LES CONSEILS A LA CON DU PROFESSEUR DUPDUP
Avez-vous une Rolex ? Non. Alors, vous avez sans doute raté votre vie. Désolé de vous l’apprendre mais c’est comme ça. C’est Seguala qui l’a dit. Et Séguala c’est pas un con. Quoique …! Car Pierre Desproges avait cru bon quand même de poser la question en son temps : « Jacques Séguéla est-il un con ? De deux choses l’une : ou bien Jacques Séguéla est un con, et ça m’étonnerait quand même un peu ; ou bien Jacques Séguéla n’est pas un con, et ça m’étonnerait quand même beaucoup !« .
Toujours est-il qu’un journaliste lui a posé une question pertinente à propos de MoiJe 1er. Cela se passait le 13 février dernier sur le plateau de France 2 : « l’image ostentatoire du président, ce côté Bling-bling de Nicolas Sarkozy, est-elle une erreur de communication ?« . Et notre aimable Jacques, le conseiller en communication des grands de ce monde, de répondre : « C’est une erreur journalistique. Comment peut-on reprocher à un président d’avoir une Rolex. Enfin … tout le monde a une Rolex. Si à cinquante ans, on n’a pas une Rolex, on a quand même raté sa vie ! ».
Triste constat donc : vous avez complètement raté votre vie. Que vous reste-t-il donc ? La pendaison ? Le gaz ? Que nenni ! Il vous reste la Rock’n Rolex Attitude. Comment, vous ne savez pas ce que c’est ? Normal, vous n’êtes pas les seuls, vu que j’ai inventé ce nouveau concept ce matin en me rasant.
L’idée est simple. Vous allez sur tous les sites internet où l’on vend des Rolex. Vous allez vite constater que sur le web, les Rolex sont souvent soldées. Des Rolex qui valent 14 000 euros, vous pouvez les trouver facilement à 12 000. Normal, c’est souvent des contrefaçons. Mais contrefaçon ou non, ce n’est pas grave. L’important est d’en acheter. Car en achetant une Rolex à 12 000 euros au lieu de 14 000, vous gagnez 2 000 euros. Si vous en achetez sept dans le mois, vous avez gagné 7 X 2 000, soit 14 000 euros. Sans rien faire. Juste en cliquant avec votre souris. Il vous reste quand même à attendre que le facteur vienne, faut tout de même pas exagérer … on ne devient pas riche aussi facilement !
14 000 euros dans le mois, ça fait une bonne petite somme quand même. Et en plus, c’est juste ce qu’il faut pour vous acheter … Acheter quoi ? Une Rolex, pardi ! Mais une vraie cette fois-ci. Que vous pourrez exhiber devant vos collègues (ou vos ex-collègues car avec 14 000 euros par mois, j’imagine que vous allez faire comme moi : arrêter de bosser).
Et en plus, vous n’aurez pas raté votre vie.
Elle est pas belle la vie ?
Et en plus les Rolex, elles sont laides. Je sais, on me répondra que la beauté est une notion tout à fait subjective. Alors, disons que Etincelle trouve que les Rolex sont laides.
Je n’ai pas de Rolex (laides, laides, laides) mais je n’ai pas raté ma vie parce que …
Pour mes 50 ans à moi, mes trois hommes (non, je n’ai pas un mari et deux amants mais un mari et deux garçons) se sont cotisés pour m’offrir une Tag Heuer. Elle ne coûte pas 14 000 euros mais quand même assez cher.
Elle est belle, belle, belle et je l’adore et c’est le cadeau de mes hommes à moi.
Tout ça pour dire que la valeur d’un objet n’est pas dans sa valeur marchande mais dans …..
Et ceux qui ont des objets uniquement pour le paraître font plus pitié qu’envie !
Alors je fais un crédit sur 60 mois pour me payer une Rolex et là je peux dire que j’ai réussi ma vie !!!!!
Un sourire de ma femme a bien plus de valeur que cette breloque .
Oui, mais ce gars là pense peut-être exactement le contraire : il pense que le sourire de sa breloque a bien plus de valeur que sa femme !
Peut-être parce que sa femme ne sourit jamais.
Quand on a de l’argent en veux-tu en voilà et qu’on n’est pas heureux, on se rattrape avec les montres Rolex.
N’empêche que dire que tous le monde a une Rolex est vraiment indécent.
Mais dans quel monde vivent-ils ces gens là ?
Je préfère le mien de monde, même sans Rolex !
Ta dernière phrase, je la dirais d’une manière différente :
« je préfère le mien de monde, surtout sans Rolex ! »
Et l’inverse, ça serait pas plus mieux : « Si a 50 ans on a une rolex, c’est qu’on a raté sa vie » ?????????????????????,
La photo de cet article est issue de ce site :
http://clementblog.wordpress.com/2009/02/23/episode-11-rolex-or-not-rolex/
Hé, tu as raison Oetincelleo, c’est laid une Rolex, en voici quelques exemples :
http://images.google.fr/images?q=rolex&oe=utf-8&rls=org.mozilla:fr:official&client=firefox-a&um=1&ie=UTF-8&sa=N&hl=fr&tab=wi
Ça sent quand même la crise de la cinquantaine ton petit calcul !
On peut le lire en se disant tiens, moi avec mon capital de 12000 neuros (allez on le sait maintenant que t’as pas les 14000 !), je pourrais (ouais, ouais), je POURRAIS me l’acheter ma VRAIE Rolex au prix de quelques pirouettes !
Bon, c’est sûr, en ayant vendu des tas de légumes, des plants de telle ou telle variété, des graines de ceci ou cela (et là, c’est vrai, ça coûte très cher ces petites choses vivantes et pas trafiquées), eh bien je pourrais en avoir des Rolex ! Et même autre chose que cette montre de prolo has-been de quinqua qui croit avoir la meilleure montre du monde !
Moi, j’ai une Franck Muller Monsieur, pas une montre connue de publicitaire !
Bon, c’est juste pour railler confortablement, parce que moi la cinquantaine, je m’en tape franchement. Enfin bon. Euh… vraiment quoi. C’est à dire assez sincèrement. C’est vrai que la sincérité, c’est… c’est pour bientôt quoi. Enfin encore quelques années. Pas beaucoup d’ailleurs. Les 50. Alors ça ne me concerne pas du tout. Enfin… pas beaucoup. Et ma montre, ben… pfff.
Merde !!!!!
J’ai totalement raté ma vie !
Ce qui est certain (j’ai ma fierté), c’est que les Rolex (très moches, c’est vrai Oetincello), qui pendent aux poignets de nos élites ne sont pas le prix de quelques pirouettes.
Saltos avants, arrières, triples axels et j’en passe Mesdames Messieurs.
C’est mérité !
Alors pour voir la montre des vrais riches voilà :
http://www.montres-de-luxe.com/Les-dix-montres-les-plus-cheres-du-monde-selon-le-magazine-Bilan_a435.html
Alors ces quinquas qui se croient de la haute sont des tocards. Ils auront toujours envie et jamais besoin : ça c’est le luxe du pauvre, savoir ce qu’il lui faut et pas ce qu’il devrait avoir.
Et bravo à Bernard pour nous faire partager ces tristes atermoiements.
Séguéla est à travers cette phrase un exemple de vulgarité.
Euh Bernard. Je déconnais tu sais. Moi je la trouve vachement bien ta montre.
Et tu sais les petites graines que j’ai oubliées sur la table, eh bien je regrette maintenant !
Tu m’crois ?
Ah ouaih, Etincelle!
Ce que ça peut être moche, une Rolex!!!!!!!!!!! Inimaginable!
En +; on vit très bien sans montre, même moins moche qu’une Rolex, dans un monde où l’heure est partout, à la téloche, à la radio, au taff, sur les murs de nos maisons, dans la bagnole.
Tiens, devant moi, je vois une vieille affiche de Julos Beaucarne avec sa montre—-cassée.
C’est ça qu’il faut faire, casser nos montres!
C’est exactement ça : la vraie richesse c’est de parvenir à se passer de montre et de plein d’autres trucs d’ailleurs.
Moi, j’ai une sorte d’horloge murale dans la cuisine pour savoir quelle heure il est par rapport au lever, aux repas, aux cuissons alimentaires, aux départs au bois ou à la rivière avec les collègues… et un vieux réveil électrique posé sur la tableau de bord de ma Renault Express 1988. Et basta !
Mon budget horloger ne dépasse pas les 50 centimes d’Euros tous les 10 ans. Et encore…
Quand Françoise et les filles (moi non plus je n’ai pas une femme et deux maîtresses) veulent me faire un présent, c’est un livre. Et intérêt à ce qu’il soit bon, autrement je leur conseillerai très ouvertement de ne pas le lire.
La véritable question n’est pas celle de la valeur réelle ou supposé de la Rolex, de telle putain de baraque ou de bagnole, etc. mais celle de l’attachement stupide aux signes extérieurs de considération sociale. Et cette question est plus vieille que Pharaon. C’EST LA QUESTION DE LA VANITE !
