Claude et Manu mangent leurs pommes depuis près d’une semaine.
Jamais vu jusqu’à présent de pommes mures en juin !!!
16 réflexions au sujet de “Pommes de juin”
En plus elles sont belles, rouges et vertes ! hummmm elles doivent être bonnes!
…et en bleu, ça existe ?
Ben nous aussi on a déjà fait une tarte aux pommes avec nos pommes ! une semaine aussi…Si la photo est la bonne, ça doit être les mêmes pommes (les nôtres). Et effectivement, on mange tomates, concombres, poivrons et courgettes du jardin, sans parler des salades et des plantes aromatiques, c’est la première fois qu’on a tout ça avant de partir en vacances ! ceci dit, qu’est-ce que c’est bien !
Bernard, tu peux nous indiquer de quelle variété il s’agit ? merci pour l’info !
Je n’ai aucun nom précis concernant cette variété. Il s’agit vraisemblablement d’une pomme de moisson, mais ce terme ne correspond pas à un nom précis de variété, c’est plutôt un terme générique qui s’applique à pas mal de variétés que l’on consomme habituellement en juillet, à l’époque des moissons.
Je connais une autre variété de pomme de moisson appelée « moisson rayée ». Celle que j’ai photographiée n’est quasiment pas rayée mais il me semble qu’elle a le même goût. Comme toutes les pommes dites « de moisson », ce n’est pas un fruit de garde, il faut la manger dès qu’on la cueille. Elle est assez savoureuse et possède même un petit goût acidulé très agréable mais devient farineuse en quelques jours, c’est le gros inconvénient de toutes les pommes de moisson.
C’est tout ce que je peux dire sur cette variété.
C’est à la qualité de leurs fruits qu’on devrait juger toutes fleurs.
Toutes ces fleurs magnifiques qui ne donnent que des fruits atrophiés et immangeables me font penser à ces filles des magazines qui cherchant avant tout à cacher leurs rides et autres cheveux blancs ne pensent finalement qu’à fleurir et en oublient de fructifier.
Quand notre époque cessera de considérer la jeunesse comme seule valeur, ce ne seront plus les seules fleurs mais surtout des fruits que l’on placera dans des vases sur les tables des salons.
Y’a simplement 5 ans, tu n’aurais jamais exprimé ce genre d’ânerie, Vincent.
Qu’est-ce qui t’arrive ?
T’es passé de l’autre côté ?
T’es devenu – à ton tour – un « vieux c… » (qui préfère la morale à la fantaisie/poésie) ?
(Arfff… Y’a pas à dire, contrairement à ce qu’il prétend pour tenter de se convaincre, c’est pas beau de vieillir… La preuve !)
La poire
Fit un enfant
A la pomme
Dans l’abricot.
(Malcolm de Chazal, Sens magique, 1957)
Il y a des fruits plus ou moins avancés, des noix plus ou moins desséchées, des feuilles plus ou moins décrépites, des tiges plus ou moins vertes et des troncs plus ou moins jeunes. La fleur, elle, n’a pas d’âge. Les fleurs sont jeunes ou vieilles, sans stades intermédiaires.
*
Le fruit ne se détache du cordon ombilical de la tige que lorsqu’il a atteint sa pleine maturité. Enfant qui naît avant terme arrachera un peu du psychisme à la mère.
*
Le plaisir de certains fruits nous donne la sensation comme d’une bouche qui se boirait. Etendez cette sensation au corps tout entier, et vous aurez la description de la volupté dans son essence, forme d’involution vers l’infini de tout le corps charnel, par réabsoption en lui-même. Concevez cette involution s’appliquant, non au corps seulement, mais à l’âme tout entière, et « fléchant » vers ce monde-ci, et vous aurez la sensation de la naissance. Répétez le même processus, mais avec la flèche pointant vers l’au-delà, et vous aurez la sensation d’involution de la mort.
*
etc…
(Malcolm de Chazal, Sens plastique, Gallimard, 1948)
UN FRUIT
Tombant, tombé au bord
De l’allée, dans une herbe
Verte encore et puissante.
Il est rond, jaune et rouge
Sur la plaine
Qui vire et ne va plus
Bientôt se reconnaître.
Quand on l’appelle pomme
En passant près de lui,
On dirait qu’il se sent
Un peu plus sûr de son histoire.
(Eugène Guillevic, Choses, 1970)
Dire
Que la substance de la pomme
Est faite avec ce que les racines
Ont fabriqué,
Plus, il est vrai, l’apport
De l’air, du soleil –
Mais qui leur trouve
Le même goût ?
(Eugène Guillevic, Racines, 1972)
Pomme, pomme, pomme, pomme… !
« L’enfant de chœur breton avait toujours une belle pomme pour son recteur, qui redoutait les coups de bible » (contrepéterie)
Ben dis donc, ce Malcolm Chazal, il tient des propos plus intelligents que sa soeur Claire !
Surement que le patron du supermarché peut te le dire !! mais certainement pas un client … :getlost:
J’avais relaté le fait que mon frère avait eu en 2007 une variété de pommes mûres dès le mois de juin.
C’est à mon tour cette fois-ci, Joëlle et moi mangeons des pommes depuis hier. Il s’agit d’une pomme de moisson rayée.
En plus elles sont belles, rouges et vertes ! hummmm elles doivent être bonnes!
