En pleine cure de raisin !

Chaque année, j’attends le début d’automne avec impatience. C’est en effet le moment où je pratique ma cure annuelle de raisin. Les gens qui ne connaissent pas ont souvent un a-priori négatif sur ce genre de choses : d’où est-ce que tu tiens ça ? c’est quoi ce truc ? … et puis ceux qui se hasardent à faire une petite cure sont souvent conquis et la refont chaque année.

Les vertus du raisin sont connues depuis très longtemps. Au moyen-âge, lorsque quelqu’un était très malade, on espérait qu’il puisse attendre la saison de raisins, période où l’espoir était permis qu’il guérisse. La cure de raisin a été très à la mode au 19ème siècle et de nombreux lieux de cure sont apparus, notamment dans l’Est de la France, en Suisse, en Allemagne et en Autriche. Et puis arriva le fameux 20ème siècle avec l’arrivée de la médecine moderne et la foi inébranlable dans la chimie, synonyme de progrès. Finis les vieux remèdes de bonne femme !

La cure de raisin est donc tombée dans l’oubli mais elle a été remise au goût du jour il y a une vingtaine d’années par la revue les quatre saisons du jardinage qui avait alors incité ses lecteurs à pratiquer la cure et à observer les résultats d’un point de vue médical. Suite au succès de l’opération, la cure de raisin est revenue en force.

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Si la cure de raisin est utilisée aujourd’hui pour se soigner, elle est surtout réalisée dans le but d’éliminer les toxines qui se sont accumulées dans notre organisme en raison des excès alimentaires liés à notre mode de vie moderne. La perte de poids est aussi recherchée par beaucoup de personnes, plutôt de sexe féminin, mais je dois dire que ce point n’est pas négligeable, surtout pour ceux qui, comme moi, disposent d’un petit « capital ventre » qui ne demande qu’à prospérer.

Le principe de la cure est plutôt simple : on ne mange que du raisin (de préférence à peau fine, l’idéal est le chasselas), autant qu’on veut et quand on veut, la durée de la cure est variable (je la fais généralement pendant une semaine, parfois jusqu’à 10 jours) et elle peut être pratiquée sans risque jusqu’à un mois sans suivi médical.

Autre principe extrêmement important : on ne reprend une alimentation normale que très lentement (reprise sur une demi-période. Exemple, après 10 jours de cure, la reprise d’une alimentation normale se fait progressivement sur 5 jours, la viande n’apparaissant qu’au 5ème jour). Chose étonnante, après une cure on a tendance a avoir un mode d’alimentation beaucoup plus sain (sauf pour les bonnes bières, en ce qui me concerne … !).

Des effets indésirables se manifestent parfois (souvent au début), par exemple des maux de têtes, mais la plupart des gens qui font la cure la vivent bien : sensation de bien-être, légéreté, meilleur fonctionnement des sens, esprit désembrumé, … et beaucoup continuent chaque année dans cette voie là (avec Joëlle, nous en sommes par exemple à notre 14ème cure et nous connaissons peut-être une vingtaine de personnes qui pratiquent la cure chaque année).

Cette année j’ai commencé plus tard (because mon séjour « oiseaux et bières » de la semaine dernière au bord de la mer du nord) et je n’ai commencé que lundi. Au bout de trois jours, j’ai perdu 3,7 kg. Il est vrai qu’au fil des années je mange de moins en moins de raisin et que ma cure est parfois à la limite du jeûne.

Il y a quatorze ans, alors que j’étais déjà plutôt mince, quand je faisais la cure on me disait « tu vas perdre un os » ou « tu vas t’envoler ». Bizarrement, on ne me le dit plus. Mais où est donc passée ma « taille de jeune fille » ?

59 réflexions au sujet de “En pleine cure de raisin !”

  1. C’est étonnant cette pratique ! ? je ne connaissais pas !

    Mais c’est sûr que ce n’est vraiment pas dangereux ? Parceque, au boulot, dans les tâches ménagères ou dans les travaux de la maison, etc , vous ne devez plus avoir beaucoup de forces au bout d’un moment ? non ?
    Toujours est il que je comprends qu’il y ait une purification du corps…et de l’esprit en faisant ce genre de régime ! les toxines, l’excès de graisse, et toutes les « mauvaises » choses que l’on absorbe tout au long de la vie doivent effectivement disparaitrent de manière efficace…
    Si vous y trouvez votre équilibre, sans danger pour votre santé alors je trouve ça vraiment bien, plutot pas mal du tout même ! Bravo et chapeau !

  2. Evidemment, je ne pense pas que l’on puisse faire des travaux de force en faisant la cure mais pour le reste, les travaux quotidiens de la maison, le petit bricolage, aller au boulot, no problem !

    Je me souviens qu’il y a une dizaine d’années, avec Joëlle, on avait faire notre cure de raisin en Camargue pendant nos vacances. On avait passé la semaine à faire plein de vélo. C’était donc très physique et la cure de raisin de nous a pas handicapés.

    Cela dit, maintenant que la quantité de raisin que je mange est de plus en plus faible au fil des années et que je suis, comme je l’ai dit, à la limite du jeûne, je me sens un peu plus faible … ce qui ne va pas m’empêcher demain de tenir un stand pendant 10 heures de temps à la Foire aux Saveurs. On verra si demain soir je suis à ramasser à la petite cuiller ou au SAMU !

  3. ça yest est, la cure se termine ce matin, au bout de 8 jours. Mais il va me falloir attendre encore quelques jours avant que je me permette de boire une petite mousse ! Après une cure de raisin, la reprise progressive d’une alimentation normale est toujours plus difficile à vivre que la cure elle-même.

  4. Un jeûne en plein Ramadan (en compagnie de millions d’autres) c’est plus facile ou ça ne change rien ?

  5. Non, ça ne change pas grand-chose pour moi.
    Par contre, évidemment, ça aide forcément de faire la cure en même temps que son conjoint. En même temps que des amis aussi, on se téléphone (« ça va, tu tiens ? ») et il y a un côté « émulation » qui fonctionne bien. Celà dit, c’est vrai au début, les premières années, car par la suite, on fait la cure de plus en plus facilement et les stimulations extérieures n’ont pas beaucoup de prises sur les curistes bien que … il y a certaines odeurs de bouffe … !

  6. C’est quoi qui te fait généralement le plus envie ? qui te manque le plus ?
    Chaque année la même chose ?

  7. Mr Dupdup,

    Je me permets de corriger une erreur de forme : « un remède de bonne femme » est un dur barbarisme, l’expression attendue est préférée sous la forme « un remède de bonne fâme », c’est à dire de bonne renommée, fameux… Er du machisme ici point trop n’en faut.

    Raisinement vôtre.

    Nico

  8. Nico, très content d’apprendre la vraie origine de l’expression « remède de bonne femme » que j’ignorais complètement.

    J’ai fait une petite recherche rapide, voici ce qu’en dit le dictionnaire des expressions :

    « Remède de bonne femme : cette expression a une connotation très péjorative.

    Cependant, à l’origine il était question de remèdes « de bonne fame » (du latin « bona fama ») c’est-à-dire de bonne renommée. Il faudrait en toute logique parler de « remèdes bien famés », de « remèdes fameux » ce qui n’a rien de diffamatoire envers les femmes.

    La confusion viendrait du fait que l’usage du mot « famé » s’est perdu au fil du temps mais que sa présence dans certaines expressions, elle, subsistait. Souvent dans ces situations le mot inusité est progressivement remplacé par un mot de même consonnance – mais de sens parfois différent – plus couramment utilisé alors. Ce qui expliquerait le glissement d’un « remède de bonne famé » vers « un remède de bonne femme ».

    Le sens péjoratif de cette expression est donc venu sur le tard lorsque les mots « bonne famé » furent remplacés par « bonne femme ». En effet « bonne femme » désigne la femme dans le langage populaire souvent peu courtois. ».

    Bien loin de moi l’idée de tenir des propos (dix femmes à toi !)res sur le sexe féminin !

  9. J’avais écrit cet article il y a deux ans. Cette année encore, je renouvelle cette cure. J’en suis à ma troisième journée et c’est la pleine forme. Je vous conseille tous d’essayer un jour.

  10. Moi, c’est à d’authentiques cures de couscous que je me livre !
    Cuisiné une fois pour la semaine.
    Un plat complet et unique. Un délice frugal, avec essentiellement des légumes du jardin. Je mange tout, je ne jette rien. Même les os, je les donne au chien du voisin.
    De plus, en ce qui me concerne, c’est bon pour le moral.

  11. Oui, de là à monter un centre de cure… Nous ouvrir à « n’importe qui », ce serait pour gagner plein de fric et franchement ça ne nous intéresse absolument pas.
    Non, le couscous on le mange avec des êtres chers dont on partage une même exigence d’authenticité dans l’amitié, dans la réflexion sur les choses essentielles de la vie, dans une éthique de l’existence, un goût pour la beauté…
    Ce couscous est alors un luxe inégalable.

  12. Voilà l’histoire du seul repas de raisin de ma vie.

    Dans ma famille on n’a jamais eu de cabanon, ni au cap Carbon, ni au cap Falcon, et encore moins entre les deux. On n’avait pas de bagnole non plus.
    Nous, dans les années cinquante, à deux familles – les B. (ma tante maternelle, son mari et mon cousin) et les A. (mon, père, ma mère et moi) – on déménageait avec Mémé bien sûr, à la Marsa, la plage de Mers-El-Kebir. La rade était alors en cours de construction.
    Chaque été on « campait », ça ne devait pas s’appeler comme ça, mais bon, disons qu’on vivait à même le sable dans une guitoune (ouais, une tente octogonale des surplus américains de la guerre). On partait tous dans le camion de chantier d’un autre oncle avec la glacière, la table et les chaises, les matelas pour les parents (les gosses dormant parterre sur une couverture) et vogue la galère.
    En passant dans le tunnel, le klaxon du camion gueulait d’un bout à l’autre comme il se doit. Comme on était à l’air libre dans la benne, il continuait de résonner encore dans nos têtes une fois loin du tunnel.
    Le campement en était encore à s’établir que les gosses étaient déjà dans l’eau.
    Chaque jour, les pères prenaient le car de la SOTAC (Société oranaise des transports automobiles de la corniche) pour aller travailler en ville. Et nous, los niños, du matin au soir on était sur la plage, dans l’eau, à pêcher, à nager, voire à pêcher en se baignant. L’ivresse de l’eau. Tout le poisson qu’on prenait, on le mangeait frit le soir avec l’anisette pour les uns et la limonade pour les autres.
    Puis, quelques familles des guitounes avoisinantes se réunissaient autour d’un feu de bois récupéré sur la plage. Des guitares, des chansons, des danses plus ou moins gitanes. Le jaouel (la teuf) quoi !
    Et, chaque jour, c’était pareil. Le bonheur. L’éternité.
    Les deux gosses, on finissait le séjour tout noir ! Avec une pellicule de blanc sur la peau : le sel qui s’était incrusté petit à petit.

    Une fois, je devais avoir 17 ans, je suis allé dans un cabanon. Je crois que c’était aux Andalouses. Un copain nous avait invité à l’y rejoindre pour une journée. On est donc partis, mon ami Serge et moi, avec un billet de train (le bouyouyou = le tacot) de 4ème classe. Quand on est arrivé, le cabanon sur pilotis était tellement plein de gens que les jeunes, un fois la nuit venue, nous avons couché sous la bâtisse, une couverture sur le sable. Le lendemain, on devait repartir. Mais on se trouvait tellement bien, Serge et moi, qu’on a retardé notre départ.
    Vers midi, on avait faim. Pas question de s’incruster davantage dans la famille de notre hôte. On avait juste de quoi s’acheter du pain. Bon. On y va…
    Et nous voilà à ronger notre quignon en marchant sur la plage…
    Et, tout d’un coup, qu’est ce que je vois devant mes pieds interdits de surprise ? Des sous. Oui ! Quelques pièces dispersées sur le sable. Je les ramasse, et en me relevant, je me retrouve nez à nez avec un bourricot. Sur l’animal, deux grands couffins remplis de huva verde. Tout prêt, un arabe qui vend son raisin. On lui en prend pour tout l’argent qu’on vient de trouver. Et là, ayant rejoint un point d’eau, on se fait un festin de roi.

    En fin d’après-midi, on a pris le dernier bouyouyou pour rentrer à Oran.

  13. J’en suis aujourd’hui à mon cinquième jour de cure de raisin. Enfin, ce n’est plus simplement une cure de raisin, c’est un peu à la limite entre la cure de raisin et le jeûne. Je ne mange que trois grappes par jour, parfois un peu moins.
    Je suis en état d’apesanteur, c’est très agréable. Joëlle m’a attaché au pied de la table pour pas que je m’envole ! Mais la laisse est suffisamment grande pour que je puisse accéder à cet ordinateur et y laisser quelques commentaires. :silly:

  14. La perte de poids est plus importante chez les hommes que chez les femmes. Sans doute une histoire de physiologie différente. En général, je perds 1 kg par jour les cinq premiers jours (mais il faut dire que je mange peu de raisins) et 500 g ensuite alors que pour Joëlle c’est plutôt 500 g par jour au début puis 300 g ensuite.

  15. Ce que je n’ai pas dit dans mon article, c’est le fait que la cure doit être organisée en amont car socialement ce n’est pas évident. Ne pas prévoir d’inviter des amis, de se faire inviter, de repas de travail, … Les odeurs de bouffe peuvent inciter à arrêter la cure.
    Cette année, j’ai par exemple dû avancer ma cure d’une semaine en raison d’un séjour à Paris la semaine prochaine.

  16. J’ai tenté l’année dernière une cure de raisin. Cela a duré deux jours, car comme tu le dis, socialement, je ne pouvais pas (travail prenant, déplacement, les enfants, etc..). De plus je me procurais du raisin bio que j’ai payé assez cher chez Biocoop et Croc nature.
    Bref, il faut etre assez libre

  17. ou au jaune … !
    Mais les Bretons ne connaissent sans doute pas le vin jaune, une des spécialités franc-comtoises. Mais j’en bois rarement (vu le prix … !).

  18. Oui, c’est excellent mais beaucoup de personnes extérieures à la Franche-Comté n’aiment pas les vins du Jura. Trop typés (goût de noix) à leur goût.
    Mais ceux qui n’ont jamais bu un vin jaune (ou un savagnin) en apéro avec des morceaux de comté ne savent pas ce qu’ils perdent … !

  19. Oh dis donc, tu me mets l’eau (oups, pardon, le vin) à la bouche !
    Tu crois que quand j’irai chez toi, je pourrai en acheter une bouteille quelque part ?

  20. si si , j’en ai bu de ce vin jaune lors d’un séjour pour un concert à Bletterans … Un superbe accueil je me souviens …. Ouuff !!
    J’avais même rapporté une bouteille ( de ( trop) petite taille à mon goût !!) de ce breuvage dans mon Finistère . Elle avait voyagé en Suisse en Allemagne même jusqu’en Hongrie dans mes bagages !!!
    La Hongrie où j’étais logé chez un viticulteur de Szekszard …. Belle adresse pour une cure de raisin !!!
    :smile:

  21. Petite recommandation pour celles et ceux qui voudraient pratiquer la cure et que j’ai oubliée de signaler dans mon article : il est préférable de manger léger les deux jours précédents (ou tout du moins la veille), surtout pour les personnes qui sont sujettes aux migraines.

  22. Oui bon c’est fait !! Alors coucougnettes pas terrible … Par contre , le gratte cul ( à base de cynorrhodon ) c’est pas mal !!

