige dès que je lâche une main !
    Les propos sarcastiques de Manu ont mis ma fierté à l’épreuve et une idée m’est venue subrepticement à l’esprit. Je suis allé trouver mon vieux complice René, celui avec qui je fais les 400 coups depuis mon enfance. René est un vrai ami, il ne pouvait donc rien me refuser. Et puis René est surtout un vrai varapeur, la face nord du Mont Blanc n’a plus de secrets pour lui et il fait partie de ces alpinistes dont on parle souvent dans les journaux. René connaît du monde, il ne lui a pas fallu réseauter longtemps pour se trouver une bande d’amis qui acceptaient de m’aider à relever mon pari.
    Dimanche 18 avril. Nous avions invité tous nos amis pour l’anniversaire de Manu. A 9 heures du matin, quand elle a ouvert les volets, quelle n’a pas été sa surprise de voir évoluer sur l’immeuble d’en face toute une cordée de grimpeurs. Voir une dizaine de personnes reliée par un simple fil gravir harmonieusement le mur du troisième, du quatrième … et ainsi de suite jusqu’au 17 ème étage était un véritable spectacle et de nombreux badauds s’étaient regroupés en bas de l’immeuble, accueillant la scène avec amusement et circonspection (« Mais qu’est-ce qu’ils vont donc bien faire ? »). Lorsque René plaça enfin le portrait de Manu sur le haut de l’immeuble, la foule applaudit et nous aussi. Manu avait des larmes aux yeux.
    Et il y eut ce fameux coup de théâtre dont on parle encore aujourd’hui en France : nous vîmes arriver, descendant du ciel tel un bolide, Sarkozy en parachute. Evidemment nous étions dans l’illégalité et notre justicier céleste, présent sur tous les fronts, avait décidé de faire respecter la loi coûte que coûte. Et, arrivé au ras de l’immeuble, il arracha violemment le portrait illicite avec un sourire diabolique, sous les huées de la foule. Mais le bougre alla s’écraser cinquante mètres plus bas car, ironie du sort, il avait oublié d’ouvrir son parachute. Les huées de la foule se muèrent alors en applaudissements au moment-même où le corps rebondit sous le regard ahuri des caméras (qui avaient été convoquées sur place par un coup de téléphone anonyme de l’Elysée).
    Ce ne fut pas seulement un bel anniversaire pour Manu, ce fut aussi de belles agapes pour le pays tout entier.

  17. Oui bien sûr , ça fait malheureusement partie du métier . Mais comme disait le patron
     » Tant que t’entends le bruit du moteur ça devrait passer … !!! « 

  18. Souviens-toi de ma tronche face au vide au Mont-d’Or … Pas fier le marin breton !!!
    :smile:
    Le seul truc c’est que comme là face au vide , tu peux faire demi-tour et c’est fini … Tandis que sur un bateau tout là-haut au Nord Irlande .. hé hé !!!!
    Je connais des gars ici qui sont fait pour la pêche , ils ont de l’eau de mer dans les veines …. Moi , pas assez pour continuer … Mais ça restera une belle aventure humaine .

  19. Bravo les gars !
    S’il fallait voter pour l’un de vous trois, j’aurais bien du mal.
    J’ai bien rigolé à la fin de celui de Bernard.
    La chute (au sens propre et au sens figuré) est extra. :w00t:
    Comme pour Bernard, je n’ose m’imaginer sur un bâteau dans la tempête …
    Quelle horreur ! :sick:
    A moi de mettre mon texte en ligne maintenant.
    Je viens de le terminer mais je voudrais le relire d’abord.
    Alors, un peu de patience. :tongue:

