Didier Malherbe et son Hadouk Trio

Il sera question un jour sur ce blog de la musique underground des années 70 dont je me suis longtemps nourri. Soft machine, Caravan, Gong, Matching Mole, Magma … auront un jour leur petit dimanche musical sur le blogadupdup. Mais ne soyons pas pressé, j’ai des dizaines de projets d’ici là.

Qui se souvient de Gong aujourd’hui ? Pourtant le groupe se produit encore et les deux principaux musiciens-fondateurs du groupe, Daevid Allen et Didier Malherbe, se retrouvent régulièrement.

Des années 70 aux années 90, je n’ai pas suivi le parcours de ces musiciens. Et puis, ce devait être au cours de l’hiver 96-97, je suis allé avec Steph écouter Didier Malherbe qui se produisait à D’Jazz au bistrot à Saint-Claude dans le Jura. Je l’ai retrouvé dans un autre répertoire, fait de mélange de musiques du monde et de jazz. Le lieu était très sympa. Quoi de mieux comme conditions d’écoute que de boire une bonne bière (du Jura), attablé devant la scène. Ce soir-là, j’avais pu admirer la facilité avec laquelle Malherbe pouvait passer du saxophone soprano au sopranino, à la clarinette, alto à la flûte, à l’ocarina ou au doudouk. Il était accompagné ce soir-là par Loy Ehrlich aux claviers.

Depuis, Didier malherbe s’est entouré d’un autre grand musicien (Steve Shehan aux percussions s’est ajouté à Loy Ehrlich) pour former le Hadouk Trio.  Je vous propose trois petites vidéos de ce trio qui est en train de conquérir la scène internationale (nomination aux victoires de la musiques jazz en 2007, disque d’or avec Utopies sorti en 2006).

Il y aura dans quelques semaines (ou quelques mois, ou quelques années) un deuxième dimanche musical consacré à ce trio.

42 réflexions au sujet de “Didier Malherbe et son Hadouk Trio”

  1. Tout en adorant le jazz (mes premières vraies émotions musicales), je dois dire que bien des artistes reconnus et bien des morceaux réputés me laissent de marbre : le n’aime pas le jazz « froid. »

    Je me rappelle un peu de la musique de Gong et de Magma (visible dans un film culte de Jean Yanne) que j’écoutais, mais la pop/rock puis la musique punk des années 80 m’ont éloigné de ces influences tout en m’y ramenant parfois :
    http://www.youtube.com/watch?v=XB0qbcQXEyE&feature=PlayList&p=B2C9F74E22BC62D1&playnext=1&index=15

    Alors un énorme merci pour cette musique qui coule de source, pleine d’énergie, de gaieté et qui intègre à merveille des instruments dont j’adore les sonorités.
    Je vais courir acheter un album de ces merveilleux musiciens chez qui on lit le plaisir énorme à reprendre les bases du jazz en y intégrant avec une efficacité « soufflante » des instruments qui me font partir vers deux espaces de rêve : la steppe, puis le désert.
    http://www.youtube.com/watch?v=9c3PDVhm9Jc
    http://www.youtube.com/watch?v=JCpc7ch4nd4

  2. Je ne voudrais pas contredire ton goût pour le désert, Christophe, mais Idir est kakyle et chante en langue berbère (amazigh). Sa région d’origine est située au nord de l’Afrique, à l’Est d’Alger. Plaines cotières et hauts-plateaux. Le désert algérien, le Sahara est à des centaines de kms plus au sud. Idir n’évoque donc pas davantage le désert que Serge Gainsbourg la Provence, si tu vois ce que je veux dire.
    Pour le chant du désert, voici un chant traditionnel touareg
    http://www.youtube.com/watch?v=MvDsfLiWwpo&feature=related