Et la vanité, nous dit le CNRTL :
A. [A propos d’une chose]
Caractère de ce qui est vain, de ce dont la réalité ou la valeur est illusoire. Synonymes : futilité, insignifiance, néant, vide. Vanité de la gloire militaire; vanité du monde, du siècle, des choses humaines; universelle vanité. « Vous n’êtes sensible qu’aux espérances dont vous auriez dû depuis longtemps reconnaître la vanité. À quoi sert de chercher le bonheur où il n’est pas? Vous vous raidissez contre l’ordre éternel » (Lamennais, Lettres Cottu, 1819, p. 58). » La faute est pour une part de se lier par le rien; la vanité « qui s’est étendue sur toutes choses » est cette captivité dont nous sommes à la fois les geôliers et les détenus » (Ricœur, Philos. volonté, 1949, p. 94).
− [P. allus. biblique] « Tout n’est que vanité. Pour un titre ils vendraient leur âme, en vérité! Vanité! vanité! tout n’est que vanité! » (Hugo, Hernani, 1830, IV, 1, p. 99).
B. − [À propos d’une personne]
1. Caractère d’une personne satisfaite d’elle-même et étalant complaisamment son plaisir de paraître. Synonymes : complaisance, fatuité, orgueil, suffisance. Basse, mesquine, petite, sotte vanité; flatter, ménager la vanité de quelqu’un. « Le frère de Pierre Gérard était un être d’une intelligence bornée, et très occupé de lui-même, des qualités qu’il pensait posséder. Il avait la secrète vanité d’être doué de tous les mérites et aurait voulu qu’on ne lui parlât que de lui, qu’on le régalât continuellement de son éloge » (Duranty, Malh. H. Gérard, 1860, p. 35).
La Rolex n’est qu’une forme banale de l »hydre vaniteuse et nous connaissons tous de ceux-là qui se gausserons des vains amateurs de breloques, alors que la vanité qui les occupe eux-mêmes, sous une forme plus banale, n’a fondamentalement rien à envier à celle des premiers.
Vous avez bien raison sur l’omniprésence du temps, il est rappelé partout.
Et en plus il faut que ça urge : rappeler vite, répondre pour avant-hier, viens-vite, c’est pour vendredi, à lundi !
Aliénation.
Alors plus que jamais l’option suivante : de vrais choix personnels et qu’on l’appelle décroissance ou simplicité volontaire (chez nos potes Québécois qui ont tout de même des expressions limpides, le problème n’est pas l’heure qu’il est mais quand est-ce qu’on mange bon !
Et me voilà revenu chez Pierre Rahbi avec son appellation de la décroissance (sobriété heureuse) et son conseil habituel : A table en France, au lieu de se souhaiter bon appétit, on devrait plutôt se dire « bonne chance ! ».
Et ces connards à Rolex n’y ont rien compris, ils préfèrent le pognon, n’en ayant rien à faire de nous pourrir nos projets jusqu’au trognon de la planète.
Bon ben j’vais bosser moi ! Faut bien gagner sa mont… sa croûte. :sick:
Je ne mets jamais de montre (ou alors très rarement, quand je vais à une réunion à Paris par exemple) mais je ne pense pas qu’avoir une montre soit une tare. Certains trouvent que l’absence de montre est difficile à gérer. D’autres au contraire qu’en avoir une est une contrainte. C’est fonction de ce que l’on fait, de ses activités. L’important est d’avoir le temps de faire ce qu’on a envie de faire dans la vie. Avec ou sans montre, ça n’a pas d’importance.
Quand je suis aux champs en train de faire mon jardin (plusieurs heures d’affilée chaque vendredi, samedi ou dimanche), je sais toujours l’heure qu’il est, à cause de la cloche de l’église de Geneuille que j’entends, et je m’organise en conséquence. Avoir l’heure, de cette manière ou d’une autre, ça permet un truc important avec lequel je suis sûr que vous serez au moins tous d’accord, c’est de ne pas louper l’heure de l’apéro !
Bon, une montre, OK. pour aller bosser, être ponctuel pour l’apéro… OK. POUR AVOIR L’HEURE QUAND ON PEUT PAS FAIRE AUTREMENT. OK.
Mais une Rolex ou une Mord-Moi-le-Noeud, mais putain, qu’est-ce qu’on a à en foutre ? Y en a marre de ces signes discrets de la bourgeoisie, de ces aveux d’insignifiance érigés en affirmation de soi, de ces mouvements de menton par lequel celui qui est pété de tunes renvoie les autres à leur misère.
« T’as du mal à remplir ton caddie ? Eh ben moi, connard, vise la breloque que je me tape ! »
Ce que je reproche aux riches, au fond, c’est leur insondable misère !
Est-ce que le « paraître » est vraiment relié de façon si évidente à la richesse. Je n’en suis pas si sûre.
Il existe des personnes très riches qui trouvent très vulgaire d’étaler ainsi ses richesses, en portant une Rollex ou en conduisant une voiture du luxe.
Chez les moins riches aussi, le « paraître » fait des ravages aussi. Combien se privent sur la nourriture pour se payer des converses ou autre vêtement de marque plutôt que le même genre de produit en grande surface ?
D’ailleurs, celui qui porte une Rolex ne le fait pas, je crois, comme dit Robert, pour écraser l’autre, celui qui a du mal à remplir son caddie.
Cet autre n’existe même pas pour lui.
Non, la Rolex est là pour être vue par ceux de son monde.
Il est possible, Etincelle, que tu connaisses et comprennes ce monde-là bien mieux que moi qui, c’est vrai, ne l’ai pas beaucoup rencontré.
Pourtant, ton constat final rejoint semble-t-il le mien quand tu écris :
« Cet autre n’existe même pas pour lui.
Non, la Rolex est là pour être vue par ceux de son monde. »
Tu vois, j’ai dans ma proche famille un beau-frère à double particule, un véritable aristocrate issu de la vieille noblesse. Cet homme dont je suis humainement très proche partage avec moi des valeurs fondamentales dont le respect et le souci de l’autre et particulièrement des plus humbles, ainsi qu’un profond mépris pour les marchands du temple et autres parvenus de la fortune.
Comme pour moi, ni la Rolex ni toute autre forme de richesse ne représentent un quelconque intérêt pour lui.
Voilà pourquoi je mets la noblesse de l’esprit au-dessus de tout et la misère morale en-dessous de l’horizon du supportable.
Je suis d’accord avec l’analyse d’Oetincelleo, le souci de paraître et d’en imposer aux autres existe autant chez ceux qui sont pauvres que ceux qui sont riches. L’exemple des converses et des vêtements de marque est un bon exemple.
Une bonne partie du fonctionnement de notre société est basée sur le paraître.
Le mérite (si mérite il devait y avoir), ce n’est pas de ne pas avoir de montre, c’est de ne pas avoir l’heure, ni sur sa table de nuit, si sur sa cuisinière électrique, ni sur son ordi, ni accrochée au mur, ni sur son téléphone portable.
Oui, Robert, la noblesse de l’esprit est au dessus de la misère morale.
Bien sûr, qui pourrait dire le contraire.
Cependant, il ne faut pas, il me semble, (par idéologie?), associer noblesse d’esprit à pauvreté et misère morale à richesse.
Je crois bien que la noblesse de l’esprit et la misère morale peuvent être rencontrées dans toutes les couches sociales et ne dépendent pas de la richesse.
Et des cons, il y en a partout et pas toujours la où on s’y attend le plus.
Evidemment que tout ceux qui peuvent se passer de l’heure ont bien de la chance.
Quand on doit prendre un train pour aller au travail, que l’on travaille sur rendez-vous, etc, ça paraît bien impossible.
D’une manière générale, la vie professionnelle est incompatible avec le manque d’horaires.
D’ailleurs, c’est bien une caractéristique des congés: ne plus avoir d’horaires et laisser sa montre au placard !
Ouaouh ! Le scoop ! Bernard d’accord avec l’analyse d’Oetincelleo.
Auriez-vous jamais imaginé autre chose ?
Moi, par habitude, j’en étais sûr.
D’accord (en son temps) avec Vincent, avec Roland,…
D’accord avec Christophe…
D’accord toujours avec Yves…
Et d’accord, une fois encore, avec Oetincelleo.
Ce doit être cela l’amitié.
Quand deux personnes discutent et que tu t’interposes pour dire que tu es d’accord avec l’une des deux, et bien faut pas être grand clerc pour conclure que tu es en désaccord avec l’autre. Non ?
Alors, de temps en temps, pourquoi pas ? A condition que la roue tourne. Mais quand c’est systématique, ça doit probablement tenir à une absence totale de parti-pris de ta part.
Mais, à force, il y a de quoi lui couper le bec une fois pour toutes à l’importun. Sinon, c’est qu’il est vraiment con, le mec.
En engageant librement un débat direct avec tel ou tel, il ferait ombrage au Dupdup ou quoi ? Non, mais…!
Maintenant, si Dupdup se met en colère (dénonçant la condescendance, l’inhumanité, appel à la sincérité, etc.), je vois d’ici le choeur approbateur enchaîner…
(Sauf Christophe qui, dans ce cas, sait souvent raison garder).
Séguala, il disait quoi au fait ?
Ah, oui, il a tellement raison : tout, chez les riches comme chez les pauvres, étant dans le paraître autant courir s’acheter une Rolex.
J’y cours.
Je le reconnais volontiers, Etincelle, quand il s’agit du rapport entre riches et pauvres, mon camp est vite choisi. Trop vite peut être… Mais vois-tu j’ai quelque raison de penser que je n’ai pas tout à fait tort.
Tiens, prenons un exemple, veux-tu ? Beaucoup de gens modestes sont, comme tu le dis, fascinés par les marques. Comment ont-ils acquis ce désir-là ? Leur est-il venu un beau matin, au lever, comme ça ? Ou ne serait-ce pas plutôt l’hyper matraquage publicitaire qui l’aurait induit en eux ?
Et qui, maîtrisant complètement les sphères médiatiques, est à même de produire une aliénation massive des gens aux produits qu’on veut leur faire consommer ? Tu admettras sans difficulté que les simples gens, qui ne dirigent ni le système bancaire, ni la production industrielle, ni les circuits marchands, ni la publicité, sont de pures victimes de cette vaste entreprise d’abrutissement généralisé et de profitation (comme disent les antillais) maximale.
Alors, tu comprends, même si certains tenants de la classe dominante ont individuellement quelque morale, leur responsabilité collective dans la situation de crise que nous connaissons est entière, d’autant que pour compléter le tableau, ils ont en mains dans notre pays l’ensemble des leviers du pouvoir politique.
Alors, tu pourrais me dire que mon analyse est idéologique. Le problème, c’est qu’une idéologie étant par définition un ensemble d’idées, dire que son adversaire exprime une idéologie (et que par là cela invalide son discours), c’est tout simplement lui interdire d’avoir des idées, lui interdire de penser, lui dénier toute existence citoyenne.
C’est bien ce qui se passe chaque jour sous nos yeux, pour peu bien sûr qu’on ne reste pas le regard fixé sur sa Rolex.
Oui , je vais balancer toute les horloges de la maison , et puis j’irai au boulot lorsque je serai réveillé , et mon directeur content ou pas fera avec … Ahh , mince mais si je ne peux plus lui dire que normalement je finis à 15 heures , il va pouvoir me faire bosser jusqu’à la nuit ou me foutre dehors pour mes retards !!! En fin de compte je laisse les horloges où elles sont … Ouvrier je ne peux pas me passer de l’heure mais je peux me passer de Rolex … Et la question ne se pose même pas car je ne peux m’en acheter une !! Sur mon bras j’ai une petite montre sympa , 10€ chez Shopi . Bon vous allez me dire à ce prix là , c’est une montre de chiottes , et vous avez raison, je peux aller au Water avec sans risques , c’est marqué dessus « Water Resist » , je vous jure !!! :biggrin:
Pour la bagnole j’ai un Palio « Week-end » Fiat bleu azur de 1996 sans horloge , et oui une voiture rare dans la région , comment je frime avec ma belle étrangère !!!
Je sais , ce n’est pas bien d’acheter une voiture étrangère alors que le métier de l’automobile va mal en France , Et porter une montre Suisse au bras c’est un bel exemple monsieur le président !!!
NB. Tes messages de 13h12 et 13h14 m’ont échappé. Ils se sont affichés tandis que j’écrivais le mien de 13h54. Désolé, mais je n’en ai pris connaissance qu’au moment d’écrire ce qui précède.
Ouf ! un peu compliqué, hein ?
Voilà que ça recommence, pétard. Yvon, tu auras compris que mon commentaire de 17h04 s’adresse à Etincelle. Et comment tu l’auras compris ? Mais en regardant l’heure sur l’horloge du blog qui nous sert de montre collective que nous le voulions ou non…
Que l’on soit pauvre ou riche, personne n’oblige à regarder le matraquage publicitaire.
Mais comme je ne suis ni pauvre, ni riche, et qu’en plus je n’ai pas la télé, je parle sans doute sans savoir.
Ainsi donc, Etincelle, le fait que les Français regardent EN MOYENNE la télé durant 3h36 par jour (cf. Médiamétrie) ne serait pas un phénomène social global…
Uniquement une affaire de choix individuel ?
Il ne faut pourtant pas avoir fait beaucoup de sociologie pour savoir que les modes de contrôle social n’ont le plus souvent pas besoin de la matraque pour s’imposer. Au contraire, l’aliénation est d’autant plus profonde qu’elle s’exerce en douceur.
Et que quelques individus ne regardent pas la télé n’y change à peu près rien. Sauf pour eux, bien sûr. Pour les autres, cela fait d’autant augmenter la moyenne.
En fait, il y a au moins trois types de regards sur la télé :
. Le déni d’existence : pas de poste chez moi.
. L’abrutissement total et indistinct au spectacle du n’importe quoi. Chez certaines personnes, le télé est TOUJOURS branchée et plusieurs écrans fonctionnent simultanément.
. Le regard critique impliquant un véritable choix de programme. Il y a dans la masse des émissions diffusées d’authentiques perles documentaires et filmiques qu’il paraît difficile de négliger complètement. La télé devient alors un outil de culture parmi d’autres.
Le rapport que chacun de nous entretient avec ce média n’est pas neutre. Il est même, je crois, assez significatif de son inscription sociale et de son niveau de conscience politique.
Une affaire d’histoire sociale personnelle en quelque sorte.
J’ai accueilli, au cours de mes activités professionnelles, plus de cinq mille enfants en centres de vacances.
Certains enfants étaient étonnamment curieux, ouverts, avaient un discours incroyable (pour leur âge), … Et bien chaque fois, il s’agissait d’enfants qui n’avaient pas la télé chez eux. Je ne crois pas qu’il s’agisse d’un hasard.
Par contre ces enfants-là lisaient.
Sans blague, Bernard ! Tu crois vraiment ?
Figure-toi que lorsque mes enfants étaient petits, quelqu’un m’a dit qu’ils seraient retardés (voire des attardés) parce qu’il n’y avait pas la télé à la maison.
Maintenant qu’il sont grands, je n’ai pas l’impression qu’ils soient retardés (mais une maman n’est jamais très objective).
Par contre, j’ai bien cru les reconnaître dans la description des enfants que tu as vu dans ton centre. Ils sont en effet comme ça.
D’ailleurs, c’est peut-être d’eux que tu parles puisqu’ils ont fait un séjour dans le centre de la vallée de l’Ognon.
Je suis d’accord avec Robert qui dans le début de son commentaire semble dire qu’il ne s’agit pas que d’un choix individuel.
Mais je suis d’accord aussi avec Robert qui dit dans la fin de son commentaire qu’il ne s’agit que d’un choix personnel.
Comment ne pas être d’accord avec l’un ou l’autre de ces deux Robert ?
Aucun rapport avec ce qui précède (sauf peut-être avec la conscience politique) mais je voudrais parler d’un film qui m’a marqué et qui passe en ce moment sur les écrans.
Il s’agit de La vague (Die Welle), film allemand de Dennis Gansel.
Un professeur (anarchiste) doit animer pour une classe, une semaine dont le thème est l’autocratie (Il n’est pas content d’avoir ce thème là!).
La première séance est consacrée à l’explication de ce qu’est l’autocratie et à la question : »Serait-il possible de revenir à un tel régime en Allemagne ? », tous les élèves répondent que ce serait impossible parce qu’on leur a tellement fait la leçon sur le 3ème Reich depuis qu’ils sont petits.
Le professeur décide alors, dans un but pédagogique, d’instaurer un tel régime totalitaire dans la classe. Il procède par petites touches au cours des différentes séances de la semaine.
Le problème, c’est qu’au bout d’un moment, le professeur ne contrôle plus le mouvement et que cela verse carrément dans le fascisme.
Cela se termine très mal.
Ben, nous on avait la télé à la maison mais avec une utilisation très réglementée et une analyse critique permanente des programmes, des films de fiction et documentaires visionnés ensemble. Avec elles, tu peux causer d’Eisenstein, de Lubitch, de Fellini, de Allen, etc. et pas d’un film ou deux mais de l’oeuvre. La culture cinématographique s’acquiert tout jeune. Françoise ayant fait les beaux-arts, héritière par son père d’un goût prononcé pour l’opéra et la grande musique, tout comme moi grande lectrice de littérature… Très jeunes, les filles ont beaucoup lu. Ont fait de la musique (Centre polyphonique de Franche-Comté, puis Conservatoire)
Nous habitions le centre ville de Besançon. Les filles et Françoise ne manquaient pas beaucoup de films intéressants à leur sortie. Je me rappelle, alors que nous sortions d’un cinéma et que je lui prenais la main pour traverser la Grand-Rue, Marie me dire : « Tu sais, je n’ai pas compris le but du film ». Je n’ai pu, ce jour là, lui répondre que moi non plus et que le film, finalement, ne me paraissait pas du tout intéressant.