  20. Désolée, j’ai eu un léger contretemps.
    Je vous imagine tous à bout de patience :w00t:

    « Accoudées à la balustrade, une coupe de champagne à la main, les deux jeunes femmes contemplaient la ville à leurs pieds. Une myriade de lumières illuminait cette belle nuit d’été, à tel point que même les étoiles en pâlissaient. Elégantes dans leur robe de cocktail et leurs talons aiguilles, elles s’étaient mises un peu à l’écart de la réception mondaine pour discuter. Et puis, tous ces canapés et petits fours étaient bien trop appétissants. Mieux valait garder une distance respectable entre eux et soi pour conserver une ligne irréprochable.
    -Depuis que je suis à New-York, je passe le plus clair de mon temps à réseauter.
    -Tu as raison, ma chérie, c’est ce que j’ai fait et tu vois jusqu’à quels sommets cela m’a conduite ?
    La vue depuis ce salon du 30ème étage fascinait les deux amies.
    -Te rends-tu compte que nous dominons le monde ?
    Jeanne se demanda dans quel sens il fallait comprendre cette réflexion …
    Simple domination de la ville due à la position élevée sur ce balcon accroché au milieu du ciel ou domination de l’humanité par ce petit cercle de privilégiés qu’on appelle «Les grands de ce monde» ?
    Avant même de choisir entre ces deux interprétations, son esprit fut envahi par l’image de sa jeune sœur Cathy, de trois ans sa cadette. Cette sœur qui ne voulait pas comprendre qu’elle passait à côté de ce qui est important : l’argent, la considération des autres, l’appartenance à une caste élevée …
    Quelques heures plus tôt, bien loin de l’Amérique, dans un petit coin reculé des Alpes italiennes, à 3158 mètres d’altitude, Cathy chantait à tue-tête, en chœur avec un groupe de sympathiques italiens, pleine d’entrain après quelques verres de grappa. L’accueillant petit refuge vibrait tant des trilles des chanteurs que les étoiles, intriguées et plus brillantes que jamais, s’étaient rendues en nombre de ce côté-ci de la voûte céleste.
    L’ambiance chaleureuse à l’intérieur de la cabane de bois était si agréable, en total contraste avec l’environnement hostile de rocs et de glaces.
    Bien avant la fin des agapes, Cathy se glissa dans son sac de couchage. Demain, il fallait se lever tôt pour gravir le Bec Méridional de la Tribolazione. La toute jeune alpiniste s’endormit, bercée par les chants traditionnels des montagnards italiens.
    La montre de son compagnon sonna à 2h3O. Premier effort de volonté de la journée qui s’annonçait, il fallut s’extirper du douillet et chaud duvet pour enfiler les vêtements glacés.
    Après un frugal petit déjeuner, Pierre et Cathy ouvrirent la porte du refuge sur la nuit et le froid.
    La pleine lune sur la neige donnait tant de luminosité que la lampe frontale pouvait rester éteinte.
    Le glacier sinuait dans le fond de la vallée entre des sommets, des aiguilles, des pics, tous plus beaux les uns que les autres. Dame Nature avait disposé toute cette minéralité si harmonieusement que Cathy fut subjuguée par des sentiments profonds et puissants de respect et d’admiration. Les larmes lui vinrent aux yeux …
    Le froid ? L’émotion ?
    Pierre, son complice de toujours, la ramena à la réalité. Il fallait s’encorder.
    Quelques heures plus tard, après avoir suivi sans encombre le fil aérien de l’arête, la cordée parvint au sommet de la belle pyramide, juste à temps pour s’émerveiller de l’illumination de la pointe sommitale du Grand Paradis par les premiers rayons du soleil.
    Un couple de chocards à bec jaune les tira de leur extase en réalisant leur habituel spectacle d’acrobaties en tout genres.
    Là-haut, ils se sentaient libérés des contraintes matérielles et des mesquineries perpétuelles du monde d’en bas.
    Une grande sérénité envahit Cathy qui eut alors une pensée désolée pour sa sœur, à New-York. Sa sœur aînée, aux préoccupations si futiles, qui était en train de passer à côté de l’essentiel. »

  21. Oui, j’avais tout de suite senti que pour Dupdup, c’était du vécu ! Pour la fin, peut-être qu’en rêve cependant !
    Quand à moi, oui, c’est du vécu en tout cas pour la deuxième partie.
    La première partie ne peut pas être inspirée par du vécu parce que je ne saurais résister à de bons canapés et petits fours ! :wink:

  22. ça c’est pas mal !!
    Avec notre discussion sur les marins j’avais loupé le texte de Bernard !!
    Magnifique le super-héros Sarko qui se prend les pieds dans le tapis :lol:
    A quand le portrait de Joëlle sur le cloché de Bussières ?
    :silly:
    Dans le texte d’Etincelle , on retrouve toute l’émotion que lui procure la montagne … Et ce besoin de quitter pour là-haut ce monde des humains fait de paillettes qui la rebute .

