Chronique de la ruche – Avril 2010

Un article proposé par Christophe.
La fin de l’hiver et l’élévation des températures incitent la reine à redémarrer la ponte. Cette période est sensible car les provisions de miel se tarissent et il est préférable d’apporter un complément de nourriture à cette période où le butinage est encore aléatoire, fortement soumis aux conditions météorologiques. Bref, quatre de mes ruches ont passé ce cap, mais l’une d’elles a subi un de ces petits drames quotidiens…

Dans cette ruche, la reine est morte à ce terrible moment clé et j’ai assisté, désarmé, au pillage des dernières réserves par les abeilles des colonies avoisinantes. Deux jours et une ruche vide ! Je me console un peu en sachant que cette colonie était un peu fragile, sûrement malade. L’essaim bien que relativement important était peu dynamique, la reine sûrement déjà bien usée par son activité forcenée de pondeuse ! Mais j’y reviendrai sans doute à l’occasion d’une autre chronique…

Le printemps est bien là, la floraison des fruitiers est en cours, et l’arrivée du lilas annonce le plein boum dans la ruche. Observez ici une de mes gagneuses au charbon, une belle pelote de pollen accrochée à sa corbeille, le nom donné à l’aplatissement de son fémur postérieur, sur lequel une sorte d’épine évite le fatal décrochage. C’est une des extraordinaires caractéristiques de cet insecte très perfectionné.


C’est avant ce moment-là, fin mars ou début avril, que l’apiculteur ausculte ses colonies : c’est la capitale visite de printemps.

L’apiculteur a pris soin de préparer la ruche afin de contraindre les abeilles à un bâti régulier. On voit sur l’image suivante les étapes de ce travail.


Le premier cadre est uniquement préparé avec un fil tendu, on a collé à chaud sur le deuxième une plaque de cire gaufrée (ébauches d’alvéoles), le troisième cadre a été élaboré par les abeilles qui ont étiré les alvéoles à l’aide de leurs glandes cirières (une autre spécialisation extraordinaire de cette merveille de la nature). La zone noire correspond aux alvéoles qui ont contenu le couvain, donc les larves d’abeilles.

La ruche (ici modèle Voirnot que j’utilise), comporte 10 cadres. Ce sont des étages supplémentaires moins hauts (appelés hausses et que l’on ajoute au fur et à mesure de la récolte par les abeilles) dans lesquels on récolte le miel, en laissant le corps de la ruche avec des réserves normalement suffisantes pour la saison froide.

La visite de printemps permet de constater l’état général de la ruche : état matériel (remplacement d’u ou deux cadres par de neufs), sanitaire (présence d’intrus de maladie), dynamisme (quantité d’abeilles, étendue du couvain).

J’ai pris soin de préparer plusieurs ruches supplémentaires car je compte bien cette année augmenter mon cheptel ! Je vous raconterai la suite des événements (les essaims naturels ou artificiels) dans un autre épisode.

Une image tirée du net montre ici un cadre « vivant » tel que l’on peut l’observer lors de la visite de printemps.


On remarque la ponte en zones concentriques et les alvéoles blanchâtres qui correspondent vraisemblablement à des larves qui seront bientôt closes par un opercule, ces opercules étant déjà en place sur les alvéoles de teinte jaune. Les alvéoles noires, creuses, contiennent des œufs fraîchement pondus ou ont vu récemment une jeune abeille s’en extraire.

Et autour… le miel dont on voit l’aspect brillant lorsqu’il est operculé lui aussi (dès que son taux d’humidité est optimal). Il existe un autre type de réserves : le pollen.

Vous remarquerez que la forme du cadre du corps de ruche est ici rectangulaire (ruche type Dadant), carré pour moi. Alors petite devinette : pourquoi ai-je donc choisi une ruche de ce format cubique alors qu’il constitue un standard peu utilisé ?

Aux petites abeilles que vous êtes de le quérir !

82 réflexions au sujet de “Chronique de la ruche – Avril 2010”

  1. Merci Christophe pour ce cours magistral, éducatif et intéressant. Très belle photo d’une abeille porteuse de pollen !

    Avez-vous besoin d’une autorisation spéciale pour implanter d’autres ruches ?

    …C’est pour être sûr de les reconnaître si un indélicat venait à en subtiliser une :silly:

  2. Forme carrée ? Parce que cette forme se rapproche le plus de la forme cylindrique, forme où la répartition de la chaleur et de la lumière se fait le plus régulièrement possible. Cette forme carrée permet de placer la ruche en bâtisse chaude ou froide !

