Trop drôle cette histoire qui a été mise par Christophe dans l’un de ses derniers commentaires. Et en plus, elle arrive à point nommé pour compenser le sérieux des articles et des commentaires des jours précédents :
LE VIEIL ARABE et l’informatique
Un vieil Arabe vit depuis plus de 40 ans dans les montagnes des Alpes de Haute Provence. Il aimerait bien planter des pommes de terre dans son jardin, mais il est tout seul, vieux et faible. Il a eu la chance de participer à des séances d’initiation à l’informatique.
Il envoie alors un courriel à son fils qui étudie à Paris pour lui faire part de son problème.
Cher Ahmed,
Je suis très triste car je ne peux pas planter des pommes de terre dans mon jardin. Je suis sûr que si tu étais ici avec moi, tu aurais pu m’aider à retourner la terre.
Ton père qui t’aime. Jamil.
Le lendemain, le vieil homme reçoit ce courriel :
Cher Père,
S’il te plaît, ne touche surtout pas au jardin! J’y ai caché ce que tu sais.
Moi aussi je t’aime.
Ton fils Ahmed.
À 4 heures du matin arrivent chez le vieillard, la Brigade Antiterroriste, le GIGN, les RG, le FBI, la CIA et même TF1, Antenne 2, FR3 Marseille. Ils fouillent tout le jardin, millimètre par millimètre, et repartent bredouilles.
Quelques heures plus tard, le vieil homme reçoit un nouveau courriel de son fils :
Cher Père,
Je suis certain que la terre de tout le jardin est désormais retournée et
que tu peux planter tes pommes de terre. Je ne pouvais pas faire mieux.
Ton fils qui t’aime,
Ahmed.
Génial !
Et sacré bonne recette !
Oui !
D’ailleurs je suis à la recherche d’une adresse fiable au Maghreb !
Bon, je vais me coucher la conscience tranquille : la terre sera bientôt prête.
Merci à mon beauf Léo qui a su dénicher cette perle.
Au fait, ce matin, débit très lent du Net, temps de chargement ultra lent, etc.
Je me demande si malgré la nuit « ils » ne sont pas déjà dans le potager ! :tongue:
La moralité de cette histoire, c’est que les RG méritent bien le vocable de « taupes », vu leur efficacité à retourner un jardin.
En relisant l’histoire, je me suis dit que non seulement la terre avait été bien retournée, mais qu’en plus ça devait être de la bonne terre. De la terre arab(l)e quoi !
:w00t:
Une belle histoire, et, pour une fois pas du tout méchante.
Il y a plein d’amour…..cela existe donc encore pour nos aïeuls…… :tongue:
Tiens bizard , j’avais pourtant mis un commentaire hier sur cet article … ?!?!
:wassat:
Oui, tu avais mis un commentaire, mais sur un autre article, Christophe ayant d’abord raconté cette histoire drôle en commentaire sur un article très ancien.
oufff , ça n’est donc pas la bière !!!!!
voyons, voyons, voyons…z’avez donc pas lu la fontaine : le laboureur et ses enfants ?
un laboureur sentant sa mort prochaine
fit venir ses enfants, leur parla sans témoins :
« gardez vous, leur dit-il, de vendre….etc. pour le reste je ne me souviens pas des mots exacts. (voyez internet)
les enfants retournent le champ, ne trouvent rien, bien entendu, et surtout pas le « trésor » dont avait parlé leur père.
mais, après, quelle récolte !
le père eut raison, avant sa mort,
de leur apprendre que le travail est un trésor. (citation exacte)
donc, pas besoin d’ahmed pour nous apprendre cette vérité vieille comme le monde, et en termes bien de chez nous, celle-là !
NA !
Ah tiens ?
Tu m’apprends quelque chose, Marie-Jo.
Enfin, que La Fontaine avait écrit ça, parce que le fait que le travail est un trésor, je le savais déjà …
Surtout quand ce sont les autres qui le font ! Hi hi hi !
Marie-Jo a bien raison d’évoquer cette fable, c’est celle qu’entre collègues nous avons aussi discutée ce matin.