  23. J’ai fait ma cure de raisin plus tôt que d’habitude et suis en train de la terminer. Dix jours complets à la limite entre la cure et le jeûne et 6 kg de perdus. Je suis en train de reprendre progressivement une alimentation normale. Mais pour l’apéro, ce n’est pas pour maintenant ! :angry:

  24. Bonjour Bernard,

    Il est très intéressant ton article. Je m’intéresse à la phytothérapie et une fois par an (deux seraient l’idéal) je prends un mélange de teinture mère (chardon-marie, romarin, pissenlit, chicorée et artichaut) pour faire un peu de nettoyage. Ce mélange est préparé par une herboristerie. Début de l’automne c’est le moment avant d’affronter l’hiver !! :smile:

  25. Je n’ai jamais réussi à tenir la cure au delà de 4 ou 5 jours, ce n’est pas la faim qui me pousse mais des envies de croquer, et dans mes rêves également je croque des pommes, des carottes. De plus étant pré diabétique je ne veux pas lancer l’expérience trop loin le raisin étant un concentré de sucre. Quant au poids je n’ai jamais rien perdu, histoire de métabolisme, je mange peu et je grossis
    Par contre les 3 premiers jours je transpire énormément, ai une mauvaise haleine maux de tête terribles. Pour moi le bénéfice est là, c’est un nettoyage interne. Dans le livre du Dr Valnet il est dit que le raisin est une sorte de lait végétal car sa composition est proche du lait de femme. Je ne vais pas tarder à recommencer ma Biocoop commençant à avoir quelques variétes les prix vont diminuer d’ici quelques jours.

  26. Alors Bernard, tu en es ou de ta cure cette année? Je me rappelle de toi la faisant lorsque je travaillais encore a la MEFC. J’avais trouvé le concept interessant :-) L’idée a fait son chemin et cette année je me lance! Je termine mon premier jour… quelques maux de tête et une sensation de manque de force… J’attend la plénitude ! J’espère que ca sera plus facile demain.
    En attendant, bon courage !
    Coralie

  27. Yeah …
    Bonjour Coralie ! Quelle surprise ! Toujours en Espagne ?
    Tu as bien fait de quitter la MEFC … toujours le bordel …
    Je ne commence ma cure de raisin que le 24 septembre. C’est tard. Mais d’une part mon raisin a pris du retard et ne sera mûr que tardivement et d’autre part un ami nous a invité à un méchoui le 23, ce qui fait qu’on a dû retarder un peu le moment de faire la cure.
    La première année, c’est toujours un peu difficile et il me semble assez normal d’avoir quelques maux de tête.
    Mon corps attend avec impatience le moment de faire la cure. Je crois que cette impatience de mon organisme est due aux quelques excès de bière et de rosé de l’été… ! :wink:

  28. Peu d’expérience mais un retour d’expérience tout de même :
    J’ai tenté una cure de raisin il y a 3 ans, la première… La dernière ?!
    Le deuxième jour a été le pire pour moi, celui qui m’ fait abandonner et on m’a dit ensuite, alors que je parlais de cet échec, que les bons moments commençaient le 3ème jour.
    Mais j’ai le sentiment, vu mon absence de réserves graisseuses, ma tendance à fonctionner en « flux tendus » au point de vue besoins énergétiques/demande métabolique que la cure de raisin m’aurait fait mourir dès le 3ème jour. :cwy:

  29. Pour la maturité du raisin, je suis dans le même cas que Bernard : c’est en retard et résidant à proximité du vignoble du Jura, il est annoncé partout que les vendanges seront plus tardives qu’à l’habitude.
    Je goûte tous les jours le raisin de ma treille et il est encore bien acide !

  30. Je cultive 5 ou 6 variétés dont je n’ai pas gardé les noms (ou plutôt je ne les ai jamais eus car j’ai souvent bouturé des vignes dont j’avais goûté les raisins, parfois le long des routes). La plupart poussent librement dans ma haie et nourrissent les oiseaux.
    J’ai aussi quelques pieds dans le jardin, tous de la même variété. Il ne s’agit pas d’une variété de raisin de table, mais je l’adore. Et, à vrai dire, c’est le seul qui n’est jamais malade (et comme j’ai comme parti pris de ne rien traiter ça tombe bien). C’est celui-là que j’utilise pour ma cure de raisin. Il s’agit peut-être de la variété Foch ou quelque chose d’assez approchant. Mes deux pieds de vigne destinés à me fournir du raisin pour ma cure sont protégés des oiseaux à la fin août par un petit voile car sinon, merles et fauvettes me volent tout ! La dizaine de pieds qui est dans la haie devrait pourtant leur suffire !
    Je cultive également dans le jardin de mes parents du chasselas. Il est exceptionnel cette année alors que d’habitude il est malade (oïdium et mildiou). Sans doute que je ferai une bonne partie de la cure cette année avec ce chasselas blanc. C’est quand même le meilleur raisin (mais si fragile) !!!!!!!!!!!!
    Albert m’a donné également du chasselas rose. Je croyais que le pied avait péri mais il est reparti.

