J’ai adoré la pluie continue de cette journée. Enfin un mois de mai qui ressemble à un mois de mai !
10 réflexions au sujet de “Joli mois de mai”
A ce propos, heureusement que je n’ai pas pris mon parapluie aujourd’hui… il aurait – comme hier – encore une fois été trempé !!!
Et les lombrics se tortillaient de bonheur !
qui se tortille le lombric de bonne heure ?
Et le polje de Pont d’Héry, à sec mardi encore, ressemblait à un grand lac vendredi ! ça fait plaisir à voir !
LES VERGERS DE MAI
En mai, les grands vergers de la Flandre féconde
Sont des morceaux de paradis qui se souviennent
D’avoir fleuri si blancs, aux premiers temps du monde.
Les yeux qui voient, croient voir une aile aérienne,
Parmi les lointains purs doucement remuée,
Les éventer du fond du ciel, sous les nuées.
Le vent, qui chante et rit, murmure une louange
A l’herbe ardente et drue et caresse les haies ;
Et les arbres sont beaux comme des manteaux d’anges.
Et les oiseaux nichant parmi les pommeraies
S’y poursuivent, et les branches ornementales,
Sur les vols lumineux, font tomber leurs pétales.
Tandis qu’au pied des troncs vont et viennent les bêtes,
Léchant l’écorce en or de leurs langues gourmandes,
Et que les bonnes fleurs s’inclinent vers leurs têtes
Dans l’herbe, – beurre et lait, – des pâtures flamandes.
(Emile Verhaeren, Les plaines)
Jardin du mois de mai.
Chérie, comme il fait doux. Le vent s’est endormi.
Déjà, la brume vient danser après la pluie.
Une hirondelle bleue écrit des mots d’amour dans le ciel
Et je pense aux beaux jours.
Jardin du mois de mai, où êtes-vous ce soir ?
Jardin fleuri, nos coeurs se sont aimés
Par une nuit de tendre espoir.
Jardin du souvenir, mon premier rendez-vous
Désir charmant et soudain désir fou.
Tout tourne autour de nous.
Depuis, j’ai voyagé là-haut souvent dans de beaux nuages,
Changeant d’amour comme l’oiseau change de paysage…
Mais rien n’a pu changer au jardin de mon coeur.
Mon seul amour y dort vivant et nu comme une belle fleur…
Je vous écris de loin, d’un pays merveilleux
Où les choses vous parlent quand on ferme les yeux.
La chambre que j’habite est chambre de voleur
Car j’abrite la vie, le temps, les heures…
Jardin du mois de mai, vous êtes là ce soir,
Jardin fleuri où nos coeurs vont s’aimer
Dans l’ombre ardente du ciel noir.
Tes bras qui vont s’ouvrir, je les caresse encor.
Comme autrefois ta bouche est près de moi.
Je sens vibrer ton corps.
Depuis j’ai voyagé là-haut souvent dans de beaux nuages,
Changeant d’amour comme l’oiseau change de paysage…
Mais rien n’a pu changer au jardin de mon coeur.
Mon seul amour y dort vivant et nu comme une belle fleur…
Charles Trenet (1913-2001)
Ce que c’est gnangnan Trenet, tout de même !!!
(On dirait du Brel des premiers disques)
LE TEMPS DU MUGUET
Il est revenu le temps du muguet
Comme un vieil ami retrouvé
Il est revenu flâner le long des quais
Jusqu’au banc où je t’attendais
Et j’ai vu refleurir
L’éclat de ton sourire
Aujourd’hui plus beau que jamais
Le temps du muguet ne dure jamais
Plus longtemps que le mois de mai
Quand tous ses bouquets déjà se sont fanés
Pour nous deux rien n’aura changé
Aussi belle qu’avant
Notre chanson d’amour
Chantera comme au premier jour
Il s’en est allé le temps du muguet
Comme un vieil ami fatigué
Pour toute une année pour se faire oublier
En partant il nous a laissé
Un peu de son printemps
Un peu de ses vingt ans
Pour s’aimer pour s’aimer longtemps.
Francis Lemarque
Titre du monde d’aujourd’hui : « L’Insee note une amélioration spectaculaire du moral des ménages au mois de mai ». Je vous le disais : il est pas beau le joli mois de mai ?