    Une petite question Christophe, comment fait-on pour mesurer le poids d’un essaim, cela m’intrigue :w00t:

  3. Bien joué Francisca, mais il me faudra plus de temps pour répondre complètement, je ne serai pas disponible aujourd’hui !
    A demain donc pour plus de précisions, et bonne journée à tous. :smile:

  4. Beau reportage. J’aime beaucoup: mes gagneuses au charbon. Cela est très significatif de leur monde, de leur vie. Tu es le 3° apiculteur que je connais et vous êtes tous admiratifs et fascinés par ces gagneuses, car c’est vrai qu’elles le sont. Sur la photo du bas, j’ai eu un regard mathématique: si on tire une diagonale du coin haut droit vers le coin bas gauche, on remarque ces emboitements elliptiques du plus petit au plus grand. Les math et sa petite soeur la géométrie sont aussi ds le concept des constructions et partout ds la nature. Comment des animaux en arrivent la ? – J’espère que vs avez compris mon regard

  5. Ah ! Les maths et la nature …
    Les fleurs de tournesol, les pommes de pin, , les pétales de Marguerite, … qui obéissent à la suite de Fibonacci pour ne citer qu’un exemple !
    Mais revenons à des considérations plus terre à terre …
    Existe-t-il des ruches de forme hexagonale ?
    Parce que question répartition de la chaleur ou optimisation de l’espace, ce serait encore mieux, non seulement qu’un rectangle, mais aussi d’un carré.
    Certes, la construction des cadres serait un peu plus compliquée mais la difficulté ne serait pas insurmontable non plus.
    Bref, pourquoi pas des ruches de section hexagonale ?

  6. Oui, sans doute, mais une ruche dont l’essaim est peu dynamique …
    Normal, la reine est morte, depuis pas mal d’années déjà ! :devil:

  7. C’est pour quand, le premier miel à manger? Et pourquoi ce qu’on appelle le miel de printemps a-t-il cette consistance caramel si caractéristique?
    Smiley « gourmand ». (je le vois rondouillard, se léchant les babines et avec les yeux brillant de désire.

  8. La remarque de Bernard à 13:08 me fait penser à ce fameux dicton : « si vous avez des seins animés, portez les soutien-gorge Walt Disney » …!!

  9. Reportage passionnant…
    J’ai une question : Je me suis toujour demandé comment une abeille devient reine ?
    As-tu la réponse Christophe ?
    Bon week-end à tous.
    Eilvys70

  10. La reine est au départ une larve comme les autres, et comme les autres elle est nourrie les trois premiers jours avec de la gelée royale.
    Si après le troisième jour la larve est nourrie par un mélange de pollen et miel, elle deviendra une ouvrière.
    Par contre, si on continue à la nourrir avec de la gelée royale, elle deviendra une reine.
    Je n’ai pas de ruches mais j’ai une amie très bien documentée qui m’a appris tout ça …
    Il s’agit bien sûr de ma chère La Hulotte ! :wub:

  11. Un petit répit avant une réunion alors quelques réponses… quand je les connais !
    Sur la forme de la ruche, il faut savoir qu’il existe quelques standards. Le plus employé est le modèle Dadant (voir dernière photo), sur lequel l’œil perçant de Thierry a remarqué la ponte en spirale de la reine. Celle-ci bénéficie d’une « enfance » particulière : elle est nourrie exclusivement de gelée royale dans une alvéole particulière, énorme. La potion magique ! Une fois éclose, elle devra attendre d’être fécondée au cours d’un vol nuptial, par plusieurs mâles (les faux-bourdons), ce qui explique une certaine variété dans l’apparence des abeilles, selon l’origine des gamètes mâles. A noter que si une deuxième reine devait apparaître, l’une d’elles sera tuée par sa consœur !

    La ruche Voirnot que j’utilise présente plusieurs intérêts : d’abord elle est carrée et donc supposée mieux correspondre à la forme de la grappe d’abeille qui se forme lors des baisses de température. Elle est donc particulièrement utilisée en montagne et dans le nord-est de la France. Pour moi elle présente aussi un second avantage : les hausses pleines de miel et les ruches elles-mêmes sont plus légères, ce qui est meilleur pour le dos de l’apiculteur. Enfin, étant donnée sa moindre utilisation, j’espère qu’elles sont moins volées que les Dadant… une nouvelle mode chez des apiculteurs peu scrupuleux.

    En ce qui concerne les pertes hivernales, cela semble à nouveau très variable : peu de perte chez mes relations proches mais apparemment bien des morts suspectes de nouveau. Je ne dispose pas de statistiques générales mais la présence du Varroa en grande quantité à la fin de l’été a dû être un coup dur pour ceux qui n’ont pas effectué de traitement. En revanche, un hiver froid et un printemps sec ont permis une intense activité. On me signale souvent des ruches particulièrement vigoureuses, cas de 3 de mes 4 ruches.

    La consistance du miel signalée par Luc est due à son mode de cristallisation et à l’origine du nectar. Le miel de printemps est, en plaine et près de chez moi, particulièrement riche en pissenlit ou en colza, deux miels qui cristallisent assez nettement. Un miel de pissenlit extrait trop tard est même parfois impossible à extraire (par centrifugation), sans être préalablement réchauffé. A noter que les apiculteurs peuvent agir sur la forme de la cristallisation pour induire la suite en incorporant un noyau de miel déjà cristallisé, plus fin. Le même phénomène est observé en cristallographie lors de la formation des minéraux.

    Quant à la forme hexagonale, bien sûr c’est possible. Mais la fabrication des ruches, le format commercialisé des cires gaufrées, les possibilités de transfert, sont des contraintes fortes. De nombreux apiculteurs personnalisent leurs ruches, avec souvent des trouvailles, mais il s’agit la plupart du temps de décoration. J’ai pu voir ainsi une ruche forme maison, avec des cadres dont aucun n’avait les mêmes dimensions, sauf par symétrie.
    Je devrais effectuer ma première récolte de miel dans les semaines à venir, en prenant soin de le prélever avant que ne fleurissent l’acacia ou le tilleul (excellent miel). cela donnera un miel de printemps.
    Mais la deuxième récolte est de loin la meilleure en ce qui me concerne ; en qualité comme en quantité… si les conditions climatiques sont favorables !

  12. Christophe, c’est magistral, en effet ; de plus, avec les commentaires et les précisions c’est vraiment passionnant !
    deux petites questions :
    Est-ce que chez toi, tu déplaces tes ruches en fonction des floraisons ?
    Sait-on pourquoi les divers miels ne cristallisent pas tous de la même façon ? (contrairement au pissenlit dont tu rappelles la forte cristallisation, l’acacia cristallise très peu si j’en crois mon expérience avec les tartines – ceci dit je n’ai jamais vu d’étiquettes « miel de pissenlit »)

  13. La cristallisation du miel, dépend tout simplement de sa forte teneur en glucose. Si par contre le fructose est plus abondant, le miel reste liquide.

    Christophe, faites vous attention, pour la récolte de votre miel, à la phase lunaire, jours fruit ou fleur plus favorables ?

  14. Oui Francisca, j’essaye de me fier à la lune, en évitant les signes d’eau, mais comme pour le jardin, les autres contraintes sont aussi déterminantes : temps qu’il fait, floraison de l’acacia par exemple, disponibilité de l’apiculteur. Bravo pour le complément sur la cristallisation. A propos de la lune, les constellations de feu favorisent les reines et la production de miel, celles d’air les reines et le développement du couvain et celles de terre l’instinct bâtisseur.

    J’ajouterais que plus la cristallisation est rapide, plus elle est fine.
    Il existe en réalité une grande diversité de sucres : saccharose (pissenlit, lavande), maltose, trisaccharides.

    Il est intéressant de rappeler que le nectar n’est pas la seule origine du miel. Il est aussi fabriqué à partir de miellats (excrétions des végétaux et des insectes suceurs), et donne alors des sucres plus complexes en raison de l’action digestive de l’insecte piqueur : di- et trisaccharides. Cette source est souvent sous-estimée, donne des miels plus typés « de forêt », et parfois en abondance, notamment quand en milieu ouvert, il fait trop sec.

    Je n’ai jusque-là jamais transhumé mes ruches, mais je tenterai de le faire pour obtenir un de mes miels préférés : le miel de sapin. Il est constitué presque exclusivement de miellats récoltés sur ces fameux suceurs que sont les pucerons ! Mais toutes les années ne voient pas ces petites bêtes en quantité suffisante pour l’apiculteur. Et puis, je considère qu’une transhumance doit être bien traumatisante pour les abeilles, elle doit donc être envisagée avec sagesse : il faut un certain temps aux butineuses pour se repérer dans un nouvel environnement et en tirer parti.

  15. Christophe, merci pour toutes ces explications … c’est du miel pour l’esprit ! :smile:

  16. Christophe, tu n’utilises pas la même ruche que les autres.
    Est-ce à dire que tu pratiques la politique de l’autr’ ruche ? :silly:

  17. La transhumance n’est sans doute envisageable que si l’on possède un territoire supérieur à un rayon de 8 à 11 km, distance que peut faire une abeille pour aller butiner loin de sa ruche, ce qui représente quand même déjà une superficie très importante, et comme il me semble que les ruches sont réglementées, il doit être assez difficile, tout au moins pour un particulier petit récoltant de déplacer celles-ci.

  18. Oui, en forme. Certains pensent que je broie du noir et que j’ai le bourdon. En fait, ce n’est qu’un faux-bourdon ! :smile:

  19. 8 à 11 km de la ruche ? Je viens de faire un calcul rapide, ça fait plus de 30 000 hectares. ça en fait des fleurs à butiner !

  20. Le reine n’est pas tombée Thierry, cela n’arrive a priori jamais chez les abeilles, une reine déchue c’est chez les humains ! Elle a essaimé et a fait un bien mauvais choix.
    8 à 11 km pour butiner, ça me paraît largement supérieur aux chiffres généralement cités, même si cette distance a été constatée. On conseille plutôt plus de 3 km. Mais tu as raison sur cette précaution : bouger une ruche dans un rayon trop faible engendrerait l’égarement des butineuses qui retourneraient à l’ancien lieu.
    Je pense qu’il est assez facile de trouver des lieux pour placer ses ruches pour avoir un peu cherché à exploiter les pucerons (miel de sapin soit disant), la difficulté est l’accès au terrain (manutention) et le risque de vol des ruches, phénomène en accroissement et difficile à maîtriser quand la distance empêche une surveillance régulière. Quand on transhume, les distances sont rapidement supérieures à 10 km. Les professionnels entreprennent de grands voyages, et un apiculteur chez qui j’ai déposé une ruche à remplir me signale qu’un autre amateur déplacera l’éventuel essaim capturé de le Franche-Comté à la Normandie ! La raréfaction des abeilles comme l’évolution des pratiques entraînent des réactions qui me paraissent tout de même suspectes…