  3. Oui je sais Robert.
    Mais pour moi, lointain, Idir est bien plus un homme du désert que Gainsbourg.
    Et puis, c’est surtout sa musique qui m’évoque le désert, la sécheresse, le vent, plutôt que celle, provençale et militaire, qui sortait du galoubet de mon cousin.
    http://www.youtube.com/watch?v=rqVbdBzoRyE

    Mais il est vrai que je ne connais que le Maroc et pas l’Algérie. C’est donc une image très réduite que j’ai du Maghreb, tout en ayant la chance d’y mettre les pieds… et les oreilles !
    Par ailleurs ces musiques, d’origines diverses, influentes, ont su voyager et traverser de grands espaces, c’est ce que ça m’évoque.
    Je ne voulais absolument pas faire un cours de géographie, juste exprimer une sensation.

  4. Une sensation ? OK. Mais complètement à côté de la plaque (rien n’est plus trompeur que les sens).
    Voici des images de kabylie sur « Avava inouva ».
    Pas trop désert, non ?
    Bon, moi, je suis personnellement d’origine berbère et je suis désolé de ton contre-sens culturel.
    Maintenant, si tu estimes que l’on est en droit (en toute subjectivité occidentale triomphante) de prendre des vessies pour des lanternes, je ne vois pas d’intérêt à poursuivre le débat.

  5. Rien n’est plus trompeur que les sens… crois-tu qu’ils nous dupent(dup) vraiment? Ci joint un petit morceau qui me semble synthétiser bien des choses. Contre-sens culturel, artifice sensoriel de l’époque du cinéma muet, humour et Gainsbourg (Ho, my lady héroïne)
    Ketelbey avait-il conscience de ce qu’il faisait?
    http://www.youtube.com/watch?v=Q2lANtTxKYw

  6. En relisant mes derniers commentaires, Robert, je m’aperçois qu’ils peuvent être interpréter de manière « donneur de leçons ». Si tel était le cas, sache que je pense bien comprendre la force de tes propos. Je n’interviens qu’en questionneur.

  7. Purée de moi-même Robert.
    Pour la deuxième fois il me semble, je sens parfaitement bien ta colère à mon égard et sans doute t’ai-je blessé sans aucunement le vouloir. Je ne ressens donc absolument pas le besoin de m’excuser pour cela mais suis bien désolé de ta réaction.

    Pour t’expliquer mieux ce que je bavasse (je n’oserais prétendre pouvoir débattre avec une personne aussi qualifiée que toi), voilà ce qui me gêne beaucoup dans ta réaction que je trouve très agressive :
    – d’abord, je ne suis pas persuadé que le Berbère moyen situe mieux ma distance à Bruxelles que moi celle qui le sépare du désert (que ce soit le Sahara ou l’étendue de mon ignorance). Et c’est avec un immense respect pour le Berbère moyen comme pour le Berbère d’en-bas voire pour celui de tout en haut que je me permets d’avancer une connerie aussi risquée ! :cwy:
    – lorsque tu me balance dans ma face de pauvre inculte que tu es désolé de mon contre-sens culturel, je dois dire qu’à part reconnaître mon insondable ignorance, et re-dire que je ne m’exprimais pas sur un plan culturel (manquerais plus qu’ça !) mais plutôt sensitif (fais-moi mal Johnny), je supporte avec encore pas mal de bonheur ma médiocrité. :whistle:
    – quand tu ajoutes si tu estimes que l’on est en droit (en toute subjectivité occidentale triomphante) de prendre des vessies pour des lanternes, je ne vois pas d’intérêt à poursuivre le débat., je dois dire que je me sens encore la capacité de raconter absolument toutes les conneries imaginables sur ce blog, en espérant seulement ne plus t’atteindre. Pas rassurant hein ?! Et puis pour cette histoire de vessies et de lanternes, merci de m’épargner cette leçon… de droit, car je te trouve finalement bien méprisant dans ce jugement effroyable, me faisant porter au passage l’ensemble des conneries d’au-delà d’un continent. Ce qui pour une vessie pose un véritable problème de fond : en cela tu as raison. Je ne suis pas une lanterne donc, et je vais cesser de vouloir éclairer plus loin que le bout de mon nez ou jusqu’au fond de mon nombril. :heart:

    En bref, plutôt que de corriger ma copie de façon somme toute condescendante (merci prof), j’aurais trouvé plus honnête, ou simple, que tu dises si tu avais apprécié mes liens musicaux.
    Et si tu veux essuyer ta colère sur mes simagrées, à ton bon cœur : ça ne me gènera pas. Mais alors ne t’y trompe pas : je crains bien que tu ne suive une bien mauvaise vessie.
    Con d’accord, mais tolérant. :angry:

    Et j’ajouterai que si les sens sont trompeurs, c’est avant tout grâce à tes yeux que tu as pu interpréter mes propos dans un drôle de sens culturel, à ton tour.
    Alors ferme les, et entends-moi, sinon, tu fais comme avec la télé : ne la regarde pas ! Zappe !
    Après, il reste encore un cerveau derrière nos sens, et contrairement à ce que tu affirmes aussi péremptoirement, je ne suis pas certain que dans des situations finalement ordinaires, il soit supérieur aux informations qu’il reçoit (sauf inconscience !). Parfois il n’y a rien à faire d’autre que les traiter pour ce qu’elles sont… sans réfléchir.
    Une aptitude dans laquelle je suis passé maître. :biggrin:

  8. A Luc de Belgique : j’ai pu écouter quelques secondes du lien que tu as envoyé et ça m’a beaucoup plu. Après il aurait fallu que je m’inscrive, et ne souhaite pas encore franchir ce pas, mais j’ai écouté un peu sur You Tube : ce n’est pas ce que j’appellerai du jazz froid, sans doute à cause du saxo.
    Alors finalement j’ai un doute sur ce que je qualifie de jazz froid, il va falloir que je creuse. En première analyse, il est sûr que la sonorité est essentielle pour mon plaisir : j’ai du mal avec l’excès de cuivres, avec les voix de tête, par exemple. Mais j’adore les sons qui sortent d’un saxophone ou d’une clarinette, comme d’un hautbois.
    Et c’est aussi difficile pour moi d’écouter une œuvre dans laquelle je sens plus la performance, la sophistication, que l’émotion, la puissance, l’évidente simplicité. Alors, c’est sûr qu’il y a du jazz à écouter, mais quand on a même plus envie de bouger ou de respirer sur une musique aussi essentielle que celle-là, parfois ça me gêne.
    Ce sentiment est dû pour beaucoup à ma première immersion dans le jazz : celui des bigs-bands, de la Nouvelle-Orléans.
    Voilà quelques raisons pour lesquelles j’avais appris à jouer de la clarinette… sans grand succès ! Aujourd’hui, même difficulté avec la guitare, mais je m’en fiche : je n’ai pas à me produire !
    En tout cas merci pour ces belles découvertes « aériennes » d’aujourd’hui, et au souffle de Surman comme de Malherbe. MERCI.

  9. S’inscrire à quoi Christophe? à dreezer? A mon souvenir, je ne me suis jamais inscrit à rien. Et si je l’ai fait, crois moi que les effets secondaires sont nuls.

  10. Désolé Luc, hier je n’ai pas quitté mon jardin. Une fois la taille des fruitiers effectuée, j’ai passé 1m3 de branches au broyeur. J’ai terminé à 19h, rompu de fatigue. Donc me revoilà ce matin.
    Aucune inquiétude sur tes précédents propos que je partage aussi bien sur le fond que dans la forme.
    Je me pose une question cependant : si les influences réciproques entre les cultures (musicales notamment) ont été de tous temps, je me demande si le mélange hyper-éclectique des musiques du monde ne conduit pas à leur alignement sur un SMIC généralisé (style musical infraculturel commun).
    Qu’en penses-tu ?