Il n’y a donc pas que la télé ou l’absence de télé qui intervient dans l’éducation familiale des enfants. OK ?
Résultat : nos filles, âgées aujourd’hui de 30 et 27 ans, sont plutôt affectivement équilibrées, ingénieur pour l’une, en cours de reconversion en ébénisterie d’art (école Boule), chanteuse lyrique pour l’autre.
Leurs compagnons vont bien eux aussi (ingénieur en environnement à l’Ademe et, pour l’autre, administrateur d’une troupe de théâtre) et quand ils étaient petits eux de même avaient la télé.
Donc la question n’est d’avoir ou pas la télé, mais bien celle de l’usage qu’on en fait en tant qu’outil de culture soumis à un examen critique permanent.
Que tires-tu de ce film, Etincelle ? Qu’il vaut mieux ne pas trop jouer avec le fascisme ? Qu’on aurait vite fait d’y sombrer ? Que le fascisme est l’extinction systématique de toute conscience politique personnelle ?
Qu’en régime fasciste, seul LE CHEF dirige tout dans le moindre recoin de son pouvoir total sur les institutions (parlement, justice, économie, police-gendarmerie, medias, etc.) ?
Si c’est à cela que tu pensais, tu me verras complètement d’accord avec ta préoccupation.
Dis, Etincelle, tu ne trouves pas que le pouvoir prend actuellement en France une étrange allure ? Cela ne te rappelle rien ?
Je ne tiens pas à épiloguer davantage sur cette histoire de Rolex qui m’ennuie plutôt.
Non, je préfère vous parler de ce qui me touche beaucoup plus.
J’ai écouté dans la nuit de dimanche à lundi sur FC, une émission qui m’a profondément bouleversé. Vous voulant du bien, je m’en voudrais beaucoup de ne pas vous la signaler.
A ceux que la vanité de ce monde emmerde aussi profondément que moi, voici :
Le rire de l’éternité avec les Clarisses de Poligny (Rediffusion)
« Le lundi de la semaine de la Passion de cette année 1669 sortit de notre monastère une novice qui fut la première qui ne persévéra pas…Or comme ce fut une chose en quelque façon un peu nouvelle, ses parents qui étaient en grand nombre et les plus apparents de la ville se tinrent offensés de ce renvoi de leur parente. Ils soulevèrent contre nous leurs autres parents du dehors qui tenaient les premières charges de la Province. De telle manière que si nous n’eussions usé d’adresse pour prévenir leurs violences, ils nous auraient contraintes de la retenir contre son gré et le nôtre. Elle n’avait point de vocation… »
Sainte Colette (de Corbie) fonda le Monastère de Poligny dans le Jura en 1415 tout en écrivant ses « Sentiments sur la règle de Sainte Claire » (d’Assise). Les moniales lui doivent une longue robe de bure, une familiarité avec les miracles et un goût indéfectible pour la pauvreté. Depuis ces jours de fondation année après année les sœurs ont fidèlement noté les péripéties vécues en temps de paix, de peste, de guerre, de reconstruction. Ce journal » intime » nourrit les réflexions et apaise les craintes. Régulièrement lors du repas la lecture de ces mémoires est reprise dans le réfectoire. Avec l’accord de sœur Claire Elisabeth et de ses sœurs, Irène Omélianenko a pu en lire l’intégralité puis passer plusieurs jours dans la clôture pour enregistrer les échos de ces textes dans ces vies paradoxalement également engagées fermement dans le siècle qui est le nôtre.
En poussant les portes, pénétrant dans les jardins en terrasse où chaque sœur a son territoire à jardiner, déambulant dans les couloirs austères où flottaient des ballons multicolores nous vous proposons un partage du quotidien des moniales avec les essayages de robe d’une novice, la récréation (sic) de l’après midi, la vie de solitude dans les cellules spartiates, les chants hypnotiques dans l’église, les éclats de rire des quelque vingt moniales les soins donnés aux plus âgées , l’écho des sœurs anciennes se mêlant à celles d’aujourd’hui.
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/sur_docks/fiche.php?diffusion_id=70849
Moi, incroyant des dieux et des anges, je m’incline devant l’extrême qualité de ces personnes dont je me sens proche, très proche. Elles ont humainement tant à m’apprendre. Et vous ?
La pub, on n’est pas obligé de la regarder.
La rolex, on n’est pas obligé de l’acheter.
J’adore ce monde qui nous donne le choix de faire ou ne pas faire.
Choix… c’est sûr que nous l’avons, et c’est une grande chance que nous ne mesurons sans doute pas suffisamment.
Je vois toutefois quelques difficultés à faire des choix conscients :
– les habitudes culturelles ou acquises à travers une éducation voire un formatage
– la nécessité d’un recours à des possibilités : elles sont enrichies justement par la culture au sens large
– l’empreinte tout de même forte des idées fortement assénées, par la télé ou par le relais des choses répétées sans qu’on y pense forcément. Je me suis plus d’une fois senti bête en relayant une vérité qui n’en étais pas une malgré ma méfiance.
Choisir autre chose que la technologie ou la pensée prémâchée est tout de même affaire d’engagement. Et il est rude de constater que beaucoup n’ont pas les moyens (culturels j’entends) de décrypter le terrible langage des années 2000. La responsabilité de ceux qui ont ces moyens s’en trouve donc pour moi décuplée.
Décuplée est donc mon indignation devant les propos de Séguéla et le credo soutenu par l’ultralibéralisme… qui s’en prend au passage de la crise un bon coup dans les étiquettes !
Le monde humain est encore à construire, en se gardant des faux-semblants : vraies Rolex ou pas !
Vivement une nouvelle génération… responsable et honnête.
Comme dit Christophe, une majorité de personnes n’ont pas les moyens culturels de décrypter le langage des années 2000 (tu veux dire, des médias, des politiques, … je pense ?).
Ce manque de moyens n’a rien à voir avec l’instruction ou la richesse.
Il existe des personnes très instruites, ayant fait de grandes études et qui en sont incapables.
Il existe aussi des personnes n’ayant pas fait d’études et qui en sont capables (j’en connais au moins deux personnellement).
Je crois que ce qui est primordial pour ça, c’est l’éducation des parents et malheureusement, celle-ci est bien souvent défaillante en ce domaine.
C’est d’ailleurs un cercle vicieux car comment éduquer ses enfants sur un point qui vous dépasse et dont vous n’avez même pas conscience ?
Gros problème effectivement : la défaillance des parents. Je travaille dans une association qui s’occupe d’éducation à l’environnement et qui, finalement et en caricaturant un peu, ne fait que suppléer aux défaillances du milieu familial en la matière.
Méias, politique… c’est finalement un discours similaire trop souvent, en tout cas pas assez critique de la part des médias à mon goût. Se rappeler l’extraordinaire concept de croissance négative épinglé à juste titre par Annie Lebrun (lien fourni par Robert).
Je suis d’accord avec ta remarque… en remarquant tout de même que tu dis dans un premier temps que le manque de moyens (culturels) n’a rien à voir avec instruction ou richesse… puis que tu en reparle différemment ensuite, avec l’éducation.
Nous serons sans doute d’accord pour accepter l’instruction et l’éducation dans le champ de la culture sans qu’elle soit nécessairement un moyen de critique : cela dépend des parents… comme du système d’enseignement.
Demandez le programme !
Je n’ai pas trop compris ta dernière phrase Christophe.
Je précise ma pensée : l’instruction n’est pas synonyme de culture et est aussi différente de l’éducation, enfin c’est ce que je crois.
Je ne sais pas si cette précision aidera car je n’ai pas compris ce que tu voulais dire.
Pour moi, ce qui est très important aussi est l’ouverture d’esprit et c’est dans un premier temps les parents qui doivent tenter de la donner à leurs enfants. Les études, les rencontres, … prennent ensuite le relais mais si au départ les parents n’ont pas jouer leur rôle, c’est plus difficile, bien que pas impossible.
Moi ce qui me choque dans les propos de Séguala ( ou ces gars là ) c’est que les mecs qui on créés cette crise pouvaient se payer une Rolex tous les jours sans que personne ne lève le petit doigt pour dire STOP !!!
Ahh , c’est vrai ils ont réussi leur vie tout en gâchant celle de millions de gens …. Vous pouvez en être fière monsieur Séguala , vous le marchand de bling bling qui avez passé votre vie à donner envie aux gens !! Avant de supprimer la télévision (où pour moi tout n’est pas à jeter ), qui aura le courage de dire , supprimons vraiment la publicité des petits écrans , gangrène de notre société !!!
Et peut-être qu’alors ces gars là s’en iront avec .
J’aime bien l’idée sous-tendue dans les propos d’Oetincelleo (une fois de plus me direz-vous), à savoir que l’Homme a souvent le choix. Pas seulement le choix de regarder ou non la publicité, pas seulement le choix d’avoir ou non la télé, mais le choix tout court.
J’aime cette idée qu’on est à 80 ou 90 % responsable de sa propre vie (je ne dis pas à 100% car il y a bien sûr les impondérables et on ne maîtrise pas tout).
La société est une contrainte ? oui sans doute en partie, mais les véritables freins à notre épanouissement sont souvent en nous-mêmes.
Nous vivons dans un drôle de monde ? Oui effectivement, mais nous avons à nous tous ensemble tous les leviers pour le faire changer.
Nous pouvons, chacun d’entre nous, individuellement, être acteur de notre propre vie.
Et nous pouvons tous collectivement être acteurs des changements sociétaux à venir.
Tu vois, Bernard, je crois vraiment que dire nous sommes libres à x % ne veut pas dire grand chose.
Une fois encore, le risque est grand de se ranger trop rapidement sur les propos de telle ou tel quel que soit l’attachement qu’on lui porte…
Tu es mon ami depuis des décennies et pourtant je ne passe pas mon temps à commencer mes commentaires par : »Je suis d’accord avec Dupdup, ou j’aime le propos de Dupdup, ou bien comme dit avec raison Dupdup…
Penser par soi-même me paraît de meilleur aloi. Et tu y réussis souvent très bien.
En effet, certains sont très libres et d’autres moins.
Il en va de la liberté comme du reste : elle est très inégalement répartie.
La République démocratique , l’école gratuite et obligatoire, les caisses d’assurances maladie, les partis politiques et les syndicats, etc. ont eu longtemps pour rôle de donner au plus grand nombre une chance d’accéder à une liberté croissante POUR TOUS.
Aujourd’hui, la situation politique de la France est telle que les libertés sont en voie de régression pour de larges couches de la société.
Je suis philosophiquement très attaché au concept de liberté. Mais la liberté est une conquête et non un état de fait.
La liberté peut être restreinte ou bien en voie de réduction. Elle n’est jamais acquise une fois pour toutes.
Ni pour les peuples. Ni, non plus, pour les individus.
L’un ou l’autre peut à tout moment sombrer dans l’aliénation la plus noire alors même qu’il continue à se phantasmer comme libre.
La pire des aliénations consiste à s’illusionner sur son degré de liberté et à se croire autonome quand sa conscience de permet pas de comprendre combien les choix sont faits ailleurs.
Notre liberté dépend de notre capacité à exercer une extrême vigilence à l’égard de tout ce qui la contraint.
La liberté est pour l’homme le produit d’un combat pour elle.
C’est vrai que ce n’était pas très clair.
Disons que je pense que notre éducation constitue tout de même en partie les fondements de notre culture : références artistiques, politiques, religieuses, etc.
C’est dans ce sens, et pour lâcher un gros mot, dans une dimension sociologique que je crois les inégalités « possibles » très fortes : je suis tout à fait d’accord sur le fait que le niveau de revenu, l’origine ethnique, le milieu de vie ne permettent pas de catégoriser aussi simplement. Mais il est illusoire quand même de croire que l’égalité prévaut selon son rang dans la société.
Il est donc admirable que dans des conditions défavorables à l’enrichissement personnel, des familles puissent apporter une ouverture d’esprit et des références enrichissantes. De même il est regrettable que dans des conditions aisées, cette construction ne soit pas une priorité.
Malheureusement, et ce n’est pas une règle je le sais, les élites ont tendances à recruter en leurs rangs, c’est trop souvent le cas, voilà ce que je souhaitais exprimer. C’est la notion d’égalité à laquelle je voulais apporter un éclairage, mais aussi celle de solidarité : apporter plus à ceux qui ont moins… sans pour autant frustrer les autres ! C’est tout le souci, je crois, d’une politique de service publique qui doit veiller à la distribution des richesses : pas les Rolex hein, mais ce qui est bien plus essentiel à l’humanité.
Cela étant et comme vous le rappelez tous, la notion de choix est extraordinairement importante. Je pense des valeurs éducatives capitales résident là : savoir que des choix sont toujours possibles, et que les non-choix doivent même être éclairés : souvent il y a tout de même une alternative non envisagée, et d’autant moins que les références nécessaires sont manquantes ou que des dogmes puissants (familiaux, religieux, culturels !) nous empêchent de les entrevoir.
Soljenitsyne critiquait ainsi cet état de fait (je ne sais plus la phrase exacte mais Robert qui vient de relire l’Archipel du Goulag le saura peut-être… bien que cette phrase soit postérieure je crois) : En URSS (ou dans l’ancien bloc communiste), la moindre parole peut avoir des effets considérables, alors qu’en occident on peut tout dire sans que cela ait d’effet.
C’est ainsi qu’il est bien nécessaire de posséder les outils qui permettent de décrypter notre société, pour pouvoir exercer nos libertés, nos choix, en toute connaissance de cause. D’ailleurs bien des droits ne sont pas exercés par les citoyens, simplement parce qu’ils ne les connaissent pas. Je souhaitais donc surtout apporter cette idée : héberger des humains bien éduqués, bien cultivés devrait être une priorité de la république pour obtenir des citoyens… mais ce sont des objectifs opposés à ceux des marchands du temple comme on peut les nommer dans la culture judéo-chrétienne.
Il y a un gouffre, je trouve, entre le bon consommateur et le bon citoyen. Quant à l’humain… c’est une autre paire de manche !
Les changements que nous attendons ou voyons éclore devraient résulter idéalement des humains et des citoyens… et pas trop des consommateurs quand même. La Rolex comme réussite non, le partage des richesses oui, la vigilance et l’exercice du droit comme du devoir, encore oui.
Quand je parle de libre choix, je veux dire que j’ai choisi ma vie à plus de 90%. S’il allait que je la recommence, je referais quasiment les mêmes choses, je choisirais de naître dans le même milieu, dans la même famille, je referais le même boulot, je vivrais avec les mêmes personnes, je choisirais même de refaire les périodes douloureuses de ma vie …
Il y a un certain misérabilisme ambiant à vouloir tout mettre sur le dos de la société.
… Cela dit, c’est vrai que nous évoluons dans la limite d’un cadre éducatif, culturel, religieux … comme le dit Christophe. Mais la liberté n’est pas antinomique avec la notion de cadre. Loin de là.
C’est bien, ce que tu dis, nous avons une grande chance !
Je ne vois pas ce que je pourrais moi aussi renier, des bons et des mauvais moments, car là où je suis rendu, je suis heureux et dispose d’une liberté appréciable. J’en souhaite autant à tous mes semblables, munis ou non d’une Rolex, en leur demandant de nuire le moins qu’ils peuvent. Je tente d’y parvenir.
Ce que j’apprécie surtout c’est comme tu le dis « je choisirais de naître dans le même milieu, dans la même famille… », j’y crois assez mais c’est sans doute plus difficile à admettre quand on naît dans la survie plus que dans la vie.
Nul doute en tout cas que les destins personnels sont porteurs de bien des mystères et de bien des surprises.
Naître dans la survie, oui effectivement … Mais quelle survie ? la pire est sans doute la survie affective qui est sans doute pire que la survie matérielle.
Comme disait Pierre Dac :
Celui qui, dans la vie, est parti de zéro pour n’arriver à rien, n’a de merci à dire à personne.
Dans la lutte pour la vie celui qui est à bout de souffle, à bout d’arguments, à bout de moyens et à bout de tout n’est heureusement et par contre pas au bout de ses peines.
Dédaigner l’argent, c’est faire preuve de désintéressement, surtout quand il s’agit de celui qu’on doit.
Donner avec ostentation, ce n’est pas très joli, mais ne rien donner avec discrétion, ça ne vaut guère mieux.
Idiot cherche village.
Il y en a qui sont faits pour commander et d’autres pour obéir. Moi je suis fait pour les deux: ce midi, j’ai obéi à mes instincts en commandant un deuxième pastis.
L’argent des uns n’a jamais fait le bonheur des autres.
Si vous ne vous sentez pas bien, faites-vous sentir par les autres.
Tout corps plongé dans un flux d’emmerdements pivote de façon à lui offrir sa surface maximale.
Et une dernière pour qui vous voulez :tongue: :
Le plus grand nain de France mesure 1 mètre 63 , taille très exceptionnelle pour un nain.
Il m’est venu une autre idée.
Ne pas savoir faire des choix peut relever aussi, je crois bien, de la fainéantise. La société actuelle nous rend fainéants. La plupart de nos contemporains n’ont pas le goût de l’effort, effort physique, oui, mais surtout effort intellectuel. Et la télé, à mon avis, en est en partie responsable. Il est tellement plus facile de s’asseoir dans son canapé (surtout quand on est crevé par une journée de travail) pour regarder la télé et ne plus se poser de questions. Etre pris en charge, c’est tellement plus cool. Il n’y a qu’à voir le succès des voyages organisés (pas de choix, sauf celui du voyage au départ, ensuite, on n’a qu’à suivre sans se poser de questions) ou des parcs d’attractions ( Pas à réfléchir, il suffit de faire ce qui est prévu). Je me rends compte que je ne parle que de choses que je ne connais pas car je n’ai pas la télé, je n’ai jamais fait de voyage organisé et je ne suis jamais entrée dans un parc d’attraction. Ouh, c’est pas bien ça !
Faire un choix demande de la réflexion et beaucoup n’ont pas envie de réfléchir. Après tout, on ne peux pas les forcer. Et on arrive alors au paradoxe : il faut laisser la liberté de choisir de ne pas être libre par manque de choix personnels.
Mais la liberté passe avant tout …
Chers amis, j’ai pris soin de faire valoir aussi brièvement que j’ai pu, dans mon commentaire de hier, à 20h05, un certain nombre de conditions qui assurent à la liberté le pouvoir de s’exercer pleinement.
Chez Christophe, mon propos a trouvé quelque écho et même un prolongement intéressant. J’en suis heureux.
Mais dans vos commentaire, Bernard et Oetincelleo, j’ai cru voir, que la liberté se trouvait quelque part contestée sur le blog et qu’il fallait la défendre bec et ongle.
Je me demande où vous avez trouvé matière à cette nécessité de défendre ce qui n’est nullement attaqué.
Étrange.
Je vous le dis gentillement et ne tiens en rien à vous fâcher le moins du monde, mais une telle attitude, dont la logique m’échappe, me semble peu propice à ce qu’un débat puisse se développer sereinement.
Voilà, je tenais à vous exprimer la volonté qui est mienne de ne pas nous voir nous égarer une fois de plus dans d’insondables et stériles malentendus.
Derrière le miel transpire la haine
Si je suis d’accord avec Oetincelleo, c’est parce que sa vision de l’Homme qui est celle d’un Homme responsable et libre de son propre choix et bien plus bandante que celle que propose Robert avec un Homme victime continuellement de la société. Quelle piètre idée finalement de l’humanité.
Finalement, Mireille, j’ai rétabli ton commentaire. Désolé de l’avoir enlevé momentanément.
Et bien moi je ne referais pas le même boulot , ahhh non !!!
Mon plus grand plaisir après le boulot , ce n’est pas de m’assoir devant la télé , mais sur un banc devant la mer à ne rien faire sans un bouquin pour me détourner l’esprit à ce moment là , rien , juste ouvrir les yeux devant ce spectacle permanent que m’offre la nature , libre !!! Sentir la vie qui bat en moi , effacer de ma tête les huit heures de gueules tristes et d’acharnements hiérarchiques , éliminer cette fatigue de DEVOIR me lever à 4h15 tous les matins .
L’éducation des enfants par les parents , voilà une belle chose en théorie mais en pratique c’est une autre affaire alors qu’on se croise à peine !! En semaine pas possible à cause des horaires , le week-end trop court , les vacances ensemble 1 année sur 4 , alors quand ??
Mes enfants n’ont pas le temps de voir la télé le soir pas par choix mais , le car scolaire arrive à 18 h le temps de faire les devoirs de manger il est 20h30 … Allez bonne nuit au lit !!!
Et cela n’est pas dû à la société mais à notre choix d’habiter dans cette merveilleuse campagne à quelques pas de l’océan .
Et pour l’éducation des enfants par les parents , on oublie souvent qu’un bon nombre de familles de nos jours sont décomposées et cela engendre souvent de gros problèmes dans les foyers aisés ou défavorisés .
Bernard, tu dois penser qu’après l’exécution à laquelle tu viens de procéder, je me tairais.
C’est presque ça. Quelques mots cependant avant de disparaître.
La caricature que tu fais de mes propos est scandaleuse.
Je ne peux croire que tu n’aies rien compris à ce que je dis.
Alors, pourquoi agis-tu ainsi ?
Une chose est certaine : je ne me reconnais en rien dans ce que tu en rapportes et, pourtant, tu t’obstines à me condamner.
Est-ce à moi que Mireille (que je ne connais pas) adresse sa sentence ?
Je ne vois pas où j’aurais pu exprimer une once de haine.
Par contre l’aveuglement dans lequel tu t’enfermes me paraît relever, lui, de ce registre-là. Pourquoi ? Mystère.
Une fois encore, tu condamnes ma « piètre idée de l’humanité », qui ne doit rien à un examen objectif de mes paroles et tout à ta propre malveillante interprétation dans laquelle, je le répète, je ne me reconnais absolument pas.
Tu peux trouver les propos d’Oetincelleo plus « bandants » que les miens. Je ne vois pas au point où tu en es ce qui pourrait t’amener à penser autrement. Mais, outre que je ne cherches pas particulièrement à te faire cet effet, pourrais-je au moins attendre de toi que ta passion ne t’égares pas à ce point ? Visiblement pas.
Tiens, puisque nous nous en parlions il y a peu, à l’étape actuelle, tu me fais penser au Néron de Monteverdi. Et cela me désole. Tu sais que pour arriver à ses fins il fait mourir et Sénèque et son épouse…
J’en arrive à me poser une question : ne serait-ce pas plutôt que, pour des motifs qui t’appartiennent et que je ne connais pas, tu préfèrerais que je ne participe plus à ton blog ?
Mais il suffirait que tu me le dises, Dupdup, pour que je n’y vienne plus, plutôt que de chercher à me faire fuir lpar cet injuste mépris dont tu m’abreuves.
Tout cela m’attriste profondément.
Robert, trop drôle, c’est Mireille (que je ne connais pas je crois) qui te dit sans doute le pire truc que tu aies entendu te concernant sur ce blog, et tu ne répond pas à elle. Aurait-elle frappé si juste ?
D’ailleurs, je te signale que j’avais enlevé le commentaire dans un premier temps, car je le trouvait blessant à ton égard, et je craignais un dérapage, avant de le remettre dans un deuxième temps (pour des raisons que je ne souhaite pas expliquer, ne voulant pas en rajouter dans ce registre).
Non, je ne me sens pas concerné par ce que dit Mireille, aussi je ne vois pas ce que j’aurais à lui répondre.
Mais, toi Bernard, tu ajoutes DE TON PROPRE CHEF ceci : « le pire truc que tu aies entendu te concernant sur ce blog, et tu ne répond pas à elle. Aurait-elle frappé si juste ? ».
Là, Bernard, à quoi joues-tu ?
Toi, tu as bien compris qu’elle cherchait à me nuire, aussi dans un premier temps tu as retiré son propos car tu le trouvais tel qu’il est « blessant à mon égard ». SENTIMENT NOBLE DE DUPDUP DONC.
Puis, tu l’as remis en ligne alors même qu’il était toujours « blessant à mon égard ». Tu as donc manifesté cette fois ta propre volonté à être, toi aussi, « blessant à mon égard ». Et pour tenter de masquer tant bien que mal la vilénie de ton acte, tu t’exonères de le justifier « (pour des raisons que je ne souhaite pas expliquer, ne voulant pas en rajouter dans ce registre) ».
SENTIMENT IGNOBLE DE DUPDUP.
Enfin, tu te gardes bien de répondre à ce ce que je récuse dans mon commentaire de 16h34. Tu préfères botter en touche sur la provocation de Mireille. Tu aurais bien aimé, hein, que je lui rentre dedans. Mais, pas de chance, aucune envie de m’en n’a pris : ne me sentant en rien concerné, je ne vois pas en quoi l’injure gratuite qu’elle m’adressait aurait dû être relevée…
Si cette personne en est à balancer des trucs aussi odieux à un inconnu, elle est toute prédisposée sans doute à gueuler bientôt avec les loups.
Toi, tu n’hésites pas ! Tu relèves ses dires et visiblement tu t’en réjouis.
Dis-moi, quel plaisir prends-tu à te salir ainsi ?
Je te le dis solennellement, Bernard, j’ai honte pour toi.
« Car le sang des hommes libres est la semence des libertés, et, j’en ai peur, la seule féconde. »
Citations de René Etiemble
Relis tes commentaires depuis le début, Robert, et tu comprendras. Relis-les tous. Dont ce « je te branle » dont tu ne t’es toujours pas excusé … Tu as agressé des tas de personnes (qui sont parties notamment de ce blog) et tu as le toupet de jouer au martyre innocent. Un peu de dignité, s’il te plait.
La coupe est pleine aujourd’hui.
Je suis très en colère, depuis quelques jours, et ce n’est pas ce que tu peux écrire qui peut changer quoi que ce soit. Nos voies se séparent. Enfin, si j’ose dire. C’était inévitable, non ?
Je te souhaite bonne chance dans ta vie.
Cette citation (que je ne connaissais pas) a fait tilt dans ma tête.
Elle m’a immédiatement fait penser au livre Les enfants de la Liberté de Marc Lévy. Cette histoire qui relate comment des jeunes gens, des ados comme on dit maintenant, étrangers immigrés, de toutes nationalités, ont versé leur sang pour la France et les français pendant la seconde guerre mondiale en résistant aux allemands (A Toulouse dans le livre).
Ces jeunes ne faisaient pas vraiment partie de la Résistance mais agissaient malgré tout. Ces jeunes là, sans être français, sont morts pour nous, les français d’aujourd’hui.
Un portrait du début des années 90 de ces mecs à la ROLEX Attitude …..
J’suis un mannequin glacé
Avec un teint de soleil
Ravalé, Homme pressé
Mes conneries proférées
Sont le destin du monde
Je n’ai pas le temps je file
Ma carrière est en jeu
Je suis l’homme médiatique
Je suis plus que politique
Je vais vite très vite
J’suis une comète humaine universelle
Je traverse le temps
Je suis une référence
Je suis omniprésent
Je deviens omniscient
J’ai envahi le monde
Que je ne connais pas
Peu importe j’en parle
Peu importe je sais
J’ai les hommes à mes pieds
Huit milliards potentiels
De crétins asservis
A part certains de mes amis
Du même monde que moi
Vous n’imaginez pas
Ce qu’ils sont gais
Qui veut de moi
Et des miettes de mon cerveau
Qui veut entrer
Dans la toile de mon reseau
Militant quotidien
De l’inhumanité
Des profits immédiats
Des faveurs des médias
Moi je suis riche, très riche
Je fais dans l’immobilier
Je sais faire des affaires
Y’en a qui peuvent payer
J’connais tout Paris
Et puis le reste aussi
Mes connaissances uniques
Et leurs femmes que je…
Fréquente évidemment
Les cordons de la bourse
Se relâchent pour moi
Il n’y a plus de secrets
Je suis le Roi des rois
Explosé l’audimat
Pulvérisée l’audience
Et qu’est-ce que vous croyez
C’est ma voie c’est ma chance
J’adore les émissions
A la télévision
Pas le temps d’regarder
Mais c’est moi qui les fais
On crache la nourriture
A ces yeux affamés
Vous voyez qu’ils demandent
Nous les savons avides
De notre pourriture
Mieux que d’la confiture
A des cochons
Qui veut de moi
Et des miettes de mon cerveau
Qui veut entrer
Dans la toile de mon reseau
Vous savez qui je suis
Un homme pressé
Un homme pressé
Un homme pressé
J’suis une victime en fait
Un homme pressé
Un homme pressé
Un homme pressé
J’suis un militant quotidien
De l’inhumanité
Et des profits immédiats
Et puis des faveurs des médias
Moi je suis riche, très riche
Je fais dans l’immobilier
Je sais faire des affaires
Y’en a qui peuvent payer
Et puis je traverse le temps
Je suis devenu omniprésent
Je suis une super référence
Je peux toujours ram’ner ma science
Moi je vais vite, très vite
Ma carrière est en jeu
Je suis l’homme médiatique
Moi je suis plus que politique
Car je suis un homme pressé
Car je suis un homme pressé
Car je suis un homme pressé
Car je suis un homme pressé
Car je suis un homme pressé
Car je suis un homme pressé
Love Love Love
Dit-on en Amérique
Lioubov
Russie ex-Soviétique
Amour
Aux quatre coins de France
Bertrant Cantat
Je viens d’ouvrir par erreur un mail que je n’avais pas identifié :angry:
Mais après la discussion sur les rolex, j’ai trouvé ça trop drôle. :tongue:
« Tu veux avoir l’air solidement sur un important contact d’affaires avec les gens serieux….. ?
Sans serieux le business – les accessoires ce n’est pas possible.
Les montres Rolex, Breitling, Cartiers.
Les stylos de Mont blanc, Gucci, Louis Vuitton, St Dupont.
Ta nouvelle Image te permettra de gagner plus d’argent.
Nous avons la possibilite de t’aider »
Il faut le lire pour le croire!
Là ou Seguala avait tort c’est que lorsqu’on a un rolex à 50 ans, on a sans doute raté sa vie. Car pourquoi une rolex alors qu’il existe bien mieux ! Pour avoir le sentiment d’une vie bien réussie, ne faut-il pas plutôt avoir, ainsi que vient de le révéler un quotidien russe, une Bovet Fleurier à 200 000 € comme le président tchétchène Kadyrov ou une De Witt à plus de 1 million d’€ comme Vladimir Ressine, adjoint au maire de Moscou ?
Une rolex à 20 000 €, pfff … petit joueur, va !
Un automobiliste en Ferrari percute un platane de plein fouet.
Par chance un agriculteur – qui travaillait dans le champ à côté – l’aide à sortir de ce qui reste du véhicule broyé.
– Ma Ferrari !!!! se lamente le bonhomme.
– Mais vous êtes plein de sang ! Ça va ?
– Oh non, mon beau costard tout neuf ! Un Armani !!!
– Mais vous avez perdu un bras ! fait remarqué le pauvre homme épouvanté.
– Quoi ? Ma Rolex ! Où est ma Rolex ?
Ah, si le paysan ne l’avait pas tiré par le bras pour le faire sortir de sa voiture …!! :devil:
(pour la blague de Dupdup)
(pour la répartie de Brind’paille !)
Paris envahi par les tracteurs depuis ce matin, quelle pagaille !au moins mille tracteurs on se croirait en guerre avec tous ces engins dont certains de masse monstrueuse, avec des commentaires mitigés de certains passants du genre « avec un tel matériel, faut pas dire qu’ils meurent de faim, on se fout de nous, et ils nous emm…….. » Pour d’autres, ces pauvres agriculteurs sont étranglés et croulent sous les dettes » ou encore « ce n’est pas ceux (les semenciers) qui sont le plus à plaindre !!!!
Espérons qu’ils seront entendus et obtiendront au moins une partie de ce qu’ils demandent, c’est tout le mal que je leur souhaite ! :getlost:
Oh, oh! Yves, Etiemble doit se retourner dans sa tombe s’il lit René Etiemble. Tu sais qu’il ne voulait voir son prénom nulle part? Il trouvait très inesthétique deux sons é à la suite.
Ahh bon , et bien tu me l’apprends jenofa !!!
Hé hé !
:silly:
http://pagesperso-orange.fr/cchs/upload/sarko_a_perdu_sa_rolex.jpg
http://3.bp.blogspot.com/_3pAJOFciv44/S3Tf0bzbTdI/AAAAAAAAEW8/KOiBd4fgprw/s400/geluck_philippe.jpg
Dis Bernard, la montre de Sarko perdue au Salon de l’Agriculture, c’est toi qui est monté sur l’escabeau entrain de la chercher ? T’as vu elle a les yeux morts d’amour!:silly:
Tu es quand même incorrigible, il faut toujours que tu sois monté sur un escabeau que ce soit pour cueillir tes tomates, ou pour récolter quelque montre! Ca doit être chaud, non ?:w00t:
Francisca : remarque technique.
Quand tu place des émoticônes, je ne parviens pas à les lire, et cela perturbe un peu ma lecture alors de deux choses l’une : ou je suis le seul à avoir ce problème, ou c’est le cas général.
Alors vous autres ?! Avez-vous la même réception que moi ?
Au fait, toujours pas reçu ma Rolex… C’est vraiment une marque peu fiable !
Oui même problème.
Fransisca, peux tu essayer de mettre un espace entre le dernier signe de ta phrase et l’émoticône.
Comme ceci:
Pas comme ceci
Tiens, non
:wub: :wub: :wub: :wub: :wub:
Est-ce lisible comme cela ? C’est bien de me l’avoir dit afin que je n’énerve pas vos neurones, c’était bien involontaire
Je ne recommencerai pas, promis, enfin…. j’espère :tongue:
Bravo Francisca! Tu es une grande fille maintenant! :whistle:
Ça c’est de l’émoticône ! Bravo et merci, je vais enfin voir des images au lieu de lire de l’anglais.
Il était temps, que je le devienne……. grande fille !
Le temps est passé si vite, non mesurable, même avec une Rolex
Oh! temps, suspends ton vol……….. il y a encore tellement de choses à voir et à faire !!
Tiens, pendant que j’y pense, est-ce que quelqu’un aurait le courage de me donner la signification de chaque émoticone je me fie à leur bonne bouille ou non, pour mes fins de lignes, mais peut-être ne sont-ils pas toujours appropriés. Je me souviens d’une réflexion d’Yves justement sur l’un de mes émoticones vraisemblablement mal utilisé !
Merci au plus courageux d’entre vous ! Je viens de faire un auto-pari, j’espère avoir misé sur le « bon cheval », le plus rapide et le plus généreux ! On va voir, il faut que je note le cheval choisi sinon je suis capable de cacher ma déception en « trichant » ! :shocked:
Top départ !
Eh bien Francisca, un jour je me suis amusée à rechercher sur le web la signification de toutes ces émoticônes, pour la même raison que toi.
Soit à partir de l’image, soit à partir du mot.
Pour le clin d’oeil, par exemple, c’est facile, l’image est assez explicite.
Ou pour « sad », c’est facile aussi puisqu’il s’agit du mot anglais tel quel.
Par contre, pour certaines émoticônes, je n’ai rien trouvé.
J’avais noté tout ça quelque part mais je ne suis pas sûre de l’avoir gardé.
