Un article proposé par Thierry
Sandra NKAKE, le renouveau de la Soul – Son 1° album : Mansaadi
mansaadi est a moi, à vous,
a l’Afrique, à la danse, à la transe,
aux éléments, aux enfants, à la lumière
mansaadi est pour ma mère,
ma Terre, espiègle, mutin, contrôlé,
fou-dingue, masculin, féminin,
mansaadi est tout ce que je suis,
mansaadi est ici !
« Je ne saurais pas définir précisément mes chansons, d’ailleurs, est-ce qu’il faut que mon album ait un style musical particulier ? Tu sais, avec ma mère métisse j’ai eu une éducation musicale très ouverte. A la maison on écoutait aussi bien Brel que Chopin, en passant par Joan Baez et Bob Marley… »
Elevée en partie par son grand-père camerounais, ancien danseur, et sa grand-mère bretonne, elle cumule très tôt les allers-retours entre la France et le Cameroun, puisant dans son métissage une inspiration qui se retrouve aujourd’hui dans son album, sans barrière ni cliché. Elle affectionne la sincérité, la franchise tant musicale qu’humaine. A l’instar de Nina Simone, une artiste pleine et entière que Sandra aime particulièrement « parce qu’elle était quelqu’un de concentrée sur sa vérité à elle ». Mais les influences de Sandra ne se cantonnent pas à un répertoire monochrome. Pour elle, il n’est pas question de limiter sa musique à un style particulier… et lorsqu’on écoute l’album Mansaadi on se laisse volontiers aller au mélange des genres dont Sandra a le secret : Funk, jazz, gospel, slam, rock, parfois pop… son album est une véritable démonstration d’ouverture d’esprit…… Et personne ne peut rester insensible à la voix feutrée, douce et suave de ce brin de femme qu’est Sandra Nkaké.
(Happy, seconde chanson du disque)
(5° chanson, une reprise de Brassens, pour faire plaisir à Dupdup)
http://www.youtube.com/watch?v=jvur9m5Pg1Q&feature=related
(hors album, avec les très excellents Erik Truffaz et Sly Johnson)
(concert à Deauville en 2008)
(un reportage torride et félin – 20mn – pour Etincelle et son repassage ; Yves et ses bonnes bières)
Ah non, Thierry, une fois suffit …
Je ne fais jamais de repassage le dimanche …
La semaine dernière, c’était juste l’exception qui confirme la règle.
Merci quand même d’avoir eu une pensée pour la pauvre Etincelle et son repasssage.
A quand un duo Sandra Nkaké , Dupdup ?
Tenez justement hier soir , je voyageais en musique vers le Congo avec Lokua Kanza .
N’étant plus jamais branché sur la radio, il me faut parfois beaucoup de temps pour entendre parler de…
Pas de problème, les meilleurs « morceaux » finissent toujours par tomber dans mon assiette culturelle. Et celui là, je sens que je pourrais en faire une indigestion. Quelle femme, quel énergie, quelle voix! Son interprétation de Brassens m’a fichu la chaire de poule.
Tout les morceaux que tu as choisi, Thierry, sont en direct. L’obligatoire formatage CD, n abîme-t-il pas trop la spontanéité de la musique de Sandra Nkake? Toujours forcément un peu, me diras-tu…
Quel sens du rythme et quelle voix !
Comme quoi chacun perçoit la musique de façon différente … Ce style n’est vraiment pas mon truc , ça m’ennuie vite .
Techniquement , c’est très bon .
Et bien merci tout plein. Justement, je fais très attention de ne pas suivre la musique que l’on me donne à écouter. Pour moi cette femme fut une révélation (a chacun sa religion) Et merci aussi à Yves qui me fait connaître Lokua Kanza, une inconnue pour moi.
Thierry,excuse-moi, j’avais oublié de mettre la première photo, je viens de réparer cet oubli à l’instant.
Je viens enfin de prendre le temps de regarder la vidéo de Lokua Kanza. C’est très beau. La manière de jouer de la guitare illustre bien la parenté entre le blues et la musique africaine.