Les vautours fauves ont quitté les lieux depuis une demie-heure. Il est midi et quart. De temps en temps, je vois apparaître une petite tête bien reconnaissable à travers les hautes herbes à gauche du charnier. Pendant un bon quart d’heure, le percnoptère va me donner l’impression de jouer à cache-cache avec moi. En fait, ce petit vautour est en train de manger quelques menus déchets un peu à l’écart du charnier. Et puis tout à coup il débouche devant moi et se montre enfin.
Pendant trois quart d’heure, le percnoptère va se nourrir de petits lambeaux de chair devant moi.
Les grands corbeaux évoluent autour de lui sans vraiment tenir compte de sa présence.
J’ai su plus tard que ce percnoptère avait son nid … à une soixantaine de kilomètres de là !
Je l’ai toujours trouvé majestueux ce vautour . comme sur la deuxième photo .
Il ne me paraît pas beaucoup plus grand que le corbeau !!
Je n’ai observé qu’une fois cet oiseau (ben c’est dur en Franche-Comté !), et c’était une belle vision matinale.
Drôle de piaf tout de de même, les vautours fauves ont une sacrée tronche à côté de cette sorte de moine dépenaillé.
Bien belles observations que tu as faites malgré la frustration, peut-être, d’une curée monumentale. C’est un spectacle qu’il ne m’a encore jamais été donné de voir.
La lumière des photos est superbe, restituant bien la chaleur matinale naissante bien que légèrement putride !
Ton image des grands corbeaux est extraordinaire. Quelle chance de partager ces instants naturalistes rares. Lorsque je lisais la Hulotte sur les vautours, j’étais bien loin de m’imaginer un jour le nombre de mes observations, et les belles rencontres. Alors un blog avec un tel menu, ce n’est pas du faisandé !
Je suis aussi étonné de la taille du percnoptère. Mais quel oiseau fascinant! Je ne l’ai jamais vu.
Dis Bernard, (et Jenofa)les vautours connaissent les charniers? Est-ce qu’ils passent de l’un à l’autre? Le percnoptère qui habite à 60 bornes, il a fait le déplacement exprès pour une orgie de bonne tripaille?
Oui, ils connaissent les charniers.
Mais je crois que ça a peu d’importance car en groupe ils peuvent contrôler une espace de plusieurs milliers de kilomètres carrés. En raison du manège aérien des premiers vautours qui ont vu une proie morte, tout le monde arrive.
Mais il est évident que la présence de charniers réguliers permet de fixer une population de vautours sur un secteur donné.
B on—, manque plus que le Gypaète—- C’est pour quand?
Pour le gypaète, J’emmène Dupdup quand il veut pour faire des photos. Je sais où il y en a . Quand à les voir, c’est déjà moins évident d’autant plus que la couleur de son plumage imite à perfection les rochers parmi lesquels il évolue. (Euh, je parlais du plumage du gypaète, pas du Dupdup !)
Manque aussi le vautour moine … !
Tout ça, ça sera pour dans quelques années.
Chouette ! Chouette !
Meilleur jour de l’année …
Et pourquoi ça ?
Parce que La Hulotte est arrivée ce matin dans ma boîte aux lettre.
Un numéro sur le citron (le papillon bien sûr) et le vautour fauve.
Je m’aperçois que je suis toujours content lorsque je reçois la Hulotte (j’imagine que je devrais le recevoir d’ici quelques jours) mais je m’aperçois en fait que je n’ai pas lu les derniers numéros, ils restent sous cellophane pendant longtemps !
(c’est un peu comme lorsqu’Etincelle m’envoie un dvd, il me faut en général deux ou trois ans avant de le regarder)
Pas sérieux le Dupdup ! :angry: