Avis de recherche

Je suis en train de réaliser, dans le cadre de mon activité professionnelle (préparation d’un panneau pour une petite expo), une liste d’expressions qui utilisent des noms de légumes ou de fruits .

Exemples : faire chou blanc (échouer), avoir la pêche (être en forme) …

Mais j’imagine que vous en connaissez des tonnes. Alors, si vous pouviez m’aider (en précisant si possible la signification de l’expression), ce serait super !

A vos méninges toutes !

26 réflexions au sujet de “Avis de recherche”

  1. Etre haut comme trois pommes
    Se faire « carotte » (language « teenage ») : se faire avoir , se faire piquer un objet
    Avoir la patate meme signification qu’avec la peche!!
    « La » bonne poire
    Etre rouge comme une tomate
    Le retour du « Jedi » ( Star Wars ) : le jet d’ail ( pour le jeux de mot ) qui signifie avoir mauvaise haleine
    Avoir la tete comme une pasteque

  2. « Avoir la banane » : avoir le sourir
    « C’est la fin des haricots » :c’est fini, plus rien à espèrer
    « choper le melon »: avoir la grosse tête »
    « les carottes sont cuites » : c’est fait, y a plus de suspens…
    « pour la queue des prunes » : pour rien du tout
    « gagner 3 ronds de carrottes et demi » : gagner 3 fois rien …
    « ramener sa fraise » : donner son avis, la ramener, sans que ce soit demandé
    « ça part en cacahuette »: situation qui dérape…
    « avoir le c– en choux-fleur » : je te laisse imaginer la définition ! lol
    « t’as 1 petit pois dans la tête ! » : être un peu bête…
    Y a bien « avoir la carte kiwi », mais je ne sais pas si ça marche … lol
    « qu’il est chou ! » : qu’il est mignon !
    « la haute patate » : spéciale dédicace à toi Bernard !
    « ça vaut pas un radis ! » : ça vaut rien !
    + toutes les expression à connotation sexuelle ! mais…
    avec l’abricot, les mirabelles…

    C’est tout pour l’instant, mais j’en retrouverai !

  3. Bête comme chou
    Coeur d’artichaut (inconstant en amour selon Robert)
    Un vrai navet
    L’air cornichon
    Mettre du beurre dans les épinards
    C’est la fin des haricots
    Travailler pour des haricots ou des queues de prune
    Les carottes osnt cuites
    N’avoir plus un radis
    Une feuille de chou (mauvais journal)
    Etre dans les choux (avoir échoué)
    Rentrer dans le chou (quand on n’a pas de lard)
    Faire ses choux gras de quelque chose
    Bout de chou
    T’as rien dans le chou ou dans le citron

  4. Quel sens tu donnes à LEGUME, Bernard ? Quelle définition tu retiens ?
    Apparemment pas « légumineuse » puisque tu cites le CHOU
    Pas « plante potagère » non plus puisque tu évoques la PECHE
    Les FRUITS sont compris dedans ????

  5. Comme moi, tu n’avais pas bien lu l’énoncé…
    Les yeux noisette (et en amande)
    Prendre ou donner une châtaigne ou un marron
    Etre marron
    Compter pour des prunes
    Sucrer les fraises

  6. Intéressant, d’un point de vue historique, l’expression « y aller pour des prunes ». Elle vient de l’époque des Croisades. Les occidentaux ont voulu convertir à leur religion les pratiquants de l’Islam mais n’y sont pas arrivés, magré deux tentatives. Par contre, ils ont ramené de là-bas des variétés de prunes, dont la prune d’ente qui n’est autre que le célèbre « pruneau d’Agen ». D’où l’expression : « y aller pour des prunes » !

  7. Aïe, aïe, aïe, Vincent : le chou est une crucifère et non une légumineuse ! Peut-être « sucres-tu déjà les fraises », pour reprendre la dernière expression de Anne !
    J’ai mis « fruits et légumes » au sens large. Le mot « légume » est un terme assez bizarre car il n’existe pas d’un point de vue botanique. La tomate ou les haricots en grain ne sont pas considérés comme des fruits, alors que, botaniquement parlant, ce sont des fruits.