    Quant à la législation, elle permet tout de même beaucoup de choses : chez soi ou ailleurs. Mais j’aime bien cette sorte de règle tacite qui veut qu’un apiculteur qui utilise le terrain d’un tiers lui fournisse en échange 2 kg de miel par ruche. Je me suis plié avec plaisir à cette tradition. L’ami qui me permet d’utiliser son terrain avait déjà fait l’expérience avec un autre apiculteur et ses 20 ruches : en 10 ans ce pingre ne lui avait laissé aucun miel, alors que ce sont ses abeilles qui le ramassent. Et pour avoir deux année déjà utilisé cet emplacement, je sois dire que le miel est remarquable. Des connaisseurs qui l’ont goûté le disent particulier.
    La loi fixe certaines règles :
    – déclarer ses ruches et ruchers auprès de la DSV (Direction des Services Vétérinaires), c’est très simple et un numéro d’apiculteur lié à la commune de résidence d’icelui doit être visible auprès des ruches. en dehors des zones habitées, la liberté prévaut (extraordinaire !) mais ce sont les maires qui statuent près des habitations. Il existe toutefois des arrêtés préfectoraux qui cadrent tout ça, car les maires ont d’autres soucis. Dans le Doubs, il est par exemple autorisé de placer des ruches chez soi, en situation mitoyenne, à condition qu’une haie de 3 mètres sépare les ruches du voisin. En Haute-Saône, je ne sais pas, mais je connais un apiculteur dont les nombreuses ruches sont mitoyennes. Les voisins qui ne le connaissent pas ne savent même pas qu’ils ont des dizaines de milliers de voisines !

    Ah Bernard ! En forme effectivement : je n’y avais jamais pensé, mais bien que la politique de l’autruche me soit profondément antipathique, je dois dire que mon orgueil en prend un sacré coup !

    Aujourd’hui, c’est fête du travail, il pleut, mais mes ouvrières sortent tout de même dès que les gouttes sont plus rares… Faut dire que les syndicats sont a priori inexistants chez ces petites bêtes, et que la retraite est atteinte le même jour que leur mort. Je connais bien des patrons qui rêveraient de posséder l’influence des reines des ruches, mais les plus terribles d’entre-eux amassent plus que l’on ne pourrait extraire !
    Comme le dit Pierre Rabhi qui relate des parallèles effectués par les patrons avec la prédation animale : « Vous en connaissez beaucoup vous des lions qui montent des banques d’antilopes ?! »

  21. J’ai remarqué que depuis quelques jours , beaucoup se trompent sur ce blog d’interlocuteur … C’est le temps qui fait ça ou quoi ?
    :wassat:

  22. Chez nous les abeilles sont bénies tous les ans par le curé du village … Le Père Ruche … Un drôle d’oiseau celui-là !!!
    :smile:

  23. C’est vrai que je me suis trompée d’interlocuteur, c’est parce que j’ai la mémoire chet’Yves :silly: ,

    non en fait c’était juste pour voir si vous suiviez bien les commentaires……. :shocked:

  24. Désolé pour la confusion, et si je dois remercier Daniel pour ses compliments, mais comme je suis encore très ignorant de tout ce qui concerne les abeilles et l’apiculture je complète mes réponses par des renseignements issus de d’un livre très bien fait et richement illustré :
    Le traité Rustica de l’apiculture. 528 pages !

    Cette activité est tellement passionnante et demande tant de vigilance que l’on doit rapidement apprendre beaucoup de choses. Et les discussions entre apiculteurs valent celles qui relient les jardiniers, avec une grande solidarité en général.
    Aucun mérite donc, l’essentiel du travail étant de toute façon réalisé par les abeilles dans leurs blogs de cire !

  25. Donc, Christophe, est « jeune apiculteur » ….mais vous en savez déjà beaucoup sur les abeilles…

    Sans doute n’avez vous pas encore recours à l’insémination artificielle des reines… Quelle drôle d’idée de vouloir choisir la race de sa reine !!

    Ceci dit, si cette insémination est possible pourquoi autant s’inquiéter sur la disparition de nos chères abeilles si on est capable de créer une reine et de l’inséminer, lui remplir sa spermathèque et lui laisser faire son labeur pendant cinq ans, enfin jusqu’à ce qu’elle finisse, en rupture de spermato, par ne pouvoir donner naissance qu’à des mâles appelés faux-bourdon.

    Certes, la chaîne est créée artificiellement mais devrait permettre la pérennisation de l’espèce, et cela devrait éviter que des indélicats volent des ruches pour les exporter …… en Asie :devil:

  26. Christophe, tu as écrit dans ton article « l’arrivée du lit là annonce le plein boum … ». Oui je comprends, mais ce que tu fais au pieu, c’est ta vie privée ! :w00t:

  27. Il y a de très nombreux livres sur le sujet, et cette phrase de Grassé, grand zoologiste, me paraît très juste, merci pour cette découverte !

  28. Il parait que, comme l’homme et l’ours, le blaireau est un voleur de miel …
    Alors, Christophe, si tu transhumes tes ruches, surtout, ne les apporte pas vers chez Dupdup parce que :
    Premièrement, il aime tellement les blaireaux qu’on se demande s’il ne l’est pas un peu lui-même :whistle:
    Deuxièmement, son prénom Bernard signifie « Grand ours courageux » Troisièmement, à priori, il semblerait (au vu de tous les coeurs que lui adressent les nanas du blog) que Bernard soit aussi un homme …
    Alors, méfiance !

  29. :smile: je decouvre avec joie ce site
    moi meme apiculteur amateur je le trouve tres interessant
    je cherche à acheter un essaim d abeilles noires du limousin pourriez vous me trouver ca
    merci

  30. Bienvenue à toi, RENE, sur ce blog où l’on ne s’ennuie pas !
    Sans doute que Christophe aura des éléments de réponse à ta question.

  31. Je ne dispose malheureusement pas d’informations particulières au sujet de cette abeille. Je sais en revanche que les abeilles noires constituent une souche historique en France, mais que des ruches « pures » deviennent rares. Seul le confinement géographique me paraît pouvoir permettre leur maintien, à l’image d’une variété conservée par exemple en Suisse, dans une vallée isolée. L’élevage des reines prend alors tout son sens, mais le maintien d’une génétique irréprochable (!) est devenue presque impossible je pense sans l’isolement…
    J’espère que RENE bénéficie de cet environnement ou à défaut vit dans le Limousin où il doit être possible de trouver de telles conditions et la ressource. Sans doute RENE connais-tu le site des apiculteurs de cette région :
    http://www.abeillelimousine.com/pages/syndicat_des_apiculteurs_du_limousinpag.html
    Mais il suffit sans doute de trouver dans un village isolé de cette région pour retrouver des colonies avec la race recherchée. Vu la difficulté, je ne recherche pas la pureté, mais ma méfie des manipulations à fins productives. Alors conserver des colonies à peu près naturelles et ne pas trop transplanter me paraît raisonnable.
    En Franche-comté aussi il existe bien « de l’abeille noire », elle est aussi recherchée, avec les mêmes contraintes. Mais je ne pense pas avoir éclairé grandement le débat !
    Lutter contre cette forme de « pollution génétique » me paraît bien difficile au niveau de l’apiculteur lambda, surtout quand on tient compte de leur capacité de déplacement pour féconder une reine. Mais favoriser une race comme celle-là est de toute façon pour moi une bonne action. Merci RENE pour ce souci et surtout pour les informations complémentaires que tu pourras me fournir par rapport à ta quête : elle pourrait devenir mienne.
    Mais attention : une abeille noire pure… donc Franc-Comtoise ! :tongue:

  32. Qu’est ce que tu vas faire avec la baignoire d’une limousine ?? Ahh , non l’abeille noire du limousin !!
    Bon allez au lit …
    :sleeping:

  33. merci Christophe pour cet eclairage pragmatique sur l abeille pure, cette abeille noire que mon pere pensait la meilleure en terme de douceur, d eleveuse de travailleuse et de rusticité !
    les nombreux croisements operes a la suite de l importation d abeilles exterieures ont change cette espece en hybride qui ont fragilise l espece bien que possedant des qualités intrinsèques differentes et qq que fois superieures en terme de rendement .
    je possede un petit coin en creuse ou l apiculture intensive n a pas encore sa place et je serai heureux d y revoir les abeilles de mon pere (decede) afin de verifier sa rusticité dans dans cet espace protégé et sauvage .

    merci beaucoup à christophe et vous tous pour vos encouragements… :angel: :angel:

  34. Ton père avait sans doute raison RENE, l’abeille noire est une abeille appréciée pour bien des qualités. A noter qu’elle est encore présente dans la diversité des ruches actuelles, particulièrement dans les secteurs isolés (géographiquement, démographiquement), la Creuse, de ce côté est comparable à a Haute-Saône avec une population peu importante, des reliefs et un climat qui permettent comme « par cheu nous » le maintien de belles tourbières… un contexte favorable à la conservation d’un patrimoine naturel ancien.
    J’ai débuté l’apiculture avec un ami qui se trouve dans un très petit village de Haute-Saône et à basse altitude. Les essaims qu’il capture proviennent en majorité de l’église qui se trouve en face. Je suis persuadé (comme lui et sans bien sûr pouvoir en faire la preuve) qu’il s’agit presque exclusivement d’abeilles noires qui sont issues de colonies anciennes, celles d’un apiculteur disparu.
    Le drame est que la situation est très difficile dans ce village avec le conseil municipal. Disons pour faire court que les nouveaux arrivants que sont mes amis, avec une AMAP en cours de montage, le retour de ruches, et un contexte moyen-âgeux (il a existé des fiefs heureux, mas dans ce village, c’est l’abus qui prédomine), eh bien dans ce contexte tout problème nouveau est imputé aux nouveaux arrivants. Logique.
    Bilan : l’an passé, la mairesse a fait intervenir pour détruire par empoisonnement 3 colonies de l’église, la même sinistre connerie va sans doute se répéter bientôt. Il s’agissait d’énormes colonies situées très haut (donc sans incidence pénible pour les fidèles) et qui n’avaient jamais été gazées, de mémoire de serf.