Si je retrouve mes notes …
Ah, j’ai retrouvé (voilà ce que c’est que d’être ordonnée ! )
Voilà donc le résultat de mon travail acharné (LOL), pas forcément toujours correct (quelques points d’interrogation) :
:alien: Alien: Alien, tête de mort
:angel: Angel: ange
:angry: Angry: fâché
:blink: Blink: clignotement de paupières
:blush: Blush: honteux, qui rougit.
:cheerful: Cheerful: gai
Cool: décontracté
:cwy: Cwy: pas fier
:devil: Devil: diable, diabolique
:dizzy: Dizzy: pris de vertiges
:ermm: Ermm: Hum hum
:face: Face: face
:getlost: Getlost: perplexe
:biggrin: Biggrin: Super large sourire
:happy: Happy: heureux
:heart: Heart: coeur
:kissing: Kissing: bisous
Bon, je dois m’arrêter un moment mais je continuerai plus tard, promis.
Continuons …
lol: Laughing Out Loud (rire à gorge déployée)
:ninja: ninja: ninja
:pinch: pinch: traits tirés (par la faim)
:pouty: pouty: fait la moue
sad: triste
:shocked: shocked: choqué
:sick: sick: malade
:sideways: sideways: s’efface devant quelqu’un d’autre
:silly: silly: niais, stupide
:sleeping: sleeping: dort
smile: sourire
:tongue: tongue: tire la langue
:unsure: unsure: incertain
:w00t: wûût: waouh !
:wassat: wassat: was ist das (qu’est ce que c’est ?)
:whistle: whistle: sifflant
wink: clin d’oeil
:wub: wub: faire la cour, courtiser.
Voilà !
Il y a sûrement des corrections à apporter …
Ne vous en privez pas !
Merci Etincelle, on peut toujours compter sur la gentillesse, l’entraide et le courage des femmes…. :getlost:
Je n’avais pas misé sur le bon cheval puisque j’avais choisi « personne », donc je suis agréablement surprise, quoique……venant de votre part, je pouvais m’y attendre.
:wub: : « faire la cour, courtiser »…. oh oh il va peut-être falloir que j arrête de l’utiliser celui-là !, aller, une toute dernière fois (avec un espace pour Christophe) :wub:
Tenez, Etincelle, j’en utilise un pour la première fois, et c’est pour vous remercier :kissing:
zut alors, si j’ai bien compris, je ne vais plus avoir de coeurs ! :angry:
C’est si gentiment demandé : :wub: :wub:
si je ne m’abuse, get lost serait la trad de « va te faire…voir)
C’est Luc et non ma pomme qui a eu la géniale idée de te conseiller l’espace.
Merci pour les cœurs mais vive César !
C’est vrai que « get lost » :getlost: a un petit côté dédaigneux.
Et « pinch » :pinch: me semble plutôt tracassé.
C’est très drôle, cette situation: remettre des mots sur des images inventées pour éclairer les mots…
Effectivement, « getlost » veut dire « perplexe » (égaré, perdu dans la réflexion) mais on peut aussi le traduire par « casse-toi » ou « va te faire voir » ou « va te faire cuire un oeuf », etc.
Nous ne sommes pas les premiers à nous poser des questions sur la signification des émoticônes (ce qui comme le souligne Luc est carrément paradoxal !!!) …
Voici des interprétations diverses de plusieurs personnes et on constate qu’une même icône peut avoir des significations différentes suivant la personne qui l’interprète.
Au fait, j’utilise moi aussi :wub: dans le sens « j’aime » (ce dont je viens de parler) et non pas comme « je fait la cour ».
Voilà qui va rassurer Francisca qui n’a jamais été avare de cette émoticône !
… Remarque bien que lorsque Francisca :wub: avec Christophe, elle laisse un espace (enfin, c’est ce qu’elle dit …!)
Je trouve que les émoticônes n’ont pas besoin d’être expliqués par un mot. Soit ils sont bons et il n’y a alors besoin d’aucune explication, soit ils sont mauvais …
En les regardant un par un, il me semble que le mot explicatif ne va pas toujours avec le dessin.
Ainsi je traduirais :silly: par « renversant » et non pas « niais, stupide ».
Marie-Jo, le mot « perplexe », tel que nous l’a dit Etincelle me semble mieux convenir pour :getlost: que « vas te faire voir »
Pour :wub: , je ne mettrais aucune explication. A chacun de mettre derrière ce dessin ce qu’il a envie qu’on lui dise !
Oups ! Sorry pour le lien.
Le voili, le voilà, le voilou :
http://www.comlive.net/Les-Emoticone-Qu-elle-Signification,56433.htm
Je suis d’accord avec toi Bernard.
Même après avoir recherché la signification de toutes ces icônes (ça n’a pas été facile !), j’ai continué à utiliser uniquement celles qui me parlaient le plus.
Mes préférées :
:angel: :blush: :devil: :biggrin: :wub:
Quand à :silly: , je trouve qu’elle fait quand même bien penser à un idiot.
Ceci dit, « renversant », ce n’est pas mal non plus, cela ne m’avait pas effleuré l’esprit.
C’est pas ma faute à moi si j’ai un grand :heart: et que j’utilise souvent :wub: et puis ma foi, un peu d’amour ne fait de mal à personne.
:wub: celui-ci je l’utilise pour plusieurs raisons : j’adore, j’aime, j’apprécie ou merci je suis touchée
:silly: celui-ci dans le sens renversant, ahurissant
Il y en a trois qui se ressemblent beaucoup :getlost: :happy: celui que je souhaite utiliser c’est le clin d’oeil, mais il est possible que je me sois trompée de signe parfois.
L’espace : d’un mm à une distance illimitée !!
Rendons à César…… Merci Luc et pardon de m’être trompée de prénom d’interlocuteur. Je sens qu’il va y en avoir qui vont vouloir analyser ce lapsus !!!! N’oubliez pas………..l’espace :tongue:
Oh, on a l’habitude que pour les filles, les mecs soient interchangeables ! :biggrin:
Et pire qu’un millimètre …
Un espace d’un Angström par exemple.
:shocked:
Tu parles le Suédois Etincelle ?!?!
:happy:
Avec un espace d’un Angström, …. hum ! ça fait pas un peu trop près ?
Pauvre Christophe, il va finir étouffé :tongue:
Finalement, Luc, vous vous en tirez bien dans l’affaire …..
Les filles seraient des papillons Bernard ?
Normal, nous sommes des citrons ….
De l’espace et de l’amour, autant que vous voulez, et même sans émoticônes !
Comme le dit Luc, cette traduction est cocasse, mais c’est bien parce que les mots en anglais ne me convenaient pas que je souhaitais les images.
Placées dans le contexte, elles sont parlantes et ne doivent pas nécessairement être traduites comme le dit Bernard. Une petite remarque à ce sujet, parfois, j’en cherche une sans trouver celle qui me convient, mais de là à multiplier les symboles…
Et enfin une petite histoire sur cette traduction mot -> image -> mot, avec les seuls mots.
Les anglais ont utilisé le mot français tonnelle pour en faire le mot tunnel… qui a été repris par les français ! Je regrette encore une fois le fameux Alain Rey qui éclairait notre langage de son érudition. Mais comme les mots sont dangereux, son impertinence lui a valu la porte. Vivement de la simplicité et de la directitude !
je n’ai pas l’habitude d’insister mais mon bilinguisme (pardon, je sais que je ne suis pas la seule)…me fait plutôt pencher pour « va te faire f…). après tout, il en faut bien un (d’émoticons) pour traduire cette réaction primaire….nous ne sommes pas tous des êtres dénués de réactions..primaires !
j’avoue que j’utilise très peu ou pas du tout ceux qui pourraient prêter à ..confusion (?):smile:
:-/ :/ q-(-_-)-p
Tiens, Francisca parle le morse aussi … :silly:
Marie-Jo, oui tu as sans doute raison. Ce que je voulais dire c’est que l’expression du dessin ne traduit pas ce « vas te faire foutre ».
[i]Entre » je suis perplexe » et » va te faire foutre » , il y a quand même un monde [/i]
[img]http://www.freesmileys.org/smileys/smiley-sex011.gif[/img]
Mince ça ne marche pas sur ce blog , les effets de textes ou ajouter un smiley !!
Comme on peut le faire sur mon site , j’ai cru que …
:silly:
a moi de faire étalage de mon érudition !
je suis perplexe ou je ne suis pas s^r de comprendre ou je suis perdu = I’m lost.
va te faire lanlaire (!) : get lost.
Marie-Jo a raison, « get lost » est une expression anglaise pour dire « Va te faire voir » ou encore « Casse-toi pauvre con » (Sarko aurait mieux fait de le dire en anglais, ça aurait fait plus classe ! :whistle: ).
Mais Bernard a raison ausssi. Le dessin traduit plus une expression de perplexité.
Ben voilà, tout le monde il a raison, tout le monde il est content. :cheerful:
Dans quel monde on vit !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! :angry:
http://www.rue89.com/rue69/2012/12/26/so-romantic-aux-usa-passe-ses-pretendants-au-test-de-dettes-238124