Blogue toujours, tu m’intéresses !

95 % des blogs ne sont jamais lus.
95% des blogs sont truffés de fautes d’orthographe.

Les deux chiffres sont les mêmes, y-a-t-il un rapport direct entre ces deux constats ? On peut se poser la question. Car comment un moteur de recherche peut-il trouver des choses très mal orthographiées ?
Exemple, je recherche comment planter des poireaux dans mon jardin, je tape avec Google les mots « planter » « poireaux » et « jardin », je vais tomber immanquablement sur les sites de Leroy Merlin, de Willemse France ou de Vilmorin. Mais comment pourrait-on arriver sur un blog où quelqu’un de probablement très compétent parle de « plenter des poirots dans sont jardain ». Et même si j’arrivais, par un hasard extrême, sur un blog où l’on parle « d’aler à la pèche aux brochais dans la riviaire », je crois que j’aurais vite fait, dès la première ligne, de replier mes gaules.

Ah, que vienne le temps où tout le monde, ou presque, fera des phautes d’autographes ! Quand je taperai un mot-clé méconnaissable, car truffé de conneries, il y aura toujours, statistiquement parlant, des tas de personnes qui l’auront écrit exactement comme moi. 95 % des blogs seront alors lus, 5% seulement ne le seront plus. Ce sera enfin l’avènement de l’ère de la communication !

50 réflexions au sujet de “Blogue toujours, tu m’intéresses !”

  1. En premier ce qui me touche est que tu parles de la pluie comme un bonheur et c’est toujours ce que j’ai ressenti lorsqu’il pleut car en bretagne on dit qu’il ne pleut que sur les cons mais moi je suis plus modérée et j’apprécie, car je ne suis pas faite de sucre! quant aux photos des écureuils et des buses j’admire ta patience et le résultat qui en incombe.
    Chaque région a sa part de beauté et je suis née dans un endroit où le froid n’a pas sa place mais la pluie, et je peux comprendre ton affection pour cette beauté que sont la neige et ses paysages.Continue, tes photos m’enchantent et vivement jeudi.

  2. La blogomania risque de tuer les blogs !
    J’ai vu sur « skyblog » qu’il y avait 3.352.648 blogs et il s’en ajoutait 1 toutes les 30 secondes ..
    J’en ai lu quelques uns et cela m’a effaré : c’est consternant de platitude dans la plupart et bourré de fautes d’orthographe, de parler phonérique « grave »… Le tien nous rassure, Bernard, car il a de la tenue et un contenu. Je suis sûr que tu vas le faire évoluer, l’illustrer, le nourrir et en interactivité avec des bavards comme moi, tu vas construire un ouvrage super sympa. Bonne route à ton blog ! Roland

  3. Le problèm avek 7 article, Bernar, c que tous lé lecteur ki ne son pas sur de leur ortograf hésiteron a te laissé dé commentaires. C dommage ! Tu te coupe 1si de million de blogueur !

  4. Très sérieusement, Bernard, tu soulèves un réel problème d’époque et de générations !
    Il est évident que dans quelques dix ans, beaucoup de nos concitoyens ne comprendront plus la langue de Molière et pire, ne sauront pas l’écrire non plus !
    Faut-il le déplorer ? A mon sens oui !
    Car les subtilités de la langue française, sa richesse sont passablement nivelées et superficiellement enrichies par l’anglais de la mode, de la télé… ou ce qu’on appelle la langue des « banlieues ».
    On oublie trop souvent que certaines lettres de motivation contiennent des fautes et « plombent » une candidature ; et surtout que des copies de bac et même d’enseignement supérieur dissuadent les correcteurs de les lire !!! Ou alors demandent beaucoup d’indulgence, sinon…
    Mais comme dit l’autre : N’EAU PROBLEME ! N’EAU STRESS !!!

  5. C’est bien de parler des copies des élèves qui font des fautes …
    Et si on parlait des professeurs qui font des fautes devant les élèves ?
    Si, si, il y en a !

  6. Affligeant !!!! … Ce n’est pas une perle inventée mais une lettre réelle reçue par mon mari. J’ai évidemment juste mis des xxxx à la place des noms.

