Confucius a dit un truc du genre « L’important n’est pas de tomber mais de toujours se relever ».
Cette citation m’est revenue en mémoire en regardant cette magnifique vidéo de Vincent Tesson qui parle de l’accident qu’il a eu (chute de 10 m qui a failli lui coûter la vie). Il y parle de plein de choses essentielles. Tous ceux qui ont vécu des événements graves dans leur vie comprendront ce qu’il dit. Les autres je ne sais pas … mais à mon avis cette vidéo peut nous apporter des tas d’enseignements, quelque soit le vécu de chacun.
C’est un petit article que je dédie à Jacqueline.
C’est une philosophie de l’affût, et une résilience de la biologie …. chez un individu hypersensible , communicant , et sait jongler avec les mots…….
Deux autres citations de Vincent Tesson, trouvées sur sa page wikipedia.
1ère citation, trois mois après l’accident :
« Ces trois mois de repos, de sobriété, de silence, d’examen de moi-même ont été bénéfiques. Ma vie était un carnaval endiablé et légèrement suicidaire, il était bon de ralentir un peu les chaudières intérieures, de descendre du train. Je conserve une paralysie de la face qui me donne un air de lieutenant prussien de 1870. J’ai aussi perdu l’ouïe à l’oreille droite mais, étant partisan du silence, que René Char appelait « l’étui de la vérité », je ne m’en plains pas. Notre société est devenue hystérique et bruyante »
2ème citation :
« L’alpinisme permet d’accroître l’intensité de l’existence. Ce qui se passe en termes de sensations, le temps d’une ascension, peut être équivalent à dix années de vie. Pour moi, les façades des immeubles étaient des parois, les rues des vallées, les toitures des plateaux et les aiguilles des églises des pics. Je finissais par voir les villes comme un massif. Il y avait une distorsion du regard. Ça fait une bonne vingtaine d’années que j’aurais dû m’écraser. Il y a une espèce de démon qui s’est épanoui en moi. C’est une escalade totalement adolescente, peu recommandable, plus proche de la roulette russe que de l’alpinisme. Ça me plaisait beaucoup de vivre tout le temps sur ce fil. Jusqu’au jour où ça s’est mal terminé »
mais comme c’est gentil de me dédicacer un article.
cet après-midi j’ai récidivé et suis retombée sur quoi……………….je vous laisse deviner……..
et ça fait mal où c’est déjà bleu, mais je ne dis rien à Jean……………..
et ce Jean qui veut que j’aie toujours mon téléphone autour du cou était dans le jardin sans son téléphone
j’ai donc appelé le service de surveillance nommé SDS qui est arrivé pendant que Jean était dans le jardin.
Je ne vais pas tout expliquer mais il y avait derrière mon FR un gros obstacle et je ne pouvais ni reculer, ni avancer, je me suis levée en oubliant de freiner et me suis de nouveau retrouvée,,,,,,,,,,,,,,,,,,où ? sur la moquette………..
je n’en veut pas à Jean de n’avoir pas eu son téléphone, il ne va pas bien, c’est lui qui perd la mémoire…………….et chez SDS ils sont tellement gentils……………
C’est tellement utile et bénéfique d’entendre des paroles intelligentes dans le contexte que nous vivons. Alors j’en rajoute une petite dose, grâce à cet entretien du même bonhomme avec Etienne Klein.
https://www.franceculture.fr/emissions/science-en-questions/quel-genre-de-science-est-la-geographie-selon-sylvain-tesson
Ah ce p. de téléphone… :biggrin:
Jacqueline, je te l’ai déjà dit, et j’espère que ton médecin en fera autant : arrête les galipettes !
:angry:
ben oui pour les galipettes mais si je n’avais pas mon téléphone autour du cou je ne pouvais pas appeler Jean qui était au fond du jardin, je n’ai pas une voix de stentor, et en plus Jean est devenu sourd, beaucoup plus que moi
Sylvain est bon, …. alors buvons !
Buvons mais ne nous blessons pas sur le Tesson de la bouteille !
On se fend bien la poire sur ce blog. :wassat: