Des oiseaux, en veux-tu, en voilà ! (3)

Résumé des épisodes précédents : dans un premier article intitulé «des oiseaux en veux-tu, en voilà», j’ai relaté comment, en l’espace d’un week-end, quatre espèces d’oiseaux sont venues manger sur ma main, alors que je les observais, à bout portant, les yeux collés à la vitre (sittelle, mésanges charbonnière, bleue et nonnette). Les 5 et 6 novembre marquaient donc le début d’une véritable aventure et, dans l’article suivant (épisode n°2), j’ai parlé des belles surprises qui m’attendaient (je dis bien « surprise » car comment imaginer que des oiseaux aussi farouche que le geai et le pic épeiche + un mammifère : l’écureuil) deviennent aussi familiers et viennent eux aussi manger dans la main.

Mésange

Dans l’article d’aujourd’hui, il n’y rien d’extraordinaire à dire, si ce n’est que la liste s’allonge progressivement au fil des semaines. Six nouvelles espèces de passereaux sont venus picorer des graines au creux de ma main : l’accenteur mouchet (qui n’est venu qu’une seule fois), le verdier (9 fois), le pinson du nord (deux fois seulement), la mésange boréale (qui vient en permanence, déjà plus de mille cinq cent fois) et puis les deux petits derniers, arrivés tout récemment : le tarin des aulnes (voir photo ci-dessous) et le chardonneret.

Tarin

Tout ça nous amène à treize espèces au total. Enfin quatorze exactement, car la dernière est de taille mais je ne me résous pas encore à en parler aujourd’hui. Je suis encore sous le coup de l’émotion et il me faut un article complet pour décrire ce qui est arrivé vendredi dernier. Alors, patience, vous saurez tout dans un ou deux jours car je dois dire que j’attends le développement de la pellicule diapos pour demain ou après-demain. Eh oui, on a les moyens qu’on se donne, et je me suis attitré les services d’un photographe de choc en la personne de mon ami Michel G (qui avait déjà photographié le pic épeiche dans le précédent article de la série et qui est également l’auteur des deux photos de cet article). Il était là, camouflé dans son affût, lors de la scène de vendredi dernier et a pu prendre trois clichés. Je n’en dis pas plus, mais imaginer l’oiseau dont je parle sur ma main, c’est encore plus incroyable qu’imaginer le geai, le pic épeiche ou l’écureuil !

A très bientôt donc pour la suite de cette série.

5 réflexions au sujet de “Des oiseaux, en veux-tu, en voilà ! (3)”

  1. Après l’art de la chute (article précédent), l’art du… suspense ! Je t’appellerai désormais Bern’art ! Sinon… tu demanderas à Michel un coup de reculer pour prendre ses photos afin qu’on se représente mieux ta posture. De se rapprocher aussi car il semble bien que ce qui est dans ta main soit savament étudié et disposé (à moins que tout cela soit un secret).

  2. On attend le scoop ! Suspense, suspense !!!
    Sera-ce le Gros-bec ? le Pic mar ? l’Etourneau ? ou le Pic noir ??? ou l’Epervier ???
    Moi, il me tarde de savoir … car avec le Dupdup il faut s’attendre à tout …

  3. Que faut-il faire, amis ornithologues ?
    Rejoindre le camp des pessimistes qui pensent que l’épizootie va se transformer en pandémie ?
    Ou se dire qu’il y a toujours eu des morts d’oiseaux, suspectes, surtout en hiver et que même s’ils portent le H5N1 il y a peu chance que les foyers d’infection se développent ???
    Moi, je n’ai pas tranché ; mais j’avoue que je commence à m’inquiéter. Et le cas échéant comment pourra-t-on faire face à la maladie chez l’homme ?

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