Ce matin, j’ai vu un oiseau qui couvait ses oeufs. Malgré la canicule !
Ah, s’il savait qu’il est en train de couver des oeufs cuits dur ! Je n’ai pas osé le lui dire !
15 réflexions au sujet de “Oeufs cuits dur”
Cet après-midi à 15H, les eaux du Rhône et du Rhin ont battu les records historiques de température qui dataient de la canicule de 2003 (source : Service Hydrologique National de Suisse). Et comme c’est toujours en août que les eaux sont les plus chaudes, le pire est encore à venir.
Seul avantage à la situation : on pourra, pour la première fois de l’histoire de l’humanité, pêcher des poissons frits. Ah, on n’arrête pas le progrès !
Bravo Bernard ! Cette photo du petit gravelot me rappelle quelques très bons souvenir commun ! …
Tu l’as prise en affût ?
Est-ce à l’endroit où nous sommes allé la dernière fois ?
En tous cas, superbe photo ! … Surtout lorsque l’on sait à quel point cet oiseau est craintif ! … Le + délicat étant de s’en approcher d’assez près !
Non, non, j’ai un peu triché, c’est la photo de ma photothèque qui illustrait le plus mes propos. En fait, elle date de presque vingt ans. Elle a été prise dans la vallée du Doubs à Petit Noir. Je l’ai faite avec mon ami Michel. L’appareil photo est à 1 mètre du nid et nous déclenchions à distance, grâce à un long fil de 50 mètres. Nous observions à la longue-vue et dès que l’oiseau était sur le nid, clic-clac, merci Kodak !
Celà dit, je pense que l’exemple est pris très à-propos. Je ne suis pas sûr que le petit gravelot puisse mener à bien sa couvaison avec une telle chaleur. Ce serait étonnant que les oeufs puissent se développer. J’imagine que les embryons doivent crever au-dessus d’une température qui ne doit guère dépasser 40°C. Et sur les cailloux en pleine chaleur, c’est vite atteint !
Ok, d’accord ! j’me souviens maintenant pour la photo ! Tu m’avais fait prendre connaissance de cette anecdote d’il y a 20ans avec le fil de 50 m.
(ce qui m’avait surpris d’ailleurs ! j’ignorais l’existance d’un tel dispositif…)
Mais bon, avec les oiseaux, on est bien obligé de ruser ! …
Oeufs cuits dur, poissons frits et même sans payer: sauna (+ que hamam…) dans nos maisons ou apparts !
décidement, il n’y a vraiment que des avantages à cette canicule ! …
Un jour Bernard, il faudra bien que tu nous fasses un article (voire plus) sur tes techniques d’affût et de photographies animalières. Tu as des choses à nous apprendre, dans ce domaine-là aussi.
OH oui, dis, apprends nous ! s’il te plait !
C’est vrai ce que dit Vincent, tu dois en connaître un rayon !
Pour ma part, et à mon humble petit niveau d’amateur…
… Pour pratiquer très assiduement la photo et donc aussi de temps en temps l’affût, je dirais que c’est vraiment très compliqué de pouvoir approcher les animaux, les oiseaux et de pouvoir les observer, les admirer ! …
Il faut une GRANDE, TRES GRANDE dose de patience et je pense aussi qu’il faut très bien connaître l’animal ou l’oiseau concerné ! (modes de vie, alimentation, comportement, habitat, etc…)
Et il faut être SURTOUT passionné ! C’est la base de tout ! sinon, on se découragerait vite ! …
Enfin, pour planter l’affût ou le construire (c’est selon…), il faut auparavant avoir déjà repèré les lieux, et savoir le + précisement possible où se trouvera la « cible », où l’on pourra la voir assurement ! …
Autre chose:
N’avez vous jamais remarqué quelquechose de rageant ? :
Lorsque vous êtes en voiture et que vous passez le long de champs, de forêts ou de cours d’eau sans pouvoir vous y arrêter…
C’est toujours à ce moment là (et comme par hazard…) qu’un rapace (par exemple), superbe, magnifique sort de nullepart comme pour mieux vous narguer et vient tutoyer votre véhicule sans que vous ne puissiez faire quoi que se soit ! alors même que vous n’étiez pas en train de le « traquer » ! Grrrr !
En +, bien sûr, c’est aussi à ce moment que vous vous apercevez que la route ne vous permet pas de faire un « arrêt d’urgence » et que vous n’avez pas votre appareil photo sur vous !
Pas vrai ? ça ne vous l’a jamais fait ?
Et bien sûr, lorsque vous arrivez, plein d’entrain pour faire de l’affût, rien ne se passe ou presque ! …
Moi j’dis, c’est pô juste !!!
Oui, je pourrais effectivement faire quelques articles sur ma pratique de la photographie animalière mais je ne suis pas un technicien, bien au contraire.
Je déteste les déclencheurs à distance (même si je l’ai utilisé à l’occasion, dont sur la photo de cet article), je n’aime pas faire des branchements de flash, de moteur sur l’appareil … C’est toujours trop compliqué pour moi.
Non, je suis juste un gamin qui faisait des cabanes en forêt quand il était petit, qui a grandi et qui a trouvé dans la photographie animalière un moyen « officiel » de continuer à faire des cabanes pour se cacher et pour pouvoir observer, sans être vu, le petit monde de la forêt. Rien de plus ! ça vous en bouche un coin, non ?
C’est le petit monde de Tom Sawyer… :p
Bernard, pour les guêpiers de ta galerie d’images… il y avait bien un flash et un déclencheur à distance, nan ?
Oui, flash et déclenchement à distance, l’appareil photo et le flash étant à 2 mètres du nid, moi étant caché dans un affût une dizaine de mètres en retrait.
Interressant !
Je n’avais pas pensé que ce dispositif visiblement très efficace a été utilisé pour ces photos du guêpier…
Mais alors, ce fut la même chose pour les photos du torcol par exemple ?
(on voit bien le flash éclairant impécablement l’oiseau, ainsi que le « noir » dans l’arrière plan…) Je me demandais même si ces photos du torcol avaient été prise la nuit ! …
Pour les photos de torcol, c’est un peu différent. Je suis dans ma voiture sur un parking, à 2 mètres du nid. L’appareil photo est sur pied à l’extérieur. Depuis l’intérieur, j’ai le doigt sur le déclencheur de l’appareil. J’ai mis un filet de camouflage sur la voiture. Le fond (feuillage) est trop loin pour être suffisamment éclairé par le flash, ce qui explique qu’il apparaît noir.
La prochaine fois, steuplé, retourne l’appareil… ton dispositif (et surtout ton camouflage) m’intéresse autant (voire plus) que l’oiseau visé, ok ?
Cet après-midi à 15H, les eaux du Rhône et du Rhin ont battu les records historiques de température qui dataient de la canicule de 2003 (source : Service Hydrologique National de Suisse). Et comme c’est toujours en août que les eaux sont les plus chaudes, le pire est encore à venir.
Seul avantage à la situation : on pourra, pour la première fois de l’histoire de l’humanité, pêcher des poissons frits. Ah, on n’arrête pas le progrès !
Bravo Bernard ! Cette photo du petit gravelot me rappelle quelques très bons souvenir commun ! …
Tu l’as prise en affût ?
Est-ce à l’endroit où nous sommes allé la dernière fois ?
En tous cas, superbe photo ! … Surtout lorsque l’on sait à quel point cet oiseau est craintif ! … Le + délicat étant de s’en approcher d’assez près !
Non, non, j’ai un peu triché, c’est la photo de ma photothèque qui illustrait le plus mes propos. En fait, elle date de presque vingt ans. Elle a été prise dans la vallée du Doubs à Petit Noir. Je l’ai faite avec mon ami Michel. L’appareil photo est à 1 mètre du nid et nous déclenchions à distance, grâce à un long fil de 50 mètres. Nous observions à la longue-vue et dès que l’oiseau était sur le nid, clic-clac, merci Kodak !
Celà dit, je pense que l’exemple est pris très à-propos. Je ne suis pas sûr que le petit gravelot puisse mener à bien sa couvaison avec une telle chaleur. Ce serait étonnant que les oeufs puissent se développer. J’imagine que les embryons doivent crever au-dessus d’une température qui ne doit guère dépasser 40°C. Et sur les cailloux en pleine chaleur, c’est vite atteint !
Ok, d’accord ! j’me souviens maintenant pour la photo ! Tu m’avais fait prendre connaissance de cette anecdote d’il y a 20ans avec le fil de 50 m.
(ce qui m’avait surpris d’ailleurs ! j’ignorais l’existance d’un tel dispositif…)
Mais bon, avec les oiseaux, on est bien obligé de ruser ! …
Oeufs cuits dur, poissons frits et même sans payer: sauna (+ que hamam…) dans nos maisons ou apparts !
décidement, il n’y a vraiment que des avantages à cette canicule ! …
Un jour Bernard, il faudra bien que tu nous fasses un article (voire plus) sur tes techniques d’affût et de photographies animalières. Tu as des choses à nous apprendre, dans ce domaine-là aussi.
OH oui, dis, apprends nous ! s’il te plait !
C’est vrai ce que dit Vincent, tu dois en connaître un rayon !
Pour ma part, et à mon humble petit niveau d’amateur…
… Pour pratiquer très assiduement la photo et donc aussi de temps en temps l’affût, je dirais que c’est vraiment très compliqué de pouvoir approcher les animaux, les oiseaux et de pouvoir les observer, les admirer ! …
Il faut une GRANDE, TRES GRANDE dose de patience et je pense aussi qu’il faut très bien connaître l’animal ou l’oiseau concerné ! (modes de vie, alimentation, comportement, habitat, etc…)
Et il faut être SURTOUT passionné ! C’est la base de tout ! sinon, on se découragerait vite ! …
Enfin, pour planter l’affût ou le construire (c’est selon…), il faut auparavant avoir déjà repèré les lieux, et savoir le + précisement possible où se trouvera la « cible », où l’on pourra la voir assurement ! …
Autre chose:
N’avez vous jamais remarqué quelquechose de rageant ? :
Lorsque vous êtes en voiture et que vous passez le long de champs, de forêts ou de cours d’eau sans pouvoir vous y arrêter…
C’est toujours à ce moment là (et comme par hazard…) qu’un rapace (par exemple), superbe, magnifique sort de nullepart comme pour mieux vous narguer et vient tutoyer votre véhicule sans que vous ne puissiez faire quoi que se soit ! alors même que vous n’étiez pas en train de le « traquer » ! Grrrr !
En +, bien sûr, c’est aussi à ce moment que vous vous apercevez que la route ne vous permet pas de faire un « arrêt d’urgence » et que vous n’avez pas votre appareil photo sur vous !
Pas vrai ? ça ne vous l’a jamais fait ?
Et bien sûr, lorsque vous arrivez, plein d’entrain pour faire de l’affût, rien ne se passe ou presque ! …
Moi j’dis, c’est pô juste !!!
Oui, je pourrais effectivement faire quelques articles sur ma pratique de la photographie animalière mais je ne suis pas un technicien, bien au contraire.
Je déteste les déclencheurs à distance (même si je l’ai utilisé à l’occasion, dont sur la photo de cet article), je n’aime pas faire des branchements de flash, de moteur sur l’appareil … C’est toujours trop compliqué pour moi.
Non, je suis juste un gamin qui faisait des cabanes en forêt quand il était petit, qui a grandi et qui a trouvé dans la photographie animalière un moyen « officiel » de continuer à faire des cabanes pour se cacher et pour pouvoir observer, sans être vu, le petit monde de la forêt. Rien de plus ! ça vous en bouche un coin, non ?
C’est le petit monde de Tom Sawyer… :p
Bernard, pour les guêpiers de ta galerie d’images… il y avait bien un flash et un déclencheur à distance, nan ?
Oui, flash et déclenchement à distance, l’appareil photo et le flash étant à 2 mètres du nid, moi étant caché dans un affût une dizaine de mètres en retrait.
Interressant !
Je n’avais pas pensé que ce dispositif visiblement très efficace a été utilisé pour ces photos du guêpier…
Mais alors, ce fut la même chose pour les photos du torcol par exemple ?
(on voit bien le flash éclairant impécablement l’oiseau, ainsi que le « noir » dans l’arrière plan…) Je me demandais même si ces photos du torcol avaient été prise la nuit ! …
Pour les photos de torcol, c’est un peu différent. Je suis dans ma voiture sur un parking, à 2 mètres du nid. L’appareil photo est sur pied à l’extérieur. Depuis l’intérieur, j’ai le doigt sur le déclencheur de l’appareil. J’ai mis un filet de camouflage sur la voiture. Le fond (feuillage) est trop loin pour être suffisamment éclairé par le flash, ce qui explique qu’il apparaît noir.
La prochaine fois, steuplé, retourne l’appareil… ton dispositif (et surtout ton camouflage) m’intéresse autant (voire plus) que l’oiseau visé, ok ?