    L’abeille noire, comme le serf ont tout de même du mérite à subsister !
    Le serf a moins de chance : sa reine n’est pas nécessairement au service de sa colonie et bien qu’elle ne ponde plus que des âneries, n’a pas été remplacée…

  35. Je croyais qu’il était interdit de détruire des essaims d’abeilles.
    En fait, je pensais ça parce que les pompiers refusent de le faire et réoriente vers un apiculteur. En tout cas, vers chez moi, c’est comme ça !
    Je n’en reviens pas que cette mairesse ânesse ait détruit trois colonies ! :angry:

  36. Comme toi je pensais que cela était interdit. L’esprit du pompier l’incline à préserver plutôt qu’à détruire, mais c’est ce qu’ils font régulièrement avec des essaims qui s’installent dans des conduits de cheminée.
    Il y a peut-être des recours, mais dans cette commune, mes amis ont bien d’autres soucis, notamment celui de ne pas voir leurs enfants subir de façon excessive le mépris de la moitié des habitants… et puis installer leur production.
    La mort des campagnes se trouve aussi là : plus d’abeilles, mais plus d’enfants.

  37. Grâce à « ma chère Hulotte » comme dirait Etincelle, j’ai appris que la Cardère était une bonne plante à miel (il faut aller sur le site, un témoignage dans le courrier des lecteurs); mais comme elle a quasiment disparu, le miel aussi.
    Christophe, j’ai des graines si tu veux essayer (graines de la Hulotte, bien sûr!).

  38. Non mais … je rêve … Yves tiens toujours le choc??? Sacré chouchen, quand même …
    Va falloir faire quelque chose, amis du blog!!

  39. Oui, en ce moment, il se déchaîne vraiment, notre p’tit breton préféré ! :wink:
    Des cardères, il y a en a plein vers chez moi alors apportez vos ruches ici. :whistle:

  40. Très bon ce « la cardère ira à toi ».
    Je ne sais pas si effectivement c’est l’effet su chouchen. Ou de la bière.
    Mieux vaut d’ailleurs dans le cas présent boire trois bières que de manger de la terre. Car avec la cardère, mieux vaut trois mousses que terre !

  41. Waouhhhhhhhh ! Le Dupdup aussi, il se déchaîne !
    A mon avis, ils n’ont pas besoin de chouchen, ces deux là (le Dupdup et le breton) …
    Ils ont ça en eux …
    Bravo les gars ! :wub:
    J’avoue que les nanas, sur ce coup là, sont un peu dépassées.
    Dis, Brind’paille, faudrait qu’on se réveille un peu, non ? :sleeping:

  42. Bonjour comment puis je savoir la législation pour installer une rûche chez moi « législation française, départementale et sur tout dans mon village ». J’aimerai être conforme à la loi en vigueur.
    J’adore le miel, je suis convaincu que nos amies abeilles sont là pour nous aider mais.!! il faut être dans la loi
    Merci de vos réponses et bonne journée
    Amist

  43. Je n’ai pas d’idée sur la question. Je pense que Christophe donnera la réponse dès qu’il prendra connaissance de votre commentaire.

  44. Tardive réponse mais « Vieux motard que j’aimais ! »

    D’ailleurs cette réponse ne sera pas suffisante pour te renseigner car la législation à ce sujet est fonction du Préfet et du Maire, c’est donc bien variable.
    En voici la preuve dans l’extrait du code rural qui réglemente l’apiculture :

    Art. L211-6 Les préfets déterminent, après avis des conseils généraux, la distance à observer entre les ruches d’abeilles et les propriétés voisines ou la voie publique, sans préjudice de l’action en réparation, s’il y a lieu.
    Art. L211-7 Les maires prescrivent aux propriétaires de ruches, toutes les mesures qui peuvent assurer la sécurité des personnes, des animaux, et aussi la préservation des récoltes et des fruits.
    A défaut de l’arrêté préfectoral prévu par l’article L. 211-6, les maires déterminent à quelle distance des habitations, des routes, des voies publiques, les ruchers découverts doivent être établis. Toutefois, ne sont assujetties à aucune prescription de distance les ruches isolées des propriétés voisines ou des chemins publics par un mur, une palissade en planches jointes, une haie vive ou sèche, sans solution de continuité.
    Art. L211-8 Dans le cas où les ruches à miel pourraient être saisies séparément du fonds auquel elles sont attachées, elles ne peuvent être déplacées que pendant les mois de décembre, janvier et février.
    Art. L211-9 Le propriétaire d’un essaim a le droit de le réclamer et de s’en ressaisir, tant qu’il n’a pas cessé de le suivre ; autrement l’essaim appartient au propriétaire du terrain sur lequel il s’est fixé.

    Cela impose un contact avec la Mairie et la Préfecture, mais je te conseille, Amist Toujours, de contacter aussi les ex services vétérinaires (devenus DDPP ou Direction Départementale de la protection des Populations, ex DSV) auprès desquels on doit déclarer l’installation d’un rucher. Ils sauront sûrement quoi répondre si les nouveaux services ont été correctement mis en place. C’est auprès d’eux que l’on obtient le Numagrit, indispensable.

    Le recensement apicole annuel, qui avait été institué en 1980 puis remplacé en 2006 par une simple déclaration en cas de modification notable des ruchers (création, augmentation ou diminution de 30 %, déplacement des ruches ou cessation d’activité), devient à nouveau obligatoire (art. 33 de la loi de programmation du Grenelle de l’environnement).

    À partir du 1er janvier 2010, les apiculteurs doivent obligatoirement faire la déclaration de leur rucher chaque année, et ce dès la 1ère ruche.

    Attention, en cas de vente de miel, il est obligatoire de détenir un n° de Siret, obtenu auprès du centre des formalités des entreprises de la chambre d’agriculture. Pour les activités ne relevant pas d’un n° Siret, il est nécessaire d’obtenir un n° Numagrit, délivré par la direction départementale en charge de l’agriculture ou des services vétérinaires.

    La demande d’un n° Siret ou Numagrit doit être déposée avant la première déclaration des ruchers. Sans l’un de ces numéros, la déclaration ne sera pas prise en compte.

    La déclaration anuelle est à adresser à la direction départementale en charge des services vétérinaires, dont dépend la commune d’installation. Elle doit être fournie dans un délai d’1 mois après l’installation ou la prise de possession des ruches et elle est à renouveler chaque année.

    Enfin, dernière précaution : avertir les voisins pour prévenir tout conflit, certains voient d’un mauvais œil l’arrivée des petites bêtes qui piquent et il arrive, lors du nourrissement ou de la récolte du miel par exemple, que les abeilles soient agressives, même si ce n’est que temporaire.
    Dans la commune où se trouve la plupart de mes ruches (sur une parcelle du Maire), un autre apiculteur a des ennuis continuels avec sa voisine qui en dehors du fait qu’elle voit des essaims se poser chez elle, est très procédurière… bien que la législation soit contre elle ! Et c’est mon ami le Maire qui est sans cesse piqué par cette drôle d’abeille…
    Le choix d’un emplacement est loin d’être anodin !

    Je te souhaite un bon démarrage dans cette activité passionnante et te donne un conseil supplémentaire : pense plutôt à installer deux ou trois ruches, ça ne donne pas beaucoup plus de travail et si tu perds une colonie en raison d’un de ces aléas qui rendent difficile la vie des abeilles… tu seras encore apiculteur !
    N’hésite pas à demander des renseignements, si je peux répondre, ce sera avec plaisir.

  45. Grand merci pour ce message je vais voir en mairie dès que possible.
    Je vous souhaite à tous une bonne année
    à bientôt car je suis intéressé par votre site.!!!

  46. Bonjour et bon Dimanche à toutes et tous, encore merci pour cette législation car..!! il faut savoir avant d’agir.
    J’ai deux questions, on m’a parlé de parrainer une ou plusieurs rûches j’aimerai savoir si c’est vrais et sur tout où.! .
    J’ai un ami qui voudrai acheter une rûche tout équipée c’est possible ?
    Merci de tout
    Amitiés pour tous
    Amis

  47. Attendons donc la réponse de Christophe.
    En attendant, un petit constat : les abeilles de ma ruche « naturelle » (un essaim occupe mon nichoir à chouette hulotte depuis 10 ans) étaient de sortie hier samedi 8 janvier et elles étaient assez active (il en sortait/rentrait environ une par seconde vers 15H30 l’après-midi).

  48. Parrainer une ruche est sans doute une bonne chose, mais il s’agit en fait plus à mon avis de soutenir commercialement une activité économique et d’en escompter sans doute un peu de miel.
    Voici un lien pour une possibilité de parrainage avec une quantité de miel en retour qui paraît honnête (vendu moins de 5 euros le kilo en gros).
    http://parrains-d-abeilles.com/
    A chacun de se forger un avis, en ce qui me concerne, je préfère me parrainer moi-même ! Mais soutenir un apiculteur est sans doute une bonne chose s’il ne fait partie de ceux qui font un peu n’importe quoi (traitements, transhumances, etc.). Il me paraît donc souhaitable d’en connaître un plus sur les pratiques de celui que l’on parraine.

    Quand à acheter une ruche pleine, c’est bien sûr possible, il y a de nombreuses possibilités… et de nombreux prix. Une ruche « garnie » n’est en général pas donnée.
    Amist Toujours, si je savais dans quelle région tu habites, je pourrais mieux cibler ma réponse, mais voici tout de même quelques liens :
    http://www.apiculteur.com/
    http://www.apiservices.com/cgi-local/view.cgi
    http://www.ruche-apiculture.com/petites-annonces.html