  11. C’est à mon avis là, que l’oreille doit rester vigilante, afin de ne pas céder à des tentations pseudo intellectuelles, euphoriques et bêtifiantes, je m’explique. A notre époque d’alter-modialisme, de festival de musique du monde (couleur café à Bruxelles par exemple), de néo peace and love, au demeurant charmant, l’élan émotionnel généré par ce mouvement obstrue parfois considérablement les oreilles de nos jeunes. Non seulement, je te rejoins dans ta question mais je suis aussi souvent exaspéré par un n’importe quoi, inspiré d’une volonté non critique de vouloir nier les différences et leur richesses intrinsèques.
    L’exemple le plus frappant pour moi date de quelques années déjà avec la mode de la musique Rai. Je me suis un jour fait interpeler sur un comportement soit disant raciste de ma part, parce que j’exprimais mon déplaisir total à écouter je ne sais plus quel chanteur d’origine maghrébine. Je m’en suis sorti en disant approximativement: »vos oreilles n’entendent même plus les bulles de coca-cola dans la musique que vous prétendez être une musique du monde ».
    Pour moi, la musique doit s’écouter avant d’être pensée et en aucun cas elle ne devrait se consommer…

  12. Tout ce qu’exprime Luc de Belgique est tout à fait vrai dans le cas particulier de la musique mais également d’une manière plus générale. La musique n’étant qu’une facette de la culture, les autres facettes subissent aussi cette uniformisation.
    Comme dirait Dupdup, vive la diversité sous toutes ses formes.

  13. Oui, Etincelle, il est toujours bon de faire une citation de notre Grand Dupdup et de celébrer ainsi la pensée vivante de notre Gûrû !
    :wub:

  14. Pour ma gouverne, j’aime assez, Luc, que l’écoute sensible (indispensable et première bien sûr) s’alimente aux apports de la culture sans lesquels il est impossible d’approfondir ses sensations premières, de leur donner une plus grande pénétration, de parvenir à une écoute renouvelée.
    Il m’a fallu des années pour arriver à découvrir « Le couronnement de Poppée », par exemple. Ma découverte parallèle des autres oeuvres de Monteverdi tout comme la fréquentation simultanée des peintres de l’époque, concourent à une plus satisfaisante appréhension de cet opéra.
    Boutade mise à part, la diversité des formes et objets culturels doit s’apprécier dans la singularité qui leur est propre. C’est parce que tel poème bantou reflète l’âme bantoue qu’il va nous toucher et révéler par là sa portée universelle.
    Les « produits culturels » qui visent d’emblée la mondialisation me semblent suspects d’indifférenciation et d’alignement sur le PPDC (plus petit dénominateur commun) et, en conséquence, insipides.
    L’image des bulles de coca-cola inaudibles mais cependant présentes me parle fort.

  15. Je viens juste de recevoir le DVD dont j’ai parlé dans le commentaire ci-dessus.
    Je ne viens de regarder que le premier morceau ! A recommander à tous les amateurs de ce genre de musiques.
    En fait, les deux premières vidéos que j’ai choisies pour illustrer mon article proviennent de ce DVD.

  16. C’est quoi le doukdouk ?
    Un instrument de musique ?
    J’en ai un mais je suppose que ce n’est pas du tout la même chose.
    Mon doukdouk est un couteau (un peu comme un opinel en plus simple et plus beau).
    Il a sa place en permanence dans mon sac à dos.
    Dessus est gravé un « doukdouk », sorte de sorcier africain, d’ou son nom.
    En remontant voir l’article je vois qu’il s’agissait de doudouk.
    Ce n’est donc pas doukdouk même si cela y ressemble.
    Ah, au fait, j’aime beaucoup, beaucoup cette musique.