    « Madame Monsieur , je vous écris ce courrier suite aux événement récent qui on eu lui au seins de votre entreprise dont je ne fait pu parti pour le moment ,
    Je voulais vous faire part de ma version des faits , J ai eu un désaccord avec xxxxxxx il y a deux mois de celas ,suite a celui ci je vous avais vueans votre bureau à votre demande pour savoir ce qui c’était passer , je vous avais alors répondu jai eu un désaccord avec xxxxxxx d ordre privée et que sa ne concerner pas le travail.
    Même si certains de ces propos concerner directement celui ci j ai préférer ne rien dire ,Nous avions mis les choses au claire en dehors du lieu travaille et devions en rester la ,
    Pour ma part j en suis rester la ,
    Par la suite j’ai appris que xxxxx avait agresser xxxx par rapport a ces fait la qui ne
    concerne en aucun cas le milieu professionnelle , et qui avait était régler plusieurs a l’exterieure ,
    xxxxxx ma dit qu’il avais mis mon nom à cette histoire ,hors je me permet pour ma défense et pour mettre les choses au claire ,que pour ma part en aucun cas xxxxxxx et moi même somme les déclencheurs et en cause dans cette affaire qui comme je vous les dit est d’ ordre privée ,
    xxxxxx à pris à parti xxxxxx sur sont lieu de travaille pour des faits qui sont purement privé et non professionnelle,
    Je ne suis pu dans l’entreprise est savoir que des histoires d ordre privée on pris de tels proportions alors qu’il ni avais pas lieu d êtres et de plus vouloir me prendre pour bouquet missaire étant donner que je ne suis pu dans l entreprise serais trop facile c est pourquoi je me suis permis de vous écrire ce courrier ,
    Toutefois si il vous fallait plus informations concernant cette affaire je reste a votre entière disponibilités ,
    En vous remerciant par avance de l attention que vous porterais a ce courrier ,
    Cordialement ,
    xxxxxxxx »

    Pas mal le coup du « bouquet missaire » ! :lol:

  7. Hello,

    Monsieur tout le monde qui fait des fautes ne me choque pas, par contre si tu étales ta science, en effet, tâches de le faire correctement.

    la grand-mère de ma femme fait des fautes tous le 2 mots, mais à 10 ans elle travaillait déjà sur les marchés pour survivre, selon le contexte, je comprend le manque d’éducation de certaines personnes.

    par contre, je dois avouer par exemple, que moi, je n’ai aucunes excuses, et même si je m’applique, l’ortographe, c’est pas mon fort :biggrin:

  8. J’aime le « bouquet missaire », et sans aucune moquerie, je trouve cela poétique.

  9. La personne qui a écrit cette lettre n’est pas sans éducation et a fait des études et le travail pour lequel elle était embauchée nécessitait des études.
    Moi non plus, je ne suis pas choquée que quelqu’un qui n’est pas allé beaucoup à l’école fasse beaucoup de fautes d’orthographe, mais après une vingtaine d’années passées sur les bancs de l’école, oui, je trouve que c’est vraiment affligeant.
    Surtout que là, on ne parle pas de quelques fautes d’accord ou de vocabulaire, que tout le monde peut faire, souvent par étourderie mais carrément de mots mal connus (par exemple, elle écrit deux fois « pu » au lieu de « plus », sans compter le poétique (je suis d’accord avec Cath, moi aussi, j’ai bien aimé :wink: ) « bouquet missaire » au lieu de « bouc émissaire ».

  10. Quand même, elle est raide celle là. Des fautes pareilles c’est quand même un petit scandale. :cwy: D’autant que, dans les traitements de texte, les correcteurs d’orthographe corrigent au moins les fautes d’usage .
    Bien d’accord avec l’Etincelle, consternant. :ermm:

  11. J’ai l’impression qu’au lieu de simplifier les choses, cette réforme les complique encore plus. :wassat:
    D’ailleurs, l’orthographe n’est pas le seul domaine où on cherche à simplifier à tout prix.
    Je suis effarée de voir tout ce qu’on enlève des programmes de maths à chaque changement de manuel.
    La dernière suppression dont je me suis rendue compte : les intégrations par parties. Je trouve ça bête, ce n’était même pas difficile en plus.
    Bref, entre le programme de terminale scientifique de ma jeunesse (oui, je sais c’est plutôt loin tout ça) et celui d’aujourd’hui, je n’ose même pas en parler.
    Mais même entre il y a dix ans et maintenant, c’est fou tout ce qui a été supprimé où simplifier à l’extrême.
    A croire que les jeunes d’aujourd’hui sont moins intelligents que ceux d’avant.
    Mais c’est faux …
    C’est qu’on veut les rendre moins intelligent. Quelqu’un qui ne sait pas réfléchir se comporte comme un mouton et c’est bien le but recherché, à mon humble avis.
    Heureusement, il y en aura toujours quelques uns pour refuser d’entrer dans le moule.