Elle nous semblait impossible à diffuser, auprès d’enfants déficients, mais sans doute est-ce aussi difficile dans ce que nous appelons « le milieu ordinaire », tant la valeur travail est cachée par d’autres… plus immédiates.
C’est une des façon de rire de cette blague moderne.
Succulent http://www.leblogadupdup.org/wp-content/plugins/smilies-themer/Nomicons%20v2.0/silly.png
Il y en a encore qui n’ont pas tout compris, cela devient difficile…..je ne vois pas ce que cette fable a à voir avec cette histoire…….
Je vais peut-être me mettre à la bière moi aussi !!!!! :tongue:
Ben si quand même : dans les deux cas, ceux qui creusent sont animés de mauvais sentiments : le préjugé ou l’avidité. Dans les deux cas il y a une intention cachée et une finesse de la part de celui qui met les « bourrins » au boulot… le même : retourner la terre.
Travail, terre et amour.
Travaillez, prenez de la peine :
C’est le fonds qui manque le moins.
Un riche Laboureur, sentant sa mort prochaine,
Fit venir ses enfants, leur parla sans témoins.
« Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l’héritage
Que nous ont laissé nos parents :
Un trésor est caché dedans.
Je ne sais pas l’endroit ; mais un peu de courage
Vous le fera trouver : vous en viendrez à bout.
Remuez votre champ dès qu’on aura fait l’oût :
Creusez, fouillez, bêchez ; ne laissez nulle place
Où la main ne passe et repasse. »
Le père mort, les fils vous retournent le champ,
Deçà, delà, partout….
si bien qu’au bout de l’an
Il en rapporta davantage.
D’argent, point de caché. Mais le père fut sage
De leur montrer avant sa mort
Que le travail est un trésor.
Jean de la Fontaine
C’est l’histoire d’un fils de paysan qui a fui la campagne dès qu’il a pu pour avoir chaud aux pieds dans un bureau en ville.
Un jour, il vient voir ses parents pour deux jours. Le père lui demande un coup de main. « Il te faut la fourche, il me faut la houe, va me chercher la bêche », etc. A chaque fois, le fils répond » C’est quoi une fourche, une houe, une bêche? ». Puis, sans le voir, il met le pied sur un râteau couché par terre: « Putain de saloperie de râteau de merde!!!!!!!!!!!! ».
Dans un coin perdu de la campagne Haute-Saônoise, peu peuplée, où alternent cultures, prairies et forêt avec quelques collines peu marquées, un agriculteur passe la charrue.
Une Cadillac se gare au bord de la petite route qui borde le labour, un homme bien habillé en descend et contemple longuement les va-et-vient du tracteur.
Parvenu au bout du champ, intrigué, notre paysan va à la rencontre de l’homme qui observe.
-Bonjour ! dit le paysan.
-Bonjour ! répond l’homme. Je suis Américain, et moi aussi je suis agriculteur. Je suis en vacances et je suis curieux de la façon de travailler, ici, en France. Quelle est la surface de votre expoitation ?
– Oh ben regardez dit le paysan Français en montrant le paysage du doigt. Mes parcelles vont jusqu’à la forêt là-bas au nord, jusqu’à la rivière que vous apercevez au loin à l’est, et de l’autre côté de la route jusqu’au village. Ça fait environ 100 hectares.
– Eh bien dites-donc ! répond l’Américain. Moi, le matin, si je prends la voiture et que je roule toute la journée vers l’est, le sud, l’ouest ou le nord, il me faut dormir au motel puis rouler encore quelques heures le lendemain avant d’atteindre les limites de mon exploitation.
Notre Haut-Saônois reste pensif un moment et ajoute :
– Moi aussi, il y a bien longtemps, j’avais une voiture comme ça !
la bière, paraît-il ( perso, je préfère le whisky…moins de bulles…), ça calme l’agressivité et rend pondéré (voir le flegmatisme des alsaciens, des vrais, dans l’ensemble…). je n’en suis pas, mais ma patience m’étonne moi-même face à certains coups bas.
en plus, la bière, ça aide à dormir : très bon pour les nerfs.
a bon entendeur…
navrée, bernard, de mon « coup de gueule », inconvenant ici, mais à force de tendre la joue gauche, il ne reste plus à tendre…que ses fesses…
merci et bravo pour tous vos petits récits. une suggestion : qu’on multiplie ce genre d’expériences, qu’on rigole un peu.
après tout, nous n’allons, hélas, pas changer le monde à force de compassion et de dénonciation de ses malheurs et des conneries émises sur les blogs et commises par les gouvernements…
alors, si « le rire est le propre de l’homme », profitons-en un peu, ce qui n’empêche pas d’agir à notre minuscule niveau d’individus, en évitant d’en rajouter à la méchanceté du monde….
C’est bien ce qui me semblait, ce Jeannot, pilleur d’Esope. Après recherche, Esope est à la base de cette fable (Le vigneron et ses enfants):
Un Vigneron se sentit proche de sa fin. Alors il appela ses enfants : – Mes enfants, leur dit-il, je ne veux point mourir sans vous révéler un secret que je vous ai tenu caché jusqu’à présent, pour certaines raisons. Apprenez que j’ai enfoui un trésor dans ma vigne : lorsque je ne serai plus, et que vous m’aurez rendu les derniers devoirs, ne manquez pas d’y fouiller, et vous le trouverez. – Le bon homme mort, les enfants coururent à la vigne, et retournèrent le champ de l’un à l’autre bout ; mais ils eurent beau fouiller et refouiller, ils n’y trouvèrent rien de ce que le Père leur avait fait espérer. Alors ils crurent qu’il les avait trompés ; mais ils reconnurent bientôt qu’il ne leur avait rien dit que de véritable. Le champ ainsi retourné devint si fécond, que la vigne leur rapporta, pendant plusieurs années, le triple de ce qu’elle avait accoutumé de produire.
oui, bien sûr, la fontaine s’est beaucoup inspiré d’esope, et l’a , beaucoup, pillé – comme tu dis.
j’ai seulement voulu montrer ma VASTE ( )-(flûte, les smileys ça marche pas…) culture à tout un chacun…AH !
ah si seulement j’avais cité ésope….
comme quoi l’histoire de l’homme et ses tribulations se répètent depuis toumai et sa nature ne change pas, hélas !
ah si, ça marche ..avec un peu de pratique
bizarre…on dirait que les blogs sont complètement déphasés depuis le changement d’heure. mon dernier message était vers 21h20.
ou alors mon pc et moi avons bu 1 coup de trop….
et alors, l’heure d’hiver, ça marche pas sur les blogs?
Une autre, ou sans doute la même histoire de bagnole que celle déjà postée le 24 octobre 2009 à 13 h 32…
LE COUT DE LA VIE…
Sur une route de montagne, 3 voitures se suivent : une Logan, suivie d’une Ferrari, elle même suivie par une Porsche.
Soudain, à la sortie d’un virage sans visibilité, un camion !
La Logan se plante dans le camion, la Ferrari se plante dans la Logan et la Porsche se plante dans la Ferrari.
Les trois voitures sont détruites.
Un ministre sort de la Porsche en s’exclamant :
– Ho la la ! 15 jours de salaire !
Un secrétaire d’Etat sort de la Ferrari en criant aussi :
– Ça fait chier! 3 semaines de salaire !
Et enfin, en pleurant aussi, le chauffeur de la Logan s’écrie :
– Ouinnn, 3 ans de salaire !
Et les deux autres de lui répondre :
– Faut vraiment être con pour acheter une voiture aussi chère !
:w00t: :w00t: :w00t:
J’avais pas lu ce coin du blog. Faut dire qu’il y a de la matière ici.
La Fontaine n’était pas un pillard, d’ailleurs il n’a jamais caché ses sources d’inspiration. Par contre il recycle les fables d’Esope pour mieux décrire les travers des gens de son époque (j’avais mis « les hommes », j’ai corrigé avec « gens » pour pas vexer les dames qui sont ‘achement chatouilleuses ici… :wassat: ).
Reprise d’un vieux principe très efficace (si efficace que l’affreux Louis qui était un despote mais pas un con lui a fait des misères pas possible…). C’est que les problèmes sont toujours les mêmes depuis le début de l’humanité. C’est plus vieux qu’Esope… plus vieux qu’Hérode et Mathusalem… :ermm:
« Plus vieux qu’mes robes », dirait Joëlle !
Tiens, à propos d’Esope, ça vous dit quoi cette phrase ?
« Esope reste ici et se repose »
Trace l’inégal palindrome. Neige. Bagatelle, dira Hercule. Le brut repentir, cet écrit né Perec. L’arc lu pèse trop, lis à vice-versa.
Perte. Cerise d’une vérité banale, le Malstrom, Alep, mort édulcoré, crêpe porté de ce désir brisé d’un iota. Livre si aboli, tes sacres ont éreinté, cor cruel, nos albatros. Etre las, autel bâti, miette vice-versa du jeu que fit, nacré, médical, le sélénite relaps, ellipsoïdal.
Ivre il bat, la turbine bat, l’isolé me ravale: le verre si obéi du Pernod — eh, port su ! — obsédante sonate teintée d’ivresse.
Ce rêve se mit — peste ! — à blaguer. Beh ! L’art sec n’a si peu qu’algèbre s’élabore de l’or évalué. Idiome étiré, hésite, bâtard replié, l’os nu. Si, à la gêne sècrete– verbe nul à l’instar de cinq occis–, rets amincis, drailles inégales, il, avatar espacé, caresse ce noir Belzebuth, ô il offensé, tire !
L’écho fit (à désert): Salut, sang, robe et été.
Fièvres.
Adam, rauque; il écrit: Abrupt ogre, eh, cercueil, l’avenir tu, effilé, genial à la rue (murmure sud eu ne tire vaseline séparée; l’épeire gelée rode: Hep, mortel ?) lia ta balafre native.
Litige. Regagner (et ne m’…).
Ressac. Il frémit, se sape, na ! Eh, cavale! Timide, il nia ce sursaut.
Hasard repu, tel, le magicien à morte me lit. Un ignare le rapsode, lacs ému, mixa, mêla:
Hep, Oceano Nox, ô, béchamel azur ! Éjaculer ! Topaze !
Le cèdre, malabar faible, Arsinoë le macule, mante ivre, glauque, pis, l’air atone (sic). Art sournois: si, médicinale, l’autre glace (Melba ?) l’un ? N’alertai ni pollen (retêter: gercé, repu, denté…) ni tobacco.
Tu, désir, brio rimé, eh, prolixe nécrophore, tu ferres l’avenir velu, ocre, cromant-né ?
Rage, l’ara. Veuglaire. Sedan, tes elzévirs t’obsèdent. Romain ? Exact. Et Nemrod selle ses Samson !
Et nier téocalli ?
Cave canem (car ce nu trop minois — rembuscade d’éruptives à babil — admonesta, fil accru, Têtebleu ! qu’Ariane évitât net.
Attention, ébénier factice, ressorti du réel. Ci-git. Alpaga, gnôme, le héros se lamente, trompé, chocolat: ce laid totem, ord, nil aplati, rituel biscornu; ce sacré bédeau (quel bât ce Jésus!). Palace piégé, Torpédo drue si à fellah tôt ne peut ni le Big à ruer bezef.
L’eugéniste en rut consuma d’art son épi d’éolienne ici rot (eh… rut ?). Toi, d’idem gin, élèvera, élu, bifocal, l’ithos et notre pathos à la hauteur de sec salamalec ?
Élucider. Ion éclaté: Elle ? Tenu. Etna but (item mal famé), degré vide, julep: macédoine d’axiomes, sac semé d’École, véniel, ah, le verbe enivré (ne sucer ni arreter, eh ça jamais !) lu n’abolira le hasard ?
Nu, ottoman à écho, l’art su, oh, tara zéro, belle Deborah, ô, sacre ! Pute, vertubleu, qualité si vertu à la part tarifé (décalitres ?) et nul n’a lu trop s’il séria de ce basilic Iseut.
Il à prié bonzes, Samaritain, Tora, vilains monstres (idolâtre DNA en sus) rêvés, évaporés:
Arbalète (bètes) en noce du Tell ivre-mort, émeri tu: O, trapu à elfe, il lie l’os, il lia jérémiade lucide. Petard! Rate ta reinette, bigleur cruel, non à ce lot ! Si, farcis-toi dito le coeur !