  23. Celui qui est en train de boire un verre à mes côtés pour fêter la Saint-Valentin :wub: m’a mise au défi de placer les dix mots dans une même phrase …
    Comme si je n’avais pas déjà assez travaillé ! :cwy:
    « De fil en aiguille, et après de nombreuses agapes agrémentées de non moins nombreux serrages de mains, elle avait si bien réseauté dans cet accueillant café chamoniard que la cordée idéale, celle dont elle rêvait depuis des années, fut enfin harmonieusement composée, à savoir elle-même plus deux beaux gars complices avec lesquels pour l’instant elle tentait de réussir un chœur à trois voix avant la grande voie dans le Pilier Central du Freney.  »
    Y’a t’y quelqu’un pour relever ce challenge ? :whistle:

  24. Je m’incline ! Comme quoi, boire un verre – Saint-Valentin ou pas – ça aide !
    Tu verras qu’avec deux verres de plus, tu pourras réduire ta phrase à moins de deux lignes. :smile:

  25. Eh bien je suis bien content que bous n’ayez pas failli car ça m’a fait grand plaisir de vous lire. J’ai bien pensé un moment au challenge proposé par Etincelle mais j’avais déjà en tête l’idée que j’ai développé. Maintenant, il ne reste plus qu’à essayer aussi, si j’en ai l’envie ce sera pour plus tard, mais je trouve que la phrase d’Etincelle est très bien et cette fois, c’est à moi de trouver la barre un peu haute.
    Au fait, le Tribolazione, c’est pas un médicament interdit ?!

  26. Encore à l’apéro Etincelle !!!!
    :smile:
    Moi , j’étais là pour réseauter mais m’accueillant avec la main mon complice m’entraina vers les agapes , où nous avons chanté harmonieusement et en choeur notre exploit de cordée au fil de la soirée .
    :wink:

  27. Aucune idée !!!
    Par contre, c’est pour de vrai un sommet du Massif du Grand Paradis. Et le refuge dont je parlais est le refuge Pontese.
    Un très vieux souvenir de mes débuts en alpinisme. Un très très bon souvenir.
    On entend souvent dire que la mer et la montagne sont des environnements, bien que totalement différents en apparence, assez semblables en fin de compte par l’engagement qu’ils demandent et bien d’autres choses encore.
    Je pense qu’Yves doit comprendre de quoi je parle. Quand on se retrouve confronté aux éléments dans toute leur sauvagerie, que ce soit en mer ou en montagne, cela remet quelque peu les choses en place et en même temps, cela nous pousse à aller au bout et même au-delà de nous-même. Les grands mots tels que courage, solidarité, volonté, abnégation etc … prennent alors tout leur sens.
    D’ailleurs, beaucoup d’alpinistes sont aussi marins et vice-versa.

  28. Le « Aucune idée », c’était pour Christophe et son histoire de médicaments.
    Yves a mis son commentaire entre-temps.
    Et je constate qu’il a vaillement et brillamment relevé le challenge.
    Quand je vous disais que les marins (surtout bretons) et les montagnards étaient des courageux, en voilà une belle preuve ! :tongue:
    Les francs-comtois peuvent toujours s’accrocher ! :biggrin:
    Quand à Marie-Jo, on attend toujours sa prestation et Brind’paille aussi d’ailleurs.
    Allez, les filles, vous n’allez quand même pas me laisser seule représenter la gente féminine.

  29. C’était une boutade le coup du médicament, c’était juste parce que ce drôle de nom évoque vraiment la pharmacie !
    Quant aux dix mots, je jette le gant, Yves l’ayant brillamment relevé !

  30. Holà, je ne pensais pas que cela se fasse si vite!!
    Quelle imagination! C’est drôle quand on vous connaît (même seulement par blog interposé), la personnalité de chacun transparaît dans les textes.
    Des tribulations de Jésus (je ne savais pas sa vie si trépidante, je me prendrais presque d’affection pour lui), à celles de Bernard qui relève tous les défis pour plaire à sa belle, de Yves et d’Etincelle qui mettent en scène leur cadre de vie, voilà de nombreuses façons d’utiliser les mêmes mots.
    Voilà le texte que j’avais préparé, il est très court.