  12. Cette réforme de l’orthographe va avoir un impact sur mon secteur car le légume oignon va désormais s’écrire ognon … comme le nom de ma vallée ! :angry:

  13. La soupe à l’Ognon, c’est à pleurer. :smile:

    Plus sérieusement, quelques remarques.

    1. D’accord avec Etincelle sur le but ultime d’une éducation de masse : il ne s’agit évidemment pas de former des citoyens responsables, et surtout pas de les émanciper.

    2. Les « nouveaux jeunes ! » sont au moins aussi intelligents que leurs prédécesseurs. Ils n’apprennent pas la même chose à l’école soit, mais si certains contenus se sont appauvris, ils doivent aussi apprendre de nouvelles compétences, utiliser des outils différents, traiter mieux de nombreuses informations, lire des cartes et des graphiques, etc. La révolution technologique actuelle est comparée à la période de la renaissance : la conjonction numérique/réseau est susceptible de générer une mutation comparable à la diffusion de l’information écrite.

    3. L’orthographe reste un moyen de sélectionner les élites et d’écraser celui qui en dispose mal… ou pas du tout. Enorgueillissons-nous de bien écrire, mais surtout… de bien comprendre et de bien aimer. Maintenir des irrégularités de langue qui permettent à certains de ricaner du pauvre, c’est aussi bête que de ne pas saisir l’importance d’un texto bien profond dans la face du tyran.

    Réjouissons-nous de savoir que celui, celle, qui ne sait ni lire, ni écrire, et ne dispose donc pas d’Internet, sera aussi, encore, considéré-e comme un-e sœur, frère humain envers lequel-laquelle nous disposerons de la même bienveillance, de la même considération, et accèdera à la même capacité d’exercer sa citoyenneté.
    Ce n’est pas le cas.
    Ça l’est moins encore qu’avant (la communication par courriel ou texto est pivilégiée, le courrier traditionnel en voie de disparition).

    Et réjouissons-nous de savoir que les peuples qui ne disposent pas de l’écrit sont capables de prouesses incroyables, hors de portée de nos systèmes informatiques.
    Vous aurez compris que ce triste débat sur ceux qui écrivent bien et ceux qui écrivent mal cache uniquement le jeu d’un pouvoir douteux : celui de vouloir ou pouvoir diffuser un savoir. Attention à vos propos mes amis, vous allez m’énerver !!!

    Une petite histoire sur la supériorité (parfois) de l’oral. :smile:
    Nous connaissons tous la terrible histoire des esclaves en Amérique.

    Lorsque l’esclavage fut aboli, les noirs américains ont cherché à retrouver leurs ascendants africains. Ils ont bénéficié de moyens techniques américains… indisponibles en Afrique.
    Mais ce sont les Africains qui ont permis, grâce à leur transmission générationnelle de détails morphologiques notamment, de retrouver les filiations, les villages : ah oui, là-bas, il y avait un homme grand avec pouce déformé comme ton père, et puis celle-ci, elle avait la démarche comme-ci, et puis…
    Toutes ces histoires que l’on se racontait depuis la nuit des temps, entre gens curieux de l’humain, se sont avérées plus utiles que tous les états civils, écrits.

    Je ne relis pas, j’espère avoir laissé plein de fôtes, et j’aimerais tant qu’on oublie les bassesses de la langue. A l’opposé, si l’Espéranto reste un projet qui rique d’amoindrir un patrimoine culturel, une histoire, son objectif principal n’est-il pas plus que jamais louable, de nature à rapprocher les Hommes plutôt qu’à les voir se retrancher dans un communautarisme inquiétant ?