  31. Ça doit être la variété Maréchal Foch qui est issu d’un croisement de l’Oberlin et le Knipperlé. L’Oberlin de souvenir fait partie des vignes interdites pour la vinification, mais qui ont l’avantage d’être résistant aux diverses maladies de la vigne, comme l’oidium et le mildiou.
    Mon arrière grand-père cultivait du Noah dans l’Yonne. D’ailleurs je me suis en quête d’en trouver pour ma grand-mère. Au delà de ça je me suis mis aussi en tête de cultiver du raisin résistant. Mon ami Vincent cultive en Bourgogne beaucoup de Perdin, qui est un raisin blanc de petite taille mais excellent en goût.
    Bernard peux-tu me bouturer ta vigne ? Merci d’avance :smile:

  32. Je t’enverrai des boutures en hiver, ce sera bien plus simple.
    Peut-être aussi que je peux essayer de te trouver du noah.

  33. Bonjour,
    J’ai entamé une cure de raisin depuis 5 jours sans problème majeur jusqu’au quatrième. Depuis hier j’ai une crampe assez vive dans la jambe droite qui remonte le long de la cuisse. Aujourd’hui je me suis attaché à boire davantage mais ça ne passe toujours pas. Est-ce que quelqu’un ayant déjà eu ce problème ou ayant un avis sur la question peut m’éclairer. Un grand merci d’avance.
    Lionel

  34. Les crampes sont généralement liées à une carence en magnésium. Or la cure de raisin débloque les processus de nettoyage du corps… Mais je n’y connais rien! :smile:

    Joëlle, tu as une idée?

  35. J’ai déjà fait la cure 22 années d’affilée (21 vraies cures de 8-10 jours + une demie-cure cette année de 3 jours seulement) et je n’ai pas constaté de problème de ce type jusqu’à présent. Joëlle a une idée et mettra un commentaire dans la soirée …

  36. Comme Bernard, j’ai fait ma 22 ème cure de raisin cette année. Je n’ai fait que 6 jours, alors que toutes les dernières années je faisais une dizaine de jours (le maximum que j’ai fait, c’est 17 jours). C’est pas toujours facile de jongler entre les impératifs du boulot et celle de notre vie sociale !!! Comme Luc, je pense que les crampes viennent d’un manque de magnésium. J’en ai déjà eu aussi, mais en général ça passe (il m’arrive d’en avoir régulièrement). Après, il faut savoir aussi écouter ce que nous dit notre corps… Est ce que c’est ta première cure, Lionel ? Si vraiment tes crampes persistent, il vaut peut-être mieux arrêter la cure et te contenter pendant quelques jours de fruits et de légumes et reprendre une alimentation normale très progressivement.

  37. C’est effectivement ma première cure. J’essaye de boire davantage en espérant que ça va passer. Aviez-vous également la sensation d’avoir des crampes à l’estomac (sans doute logique à cause du peu de nourriture absorbée. Merci en tout cas de vos réponses (passées et à venir)
    Lionel

  38. Non, je n’ai toujours qu’une sensation de bien-être.
    Je pense que la première cure est la plus difficile. Les années suivantes, on a l’impression que l’organisme attend ce moment-là.

  39. A noter que le mois d’octobre n’est pas le meilleur mois pour faire la cure de raisin. Septembre, au moment de l’équinoxe (de part et d’autre du 21), est le meilleur moment semble-t-il.

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