  8. – En avoir gros sur la patate (en avoir gros sur le coeur)
    – Tu me casses les noix (idem : tu me casses les couilles)
    – Etre aux oignons, être aux petits oignons (être bien, aux petits soins, dans les meilleures conditions possibles).
    – S’occuper de ses oignons (s’occuper de ses affaires)
    – La course à l’échalote (se dit d’une compétition, parfois puérile, où tous les moyens sont bons pour arriver le premier)
    – Il a tout d’une asperge (se dit d’un adolescent qui a grandi trop vite)

  9. Je le sais bien que le chou n’est pas une légumineuse, Bernard (par contre tu m’apprends que c’est une crucifère)… puisque c’est sa présence qui laissait entendre que tu ne retenais pas la définition originelle de « légume » (plante légumineuse utilisée dans l’alimentation).

    Je me suis plongé dans le Robert en 9 volumes et, si j’ôte tous ceux que vous avez déjà listés, il reste encore… pour les plantes potagères :

    être à l’ail (être savoureux mais un peu vulgaire)
    aller aux asperges (faire le trottoir)
    tirer la carotte (tirer au flanc)
    tirer des carottes à qqun (lui extorquer, par ruse, des aveux)
    une carotte (un échantillon de sol, de bois, de glace)
    opusser comme un champignon (rapidement)
    appuyer sur le champignon (accélérer)
    s’y entenrde comme à ramer des choux (ne rien savoir faire)
    ménager la chèvre et le chou (ne pas trancher)
    rien dans la citrouille (la tête)
    passer un coup de cornichon (de téléphone)
    quelle courge ! (idiot(e))
    n’avoir plus de cresson sur le caillou (cheveux)
    blanc comme une endive
    aller aux épinards (prendre l’argent d’une prostituée)
    compter les fèves (s’ennuyer)
    courir sur le haricot (importuner)
    du sang de navet (lâche, mou)
    en rangs d’oignons (en file indienne)
    occupe toi de tes oignons (tes affaires)
    couvert comme un oignon (avec plusieurs couches de vêtements)
    faire de l’oseille (s’enrichir)
    comme une papate (mal)
    ne plus avoir de persil sur le crâne (cheveux)
    aller au persil (racoler les clients)
    manger les pissenlits par la racine (être motr et enterré)
    faire le poireau (attendre)
    manger des pois chauds (^tre embarassé pour s’expliquer)
    aller comme pois au pot (vite)
    le nez en pomme de terre (rond et boursouflé)
    une salade (un mélange confus)
    vendre sa salade (baratiner)
    raconter des salades (idem)
    un salsifis (un doigt)

    Pas besoin de chercher également pour les fruits, le site conseillé par Nico (que je suis allé voir après ma recherche… argl !) paraît bien complet…
    A propos j’aime beaucoup son « retour du jet d’ail » !

  10. Presser le citron
    Ramener sa fraise
    Tomber dans les pommes
    Pimenter une conversation
    Avoir (ou pas) de l’oseille
    Avoir un petit pois dans la tête (ça marche aussi avec le pois chiche)
    C’est pour notre pomme
    En faire toute une salade

    Je ne mets pas les triviales puisque que c’est pour une expo.

    Dis-donc, Vincent, tu pars toujours en vacances avec les 9 volumes de ton dictionnaire ?

  11. Non, non, Anne, tu peux mettre les plus triviales, je fermerai mes oreilles chastes ! Et puis, peut-être que je pourrais utiliser ces expressions pour mettre au point une véritable « triviale poursuite » !

    Ca me fait penser que l’origine de l’expression « ça me court sur le haricot » (ça m’emmerde) a pour origine le morpion qui court sur le pénis (d’après Jérôme Goust « l’encyclopédie du jardinier »).

  12. Variations sur le thème du haricot :

    – Un vrai haricot (expression employée par Zola dans Pot-Bouille à propos d’un maigre)

    – gagner des haricots, travailler pour des haricots (bosser pour pas grand chose)

    – haricoter (d’après le Littré : spéculer mesquinement au jeu ou dans les affaires, faire des affaires minimes)

    – « t’as mingé des haricots qu’ont pas voulu cuire ! » (exprssion ch’timi qui signifie : « tu es de mauvaise humeur »

    – le haricot en grain a une connotation sexuelle et a pour signification le clitoris. Ainsi cette expression très imagée de René Fallet dans « le Beaujolais nouveau est arrivé » : « il se passe que Prunelle, elle a le haricot à la portière »

    – le haricot a aussi comme connotation sexuelle le sexe masculin. Ainsi ces vers de Théophile de Viau :
    Je voudrais belle brunette,
    Voyant votre sein rondelet
    Jouer dessus de l’épinette
    Et au-dessous du flageolet.
    Théophile de Viau est un « poète libertin » (1590-1626) qui est mort très jeune. De la syphilis ? Faute d’avoir trainé son haricot dans tous les bouges de Paris ?