  14. Pfouh, Christophe reprends ton souffle ! Quelle verve ! :smile:

    A noter tout de même que l’ancienne orthographe est tolérée: on pourra écrire des deux manières. Bernard, tu pourras continuer à écrire oignon, oignon si ognon ne te plait (ou plaît) pas… :tongue:

    Pour les ^, je ne comprends pas, c’était pourtant simple: ils remplaçaient un s disparu. forêt pour l’ancien forest qui donne toujours le mot forestier, hôpital (hospital qui donne hospitaliser, hospice…) etc. :wink:

  15. Pour reprendre les statistiques du début de l’article j’ai fait un blog qui fait partie des 95% jamais lus (enfin rarement, aucun commentaire en un an :silly: ) et des 5% avec pas trop de fautes d’orthographe… :w00t:

  16. Tu as raison Fifi, en tous les cas moi j’adore l’accent circonflexe sur forêt qui rappelle l’origine de ce mot.
    On devrait bastonner tous ces académiciens pour leur rappeler que bâton vient de baston !

  17. Ah oui : rassurez-vous quand même, je mettrai l’accent sur ce qui m’intéresse. :wink:
    Mais sauf limite du supportable (remarquez que les amateurs de textos pourris en faune et tiques se manifestent peu sur ce blog), je me moque des erreurs orthographiques… Ici.

    Car dans mon boulot j’essaie de rendre accessible une langue française riche et complexe, en la respectant.

    Au sujet du mot forêt, juste pour polémiquer un peu, je peux m’empêcher de penser que lorsqu’on a transformé les anciens mots (l’accent circonflexe en tant que diacritique signifie l’amuïssement d’anciens mots : avouons qu’il ne s’agit pas uniquement de lisibilité…) : « fenestre » en « fenêtre » par exemple. On a créé aussi une difficulté nouvelle de compréhension (étymologique ou simplement visuelle) en conservant les mots « festif, défenestrer, foresterie, etc. »

    Et ça dure depuis l’invention de l’écriture : l’accessibilité au savoir ou au pouvoir se poursuivra avec la révolution numérique.

    Que faisons-nous sans livre, sans ordinateur ?
    Ben au lieu de se taquiner, on partage une bière avec Dupdup et on cause la France. :wink:

  18. A propos de bière, je viens d’écrire un petit article sur le sujet (ça faisait longtemps … !), je le mettrai en ligne quand je ne saurai plus quoi mettre comme article sur ce blog. :wink:

  19. Christophe, le prochain article (que je mettrai en ligne ce week-end) va te concerner au premier plan. Mais je ne t’en dis pas plus, tu auras la surprise … !
    Hé hé … :whistle:

  20. Petite précision quand même : je me suis bien amusé en écrivant l’article.
    J’espère aussi que tu t’amuseras en le lisant ! :devil:

  21. Ça c’est un chouia pervers, surtout s’il s’agit aussi de ton dernier article sur la bière et que je doive vivre dans l’angoisse d’une révélation… tout en ayant soif. :smile:

  22. Oui mais , si grand mère vous dit : « Ce soir , je vais me faire un petit jeûne ou ce soir je vais me faire un petit jeune » …. c’est quand même pas pareil !!!!
    :unsure:

  23. Finalement, contre toute attente, si j’en crois l’exemple donné par Yves, ce sont les vieilles dames qui vont trouver que la réforme à du bon ! :wink:

    A mon avis, si les vieux académiciens avaient su que leurs femmes allaient en profiter pour aller voir du côté des petits jeunes, ils n’auraient sans doute pas proposé la loi et seraient restés tranquillement dans leurs fauteuils à jouer au scrabble (entre deux petits sommes) :w00t:

  24. C’est sûr! Elle peut aussi se faire un p’tit jeûne pour mieux se faire le p’tit jeune!!!!!

  25. Et avec un peu d’entrainement, si elles arrivent à monter la côte et grimper au mur, elles auront la cote (auprès des p’tits jeunes) malgré leur âge mûr !
    (c’est juste deux autres exemples pour montrer l’absurdité de la suppression de l’accent circonflexe qui va créer de la confusion).

  26. Et que deviendront ceux qui ne sont bons qu’en orthographe?? J’vous le demande??
    Ils n’auront même plus le loisir de récupérer des points au bac !!