Lied à monstre velu, ange ni bête, sec à pseudo délire: Tsarine (sellée, là), Cid, Arétin, abruti de Ninive, Déjanire. . .
Le Phenix, eve de sables, écarté, ne peut égarer racines radiales en mana: l’Oubli, fétiche en argile.
Foudre.
Prix: Ile de la Gorgone en roc, et, ô, Licorne écartelée,
Sirène, rumb à bannir à ma (Red n’osa) niére de mimosa:
Paysage d’Ourcq ocre sous ive d’écale;
Volcan. Roc: tarot célé du Père.
Livres.
Silène bavard, replié sur sa nullité (nu à je) belge: ipséité banale. L’ (eh, ça !) hydromel à ri, psaltérion. Errée Lorelei…
Fi ! Marmelade déviré d’Aladine. D’or, Noël: crèche (l’an ici taverne gelée dès bol…) à santon givré, fi !, culé de l’âne vairon.
Lapalisse élu, gnoses sans orgueil (écru, sale, sec). Saluts: angiome. T’es si crâneur !
. . .
Rue. Narcisse ! Témoignas-tu ! l’ascèse, là, sur ce lieu gros, nasses ongulées…
S’il a pal, noria vénale de Lucifer, vignot nasal (obsédée, le genre vaticinal), eh, Cercle, on rode, nid à la dérive, Dèdale (M. . . !) ramifié ?
Le rôle erre, noir, et la spirale mord, y hache l’élan abêti: Espiègle (béjaune) Till: un as rusé.
Il perdra. Va bene.
Lis, servile repu d’électorat, cornac, Lovelace. De visu, oser ?
Coq cru, ô, Degas, y’a pas, ô mime, de rein à sonder: à marin nabab, murène risée.
Le trace en roc, ilote cornéen.
O, grog, ale d’elixir perdu, ô, feligrane! Eh, cité, fil bu !
ô ! l’anamnèse, lai d’arsenic, arrérage tué, pénétra ce sel-base de Vexin. Eh, pèlerin à (Je: devin inédit) urbanité radicale (elle s’en ira…), stérile, dodu.
Espaces (été biné ? gnaule ?) verts.
Nomade, il rue, ocelot. Idiot-sic rafistolé: canon ! Leur cruel gibet te niera, têtard raté, pédicule d’aimé rejailli.
Soleil lie, fléau, partout ire (Métro, Mer, Ville…) tu déconnes. Été: bètel à brasero. Pavese versus Neandertal ! O, diserts noms ni à Livarot ni à Tir ! Amassez.
N’obéir.
Pali, tu es ici: lis abécédaires, lis portulan: l’un te sert-il ? à ce défi rattrapa l’autre ? Vise-t-il auquel but rêvé tu perças ?
Oh, arobe d’ellébore, Zarathoustra! L’ohcéan à mot (Toundra ? Sahel ?) à ri: Lob à nul si à ma jachère, terrain récusé, nervi, née brève l’haleine véloce de mes casse-moix à (Déni, ô !) décampé.
Lu, je diverge de ma flamme titubante: une telle (étal, ce noir édicule cela mal) ascèse drue tua, ha, l’As.
Oh, taper ! Tontes ! Oh, tillac, ô, fibule à reve l’Énigme (d’idiot tu) rhétoricienne.
Il, Oedipe, Nostradamus nocturne et, si né Guelfe, zébreur à Gibelin tué (pentothal ?), le faiseur d’ode protège.
Ipéca…: lapsus.
Eject à bleu qu’aède berça sec. Un roc si bleu ! Tir. ital.: palindrome tôt dialectal. Oc ? Oh, cep mort et né, mal essoré, hélé. Mon gag aplati gicle. Érudit rossérecit, ça freine, benoit, net.
Ta tentative en air auquel bète, turc, califat se (nom d’Ali-Baba !) sévit, pure de — d’ac ? — submersion importune, crac, menace, vacilla, co-étreinte…
Nos masses, elles dorment ? Etc… Axé ni à mort-né des bots. Rivez ! Les Etna de Serial-Guevara l’égarent. N’amorcer coulevrine.
Valser. Refuter.