    « Réseauter, quel drôle de mot … » songea-t-elle.
    Son clavier d’ordinateur lui faisait face. Il lui paraissait hostile. Venu de la grande fenêtre, un rayon de lumière balaya sa main.
    Il lui revint brusquement en mémoire ce jour d’automne ensoleillé, le jardin accueillant, la table chargée d’agapes, le soin avec lequel ils avaient harmonieusement noué les fils de raphia rouge autour des serviettes blanches …
    Ils l’avaient accueillie d’un sourire complice, l’avaient menée sur le rocher. Elle avait soudain découvert l’étendue des marais, des tourbières, le mauve des bruyères qui abritait la discrète Listère cordée.
    « Comme c’est beau! » avaient-ils dit en chœur.

    PS : je ne savais pas comment caser « reseauter », que je trouve moi aussi très laid; donc je l’ai mis en premier en lui disant tout le bien que je pensais de lui.
    Ensuite, comment caser « cordée » dans ce texte loin des montagnes?
    Hop, internet et je trouve la Listère cordée (tout ça pour vous dire que je ne suis pas savante …); et voilà, je connais une nouvelle plante. Sympa, non?

  31. Yves, le dernier plongeon du bateau est impressionnant!
    As-tu connu « la vague scélérate »?

  32. J’aime bien ton texte Brind’paille, comme aussi ceux de tous les blogueursadupdup qui ont participé.
    Et tu m’as fait en plus découvrir une orchidée que je ne connaissais pas !!! :shocked:
    Ceci dit, je n’ai pas la prétention de toutes les connaître. :wink:
    Listera cordata dont le nom français est plutôt Listère en coeur ou Listère à feuilles en coeur que Listère cordée, à cause de la forme de ses feuilles.
    Je devrais pourtant la connaître cette orchidée là puisque sa répartition géographique est en grande partie dans ma région. Elle pousse entre 800 et 2300 mètres d’altitude dans les étages montagnards et subalpin sur des substrats acides. En France, on la trouve dans toutes les montagnes, bien qu’elle soit asssez rare dans les Vosges.
    Sur un de mes guides, il est cependant dit que cette espèce est très difficile à repérer alors il va falloir ouvrir l’oeil !
    Quand à Luc, notre ami belge passionné par les orchidées, il pourrait éventuellement se mettre à la recherche de la Listère en coeur dans son pays.
    Sur un autre de mes guides, il est dit que la présence de cette espèce en Belgique est douteuse, à rechercher.
    Pour en revenir à « nos plumes », je suis bien d’accord avec Brind’paille …
    Dans ces textes transparait réellement la personnalité de chacun de nous, ou en tout cas, l’idée que l’on s’en fait à travers le blog.
    Cette idée de nous faire écrire un petit texte avec des mots imposés était absolument géniale. J’ai adoré. :wub:
    Merci, chère Brind’paille de l’avoir eu, cette fameuse idée.

  33. Listère en cœur … vous avez vu que j’ai mis ça le jour de la Saint Valentin? :heart: :heart: :heart:
    Bises à tous les amoureux (donc à vous tous!!)

  34. Outre le plaisir de se prendre (presque) pour un écrivain, ce genre d’échange présente le grand intérêt de nous faire progresser en langue française. Maintenant, nous savons par exemple qu’on dit : un gant au masculin, une gante au féminin! :lol: Merci au Dupdup de nous faire partager son savoir :w00t:

  35. stop ! on dit placer la barre HAUT ou BAS. mais la barre est HAUTE ou BASSE.
    de même qu’on dit la GENT FEMININE (venu du latin « gens » mais « gente dame » et « gentes demoiselles  » (ou « damoiselles ») car, là, c’est un adjectif.
    pardon …ne me tombez pas dessus. je dois dire que cette faute de langage à répétition me hérisse de la part de vous GENS (ah! ah!) cultivés.

    doucement , yves, si tu me tombes dessus, mets la barre BAS.
    :biggrin:

  36. pour le latin, je n’ai pas vérifié si cela venait du latin « gens » ou « genus » . (mes 10 années de latin sont très loin – et, de tte façon , peu vous chaut). mais je suis (presque )certaine que l’on dit traditionnellement : gentil sire et gente dame.
    quant au teme « genus » il aurait donné : gens, ou genre (humain , ou espèce). encore une fois , je peux me tromper car pas le temps de vérifier: ( je vis de bonne soupe et non de beau langage) .
    :cwy:

  37. Quand je disais que l’on progresse en français sur ce blog, j’avions ben raison ma brave dame !
    Merci Marie-Jo d’avoir relevé ces deux fautes et je constate à ma grande honte :blush: que c’est moi qui les ai faites.
    En tout cas, j’ai appris deux choses ce soir et ma foi, j’en suis bien contente. :smile:

  38. :smile: une mine ce brin’paille! mais où trouve-t-il (ou elle?) le temps? je parie qu’elle ne glande jamais (comme moi).

  39. Incroyable !
    Sur les 15 derniers commentaires qui apparaissent, 10 sont de la GENT féminine … :wink:
    Cela faisait longtemps que ce n’était pas arrivé !

  40. J’ose , j’ose pas, allez, je poste le mien… :smile:

    Le fil de l’histoire se déroule à nouveau dans ma tête, comme un vieux film, en noir et blanc.

    C’est avec un brin de nostalgie que je me souviens de cet accueillant et si gentil Grand Père.
    Ah, lui, il ignorait tout de la toile, des e-mails, d ‘internet, de réseauter comme il disait avec une pointe d’humour.

    Il ne jurait que par le travail à la main, il savait tout faire, du bricolage le plus simple à la cuisine la plus savoureuse.
    Ce qu’il aimait par dessus tout, c’était se promener ; je le revois encore, dans les bois, observant les fleurs, les arbres, reconnaissant les oiseaux, sifflotant harmonieusement comme eux…
    Nous, enfants, nous nous promenions à ses cotés. On discutaillait, complices des blagues que nous lui faisions, et lui, brave Papy, il riait de nos sottises !
    Puis, il ramassait du bois mort et nous, des trésors. Pommes de pin, brindilles aux formes curieuses, petits cailloux, plumes aux couleurs chatoyantes. C’est avec les poches bien pleines que nous rentrions le soir venu.

    Papy, quant à lui traînait une cordée de bois jusqu’à la grande cheminée en pierre de la cuisine et faisait une flambée. Puis, il se tournait vers nous, le sourire aux coins des lèvres et nous demandait ce que nous voulions pour dîner… Alors, comme chaque dimanche, nous répondions tous en choeur: « des crêpes Papy !». Et inlassablement, il préparait la pâte, sortait les confitures et le chocolat du garde- manger … Ensuite, nos parents arrivaient et se joignaient à nous pour ces délicieuses agapes. C’est, comblés de joie, repus, mais aussi fatigués que nous rentrions chez nous.

    Dur retour à la réalité… je suis au bureau, derrière mon ordinateur en train de réseauter, comme disait si bien Papy !
    Qu’il est loin le temps de mon enfance !

    Tiens, ce soir, je vais faire des crêpes !

  41. je constate avec peine que , ici comme ailleurs, les hommes sont rarissimes (si, si!) mais où sont-ils, que font-ils? assis devant la télé ou discutant foot avec les copains. ..?
    allons, bernard, résaute tes copains, voyons.
    et si tu créais un blog dédié au SPORT ? c’est là qu’ils rappliqueraient…. :angry:

  42. Je pense qu’il y a là une vraie interrogation : il y a des tas d’endroits dans notre société où les mecs sont de moins en moins présents. Y’a quelqu’un qui a envie de faire un article sur le sujet, histoire de commencer une discussion ? Marie-Jo ?

  43. bon allez, le sujet m’inspire bien! :whistle:
    un dernier pour la route:

    L’araignée

    J’ai huit pattes, bien plus agiles que la main ;
    Au bout de mon fil satiné,
    De cordées en cordées,
    je passe mon temps à réseauter pour obtenir mon pain.

    Mes congénères et moi, toutes en choeur, 
    Toujours aussi complices qu’au premier jour,
    Attendons nos délicieuses agapes dans l’heure
    Quand soudain, arriva enfin mon tour.

    Une mouche observe avec envie mon accueillant tissage,
    A l’apparence si douce et si harmonieusement tricoté.
    Mais elle passe son chemin, elle est sage ;
    Puis une autre, plus téméraire, arrive dans mes filets.