A ce propos, heureusement que je n’ai pas pris mon parapluie aujourd’hui… il aurait – comme hier – encore une fois été trempé !!!
Et les lombrics se tortillaient de bonheur !
qui se tortille le lombric de bonne heure ?
Et le polje de Pont d’Héry, à sec mardi encore, ressemblait à un grand lac vendredi ! ça fait plaisir à voir !
LES VERGERS DE MAI
En mai, les grands vergers de la Flandre féconde
Sont des morceaux de paradis qui se souviennent
D’avoir fleuri si blancs, aux premiers temps du monde.
Les yeux qui voient, croient voir une aile aérienne,
Parmi les lointains purs doucement remuée,
Les éventer du fond du ciel, sous les nuées.
Le vent, qui chante et rit, murmure une louange
A l’herbe ardente et drue et caresse les haies ;
Et les arbres sont beaux comme des manteaux d’anges.
Et les oiseaux nichant parmi les pommeraies
S’y poursuivent, et les branches ornementales,
Sur les vols lumineux, font tomber leurs pétales.
Tandis qu’au pied des troncs vont et viennent les bêtes,
Léchant l’écorce en or de leurs langues gourmandes,
Et que les bonnes fleurs s’inclinent vers leurs têtes
Dans l’herbe, – beurre et lait, – des pâtures flamandes.
(Emile Verhaeren, Les plaines)
Jardin du mois de mai.
Chérie, comme il fait doux. Le vent s’est endormi.
Déjà, la brume vient danser après la pluie.
Une hirondelle bleue écrit des mots d’amour dans le ciel
Et je pense aux beaux jours.
Jardin du mois de mai, où êtes-vous ce soir ?
Jardin fleuri, nos coeurs se sont aimés
Par une nuit de tendre espoir.
Jardin du souvenir, mon premier rendez-vous
Désir charmant et soudain désir fou.
Tout tourne autour de nous.
Depuis, j’ai voyagé là-haut souvent dans de beaux nuages,
Changeant d’amour comme l’oiseau change de paysage…
Mais rien n’a pu changer au jardin de mon coeur.
Mon seul amour y dort vivant et nu comme une belle fleur…
Je vous écris de loin, d’un pays merveilleux
Où les choses vous parlent quand on ferme les yeux.
La chambre que j’habite est chambre de voleur
Car j’abrite la vie, le temps, les heures…
Jardin du mois de mai, vous êtes là ce soir,
Jardin fleuri où nos coeurs vont s’aimer
Dans l’ombre ardente du ciel noir.
Tes bras qui vont s’ouvrir, je les caresse encor.
Comme autrefois ta bouche est près de moi.
Je sens vibrer ton corps.
Depuis j’ai voyagé là-haut souvent dans de beaux nuages,
Changeant d’amour comme l’oiseau change de paysage…
Mais rien n’a pu changer au jardin de mon coeur.
Mon seul amour y dort vivant et nu comme une belle fleur…
Charles Trenet (1913-2001)
Ce que c’est gnangnan Trenet, tout de même !!!
(On dirait du Brel des premiers disques)
LE TEMPS DU MUGUET
Il est revenu le temps du muguet
Comme un vieil ami retrouvé
Il est revenu flâner le long des quais
Jusqu’au banc où je t’attendais
Et j’ai vu refleurir
L’éclat de ton sourire
Aujourd’hui plus beau que jamais
Le temps du muguet ne dure jamais
Plus longtemps que le mois de mai
Quand tous ses bouquets déjà se sont fanés
Pour nous deux rien n’aura changé
Aussi belle qu’avant
Notre chanson d’amour
Chantera comme au premier jour
Il s’en est allé le temps du muguet
Comme un vieil ami fatigué
Pour toute une année pour se faire oublier
En partant il nous a laissé
Un peu de son printemps
Un peu de ses vingt ans
Pour s’aimer pour s’aimer longtemps.
Francis Lemarque
Titre du monde d’aujourd’hui : « L’Insee note une amélioration spectaculaire du moral des ménages au mois de mai ». Je vous le disais : il est pas beau le joli mois de mai ?