  13. Et encore :
    Aller aux fraises
    Couper la poire en deux
    Mi-figue, mi-raisin
    Une grosse légume
    Bourré comme un coing – selon Alain Rey, c’est la rondeur qui serait l’une des raisons du choix de ce fruit
    Entre la poire et le fromage – au XVIIe, le fromage se mangeait après les fruits, ce qui explique l’ordre des mots dans l’expression
    Bon comme la romaine – si, si, c’est bien de la salade qu’il s’agit, importée en France au XVe , elle était réputée comme délicieuse (au goût) alors que dans l’expression, bon signifie d’une grande bienveillance, voire bonne poire
    Cœur d’artichaut vient de la locution proverbiale « cœur d’artichaut, une feuille pour tout le monde »

    Les triviales, pour faire plaisir à Bernard.
    Avoir la framboise en folie, à peu près synonyme de Avoir la fraise à la crème – se disent d’une femme qui aime ça
    Cueillir la fraise – faire l’amour
    Sucer la pêche – s’embrasser
    Obsédé du poireau – se dit d’un homme qui aime ça
    Eplucheuse de lentilles – lesbienne
    Bouffer la figue – c’est assez parlant, non ?
    Arroser le cresson, synonyme de arroser le persil – allez, un peu d’imagination

  14. Effectivement, tout celà est très trivial mais tellement agréablement imagé, je pense d’ailleurs que ça va faire plaisir à d’autres lecteurs du blog (pas vrai, Nico ?) et pas à moi seulement.

    « Bon comme la romaine ! » Ah, bon, c’est de la salade qu’il s’agit ? Moi qui pensais aller passer mes vacances en Italie … ! Autant aller en Bretagne alors !

    Continuons la série par des VARIATIONS SUR LE THEME DU POIS (expressions toutes tombées en désuétude) :
    – donner un pois pour une fève (donner peu pour obtenir davantage)
    – rendre des fèves pour des pois (rendre la pareille, le mal pour le mal)
    – « vous êtes la fleur des pois » (compliment adressé à une jolie fille, dans la chanson de Brassens « la femme adultère »)
    – « il ne verra pas la fleur de pois » (se dit d’un poitrinaire qui ne verra pas le prochain printemps)
    – remuant comme un pois (se dit d’une personne très agitée… même en amour ?)
    – faire le pois véreux (faire l’hypocrite)
    – « ceux qui me feront des pois, je leur ferai de la purée » (je me vengerai)
    – jeter des pois devant les pigeons (sonder le terrain)
    – « vous ais-je vendu des pois qui n’ont pas voulu cuire ? » (signifie « vous ais-je fait des reproches ? »)
    – il y avait des pois sur la première marche (signifie : « il est tombé dans l’escalier »)
    – avaleur de pois gris (se dit de quelqu’un qui mange de tout)
    – ventre à pois (se dit d’un goulu)
    – souffler des pois (respirer péniblement, ronfler ou lâcher des vents)
    – ramasser les pois chiches avec la cruche (se dit d’une personne de petite taille)
    – savoir distinger le pois chiche du haricot (se dit d’une personne perspicace)
    – avaleur de pois chiche (se dit d’un goinfre)
    – marchand de pois chiches grillés (se dit d’un grossier personnage)
    – avoir des pois chiches dans les oreilles (être sourd)

  15. Extraits du dictionnaire d’argot d’Auguste le Breton :

    Asperge : sexe de l’homme
    Avec son asperge, Firmin le Rapide n’était pas à la veille de manquer de gonzesses ! Monté comme un bourricot qu’il était.

    Aller aux asperges : se dit d’une femme qui va chercher fortune sur le trottoir
    Zulma la Blonde n’avait pas le temps de rêvasser. Fallait qu’elle aille aux asperges pour son homme qu’avait de gros besoins.

    Cerise : visage, physionomie
    En s’apercevant qu’on y avait engourdi son lacsé, la sœur faisait une drôle de cerise.
    (lacsé = sac à main)

    Chou :
    1° Tête
    Au jour de l(an, les caves se collent toujours un bitos en papier sur le chou. Ils s’amusent, qu’ils disent.
    2° Intelligence, mémoire, cerveau
    Elle n’avait pas assez de chou pour qu’on lui refile nos fafs. Deux minutes après, elle les aurait paumé.
    (fafs = papiers d’identité)

    Citron : Tête, intelligence. Synonyme de chou
    Y a pas, faut en avoir dans le citron pour être toubib ou débardot.
    (débardot = avocat de la défense)

    Gelée de coing : grave ennui
    Avec deux meutres sur le cuir, Titin se trouvait dans une drôle de gelée de coing.

    Couloir à lentilles : anus
    Le p’tit Blondin s’en était fait filer un coup dans le couloir à lentilles par le vieux Pistache, qu’avait pris ces mœurs-là aux durs.

    Gland : sexe de l’homme
    Même au Fourcy, les sœurs voulaient pas monter Popof le Bulgare car il avait un gland gros comme un bras d’enfant.

    Jambes en haricots verts : jambes très maigres et cintrées
    Paulette avait une belle petite bouille et des roberts qui faisaient la pige à ceux de Lolo, mais, hélas, elle avait les jambes en haricots verts et ça refroidissait les amateurs de cuisses rondes.

    Etre marron : être victime
    Juste comme il déplanquait de sa piaule, Tatave avait été marron par les perdreaux.
    (perdreaux = flics)

    Mûre : coup de poing
    Avec Hector le Joberi, c’était toujours le même traitement. Tant qu’il n’avait pas effacé une mûre dans la poire, il emmerdait son monde.

    Noix : fesse
    Avec les noix qu’elle avait, la môme Yvonne était pas à la veille de manquer de beurre pour étaler sur son pain.

    Oignon :
    1° sphincter anal
    Bonne fille et le cœur sur la main, la grosse Lulu filait son oignon aux amateurs de terre jaune qui la suppliaient.
    2° Chance
    C’était un plaisir de monter sur un casse avec Roger le Crétin. Il avait tellement d’oignon qu’on était sûr de passer au travers et de redécarrer avec le maxi en diams et en fafiots grand format.
    (fafiots = billets de banque)

    Piment : Nez. Synonyme de pif
    La vieille Mélie avait un piment terrible et, pour la caver, fallait se lever de bonne heure !

    Poire : Visage, physionomie
    Avec une poire comme la sienne, Nini, qui faisait penser au musée Dupuytren, arrivait tout de même à lever des michetons. Ce qui prouvait que les miracles n’ont pas lieu qu’une fois.
    (le musée Dupuytren était un musée d’anatomie pathologique !)

    Poire blette : individu de peu d’envergure
    Alex les Beaux Foulards pouvait bien jouer au marle. Dans le fond, c’était qu’une poire blette que sa nana mettait au pli.

    Radis : pied. Jadis, orteil
    Durant le banquet, les pedzouilles, plutôt habitués aux sabots, avaient ôté leurs belles tatanes pour soulager leurs radis.

  16. VARIATIONS SUR LE THEME DU PERSIL
    – sentir la persinée (pour désigner un suspect d’hérésie, le persil ayant été souvent associé au diable)
    – arracheurs de persil (se disait des compagnons de rivière qui remontaient les bateaux avec des cordes, ce qui les obligeait à se courber comme s’ils arachaient du persil – d’après Furetière en 1708)
    – persiller (se dit d’un peintre qui parsème un tableau de petits points verdâtres)
    – faire son persil (se montrer en public pour se faire admirer)
    – “on pourrait y semer du persil” (se dit d’une personne qui a les pieds crasseux)
    – plier son profit dans une feuille de persil (les affaires ont mal marché)
    – gagner son persil (petite fraude : se disait d’une cuisinière qui déclarait à ses maîtres un faux prix sur ce qu’elle avait acheté)
    – il pleut (ou il grêle) toujours sur le persil (le malheur poursuit toujours les pauvres). Ainsi dans la chanson de Brassens :
    Au ciel de qui se moque-t-on ?
    Quand il grêle sur le persil
    C’est bête et méchant, je suggère
    Qu’on en parle au prochain concile.
    Dieu s’il existe, il exagère.