    Je vous laisse imaginer, à vous, cher lecteur, 
    Le sort funeste de ce diptère si fringuant.
    La toile est un leurre,
    Devant lequel il vaut mieux partir en courant…

    Le tout est de comprendre de quelle toile il s’agit :biggrin:

  44. Les filles sont sexistes, bien plus que les mecs, bientôt. :biggrin:
    Désolé Marie-Jo, mais je n’ai pas le temps de jouer en ce moment si je veux venir à bout de quelques uns de mes projets. Par ailleurs, c’est pas une honte non plus de s’intéresser de temps à autre au sport. :wassat:
    Ne parler que de cela ou lui consacrer une rubrique, c’est une autre histoire … :blink:

  45. BRAVO Bergamote !!!
    Tu te débrouilles drôlement bien pour un chat !
    Oups ! Je crois que je viens de dire une bêtise.
    Je dis ça parce qu’ un chat de ma connaissance (enfin, en fait, c’est une chatte) s’appelle comme ça.
    Et mon petit doigt me dit que …
    Bref, tu as bien fait de te lancer, C…, car tes petits textes sont largement à la hauteur contrairement à ce que tu craignais.
    J’espère que cette dernière contribution soutiendra Bernard dans l’idée de proposer un atelier d’écriture régulièrement.
    On pourrait par exemple proposer chacun à notre tour dix mots ?

  46. J’ai préparé un prochain atelier d’écriture. Mais je ne veux pas le mettre trop tôt, d’autant qu’on a encore le précédent à l’esprit.
    Si quelqu’un d’autre veut en proposer un dès maintenant, je céderai volontiers la place.

  47. J’admire le texte que Bergamote a écrit en vers. Va falloir que nous autres les mecs soyons à la hauteur dorénavant et qu’on ne ne se laisse pas broyer par ces araignées prédatrices que sont les filles (référence au poème) ! :wink:

  48. Le lien laissé par Brind’paille pour envoyer les textes directement à Dorina ne fonctionne pas.

  49. Chapeau bas pour les contributions postées depuis ma dernière intervention, j’ai tout aimé.
    Difficile de dire ce qui est le meilleur car c’est affaire de goût, mais je dois dire que le poème de Bergamote est particulièrement réussi car le lien, le fil devrais-je dire, entre les différents mots avec ce fameux « réseauter » est vraiment bien vu, sans parler de la forme… étoilée !
    C’est mon message de bienvenue à Bergamote !
    Je n’ai pour ma part pas posté mon texte à Dorina, je n’en vois pas l’intérêt, sauf celui de m’être amusé un moment à revisiter comme un potache la théologie… C’est bien rigolo ce genre d’exercice. :smile:

  50. Dorina, à qui j’avais envoyé le lien vers cet article, vient tout juste de me répondre. Voici le contenu de son mail :

    « Bonjour !
    Je vais commencer par m’excuser pour le retard de ma réponse. Ce n’est pas une excuse, mais je suis très prise avec l’organisation des activités qui auront lieu pour fêter les 10 années d’existence de la bibliothèque. Nous allons recevoir des textes jusqu’au 20 avril. Je vais envoyer votre texte à des lecteurs roumains et j’espère qu’ils vont vous répondre.
    Je vous remercie !
    Amicalement,
    Dorina Moisa »

  51. « Librairie et curiosités » : un joli nom pour un lieu accueillant. On peut se laisser guider au fil des trouvailles que l’hôte a harmonieusement organisées d’une main de maître . On se laisse entraîner par une amie complice dans des agapes de mots incontrôlées bien que le porte monnaie fasse, lui, une cure d’amaigrissement draconienne. Cela ne nous empêchera pas de réseauter en choeur et avec coeur pour créer une cordée d’aficionados de la lecture en goguette dans le centre ville de Quimper.
    http://librairie-et-curiosites.com/

  52. On espère qu’il va faire mauvais temps très très longtemps sur ta région qu’on puisse tous profiter de ton inspiration !

  53. Pourquoi pas, mais pas dans l’immédiat . Pour début mars ça pourrait se faire si ça te va.

  54. Je vais sans doute arrêter le blog pendant les vacances scolaires franc-comtoises, c’est à dire vendredi prochain . Entre le 5 et le 10 mars ça irait bien pour ton article.

  55. OK. J’essaierai de concocter un petit atelier d’écriture sympa après mes vacances et je te l’envoie pour le 5/03.

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