  17. Pas « doukdouk » mais « doudouk »… C’est un instrument à vent arménien :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Duduk

    Tiens toi aussi, tu as un douk-douk dans ton sac à dos ? C’est le seul couteau que je possède, je l’aime beaucoup, en plus c’est un cadeau de Joëlle. Je l’emmène sur le terrain. Enfin, une fois sur trois car la plupart du temps … je l’oublie !

  18. Moi j’ai un couteau Suisse avec tire-bouchon et décapsuleur …. Super pour quand je suis sur le terrain !! Mais bon , je ne le mets pas dans le sac à dos mais dans ma poche car il alourdit le pauvre sac qui est déjà bien fourni avec les deux bouteilles de vin et le pack de bière ….. Oupssss !!! :dizzy:
    Je plaisante , l’alcoolisme chez les bretons c’est une légende …. Hey , deux tournées au bistrot du coin à celui qui me prouve le contraire !!! :biggrin:

    Et Comme disent les marins chez nous « Qui trop écoute la météo, passe sa vie au bistrot  »
    Magnifique le temps aujourd’hui , mes semis sont en pleine forme !!!

  19. Alors là, je n’en reviens pas !
    Tu as un douk-douk Bernard ?
    A part le copain qui m’a fait connaître ce couteau, il doit bien y avoir 30 ans, c’est bien la première fois que je « rencontre » quelqu’un qui en a un.
    Je n’échangerais mon douk-douk contre aucun couteau suisse ou Laguiole, même s’il est tout simple.
    Bref, un douk-douk, quand on l’adopte, c’est pour toujours !

  20. Ouh là là !
    On va finir par se battre pour savoir qui a le plus beau couteau.
    Wouais, il est pas mal aussi celui d’Yves.
    Un peu sophistiqué mais pas mal.
    C’est une bretonne qui est représentée dessus ?

  21. Une de mes collègues, ancienne de la marine, a un couteau Farol, je me disait que tous les « océaniques » en avaient un… mais sans doute que La Rochelle, pour un Breton, c’est vraiment beaucoup trop au sud !
    http://www.farol.fr/
    Bêtement, moi j’ai un Laguiole, muni d’un tire-bouchon (ben en Franche-Comté, faut bien tenir l’hiver) et puis j’aime par-dessus tout la petite abeille qui complète son ornement… et j’ai en plus un couteau à champignons, indispensable ! Miam… bientôt les morilles.
    Je ne résiste pas au plaisir de vous faire partager une image d’un bijou merveilleux qui représente deux abeilles portant une goutte de miel et que j’ai eu la chance de voir de près à l’occasion d’une visite en Crète. La photo ne vaut rien par rapport à la réalité de cette magnifique pièce visible au musée d’Héraklion. Entre mer et marque de couteau…

  22. Pour ceux qui comme moi vont à la manif jeudi à Besançon, celle-ci commence place Battant, et c’est à quelques pas du seul magasin de Besançon où l’on vend le douk-douk. Alors,si vous faites un détour par la petite mercerie de la rue Battant, on pourra envisager la création d’un club, celui des possesseurs de douk-douk.

    Euh rassure-toi, Yves, quand je vais sur le terrain, j’amène aussi un tire-bouchon et un décapsuleur. Juste pour signifier mes origines franc-comtoises (qui n’ont rien à envier, de ce côté là, aux Bretons).

  23. Franchement je ne connaissais pas cette marque de couteaux  » douk-douk » encore une découverte sur le blog à Dupdup ! Pourtant le couteau je connais c’est mon outil de travail principal !!

  24. Ce trio magique a conquis le public chez nous à Trégunc Vendredi soir , un beau voyage en musique .

  25. Et non malheureusement j’avais une réunion cette soirée là à quelques pas du concert , c’est vache de me faire ça !!! Mon père y a été et il m’a dit avoir été conquis par cette musique !!

  26. Didier Lockwood vient de rejoindre les cieux ou le magma, nul ne sait… Un grand musicien en tout cas. :sad:

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