    Et puis quelques formules argotiques :
    – “ne plus avoir de persil sur sa tête de veau” (être chauve)
    – “ça n’a pas encore de persil sous le nez et ça veut faire de la morale à papa” (Aristide Bruant, 1901) (ne pas avoir de moustache)
    – “arroser le persil” (éjaculer)

    Vincent parlait de l’expression “aller au persil” concernant les prostituées qui racolent les clients. A ce propos, citons la phrase de Zola dans “Nana” en 1979 : “C’est la grande retape, le persil au soleil clair, le raccrochage des catins illsutres”.
    Et citons aussi les mémoires de Canler (ancien chef de la Sûreté) qui distinguait en 1862 quatre sortes de prostituées : “les honteuses, les travailleuses, les rivettes (?) et les persilleuses”. S’il y avait dans les lecteurs de ce blog, des habitués nocturnes du quartier de la gare à Besançon, qui pourraient nous éclairer sur ces quatres nuances, ça pourrait peut-être rendre service à d’autres lecteurs !

  17. Finalement, quant on regarde bien, toutes ces expressions datent de très longtemps. Si l’on prend les fruits et légumes qui sont arrivés en France il y a quelques siècles seulement, on s’aperçoit qu’aucune expression ne leur est consacrée. Ainsi, la tomate, le poivron, le piment …
    La tradition orale n’a t-elle pas évolué au cours des derniers siècles ? C’est vraiment étonnant qu’un fruit comme la tomate, aussi usuel et aussi particulier, n’ait pas inspiré le langage populaire (hormis l’expression « rouge comme une tomate ») !
    Par contre, les légumes très anciens, tels que les pois, les choux, le persil, la salade… font l’objet d’un très grand nombre d’expressions.

  18. Quelques expressions supplémentaires extraites de :
    « le botaniste en herbe » Jean-Baptiste de Vilmorin éditions Philippe Rey 2006 p.192
    « Ne pas travailler sans fruit.
    Le fruit le plus mûr ne tombe pas dans la bouche.
    Un fruit gâté en gâte cent.
    Fruit précoce et fruit durable font deux.
    Fruit défendu chatouille le palais…
    Donner la pomme à la plus belle (allusion au jugement de Pâris).
    Pomme pourrie dans un panier fait rebuter la panerée.
    Se donner à plus de diables qu’il n’y a de pommes en Normandie.
    C’est une pomme de discorde.
    Même pour faire cuire une pomme, il faut savoir comment…
    Ne pas promettre poires molles.
    Garder une poire pour la soif.
    Quand la poire est mûre, elle tombe.
    Etre la poire dans une affaire.
    Entre la poire et le fromage.
    Partager la poire en deux…
    Ne mange pas de cerises avec les grands ou c’est folie de manger des cerises avec son seigneur.
    A merle saoul, les cerises sont amères.
    Devenir rouge comme une cerise.
    Il faut aussi veiller à se garder du défaut d’avarice et :
    Ne pas faire d’une cerise trois morceaux…
    Qui a mangé la noix peut bien se charger des coquilles.
    Qui a des noix en casse, qui n’en a pas s’en passe…
    La fortune envoie des amandes à ceux qui n’ont plus de dents.
    Qui veut manger de l’amande, qu’il la casse.
    Mieux vaut mûrier qu’amandier.
    Année de noisettes, année de mariages
    Bonne femme, bon ami, bon melon, il n’est pas à foison…
    Mangez de nos prunes, nos cochons n’en veulent plus.

  19. Quel dommage que beaucoup de ces expressions soient tombées en désuétude !

    Merci Pascale pour toutes ces expressions que nous n’avions pas recensées.
    Chacun d’entre nous avait trouvé des expressions avec des noms de fruits mais nous avions tous oublié le mot « fruit » lui-même alors que nous avions le nez dessus !

    Tout comme nous avons aussi oublié les quatres premières notes de la 5ème symphonie de Beethoven : « Pom’ Pom’ Pom’ Pommes ! »

  20. je vois Bernard que Sylvain en a pris de la graine !
    je parle des jeux de mots à la dupdup bien-sûr
    une vrai marque de famille !
    et dire que ça me fait toujours rire !

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