    Tu verras qu’on trouve plus de personnes qui cherchent que de personnes qui vendent mais en se rapprochant d’un syndicat apicole local, on peut facilement trouver je crois.
    Quant aux prix… eh bien c’est très variable suivant la qualité de fabrication de la ruche, la variété d’abeilles, etc. Et puis je pense que dans les circonstances actuelles et sous prétexte d’effondrement des colonies, certains n’hésitent pas à afficher des prix exorbitants.
    Il est sans doute assez facile de se procurer une ou deux vieilles ruches à restaurer et à faire remplir par un apiculteur pour une somme modique. Et les vieilles ruches, pleines de bonnes odeurs, sont extrêmement attractives.
    Pour ma part, lorsque j’ai commencé l’aventure, j’ai acheté chacune de mes ruches avec 2 hausses pour 50 euros chacune et j’ai acheté un essaim 20 euros… le second, on me l’a donné : il y souvent une grande solidarité et beaucoup de générosité chez les apiculteurs.
    Il ne faut pas oublier qu’au démarrage l’investissement est tout de même important, alors il est surtout fondamental de s’assurer de la bonne facture des ruches et de leurs dimensions : rien de plus pénible que d’avoir des cadres qui ne s’adaptent pas à chaque corps de ruche par exemple.
    Un dernier indice : les ruches Dadant sont les plus communes et dons les plus faciles à trouver.
    Et comme le dit Bernard, ça zonzonnait pas mal hier avec le redoux : normal, les abeilles s’activent dès que la température dépasse 13 degrés…

  49. Si j’ai bien compris, Christophe, la bonne facture des ruches a un rapport certain avec le montant de la facture au final, c’est bien ça, non ? :wink:

  50. Oui c’est ça, comme en toute confection évidemment !
    Pour les 13°, j’y avais bien pensé, mais je n’ai pas osé en me disant que les abeilles se comportent tout de même encore mieux dans les 35°… Et là je doute que nous soyons nombreux à pouvoir suivre !
    Mais dans les 4 à 8°, le titrage habituel d’une bonne binouze… Ton gosier est de loin plus performant que leur jabot.
    :wink:

  51. En fait, je suis plus « bourdon terrestre » que « abeille domestique », je m’active déjà à des degrés assez bas (ascendance génétique du côté maternel). Mais je suis aussi « hyménoptère tropical » car je tiens relativement bien quand on atteint 45 degrés (enfin, pendant un certain temps, en-dessous de 5 butinages !), cette ascendance vient plutôt du côté du grand-père paternel !!!!!!!!!!! :wink:

  52. C’est la définition d’un Franc-Comtois bien adapté à son climat tout ça…
    Ah il nous manque tout de même la capacité à supporter les embruns… Non pas la capacité : les nombreuses occasions !

  53. Bonjour à toutes et tous, je suis de la région Nord (l’Aisne au bord du Nord). Merci de ta réponse je vais l’envoyer à des amis
    Bonne journée à toi et à tous
    Amist

  54. Bonjour « question » frelons asiatiques contre nos amies les abeilles »
    J’aimerais savoir s’il est possible de mettre en place des pièges pour les frelons asiatiques. J’ai lu que l’on pouvait les piéger avec des phéromones mais je n’ai pas trop saisi comment faire. Je crois savoir que c’est très difficile de s’en débarrasser et je ne sais pas si ce que j’ai lu est suffisant.
    Ce serait ma contribution à la protection des abeilles…
    Merci et bonne journée

  55. En Franche-Comté nous ne connaissons pas encore cette nouvelle vacherie…
    Apparemment, le piégeage est la solution employée, en tout début de printemps de façon à éliminer les fondatrices (seule la reine subsiste en hiver).
    Des appâts placés dans des pièges de type bouteille sont utilisés, il en existe differents types. En voici un exemple :
    http://www.paysdecahors.fr/IMG/pdf/frelon_piege.pdf

    Mais d’autres sources remettent en cause le piégeage et préconisent plutôt l’exécution directe a proximité des ruches car les appâts ne suffisent pas et les colonies seraient difficile à atteindre… http://www.frelon-asiatique.com/
    Une opération de plus pour les apiculteurs !
    Avec un ami, nous voulions récupérer une vieille ruche ; après un quart d’heure à éliminer une petite colonies de frelons (Vespa crabro, l’espèce indigène) et notamment sa reine qui avait colonisé le toit de la vieille boîte. Nous avons rapidement opté pour la seule technique efficace : un rabatteur et un smasher ! La récupération des abeilles s’est ensuite révélée impossible : seule la propolis permettait à cette vieille ruche de tenir debout, a l’abri, totalement « collée » de partout, les rayons construits en tous sens.

    Il me semble que j’agirais selon cette méthode, manuellement, mano a mano : même si je ne suis pas pour la tauromachie, j’ai du mal à voir crever des bestioles dans leur jus, et le risque d’éliminer des espèces sans danger pour l’apiculteur, utiles par ailleurs, me paraît grand. Une précaution tout de même, comme en tauromachie : repartir avec ses c. et ses oreilles, et donc revêtir son habit de lumière en vérifiant bien son étanchéité !

  56. tente un massage par le biais de votre blog, un essaim d’abeille Limousine s’est installé dans une des cheminées de ma maison, inaccessible si ce n’est par le haut ( qui est très haut…) la maison de la santé animale ne peut rien faire, les apiculteurs ne veulent pas y accéder, que dois-je faire ? le miel coule le long des murs du salon 3 étages plus bas… merci pour votre aide !

  57. Euh, situation difficile j’en conviens.
    J’espère que Christophe (qui a écrit cet article sur la ruche) viendra sur le blog et donnera des éléments de réponse. Mais, pour avoir connu un cas semblable dans la maison où j’habitais avant, je pense que le cas est très très difficile.

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