  27. Qu’ils vivent heureux : ils sauront apprécier le fait que la quête d’un jeûne est préférable à la quéquette d’un jeune. :sideways:

  28. Je pense que derrière l’orthographe et le foisonnement des mots se tient toute notre culture. Il faut s’accrocher becs et ongles à cette langue française qui est certes très complexe mais d’une infinie richesse. Enfin, en théorie. Car finalement, quand je pense par exemple aux jeunes avec qui travaille Christophe (pour ce que j’en sais), je ne sais plus trop ce que ça veut dire …

  29. Oui, c’est proche de ce que je pense ; et les jeunes avec lesquels je travaille sont un exemple parmi d’autres de ceux que l’on ne doit pas exclure du langage.
    Mais derrière mes petites saillies, tu comprends bien que je m’intéresse à l’expression, à la non-exclusion : la finalité du moyen qu’est le langage, écrit ou non, expert ou pas, pour établir un lien.

    Alors il me semble possible d’accepter deux plaisirs esthétiques : celui de la langue et celui de la justesse.
    Tout ça sans aller trop chercher les frontières entre l’intelligence, l’émotion ou la liberté.
    Et sans trop d’ortho-bidule : admettons la gaucherie, la maladresse, la faute tout en cherchant un progrès.

    Apprécions le fond et la forme, savourons les deux, souhaitons que chacun partage ce plaisir ?

  30. Bien sûr qu’il n’est pas question d’exclure qui que ce soit. Il y a maintes formes d’expression , d’intelligence, de savoir- faire. Ecrire sans faute, ne veut pas dire : débordant d’intelligence!!
    Mais, néanmoins, je tiens à toutes ces spécificités , exceptions, bizarreries parfois, de notre belle langue française,. Et j’ai envie de continuer à faire la soupe à l’oignon(s) et me baigner dans l’Ognon.

  31. C’est du grand n’importe quoi.
    Comme si les prof n’avaient pas autres choses à faire que de réévaluer les notes des 20 dernières années. On marche sur la tête. On serait le 1er avril, on pourrait penser à un poisson…..

  32. J’avais pas vu que c’était canal !! Quand je vous dis que je suis naïve!!!!!. Je vous vois d’ici vous moquer de moi. Tant pis, la prochaine fois, j’y regarderai de plus près.

  33. Non Françoise , je ne vais pas me moquer de toi , car lire un article du Gorafi , peut être un piège lorsqu’on ne sait pas ce qu’on voulu faire les auteurs de ce site . La preuve , on peut retrouver des phrases piquées dans le Gorafi qui tournent sur les réseaux sociaux … Des phrases , qui sorties du contexte second degré , ne font plus rire . Et une fois qu’on se rend compte de la bêtise ( et plus c’est gros , plus on a tendance à y croire ! ) , on se sent un peut con-con ! :blush:

  34. Là je me sens un « peu » con-con aussi :blush: … Mais bon , comme maintenant on s’en fout des fautes d’orthographes !!
    :happy:

  35. Les fautes d’orthographe dans des écrits imprimés, livres, journaux, gazettes type bulletin municipal, feuilles de mutuelle ou de banque, les comptes rendus de justice par un greffier , les modes d’emplois, posologies, (souvent traduits), sont aujourd’hui fréquentes. Or, derrière, il y a tout de même la question de la responsabilité: on s’adresse à des gens nombreux et inconnus pour leur transmettre une information nécessaire (ou prétendue telle). Et là, quelque chose se fissure.Avant c’était inenvisageable de ne pas écrire correct.
    Dans ce blog ici, j’ai toujours ressenti que le respect de l’orthographe, par son initiateur, allait de pair avec la responsabilité et le respect des blogueurs.
    Après bien sûr, nous les blogueurs lambda, on est humains, spontanés, parfois pressés ou distraits ,(Bernard aussi bien sûr ), ce n’est effectivement pas bien grave d’avoir quelques ratages, parfois dues à quelques lacunes aussi, mais ce n’est pas du je-m-en-foutisme.

  36. Ha ha !
    Orthographe, sélection, pouvoir… Excellent !
    L’esprit français français prend une belle claque : après le « french kiss », l’orthographe à la poubelle?
    Vraiment un sujet de fond… et de forme.

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