…et en bleu, ça existe ?
Ben nous aussi on a déjà fait une tarte aux pommes avec nos pommes ! une semaine aussi…Si la photo est la bonne, ça doit être les mêmes pommes (les nôtres). Et effectivement, on mange tomates, concombres, poivrons et courgettes du jardin, sans parler des salades et des plantes aromatiques, c’est la première fois qu’on a tout ça avant de partir en vacances ! ceci dit, qu’est-ce que c’est bien !
Bernard, tu peux nous indiquer de quelle variété il s’agit ? merci pour l’info !
Je n’ai aucun nom précis concernant cette variété. Il s’agit vraisemblablement d’une pomme de moisson, mais ce terme ne correspond pas à un nom précis de variété, c’est plutôt un terme générique qui s’applique à pas mal de variétés que l’on consomme habituellement en juillet, à l’époque des moissons.
Je connais une autre variété de pomme de moisson appelée « moisson rayée ». Celle que j’ai photographiée n’est quasiment pas rayée mais il me semble qu’elle a le même goût. Comme toutes les pommes dites « de moisson », ce n’est pas un fruit de garde, il faut la manger dès qu’on la cueille. Elle est assez savoureuse et possède même un petit goût acidulé très agréable mais devient farineuse en quelques jours, c’est le gros inconvénient de toutes les pommes de moisson.
C’est tout ce que je peux dire sur cette variété.
C’est à la qualité de leurs fruits qu’on devrait juger toutes fleurs.
Toutes ces fleurs magnifiques qui ne donnent que des fruits atrophiés et immangeables me font penser à ces filles des magazines qui cherchant avant tout à cacher leurs rides et autres cheveux blancs ne pensent finalement qu’à fleurir et en oublient de fructifier.
Quand notre époque cessera de considérer la jeunesse comme seule valeur, ce ne seront plus les seules fleurs mais surtout des fruits que l’on placera dans des vases sur les tables des salons.
Y’a simplement 5 ans, tu n’aurais jamais exprimé ce genre d’ânerie, Vincent.
Qu’est-ce qui t’arrive ?
T’es passé de l’autre côté ?
T’es devenu – à ton tour – un « vieux c… » (qui préfère la morale à la fantaisie/poésie) ?
(Arfff… Y’a pas à dire, contrairement à ce qu’il prétend pour tenter de se convaincre, c’est pas beau de vieillir… La preuve !)
La poire
Fit un enfant
A la pomme
Dans l’abricot.
(Malcolm de Chazal, Sens magique, 1957)
Il y a des fruits plus ou moins avancés, des noix plus ou moins desséchées, des feuilles plus ou moins décrépites, des tiges plus ou moins vertes et des troncs plus ou moins jeunes. La fleur, elle, n’a pas d’âge. Les fleurs sont jeunes ou vieilles, sans stades intermédiaires.
*
Le fruit ne se détache du cordon ombilical de la tige que lorsqu’il a atteint sa pleine maturité. Enfant qui naît avant terme arrachera un peu du psychisme à la mère.
*
Le plaisir de certains fruits nous donne la sensation comme d’une bouche qui se boirait. Etendez cette sensation au corps tout entier, et vous aurez la description de la volupté dans son essence, forme d’involution vers l’infini de tout le corps charnel, par réabsoption en lui-même. Concevez cette involution s’appliquant, non au corps seulement, mais à l’âme tout entière, et « fléchant » vers ce monde-ci, et vous aurez la sensation de la naissance. Répétez le même processus, mais avec la flèche pointant vers l’au-delà, et vous aurez la sensation d’involution de la mort.
*
etc…
(Malcolm de Chazal, Sens plastique, Gallimard, 1948)
UN FRUIT
Tombant, tombé au bord
De l’allée, dans une herbe
Verte encore et puissante.
Il est rond, jaune et rouge
Sur la plaine
Qui vire et ne va plus
Bientôt se reconnaître.
Quand on l’appelle pomme
En passant près de lui,
On dirait qu’il se sent
Un peu plus sûr de son histoire.
(Eugène Guillevic, Choses, 1970)
Dire
Que la substance de la pomme
Est faite avec ce que les racines
Ont fabriqué,
Plus, il est vrai, l’apport
De l’air, du soleil –
Mais qui leur trouve
Le même goût ?
(Eugène Guillevic, Racines, 1972)
Pomme, pomme, pomme, pomme… !
« L’enfant de chœur breton avait toujours une belle pomme pour son recteur, qui redoutait les coups de bible » (contrepéterie)
Ben dis donc, ce Malcolm Chazal, il tient des propos plus intelligents que sa soeur Claire !
Cet article du Monde nous dit que les pommes polonaises sont trois fois moins chères que les pommes françaises :
https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/10/12/la-pomme-polonaise-en-fait-des-tonnes_6015265_3234.html
Y’a quelqu’un sur ce blog qui peut confirmer qu’on trouve en magasin des pommes devenues trois fois moins chères ? :wassat:
Surement que le patron du supermarché peut te le dire !! mais certainement pas un client … :getlost:
J’avais relaté le fait que mon frère avait eu en 2007 une variété de pommes mûres dès le mois de juin.
C’est à mon tour cette fois-ci, Joëlle et moi mangeons des pommes depuis hier. Il s’agit d’une pomme de moisson rayée.