Oh, porc en exil (Orphée), miroir brisé du toc cabotin et né du Perec: Regret éternel. L’opiniâtre. L’annu- lable.
Mec, Alger tua l’élan ici démission. Ru ostracisé, notarial, si peu qu’Alger, Viet-Nam (élu caméléon !), Israël, Biafra, bal à merde: celez, apôtre Luc à Jéruzalem, ah ce boxon! On à écopé, ha, le maximum
Escale d’os, pare le rang inutile. Métromane ici gamelle, tu perdras. Ah, tu as rusé! Cain! Lied imité la vache (à ne pas estimer) (flic assermenté, rengagé) régit.
Il évita, nerf à la bataille trompé.
Hé, dorée, l’Égérie pelée rape, sénile, sa vérité nue du sérum: rumeur à la laine, gel, if, feutrine, val, lieu-créche, ergot, pur, Bâtir ce lieu qu’Armada serve: if étété, éborgnas-tu l’astre sédatif ?
Oh, célérités ! Nef ! Folie ! Oh, tubez ! Le brio ne cessera, ce cap sera ta valise; l’âge: ni sel-liard (sic) ni master-(sic)-coq, ni cédrats, ni la lune brève. Tercé, sénégalais, un soleil perdra ta bétise héritée (Moi-Dieu, la vérole!)
Déroba le serbe glauque, pis, ancestral, hébreu (Galba et Septime-Sévère). Cesser, vidé et nié. Tetanos. Etna dès boustrophédon répudié. Boiser. Révèle l’avare mélo, s’il t’a béni, brutal tablier vil. Adios. Pilles, pale rétine, le sel, l’acide mercanti. Feu que Judas rêve, civette imitable, tu as alerté, sort à blason, leur croc. Et nier et n’oser. Casse-t-il, ô, baiser vil ? à toi, nu désir brisé, décédé, trope percé, roc lu. Détrompe la. Morts: l’Ame, l’Élan abêti, revenu. Désire ce trépas rêvé: Ci va ! S’il porte, sépulcral, ce repentir, cet écrit ne perturbe le lucre: Haridelle, ta gabegie ne mord ni la plage ni l’écart.
Mais dis moi, Bernard, trouveras tu le point de jonction?
Alors là, j’ai mis quelques minutes à comprendre mais je dois dire que je suis scotché ! Littéralement scotché !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! :wassat:
Bernard en reste muet, moi aussi… :blink:
Chapeau bas.
Le mec qui a écrit ça était un génie au mieux, un esprit tordu au pire !
En tous les cas, je suis bluffé !
C’est incroyable qu’on n’enseigne pas ce texte dans les écoles, de la maternelle à la fac !
Il s’agit du palindrome de Georges Perec (9691 ,EDNA’ D NILUOM UA
CEREP SEGROEG), le plus long en langue française. Bravo à Luc pour cette trouvaille, je ne savais pas qu’il était sur la toile : j’espère que tu ne l’as pas tapé !
:silly:
La rupture, je l’ai trouvée direct en comptant le nombre de pages de ton commentaire (un record non ?) et me plaçant au milieu :
(…) Lapalisse élu, gnoses sans orgueil (écru, sale, sec). Saluts: angiome. T’es si crâneur !
. . .
Rue. Narcisse ! Témoignas-tu ! l’ascèse, là, sur ce lieu gros, nasses ongulées…
S’il a pal, (…)
Reste un troisième exercice, pas d’écriture, mais l’illustration de ce palindrome ! Me reste à le lire intégralement… :blink:
J’avais reçu par un ami ce petit texte par mail ( trouvé sur le net certainement ) … Je me suis demandé pendant un long moment le sens de ces phrases !!
Je n’avais même pas insisté , je me suis dit … Il est fou !!
:dizzy:
Plus tard il m’a expliqué que ces phrases sont des palindromes syllabiques de Luc Étienne …. Des quoi ?!?!
:wassat:
Alors ce texte !!! Champion le bonhomme !!
Voici ces phrases :
« Quand de deux mots la patrie délivre la Française : cher passé
C’est pas cher seize francs la livre de tripes à la mode de Caen
Holà ! Perds-tu, vicieux, les sens ? Les cieux vitupèrent là-haut ! »