Semaine vénitienne (2)

Les articles de la semaine sont à peu près organisés dans ma tête. Il y aura en fait un article tous les soirs sur Venise. C’est la première fois que je fais ainsi une « semaine thématique ». Je crois que j’ai un besoin vital de vacances. Mon choix de Venise n’est donc pas complètement le fait du hasard.

Après VENISE LA MORT, voici VENISE LA NUIT. Peu de texte ce soir, juste quatre images.

La nuit qui tombe sur la lagune :

lagune
La nuit qui met en valeur l’architecture de la ville :

pont
eglise
Et enfin, dans les quartiers périphériques, là où vont peu les touristes, un étal de légumes qui n’est pas encore fermé :

legumes
Bonne nuit !

13 réflexions au sujet de “Semaine vénitienne (2)”

  1. Alors voilà !

    Célèbres morts isolés d’une terre délabrée
    A l’abri des maux tiennent résolue palabre.

    Ténèbres sont guéris par des candélabres
    Comme solitude par les loups de Calabre.

    A Venise trouvent repos de longs cadavres :
    En ses eaux, vivants trouvent paix et jouent du havre.

    Ben faut prendre des vacances à Venise quoi !
    Et c’est trop tard pour la Saint-Valentin…

  2. Venise , si belle et si fragile … peut être même condamnée à disparaître .
     » Quand l’ultime touriste quitte la place Saint-Marc, Venise redevient magique …. »J’ai lu cette phrase qui m’a fait penser à mon village très touristique.
    Tes photos le démontrent , ces ombres qui jouent avec la pierre et l’eau et les lumières des lagunes éclairent les façades comme des paillettes de lune qui tombent en grains de sable . Venise sous les étoiles dégage cette quiétude comme dans un tableau de Paul Véronèse .

  3. Ben, je te trouve lugubre Dupdup !!!! Mais tes photos sont splendides !! C’est le Carnaval de Venise qui m’inspire pour le moment !! mais je ne peux pas te montrer car ce sont des envois qui ne sont pas encore arrivés chez leur destinataire !!! la prochine fois !!

  4. A filetta : ce que tu te trouves de lugubre en cette lagune, ne sont sans doute que mes pauvres vers qui voulaient prendre l’air entre San Michele et le Rialto.
    Bon… vacances pour tout l’monde ! C’est ma tournée !
    Encore un p’tit verre ?

  5. Bernard, en complément des images que tu nous a offert de Venise by night, en voici quelques autres qui me semblent intéressantes.
    J’aime assez celles où l’éclairage électrique n’intervient pas trop.
    La petite vidéo, bien qu’hésitante quant au choix des plans et par trop abusive dans l’usage du zoom, me paraît saisir cependant assez bien l’atmosphère des lieux.

  6. J’aime mieux, moi aussi, les images ou l’éclairage électrique n’intervient pas trop. J’en ai beaucoup d’ailleurs mais sur le blog, en petit format, ça ne rend pas du tout. Cela dit, sur ton reportage vidéo, c’est plutôt bien éclairé. Le long du grand canal, tout est très éclairé, d’ailleurs.

  7. Oui, il y a maintenant partout une débauche d’éclairage artificiel qui contribue hautement à la « disneylisation » du regard.
    Pas loupiote, rien à voir !
    Tout est fait pour orienter le touriste vers ce « qu’il faut voir ».
    Pas vu, pas venu !
    Et ça, pas à Venise seulement.
    Non, partout !
    Le moindre bled a son monument sur-éclairé.
    Et finalement on voit partout la même chose : de la pierre luminescente dans un monde féérique.
    Le triomphe de l’illusion tragique.

  8. A côté de chez moi, à Boulot, il y a un petit habitat collectif avec quelques logements. La commune a fait un petit parking d’une quinzaine de places peut-être. je crois qu’il y a 5 lampadaires alors qu’un seul aurait suffit d’un point de vue sécurité.
    Quant aux petites églises et autres monuments de nos villages, c’est effectivement une débauche de lumières.

  9. Un livre magnifique sur Venise « Sur la route de Venise » Jules-Romain Joyant , des illustrations à couper le souffle .

  10. Il y a d’étranges hasards.
    Alors que nous voilà occupés toute le semaine à Venise, j’entreprends la lecture d’un étrange petit livre où il est question d’un personnage surprenant.
    « Antonio José Bolivar dormait peu. Jamais plus de cinq heures par nuit et de deux heures de sieste. Le reste de son temps, il le consacrait à lire des romans, à divaguer sur les mystères de l’amour et à imaginer les lieux où se passaient ces histoires. […}
    Il possédait l’antidote contre le redoutable venin de la vieillesse. Il savait lire. »
    Et, au fin fond de la forêt amazonienne, il est question de Venise !
    Connaissez-vous ce roman de Luis Sepulveda : « Le vieux qui lisait des romans d’amour » ?
    N’attendez pas davantage pour le lire. 120 pages, chez Points.

  11. Ah que oui, un excellent petit roman et bien agréable à lire. A propos de lecture, ça me rappelle un commentaire à faire ! Je vais tenter…

  12. Le commentaire de filetta a fait germer une réflexion en moi.
    Je me souviens avoir rigolé en écrivant mon lugubre commentaire (magnifiques les images de Bernard et celles proposées par Robert).

    Et avec cette nouvelle offensive de l’hiver, bien poilu par ici, je me suis souvenu qu’à cette période, le manque de lumière, le froid… pouvaient avoir raison de nos humeurs à notre insu.
    Et je me rappelle de ce qu’en raconte Jean Malaurie dans « Les derniers rois de Thulé » : chez les Inuïts, les syndromes dépressifs sont bien connus… livre passionnant.

    Non pas dépressif le Tof, bien que parfois morbide, mais du coup, oscillant vers la rigolade tout en restant dans le grand nord, je me rappelle des savoureux racontars de Jorn Riel à ce sujet et des terribles errements de ses joyeux comparses…

    Alors je m’impatiente au sujet de votre lecture car je ne me souviens plus si une nouvelle du bouquin à l’étude parle de ce thème… et comme je l’ai prêté… vivement vos commentaires !

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