On devrait arrêter de se plaindre en Province avec nos petits problèmes de changements climatiques, nos fruitiers qui fleurissent avec un mois d’avance, nos papillons qui se réveillent dès janvier … A Paris, le phénomène a pris des proportions bien pires : ce sont des immeubles complets qui ont dû s’équiper de moustiquaires géantes. Dès le mois de février !
Au fait, sur l’île de la Réunion, le virus « chikungunya » est innoculé par un moustique dont les populations ont été dopées par l’urbanisme galopant… il s’agissait surtout de créer de nouvelles structures d’accueil pour les toujours plus nombreux touristes. Le moustique en question s’est donc propagé avant les touristes !
Donc vraiment pas de quoi se plaindre en métropole, et encore moins en province !
Comment l’urbanisme peut-il doper les populations de moustiques ? Il ne préfèrent pas plutôt les marais ?
Eh non ! Ces moustiques là adorent les parcs urbains…
Il faut très peu d’eau pour que les larves de moustiques puissent se développer et pour cette raison, nos moustiques franc-comtois fréquentent aussi bien les villes que les campagnes. Les larves peuvent se développer partout où il y a quelques centimètres d’eau seulement : dans des vieux pneus stockés sous la pluie, dans des vieux bidons au fond des cours, dans des vieux chêneaux mal nettoyés …
Dis Bernard, t’es sûr qu’une mouche ne t’a pas piqué ! Malgré les moustiquaires ?